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 Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪
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Killer Hive


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Killer Hive

Messages : 51
Date d'inscription : 30/03/2014
Localisation : Dream Land

Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ Empty
MessageSujet: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeDim 30 Mar - 22:45


❝Killer Hive


✗ Comment tu t’appelais ?
Lily Lucia Mujica del Río.
✗ Tu as choisi quel pseudo ?
Killer Hive.
✗ Tu as quel âge en fait ?
21
✗ Tu viens d'où ?
La Coruña, España
✗ Tu veux aller sur quelle île ?
Dream Land
✗ Tu fais quoi dans la vie ?
Officiellement, pyrotechnicienne.
Officieusement, exécutrice à la solde du gouvernement.
✗ T'es un super-héros ?

J'suis une ruche humaine. Je donne vie à toute sorte d'abeilles, de frelons et de guêpes, qui naissent sous ma peau et s'extirpent hors de mon corps sans laisser la moindre trace ou cicatrice. Creepy, uh ? Je contrôle ces sales bestioles sans aucun soucis, j'suis comme le centre d'une conscience collective et elles suivent mes ordres à la lettre. Si tu vois de p'tites paires d'ailes s'agiter sur ma peau, j'te conseille de fuir, parce que je vais lâcher l'essaim et ça va faire mal. Bzz Bzzzz ! Haha !

Par contre, mes bébés sont sensibles au froid et l'eau les dérange, surtout quand elle tombe du ciel. Ils sont tout de suite moins utiles dans ces conditions.


» Mémorisation Physique.



✗ La couleur de tes yeux de biche ?
Paraît qu'on pourrait facilement se noyer dans le bleu de mes yeux.
✗ Et celle de tes cheveux au vent ?
J'ai le visage encadré de cheveux blonds relativement courts.
✗ Tu sens la rose ou tu pues le yack ?
J'ai toute une batterie de gels douche fruités, que j'utilise selon mon humeur du moment. Grenade, orange ou encore citron, pour ne citer que ceux-là.
✗ Taille & Poids ?
Un mètre soixante, quarante-huit kilos.
✗ Signe distinctif ?
T'as vu ma tête ? Ben voilà. J'ai vingt et un ans mais vu mon physique, on a souvent du mal à croire que je sois majeure et comme mon caractère n'arrange pas les choses, je fais plutôt ado rebelle. Je hais ressembler à une gamine alors t'as vraiment pas intérêt à te foutre de ma tronche à cause de ça, pigé ?


» Analyse cérébrale.



✗ On n'est pas parfait hein ?

J'suis blindée de défauts. J'suis colérique, déjà. Il n'en faut pas énormément pour me faire voir rouge, mais je fais des efforts de ce côté là. J'essaie. J'suis violente, aussi. Rien de grave, tu me diras, ce sont souvent les murs qui subissent mes coups, voir les meubles et autres poubelles. Il m'arrive encore de viser les tibias ou de jouer des coudes, mais comme pour mon côté colérique, j'fais des efforts pour me contrôler. C'est juste que j'ai encore pas mal de chemin à faire et mon impulsivité ne m'aide pas vraiment. J'suis mauvaise perdante, aussi. La défaite ? Comme si j'allais accepter quelque chose d'aussi moche. Ce mot n'a définitivement pas sa place dans mon vocabulaire. À en croire certaines personnes, je peux me montrer sadique, voir cruelle. Je n'ai aucun mal à blesser les autres et suis apparemment incapable de faire preuve d'empathie. Ils exagèrent. J'aimerais le croire, en tout cas. Provocatrice, opportuniste, j'ai un peu de mal avec l'autorité et ai énormément de mal à déléguer, parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Un vrai modèle de tendresse et de délicatesse, tu vois ?

✗ Mais on gère la fougère ?

J'suis la reine de l'incident diplomatique, j'ai une trop grande gueule et j'peux facilement donner l'impression d'être asociale mais, dans le fond, j'suis pas fan de la solitude et même si ça ne saute pas aux yeux, je peux devenir une amie sincère et dévouée. Quand je donne ma parole, je sais me montrer digne de confiance. Toute mauvaise perdante que je suis, l'échec me rebute et, par conséquent, je suis persévérante. Je ne baisse jamais les bras, ma ténacité est à toute épreuve et ferait même pâlir un chevalier du zodiaque. Il m'arrive d'en faire trop pour mon propre bien, de ne pas savoir quand m'arrêter ; passer du courage à la témérité. Je suis débrouillarde, rusée, pleine d'assurance et certainement pas pudique pour un sou. Quoi qu'il en soit, comme tu peux le voir, j'ai un sacré caractère et je ne me laisse jamais marcher sur les pieds.

