Sujet: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Mar 1 Juil - 19:37
« Non, je ne mange pas ! »
« J’ai demandé au Soleil d’être heureuse, il m’a répondu que je l’étais déjà. J’ai demandé à la Lune de ne plus être malade, elle m’a emmenée sur Euphemia. »
L’histoire d’une folie, une histoire irréelle. Rien n’a l’air vrai ici, pourtant tout l’est. C’est une réalité virtuelle dans laquelle tu t’abrites pour ne plus avoir peur de ton ancienne vie. Une paire d’ailes protectrices qui t’amèneront face au bonheur et te feront oublier à quel point la réalité est dure et peu clémente. Tu t’es échappée, Candy, te voici désormais dans ton plus beau fantasme. Mais est-ce seulement un fantasme ? Les questions s’entrechoquent dans ta tête, créant un tintamarre sans fin qui t’empêche de dormir plus longtemps. Tu soupires longuement, chassant toutes ces sombres pensées, avant de tirer sur ta couverture pour te refroidir. Tu inspires un grand coup, puis expires. Cette vie est meilleure que la tienne, c’est une évidence, mais elle n’est pas ta vie réelle, alors que faire ? Même si au fond, tu ne voudrais pas partir, pourras-tu rester ici toute ta vie ? Est-ce totalement possible d’oublier ce qui t’a bordée jusque-là, et te concentrer uniquement sur tout cela ? Est-ce seulement réalisable de devenir un simple avatar ? Bien sûr, ici, c’est un vrai Paradis, mais … N’oublie pas que le plus beau des rêves peut rapidement devenir un véritable cauchemar.
Tu te lèves brutalement, ce qui t’arrache un léger vertige, et te diriges d’un pas décidé vers ta douche. Aujourd’hui, tu n’es pas d’humeur à travailler, même si tu adores pâtisser. Tu as besoin de sortir, de t’aérer, de voir des gens. Peu importe qui, tant qu’il parle et est plus ou moins amusant. Ça te permettra de parler, de penser à autre chose. Ces pensées ne reviennent pas souvent, car tu es heureuse ici, mais quand elles tapent, elles te plongent dans un état sombre pendant une journée entière. Tu ne veux pas accueillir tes clients avec une tête de vampire. Alors autant s’enfuir un peu, et puis voilà. De toute façon tu es ton propre patron, ça ne posera donc de problème à personne !
Une fois propre, tu sors et tu décides de porter une petite robe rose avec de la dentelle blanche au bas de la jupe, et des petits mocassins blancs et roses. Quelque chose de léger, qui te permettra de te déplacer à ta guise et qui, en plus, a un certain charme. Ou plutôt … Un côté mignon indéniable. Tu laisses tes cheveux virevolter au gré du vent, ayant légèrement la flemme de les attacher aujourd’hui. Pas de pâtisserie, pas de natte ou de queue de cheval, rien ! Lâchés. Libres. Beaux. Aaaaaah …, soupires-tu avant de te mettre en route.
Tu décides de t’orienter vers le quartier en sucrerie. Cet endroit est ton Paradis, tout bêtement. C’est le point de rendez-vous de mille-et-une merveilles, qui, ensemble, créent une véritable œuvre d’art. C’est beau pour les yeux, mais aussi pour les papilles. Ça te met l’eau à la bouche rien que d’y penser ! L’ambiance y est souvent festive, ou suffisamment bonne pour que tu oublies tous tes soucis d’un seul coup. Tu enterreras tes pensées pour cette fois, tu t’entretiendras avec plus tard. Il n’est pas bon de te laisser empoisonner de cette manière.
Qui plus est, le Soleil brille haut dans le ciel, et les gens sont souriants, ils ont l’air vraiment heureux ! Ce n’est pas le moment de te laisser abattre, Candy, au contraire ! Il est temps d’aller à l’inverse de tes peurs profondes et de te relever, voire de profiter ! Cette vie n’appartient qu’à toi, et une fois qu’elle sera partie, il sera trop tard ! Ne lâche rien !
Distraite, tu finis par percuter un jeune homme et le choc te fait tomber sur les fesses. Au départ hébétée, tu finis par relever la tête et exploser d’un rire enfantin. Puis tu réalises ce qui vient de se passer, et tu relèves les yeux, gênée. Tu rougis instantanément, te relèves maladroitement et époussettes tes vêtements. D’une main, tu arranges tes cheveux, de l’autre, tu refais les plis de ta robe. Ceci fait, tu poses tes prunelles céruléennes sur l’inconnu. Il a des cheveux bleus, ce qui n’est pas franchement banal, et il te semble … surpris ? Ce n’est pas tous les jours qu’on se fait percuter par une fille qui marche dans la rue ! Surtout une fille comme toi !
« Je suis sincèrement désolée, j’étais ailleurs … »
Ah bah ça, tu l’as dit ! Tu baisses les yeux, à la recherche de tes mots. Espérons qu’il ne parte pas en courant !
« Je m’appelle Candy ! Pour me faire pardonner, je peux t’emmener manger quelque chose, si tu veux ! »
… Candy. Ça fait très pédophile dit comme ça. Quoique, faut dire que tu as l’air toute mignonne avec ta robe rose et tes dentelles … Mmh … ça peut passer. Ça peut.
Slumber
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Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Jeu 3 Juil - 15:29
Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Lun 7 Juil - 18:07
« Paradis Sucré. ♥ »
Un gargouillis. Ce n’est qu’un gargouillis. Son familier émis par ceux qui ont faim. Ce petit bruit qui nous fait sourire, rougir, qui est tellement mignon. Tu ne peux t’empêcher de rire de bon cœur avec ce jeune homme. Il est mignon. Tu ne sais absolument rien de lui, tu ne l’as jamais vu à la pâtisserie. En même temps, tu n’es pas la plus populaire de toutes, au contraire, tu es encore une jeunette dans le métier. Ça devrait s’améliorer petit à petit, après tout c’est ainsi que vont les choses. Tu le détailles encore un instant dans ta petite caboche pour retenir son faciès, puis tu te lances. En avant vers la nourriture !
Ce quartier étant rempli à craquer de sucreries en tous genres, tu ne sais pas par où t’arrêter. Tu regardes un peu partout, à l’affût du moindre petit bar ou quelque chose qui s’en rapproche, mais tu as l’impression de chercher de l’or. Plusieurs mètres que vous marchez, et rien. Tu décides donc de tuer le temps, et de lancer toutes tes questions. Autant tuer le temps de manière productive, non ? Un grand sourire sur les lèvres, tu te tournes vers l’inconnu – car il l’est toujours – et tu te lances.
« Hm, tu es d’ici ? »
Un homme aux cheveux bleus, avec des vêtements blancs et bleus … Ouais, il pourrait aisément se confondre dans ce décor haut en couleurs. Tu imagines que oui, mais tu aimes savoir ! La curiosité est un vilain défaut, Candy. Mais qui en a quelque chose à faire ? Personne ! Donc tu peux lui poser toutes les questions comme tu veux, si tant est qu’elles ne soient pas trop indiscrètes, ni même gênantes. Mais là, ça devrait aller, non ? Tu lui adresses un regard enfantin, avant de reposer tes prunelles océan sur les alentours. Et là, tu remarques une véritable merveille ! Une fontaine à chocolat ! Tes yeux s’illuminent de mille-et-une étoiles. Par réflexe, tu attrapes la main du jeune homme et le traîne presque dans cet endroit paradisiaque.
C’est une sorte de square coloré de rose et de beige, avec du chocolat et des fleurs en chamallow. Tout est fait pour grignoter encore et encore. La fontaine coule à l’infini, les chamallows repoussent lorsqu’ils sont arrachés, les petites tulipes sont également en sucre. Tu comprends, en regardant juste ce petit coin, que tu as eu raison de t’installer à DreamLand. C’est ton monde, ton univers en sucre, celui où l’on peut joyeusement se perdre, et ne jamais rien craindre. Un attentat ici ? Tu ne l’imagines pas. Mais tout est possible, selon les ragots.