✗ Tu préfères les garçons, les filles, les deux, les chatons ?
J'aime les filles. J'aime les hommes. J'ai aucune envie de choisir, pourquoi j'pourrais pas en avoir un de chaque, hein ?
✗ Moi j'ai un rêveuuuh ?
Un rêve ? J'en sais rien, moi, devenir riche ou une connerie dans ce genre. Je m'imagine bien siroter mon cocktail en bord de piscine... non, sur ma plage privée. J'aurais des domestiques, une masseuse privée et un écran plasma géant ; je pourrais m'acheter toutes les consoles du marché et tous les jeux du monde. Qu'est-ce que j'aimerais être milliardaire, en fait.
✗ T'as peur de quelque chose ?
Prendre l'avion me terrifie, j'veux rien savoir là dessus. J'me sens définitivement pas à l'aise dans les hôpitaux, j'aime pas les chiens ni les chauve-souris et me prendre les cheveux dans une toile d'araignée me fait piquer une crise.
✗ Quels sont tes goûts ?
J'aime les sucreries. J'ai souvent une sucette ou un bonbon dans la bouche, quand c'est pas un chewing gum. J'aime aussi me vernir les ongles et me balader en rollers, écouter du rock ou encore du métal. J'ai encore deux ou trois peluches dans ma chambre, parce que je trouve ça mignon, et même si je ne le fais presque plus, j'ai toujours aimé jouer aux jeux vidéos. J'aime le miel, les citrons, les vidéos de chatons sur internet et surtout faire la grasse matinée.
✗ Signe distinctif ?
Aaaah !? T'insinues que j'ai un problème psychologique, c'est ça ?


» Chargement du jeu.



✗ On a tous un passé :

« Je m'en fiche, Celia c'est une conne ! »
« Lily ! »

J'ai raison, d'abord. Celia, je la déteste. Hé bien moi, mon papa c'est le meilleur, il a fait ci et m'a acheté ça ; et blah, blah, blah. Quel bébé, celle-là. Ben moi, j'aime pas les filles à papa, na ! Le mien, il est jamais à la maison et de toute façon, même quand il est là, il n'a jamais le temps de jouer avec moi et il me dit que je l'ennuie. Il est toujours en colère et il m'engueule sans arrêt.

« Chut ! »
« Lily Lucia, tu vas te calmer tout de suite ! »

Je donne un coup de pied dans le bureau du directeur, parce que non, je ne vais pas me calmer tout de suite ! Même si ça ne sent jamais bon quand maman m'appelle par mes deux prénoms. C'est encore la faute à Celia, ça. Il a fallu que ce sale bébé aille se plaindre chez le directeur et maintenant, il a convoqué ma maman et je vais encore me faire punir. Quand je la verrai, j'irai lui tirer les cheveux, tiens ! Elle va encore pleurer et ce sera bien fait.

« La ferme ! »
« Lily Lucia Mujica del Río, tu vas me parler sur un autre ton et présenter tes excuses à monsieur le directeur tout de suite ! »

Mon nom complet est sorti, ça veut dire que maman est vraiment, vraiment en colère, même si sa voix reste calme. Normalement, je m'arrêterais ici et j'irais bouder, mais cette fois, j'en ai assez. Je continue de marteler le meuble avec mes petits pieds en criant.

« JE M'EN FICHE ! FERME-LÀ, FERMA-LÀ, FERME-LÀ ! »

Clac. Je viens de me faire gifler. J'en ai assez. Je sens les larmes me monter aux yeux mais je ne pleurerai pas, ça leur ferait bien trop plaisir. Je vois le directeur de mon école me regarder avec un air las, je peux sentir la colère dans le regard de ma mère. Ils sont tous en colère de toute façon. Maman m'a dit que papa il travaille à... à la... Nuevo... NuevoGaming. C'est lui le patron, même, et ils font des jeux vidéos. Mais en ce moment, ils ont des soucis à cause d'une autre société. Alors il est très occupé, papa, c'est pour ça qu'il reste travailler aussi tard tous les soirs. Maman m'a aussi dit qu'il m'aimait beaucoup, mais en ce moment, il est très inquiet et il n'a pas la tête à jouer avec moi. Je sais bien, moi, que c'est un mensonge. Il m'aime pas. Puis elle n'arrête pas de lui trouver des excuses mais moi, je les entends se disputer tous les soirs, quand je suis couchée. Ils sont tous en colère, ils ont le droit eux. J'ai jamais le droit, moi. Je dois toujours me taire et m'excuser. J'en ai vraiment assez. Je les déteste tous ; maman, papa, le directeur, Celia et tous les autres.