Tu t’approches de la fontaine, arraches une fleur, et la trempes tranquillement dans le chocolat. Tu te tournes alors vers le jeune inconnu, il est temps pour vous de faire cette étape idiote et ridicule par laquelle tout le monde passe : les présentations. Tu lui as déjà indiqué ton nom, mais tu ne sais toujours pas le sien, ce qui est un peu dommage …
« D’ailleurs, comment t’appelles-tu ? Et qu’est-ce qui t’amène ici, à part ta folle faim ? »
Tu lui souris, malicieuse, avant de lui tirer la langue. Mr.l’Estomac va pouvoir être comblé, c’est déjà ça ! Ta curiosité, elle, par contre … Ce n’est pas forcément sûr. Tu espères qu’il s’ouvrira davantage et qu’il viendra de lui-même te questionner, ou même parler ! Au final, il est mignon, non ? Vous pourriez être … amis ? Est-ce possible, ça ? Bah, peut-être. Ce sera dans ce petit monde, pas forcément dans le réel …
Ah, le monde réel … Une sacrée histoire à laquelle tu ne veux pas penser pour le moment. Tu mets ton chamallow chocolaté dans ta bouche et croques un bout. Oublie la réalité, Candy. Ce monde … est mieux.
Slumber
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Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Sam 19 Juil - 10:00
Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Jeu 24 Juil - 20:48
« Un rêve heureux ? »
DreamLand, île des sucreries aux mille-et-une merveilles … Cet endroit te fascine purement et simplement. Il est d’une beauté à couper le souffle, d’une douceur qui réchauffe le cœur. Le lieu idéal pour ceux qui ont quelques peines et veulent oublier, plonger un grand coup dans le sucre, faire une hyperglycémie et ressortir, plus heureux que jamais. Une place où tu peux vivre tranquillement, où il n’existe plus aucune maladie, plus aucune douleur. Un endroit merveilleux. Tu souris à cette pensée, ravie de voir que Slumber partage plus ou moins ton point de vue. D’ailleurs, il a l’air d’être ici depuis un moment, vu qu’il semble connaître pas mal de monde. Enfin, c’est ce que tu comprends dans ce qu’il te dit. Un ancien ? Il peut peut-être t’en apprendre davantage sur ce monde …
Tu mordilles à nouveau ton chamallow, gourmande à la faim insatiable. Vivre un rêve jusqu’au bout, hein ? Tu es bien partie pour ça. Le rêve connaîtra-t-il une fin ? Tu n’en sais rien. Mais au fond. Veux-tu vraiment le faire ? Es-tu sûre de vouloir repartir ? Est-ce qu’un rêve a toujours autant de saveur lorsqu’il est éternel ? Ces questions te taraudent de plus en plus, et deviennent petit à petit presque impossibles à vivre. Tu les chasses rapidement de ta tête. Autant profiter au maximum de ce rêve. S’il continue, tant mieux, s’il s’arrête, tant pis. Au pire des cas, tu aviseras. Il ne faut pas trop que tu t’en fasses. Tu relèves le nez.
« Oui. », bien que ce soit un oui peu confiant, tremblant. Tu as légèrement perdu ta pêche naturelle, et ta voix est basse, presque inaudible.
Tu te redresses, plonges une nouvelle friandise dans le chocolat et la dévores, nerveuse. Le chocolat passe dans ta gorge et tout va mieux. Un soupir, un sourire. Tes prunelles pétillent de nouveau. Alors le jeune homme est un mercenaire, hein ? Ça existe donc par ici. C’est fort intéressant ! Le ris qui étirait tes lèvres se fait plus grand, plus remarquable, plus doux. Ce garçon a quelque chose de fascinant. Peut-être parce que tu as toujours aimé les mercenaires dans les jeux vidéos ? Tu brûles d’envie de le marteler de questions. Mais d’abord, il faut répondre aux siennes.