« Tu me fais honte... »

Je sais, maman.
Je sais.

☼ ☼ ☼

« Hahaha, c'qu'elles ont pris ces traînées ! »
« Ça leur apprendra à nous prendre de haut comme ça ! »

Je continue d'avancer la tête levée, un mouchoir sous le nez pour arrêter les saignements. J'ai douze ans et j'suis une vraie terreur, la reine du quartier même. Quand une bande de crétins viennent me chercher des noises, ils finissent toujours par s'en mordre les doigts. Ma copine Julia et moi, on vient de mettre une sacrée correction à deux minettes qui nous regardaient de travers. Quoi qu'on en dise, la rue c'est chez moi. Je redécore à coup de tags et me bat contre tous ces merdeux qui pensent pouvoir y instaurer leurs lois.
J'suis la reine, yeah.

« Tu viens faire quelques parties de clash of ce soir ? »

Quand je ne joue pas à la racaille dans les rues, je m'enferme généralement dans ma chambre pour jouer aux jeux vidéos avec les nanas de ma bande. J'suis une terreur sur le net aussi, même si je rage facilement. Killer c'est mon pseudo, carrément badass hein ?

« Ouais, t'inquiète guapa, on va tout défoncer ! »

Julia est arrivée chez elle, on se salue et je continue ma route. Ça m'ennuie mais je dois rentrer chez moi aussi. Je franchis le pas de la porte, jette mon sac dans un coin et me dirige vers la cuisine sans même dire bonjour à mon paternel, qui est en train de finir sa bière. Il a encore bu toute la journée, son fauteuil est entouré de cadavres. Génial. Je voulais aller fouiner dans le frigo en vitesse et monter dans ma chambre mais caporal maman veille au grain et je ne vais pas échapper à ses remontrances.

« C'est à cette heure-ci que tu rentres ? »
« J'ai rencontré une copine sur la route. »
« Je m'en fiche, tu dois être rentrée à... Qu'est-ce que t'as fait à ton nez ? »

Ugh... la voilà qui me prend la tête dans ses mains et me la penche en arrière, comme si elle avait vraiment besoin de ça pour voir que je pisse le sang.

« Lily ! Tu t'es encore battue ? C'est déjà la troisième fois cette semaine ! »
« C'est bon m'man, elles m'ont cherché ! »
« C'est toujours la faute des autres avec toi ! »

C'est toujours ma faute avec toi. Je fais tout de travers, mes efforts ne sont jamais suffisants. Je la repousse doucement pour qu'elle me lâche la tête, m'enfonce le coton qu'elle me tend dans le nez. Elle m'attrape le bras et commence à parler tout bas, pour ne pas que l'autre alcoolique ne l'entende :

« Ça ne t'a pas suffit de te faire renvoyer de l'école la semaine dernière ? Quand est-ce que tu vas arrêter tes conneries ? Tu crois vraiment qu'on a besoin de ça en ce moment ? Pourquoi tu nous fait subir ça, hein ? »

Et voilà, c'est encore ma faute, tout est toujours ma faute. C'est ma faute si la boite du paternel a coulé, pas celle de la Hedger Impact voyons. C'est aussi ma faute si au lieu de se reprendre en main, il a décidé de se mettre à boire. Puis même, elle est marrante la mamá. Comme s'il en avait quoi que ce soit à foutre que j'me sois faite renvoyer ou que je me batte dans la rue. Il ne s'est jamais intéressé à moi, c'pas aujourd'hui que ça va changer. Je fixe ma mère sans chercher à cacher ma colère. Ça la fait grimacer, elle déteste quand je la regarde avec ces yeux là mais elle ne veut pas ajouter de l'huile sur le feu.

« File dans ta chambre tout de suite, on en rediscutera demain. »
« Chef, oui chef. »

Je hais cette famille.

☼ ☼ ☼

Quatorze ans et toutes mes dents, un miracle vu les récents événements.

« Au secours ! »

Je suis honteusement étalée sur le lit de ma cousine et remue mes jambes de bas en haut vers cette dernière, pour mettre en évidence mes chaussures aux lacets défaits. Je me marre comme une baleine mais au fond, cette situation n'a rien de drôle. J'veux dire, c'est triste, j'sais juste pas nouer mes lacets toute seule. Quoi ? Essaie, toi, de les faire avec une seule main et on verra ! J'ai le bras gauche dans le plâtre et, manque de bol, je suis gauchère. Ça explique pourquoi ma cousine est obligée de m'aider à lacer mes chaussures mais aussi de m'aider à m'habiller, de m'aider à... faire des tas de trucs en fait. J'ai aussi un gros pansement sur la joue, c'est encore assez moche en dessous.