« Aaah, Candy … Toute une histoire ! Je fais une pause entre deux journées de travail, j’ai besoin de m’aérer l’esprit. Et puis. Le hasard fait bien les choses, puisqu’on se rencontre ! »
Nouveau clin d’œil complice, décidément tu n’arrêtes jamais. Les compliments ne cessent alors de pleuvoir. Il est tout chocolaté, mais tout sourire quand même. Tu ne peux t’empêcher de répondre à ses mimiques faciales, amusée. Il est mignon. Tu es presque certaine que vous pourriez tisser une amitié haute en couleurs, tous les deux. Il a l’air particulièrement gentil, et puis … C’est un mercenaire ! Et ça, ça !, c’est fort. Tu lui adresses un sourire timide, rougissant légèrement quant à sa remarque. Tu as la folle envie de t’approcher pour lui faire un énorme câlin. On te dit rarement ce genre de choses. Néanmoins, tu te retiens, ne voulant pas lui faire peur.
« C’est parce que je suis à l’aise. Tu as l’air vraiment gentil, et … Tu es aussi coloré que moi ! Je suis sûre qu’on a plein de points communs ! »
Tes lèvres s’arquent en un ris plus grand, radieux. Tu es envahie par un sentiment de bien-être incroyable. Tu te sens largement mieux que ce matin. Tu t’assois tranquillement sur un banc et relèves des prunelles curieuses sur ton interlocuteur. Ohoh. Il est mal parti. Candy la curieuse vient de sortir de sa tanière, et elle est pleine d’indiscrétions ! Regarde-la se frotter les mains pendant qu’elle mijote son plan machiavélique, regarde-la ! Au bout de quelques secondes, elle s’apprête et plonge ! Il est temps pour elle de commencer sa petite enquête !
« Mais dis-moi, être mercenaire ici, c’est comme dans tous les autres jeux vidéos ? »
Préparation du terrain … Tes lapis brillent de mille feux, brûlant d’une curiosité qui en deviendrait presque terrifiante si elle n’était pas innocente. Tu baisses les yeux, puis les relèves. D’innombrables scénarios se jouent dans ta tête.
« J’veux dire … Tu es payé pour espionner, tout ça ?! »
Ton cœur s’accélère. La fascination court dans tes veines, t’emplissant d’une curiosité nouvelle. Tu as envie de tout savoir, comme un enfant devant une nouvelle attraction. Il est incroyable, et pourtant tu ne le connais même pas. Mademoiselle Candy face à quelqu’un de nouveau, mais de follement intéressant. Tu respires un grand coup et finis par lâcher :
« Ou alors … C’est totalement différent ? »
Boum. Élan de déception. Tu fermes les yeux et baisses la tête. Et si c’était nul en fait ? Et si rien n’était pareil ? Au revoir les idées de jeux vidéos, bonjour réalité. Enfin. Réalité est un bien grand mot. Tu ne sais pas trop quoi dire. Tu hésites. Et si, et si, et si ? Avec des « Si », on refait le monde … Il te tarde de savoir, histoire de mettre un terme à cet interrogatoire haletant qui en devient douloureux pour tes neurones.
Slumber
Dreamland
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Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Mar 29 Juil - 16:11
Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Ven 8 Aoû - 15:14
« Poisoning dreams. »
D’histoires en histoires, on se rencontre, on se raconte. Les mondes se rassemblent. Ils diffèrent, mais ont ce besoin de se partager. Le mercenaire t’intrigue au plus haut point. Il a l’air d’avoir une vie palpitante, comme celle qui t’a toujours faite rêver quand tu jouais aux jeux vidéos. Il vit dans ce monde comme un geek vivrait dans un MMORPG. Au fond, n’est-ce pas ce que vous êtes ? Des songeurs, propulsés dans ce jeu grandeur nature, qui vous a embarqués bien plus que tous les autres. Vous êtes les acteurs de ce jeu vidéo, mais qui vous dirige ? Tant de questions autour de ce rêve merveilleux. Tu lui souris, imaginant toutes ces péripéties avec un émerveillement d’enfant. C’est magnifique, c’est génial. C’est différent. Mieux que tout. Rafraîchissant. À en oublier tout le reste. Et peut-être est-ce en cela qu’Euphemia est un jeu addictif. Ça vous coupe de votre réalité, vous permet d’en créer une autre : de créer la vôtre. Tu te sens ici chez toi, pas comme dans la réalité. Et quand Slumber te dit simplement qu’il a besoin de vivre autrement, tu ne peux que le rejoindre, le comprendre. Oui, toi aussi tu as besoin de ça. D’oublier la douleur ressentie durant ta vie « d’avant ». De plonger, simplement. D’être … Toi. Vraiment. Pleinement. Tu baisses les yeux un instant et hoches la tête.
« Je pense que tous les joueurs ici présents sont dans ce monde pour cette raison. Pour la magie qu’Euphemia leur apporte, pour le rêve. On en a tous eu besoin un jour, et nous voici ici. »
Mais pourquoi vous, alors que d’autres auraient pu prendre votre place ? Ça, tu ne saurais pas y répondre. Te reviennent alors les ragots entendus à la pâtisserie, la dernière fois. Ces gens qui regrettent, qui veulent repartir. Pourquoi ? Tu ne les comprends pas. Leur réalité était peut-être meilleure que la tienne au final, non ? Mais s’ils sont ici … Hum. Cette réflexion te laisse perplexe. Tu gardes ça dans un coin de ta tête et te concentres sur la question de Slumber. Parler de toi, hein ? Ou alors poser d’autres questions ? Non, pas encore. Tu estimes qu’il t’en a beaucoup dit, alors que tu as simplement laissé planer le mystère autour de toi, comme souvent. Tu prends une longue inspiration, puis poses tes prunelles céruléennes sur le jeune homme. Toi ? Qu’est-ce qu’il y a à dire sur toi ?
« Je suis pâtissière ! Je travaille dans la grande rue commerçante, un peu plus loin ! Je fais un peu plus un « salon à pâtisserie » qu’une simple boutique où l’on achète des gourmandises. Les clients viennent souvent prendre un thé avec leur douceur, puis restent et parlent entre eux, ou parfois avec moi. Ils ne sont pas bien bavards quand c’est la vendeuse qui les taquine, mais entre eux … Je peux apprendre des choses intéressantes, des fois. »
Puis là, tu tiltes. Est-ce que cela fait de toi une infiltrée ?! Une … Espionne ?! Waaaaah, cette idée te fait simplement rêvasser. Un grand sourire naît sur tes lèvres. Ton statut de fouine pâtissière est à la fois drôle et super cool. Tu ne peux t’empêcher de lâcher, tranquille :
« Eh ouais ! Moi aussi, j’espionne à ma manière, héhé … »
Et pouf. Deuxième attaque à toi-même. Tu espionnes, oui, mais tu ne racontes pas à grand-monde ce que tu peux entendre … Une mercenaire incomplète, une fouine à la recherche d’un interlocuteur pour échanger toutes les bêtises récoltées çà et là. Tu pourrais aider d’autres personnes, en fait … Tenir une taverne ou une auberge conviendrait mieux, mais ta pâtisserie – salon de thé ? – conviendrait presque autant, à vrai dire. Tu ne sais pas trop, mais ça te laisse à la fois perplexe et souriante.
« Je suis simplement un oiseau, je ne raconte rien à personne, tout pour ma pomme ! Ça me permet de réfléchir, parfois … »
Ouais, dit comme ça, ça te convient déjà mieux. Te revient alors ta question fatidique, celle qui te torture doucement l’esprit depuis quelques instants. Comme une douleur lancinante, qui n’est pas assez forte pour te plaquer au sol, mais suffisamment pour te rappeler qu’elle est là, qu’elle ne part pas. Tu fermes les yeux un instant, puis les rouvres, beaucoup plus sérieuse.
« Ma question va te paraître étrange, voire déplacée, mais … »
Tu inspires un grand coup, sachant pertinemment que cette interrogation est d’une indiscrétion notable, mais tu ne peux t’empêcher d’y penser, de l’avoir dans un coin de ta tête … et tu as besoin de savoir s’il est comme les autres.
« Toi aussi, tu voudrais partir d’ici ? Ou tu ne regrettes rien et tu te sens bien dans ce monde ? »
À t’en arracher le cœur à mains nues. Tu soupires doucement, détournant le regard, intimidée sans même avoir eu de réponse.