Je me suis battue et cette fois, je me suis faite démolir.
Je me suis battue avec mon père.


Il ne s'est jamais soucié de moi, il ne m'a jamais aimée ou même considérée comme sa fille ; pourquoi est-ce qu'il est venu me faire la morale ? J'ai de mauvais résultats à l'école mais j'vois pas en quoi ça le concerne. Je l'aurais juste ignoré mais ce crétin à osé me dire « si tu continues, tu ne feras rien de bien de ta vie. » J'en suis restée sur le cul, j'aurais jamais cru entendre ces mots venant sa bouche. Ça fait des années que maman subvient aux besoin de la famille seule pendant que monsieur se trouve excuse sur excuse pour ne pas retourner travailler. Tonton Juan, qui est un membre assez influent du gouvernement, lui a même offert un job sur un plateau d'argent mais rien à faire, ce débile à refusé. J'ai carrément craqué, lui ai craché « d'où tu me fais la morale » avant d'enchaîner sur un délicat « t'es tellement fainéant que je me demande encore comment t'as réussi à décoller ton cul du fauteuil. »
Il a vu rouge et m'a giflée ; m'a hurlé qu'il était mon père, que je lui devais le respect et que j'avais intérêt à m'excuser. J'ai bien évidemment refusé de lui obéir, ait continué sur ma lancée en le traitant de « père pathétique » ou encore de « connard égoïste, » en lui affirmant « tu sers tellement à rien. » Il a continué de me mettre sa main au visage encore et encore, au fur et à mesure que j'ouvrais ma bouche pour l'insulter. J'ai bravé son regard furieux et son haleine senteur alcool même si ma joue me faisait affreusement mal. J'ai continué de lui cracher des insultes, lui ai même craché dessus tout court. Il m'a mis son poing dans la figure, j'me suis retrouvée étalée au sol et il m'a rouée de coups.
J'suis sûre que si maman n'était pas intervenue, il m'aurait tuée.
Je me vengerai un jour.


« Gracias cousine ♥ »

Je vis chez tonton Juan en ce moment. Je l'aime bien tonton, puis j'aime ma cousine aussi, je viens passer mes vacances chez eux tous les ans. Quand il a appris ce qui m'était arrivé, il est immédiatement monté sur la Corogne pour me rendre visite à l'hosto et comme ma mère a décidé de se lancer dans un divorce, il m'a proposé de venir vivre un moment chez lui, pour me reposer au calme. Il a facilement réussi à convaincre ma mère, sa soeur, parce que cette situation est très difficile pour elle et elle a besoin de rester seule.

Bref, tonton est au travail en ce moment et ma cousine et moi, on va en profiter pour faire une virée en douce dans les rues de Madrid, d'où la nécessité de me faire lacer les chaussures ! J'ai bien l'intention de m'éclater, bras cassé ou non.

J'en ai vraiment besoin.

☼ ☼ ☼

« GO JE LE BACKSTAB ! »

Click, click, click ; un sort, deux sorts, leur archer est mort. Je suis la reine de l'arène, mon assassine est carrément badass. Je suis en tête du classement et le nombre de mes victimes monte en flèche. Click, click, click ; deux sorts, trois sorts, leur chevalier est mort. Killer est dans la place, bitches ! Je laisse mes alliés faire diversion, me faufile furtivement dans le dos de mes ennemis et les massacre sans leur laisser la moindre chance. Reste maintenant à vaincre le reste de nos adversaires, un jeu d'enfants que je laisse à mes fameux alliés, deux connaissances du net avec qui j'ai saigné ce jeu dans la victoire...

« Good job ! »

... comme dans les fails et la mauvaise humeur.

« PUTAIN MAIS T'ES CON OU T'ES CON ?! »

Je voulais laisser ces deux là en finir avec nos ennemis mais ces derniers ont décidé de se concentrer sur moi. Click, click, click ; je défonce ma souris comme si ça pouvait faire courir mon personnage plus vite. Qui aurait cru que je survivrais à leurs tirs croisés ? Je dois ce miracle à un soin salvateur de l'un de mes alliés. Je remercie Père Fusion, le healer en question, et ce dernier, comme à son habitude, demande une récompense que je ne risque pas de lui donner.

« T'as vraiment cru que je vais vous montrer mes boo.. »
« Lily ! »

Penchée vers mon écran avec mon casque sur les oreilles, je n'ai pas entendu ma mère entrer et sursaute avant de fermer TeamTalk aussi vite que possible, sans même dire au revoir aux deux autres. J'en ai assez de la voir aller et venir dans ma chambre comme dans un moulin. J'ai seize ans, merde, j'ai besoin d'intimité ! Je veux faire ce que je veux et raconter des conneries sans constamment vivre dans la crainte d'une invasion maternelle embarrassante.

« M'maaan ! Arrête d'entrer dans ma chambre sans demander la permission ! »
« J'ai encore le droit de faire ce que je veux dans ma maison ! »

Je la fixe sans rien dire.

« Je t'entends crier d'en bas ! Tu as vu l'heure ? »

J'avoue, quand je me retrouve dans le feu de l'action, j'ai tendance à hausser le ton et comme notre maison est assez petite, ça s'entend tout de suite. Je ferai attention maintenant. Quant à l'heure, un coup d'oeil vers mon réveil m'aide à réaliser qu'il est 23h10. Je sais exactement ce que ma mère va me dire mais j'ai pas envie de l'entendre me faire la morale.

« Tu es en examen demain, va te coucher tout de suite ! »
« J'suis plus un bébé, arrête de me dire ce que je dois faire. »

Je me retourne vers mon écran, bien décidée à faire la sourde oreille. Je m'attends à un flot intarissable de reproches mais maman reste silencieuse et se contente de se tenir debout derrière moi, ses yeux rivés sur mon écran. Tch ! Je me contente de fixer mon écran moi aussi, sans rien faire. Je n'ai aucune envie de lui faire découvrir mes activités habituelles. Je résiste mais au fond, je connais ma mère et elle restera là jusqu'à ce que je me décide à lui obéir. Je résiste encore, les minutes s'écoulent. Je résiste et... finalement, rester là à rien faire n'a rien d'amusant alors je lance un « t'es vraiment chiante » avant d'éteindre mon ordinateur et me mettre au lit avec un air contrarié, le tout sous surveillance maternelle. J'ai naïvement cru que m'exécuter la satisferait mais elle continue sur sa lancée.

« Tu ne fais aucun effort à l'école, Lily. »
« Bonne nuit. »
« Pense à ton avenir. »

Je la laisse éteindre la lumière et s'en aller sans un mot. Penser à mon avenir ? Hmm. J'ai encore deux ans à tirer avant de devoir faire un choix mais deux ans, mine de rien, ça passe vite. Travailler ou me lancer dans des études ? Quel job, quelles études ? Quelle galère, surtout. Je me tourne et retourne sur mon matelas sans arriver à me sortir cette histoire de la tête. Bravo maman. Rah ! J'ai absolument aucune idée de ce que je veux faire !

Grandir c'est le mal.

☼ ☼ ☼

« Tout va bien, m'man, le boulot est sympa. »

J'observe le monde d'en bas à travers la fenêtre, observe tous ces gens aller et venir sans cesse et, une fois lassée, je m'en vais poser mon postérieur contre la petite table, juste à côté de la photocopieuse. Qui aurait cru que je finirais par bosser au gouvernement ? J'ai annoncé à tonton que je ne me sentais pas de faire de grandes études et il a réussi à me faire embaucher comme secrétaire. J'ai tout de suite sauté sur l'occasion et même si je ne suis pas passionnée par ce que je fais, le travail n'a rien de difficile et le salaire est correct.

« M'MAN ! »

Je me tais immédiatement mais mon cri a alerté l'un de mes collègues très à cheval sur les horaires et ce dernier me lance un regard noir en me montrant le cadran de sa montre. Je sais, pause terminée. Je hais ce vieux râleur et lui présente gracieusement mon majeur tendu avant de continuer ma conversation.
Je baisse tout de même le ton.

« Oui, y'a de beaux garçons mais j'ai des vues sur une autre secrétaire. »

Je me tourne vers cette fameuse secrétaire et lui fait un clin d'oeil. J'avoue la trouver attirante, cette miss je-fais-semblant-de-n'avoir-rien-vu, mais au fond je ne suis qu'à moitié sérieuse. Je la drague de temps en temps, c'est vrai, mais c'est surtout parce que ses réactions me font bien rire, elle ne sait jamais où se mettre et fait tout pour m'éviter, la pauvre.

« M'man ! ... Tu vis encore au moyen-âge, surtout. ... J'ai dix-neuf ans, m'man, je veux juste m'amuser, j'penserai à tes petits enfants plus tard. »

Je vois ma cousine arriver à toute vitesse avec un dossier très, très attendu sous le bras. Je me redresse et lui fait un salut militaire, pour célébrer ses funérailles à venir. Pâle comme un fantôme, elle continue de trottiner vers la salle de réunion où son retard lui vaudra un savon mémorable.

« Bref. Je vais te laisser, j'passerai ton bonjour à tonton. Chau. »

Je raccroche enfin et tire sur la jupe de mon tailleur, que je supporte aussi difficilement que mes talons. Je fais un effort vestimentaire comme tonton me l'a conseillé mais je trouve honnêtement que cette tenue ne s'accorde ni avec ma personnalité, ni avec ma tronche de môme. Je vis chez tonton, maintenant. Faire la navette entre la Corogne et Madrid aurait été assez difficile. Je me sens bien chez lui et la cohabitation avec ma cousine est extra. Que demander de mieux ? Quoi qu'il en soit, je dois vraiment me remettre au boulot maintenant sinon je risque de me faire sermonner moi aussi.

Je m'en vais donc faire claquer mes hauts talons là où ils sont attendus.

☼ ☼ ☼

J'entre discrètement dans le bureau de tonton avec un dossier sous le bras, lasse de toute cette situation et surtout pressée de rentrer à la maison. Il est encore en audioconférence avec ses contacts des gouvernements du monde entier, condamné à débattre sans fin sur des détails inutiles.

« We have no time for this ! »

Je lui remet le document sans un mot, il me fixe avec un air de chien battu et au bout d'un moment, résigné, il me fait comprendre avec des signes de la main que je peux rentrer sans lui. Travailler tard le soir est devenu une habitude chez lui mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir, la situation est délicate et en ce moment, tout le gouvernement est en effervescence. Je me souviens encore des manifestations de la semaine dernière, de toutes ces familles venues crier leur colère devant nos portes ; je me souviens de ces vagues explications que tonton a tenté de leur donner. « Je sais que vous vous inquiétez pour vos proches, mais ils vont bien ! Ils se sont portés volontaires pour une immersion en réalité virtuelle et durant la durée de cette aventure, leurs corps ont besoin d'une attention toute particulière que seuls les concepteurs de ce jeu sont en mesure de fournir. » Qui convaincre avec avec ces mensonges ? Aucun d'entre nous ne sait s'ils vont bien, personne ne sait s'ils seront rendus à leurs proches un jour et la Hedger Impact continue d'enlever les victimes de leur fameuse réalité virtuelle. Je croule sous les plaintes de ces parents qui veulent retrouver leurs enfants, de ces amis et amants à qui on a arraché une partie de leurs vies. Quant à tonton, il fait son maximum pour arrêter cette farce mais les hautes instances hésitent se montrent assez frileux - une histoire de gros sous.

J'arrive enfin à la villa où ma cousine, qui s'est sauvée du boulot une heure avant moi, est censée m'attendre. J'ai une de ces envies de me vautrer dans le fauteuil et de finir ma soirée devant une série débile, c'est fou. J'ai besoin de me relaxer mais la camionnette sombre parquée sur notre propriété et les deux inconnus en noir montant la garde à l'entrée ne vont certainement pas m'aider à retrouver mon calme. Qu'est-ce qu'ils foutent là ceux là ? Je me lance vers la maison, carrément inquiète, mais l'un des deux bonshommes a le culot de me dire « Je suis désolé mademoiselle mais vous ne pouvez pas entrer. »

« C'est ma maison, connard ! »

Je bouscule ce crétin, entre sans même écouter ses protestations et me retrouve nez à nez avec trois autres individus dans le salon, deux d'entre eux sont même en train de mettre ma cousine sur une civière. Ils ont tout sauf l'air d'ambulanciers ordinaires et le casque vissé sur la tête de ma cousine me laisse deviner la nature des événements.

« Bonjour mademoiselle, nous représentons la Hedger Impact et... »

Je refuse d'entendre son baratin, mon poing rencontre sa figure.

« J'veux rien savoir, lâchez-la et barrez-vous ! »
« Je suis désolé mais nous devons l'emmener avec nous, c'est la règle. »

Je commence à en avoir ras la casquette, binoclard. Qu'est-ce que t'as pas pigé dans « lâchez-la » et « barrez-vous » ? Je le bouscule, lui met la main au col et le secoue comme un prunier en espérant que ça aide la pièce à tomber. Je continue de le malmener mais les gorilles de l'entrée m'ont suivie et l'un d'eux me tire en arrière pour sauver monsieur lunettes. Je me débat, enfonce mes coudes sans ses côtes, griffe et mord tout ce qui passe à portée. Une vraie furie, le deuxième men in black est même forcé d'aider son acolyte à me mettre face contre terre. J'vais les détruire. J'vais les tuer ces cons.

« J'VOUS DIS DE LA LÂCHER ! »

Rien à faire, ils l'emmènent dans leur camionnette et démarrent. Je me relève, balance même l'une de mes chaussures dans leur direction mais rien à faire, ils s'en vont sans se soucier de moi. Je hais ce sentiment d'impuissance, c'est tellement frustrant. Je dois absolument prévenir tonton, je ne sais même pas comment je vais lui annoncer la nouvelle. Il va être tellement furieux.

...

« POURQUOI TU LES AS LAISSÉ FAIRE ?! »

Il est revenu immédiatement à la maison et me broie les épaules avec ses mains, me hurle dessus comme si j'étais fautive. Je vois ses larmes couler mais les miennes refusent de se montrer, j'en ai même honte pour une fois.

« Ils ont enlevé mon bébé ! Ils ont pris ma petite fille en otage ! »

Il me serre dans ses bras et continue de pleurer et crier, je passe maladroitement mes bras autour de lui sans un mot. Qu'est-ce qui a bien lui prendre, à ma cousine ? Vu la situation au boulot, elle était plus que consciente des risques, elle savait très bien que si elle se connectait à cette réalité virtuelle, elle n'en reviendrait pas. Quelles étaient ses motivations ? J'ai rien vu venir et, honnêtement, je ne comprends pas. Je n'ai aucune idée de ses motivations mais une chose est sûre : la Hedger est allée beaucoup trop loin en nous l'enlevant. Tonton sèche enfin ses larmes, son regard a changé.

« Cette fois c'est la guerre, Lily. »

☼ ☼ ☼

J'entre sous la douche, me relaxe sous l'eau chaude en tentant d'oublier ces journées infernales au boulot. J'aime tonton mais il m'a confié tellement de tâches durant son absence que je me demande comment j'ai réussi à m'en sortir. Il va rentrer d'une minute à l'autre, j'ai hâte de savoir ce qui sera ressorti de sa réunion au sommet. Il s'est envolé vers le Royaume Uni en début de semaine, pour participer à une assemblée secrète exceptionnelle dédiée à la mise en place d'un plan d'action contre la Hedger. Convaincre les gros bonnets de collaborer n'aura pas été une mince affaire, tonton en a d'ailleurs piqué des crises de colère assez intenses - je me souviens encore de l'état lamentable de son bureau après chacune de ces fameuses crises.

« Lily. »

J'ai sursauté en voyant la porte de la salle de bain s'entrouvrir mais cette voix est définitivement celle de tonton, que je n'ai pas entendu à cause de l'eau. Il voulait seulement attirer mon attention et se garde bien d'entrer. J'imagine qu'il doit vraiment avoir quelque chose d'important à me dire pour agir de cette manière. Je me couvre très sommairement avec ma serviette et m'en vais le rejoindre sans me soucier de mon apparence, curieuse de savoir si ils sont parvenus à se mettre d'accord sur la marche à suivre. Je fixe tonton sans rien dire. Il me semble si maigre, si fatigué. Contrarié, aussi. Je comprend immédiatement que les choses ne se sont pas déroulées comme il le voulait. Tonton brave sa gêne et franchis la distance qui nous sépare, me serre dans ses bras sans plus de cérémonie avant de me glisser quelques mots dans l'oreille.

« Je suis désolé. J'ai une énorme faveur à te demander. »


Je suis convoquée en salle de réunion dès le lendemain, où je me présente vêtue de mon plus beau tailleur. Je me tiens debout face à une assemblée de vieux ridés gouvernementaux présidée par tonton en personne, qui m'a recommandée.

« Mademoiselle del Río, nous avons une mission à vous confier. »

Il n'a jamais été aussi formel avec moi, ça me fait bizarre. L'un des anciens me tend un dossier, que je m'empresse d'examiner. Si la situation n'était pas aussi sérieuse, j'aurais éclaté de rire devant la mention « familière avec l'univers des jeux vidéos » qui joue actuellement en ma faveur. Il ne me reste qu'à signer toute cette paperasse et d'ici un mois, je pourrai me lancer dans l'inconnu.
Je suis déterminée à ramener ma cousine saine et sauve.


✗ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction :

« Je continuerai à faire de mon mieux pour vous faire sortir de ce jeu mais en attendant, retrouve ma fille et veille sur elle, d'accord ? Je suis vraiment désolé de te demander de faire ça mais tu es la seule à qui je puisse faire confiance. Fait bien attention à toi, d'accord ? Tu es comme une deuxième fille pour moi, je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. »

J'arrive enfin à Dream Land, le coin chocobisou sucré de ce monde de tarés, fraîchement sortie de la mairie. J'ai légèrement modifié mon pseudo habituel pour qu'il s'accorde avec le pouvoir que j'ai reçu - pas ma meilleure idée avec du recul. J'ai énormément de mal à réaliser que je me trouve dans un monde virtuel, je suis incapable de faire la différence avec le monde réel. Je me balade dans les rues de la ville le nez en l'air à cause d'un immense feu d'artifice. Je dois me trouver un boulot, même ici, et ces explosions multicolores pourraient très bien être la solution à ce soucis, je n'aurai qu'à me faire former par un pnj ou un autre joueur. Je dois retrouver les autres membres du gouvernement, aussi. « Tu devras collaborer avec eux » que tonton m'a dis, même s'il m'a aussi conseillé de me méfier d'eux. J'ai ma cousine comme priorité mais j'ai bien conscience que tous mes collègues ne sont pas venus avec ce genre d'idéaux. Je ne suis pas assez naïve pour croire que nous sommes seulement en mission sauvetage, le profit est l'un des moteurs principaux de cette petite excursion.

Quant aux Hedgers, c'est eux qui ont mené la vie dure à mon oncle, ont enlevé ma cousine et, d'une certaine manière, ont transformé mon père en alcoolique violent ; j'ai donc toutes les raisons de leur en vouloir et je vais leur montrer de quel bois on se chauffe chez les del Río. Je mettrai leur précieux petit monde imaginaire à feu et à sang s'il le faut, mais je me vengerai.

Killer est dans la place, bitches!



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Dernière édition par Killer Hive le Mer 9 Avr - 20:53, édité 200 fois
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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeLun 31 Mar - 12:45

Je viens commenter ta fiche. J'adore déjà et je veux l'histoire ! (Oui je n'ai rien de plus à dire à part ça, problème ?)

J'aime ton personnage. Je veux lui faire des enfants. Même si son pouvoir me fait flipper puissance quatre... De toute façon, je suis maso...
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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeMar 1 Avr - 22:54

Killybee gère tellement. ♥
Bon courage pour la suite ! /o/
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Father


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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeJeu 3 Avr - 8:08

BAH A MOI ELLE ME FAIT PEUR OMFG!
j'ai la phobie des abeilles/guêpes ... mais vraiment quoi ;w;
rien que d'imaginer j'en ai des frissons.

Bonne chance pour ta fiche ;w;
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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeMer 9 Avr - 20:55

Merci à vous, j'vous aime *-*

Sinon, j'ai enfin terminé ! J'avoue avoir bâclé un peu sur la fin, surtout parce que j'ai perdu deux fois mon texte (prévisualiser et les micro coupures internet ne font pas bon ménage), mais c'est fini. o/

J'espère que ça ira!
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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeMer 9 Avr - 22:23

Bzz Bzz Bzzzzzz Bzzz ! Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ Bee
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Lola


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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitimeMer 9 Avr - 22:30

Que dire. Que dire. Je trouve que tu as vraiment bien construit ton histoire, on ressent toutes ses qualités et ses défauts à mesure qu'elle raconte sa vie. J'ai bien aimé la façon dont tu l'as écrite, on la voit grandir et changer vis à vis de son environnement. Elle n'a pas toujours eu la vie facile, mais tu n'en as pas fait une Mary Sue, au contraire !

Ce que j'ai aimé également c'est que tu as su développer la partie « je fais partie du gouvernement. » Euh. Comment dire ça plus clairement... Disons que, je trouve que tu montres des éléments importants, qui pourrait donner des indices aux futurs membres du gouvernement pour raconter la façon dont les choses ce sont déroulées (et ça peut importe le pays). J'aime également le fait que tu ai su lui trouver une raison de haire la Hedger et du même coup tu lui donnes une bonne raison d'intégrer la mission. Le tout est raconté de manière fluide, on est emporté par l'histoire et par le caractère explosif de ton personnage. On a également une bonne aperçu de se que peuvent ressentir les gens au dehors d'Euphemia.

Je sais pas quoi dire d'autre à part REBIENVENUE.


PS : J'ai adoré ton personnage et je veux un lien ♥:fait ses courses déjà :
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MessageSujet: Re: Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪   Sweet little bumblebee, dup-i-dup-i-do la la ♪ I_icon_minitime

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