« Les clients parlent souvent de ça … Je ne comprends pas vraiment pourquoi, au fond … », finis-tu par murmurer, en triturant tes mains sur tes genoux.
Ah, Candy … Pâtissière pleine de mystères et de questions sans réponses … Rêveuse insatiable qui ne veut pas que ce monde soit détruit … Pauvre petite. Enchaînée dans un songe qui pourrait s’arrêter du jour au lendemain. Et si les gens choisissaient simplement ? Ne serait-ce pas mieux ? Aaah … Un jour peut-être, tu parviendras à leur parler. Mais ça ne servira sûrement jamais … Tu soupires. Pauvre petite.
HRP:
Maaaaah.. Je suis désolée du temps de réponse ;o;" J'ai été occupée ces derniers temps et je ne trouvais jamais le temps de RP.. J'espère que ça te conviendra ;w;"
Slumber
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Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Ven 29 Aoû - 19:07
Sujet: Re: Non, je ne mange pas ! | PV Slumber ♪ Mer 10 Sep - 23:27
« Candyde et le vendeur de rêve. »
Si tu avais su que tu perdrais tout, tu aurais dit oui ? Dis-moi, si tu avais su que tu ne reviendrais pas, qu’ils partiraient tous, tu aurais dit oui ? Tu n’aurais pas eu peur ? Tu aurais fait le grand saut ? Sans rien craindre ? La vie ne vous donne qu’une chance, en général. Quand elle vous en offre une deuxième, pourquoi dire non ? Tu étais malade, fragile, seule dans un univers plein de vandales prêts à se jeter sur toi. Plein de personnes qui ne comprennent rien, à l’esprit tordu et fermé qui ne veulent pas s’intéresser à plus qu’à leur petite vie. Rien ne compte hormis la couleur de leurs sous-vêtements, leur apparence, leur popularité … Bref, des choses superficielles. Et puis il y avait toi. La fille pas sortable car malade. Choper la crève ? Tes parents l’auraient jamais autorisé ! Voyons, une petite crève peut vite dégénérer, tu peux en mourir ! Alors tu as dit oui. Sûre de toi, tu as envoyé la réponse 1 à ce foutu SMS, prête à plonger dans l’aventure, peu important les craintes et les pertes. Tu t’es lancée, quitte à tout perdre. Et tu as disparu. Dans le néant de l’internet et des jeux vidéos, tu n’es devenue qu’une donnée de plus, et te voici à Euphemia.
Tu comprends totalement Slumber lorsqu’il te dit que certaines choses lui manquent, notamment sa meilleure amie et sa mère. Tu comprends, mais tu ne partages pas. Ta mère ne te manque pas vraiment, et tu as perdu ton meilleur ami, bijou, joyau, bref le machin qui te faisait sourire, alors au fond … Peut-être que certains joueurs desquels tu étais proche te manquent, oui, mais sans plus. Toutefois … Le creux dans la poitrine reste le même. Ezeckiel. Ce petit con pas doué qui a disparu du jour au lendemain, après sa maladie. Est-il mort ? Tu n’en sais rien, tu ne l’espères pas. Où qu’il soit, qu’il aille bien, c’est tout ce qui compte. Qu’il soit heureux, aussi. Ce serait cool.
Puis le jeune homme dérive doucement en te disant que ce monde permet beaucoup plus de choses. Après tout … Ce rêve vous a donné des pouvoirs, vous a rendus uniques, vous autres humains normaux. C’est un moyen de se démarquer du reste, mais tu ne le vois pas que comme ça.
« C’est aussi une façon de recommencer, de mettre de côté certaines choses un peu folles qui nous ont dérangés, et de refaire. En mieux. Ou non, d’ailleurs. Je comprends tes sentiments, mais … Pour moi, Euphemia a quelque chose de plus. Le côté seconde chance, sûrement. Héhé. »
Tu lui souris, naturellement douce. Douce, mais toujours aussi mystérieuse. Tu l’aimes bien, mais tu ne comptes pas lui raconter. Peut-être plus tard ? Après tout … Il est mignon, ce garçon. Il est gentil. Il te ressemble un peu, mais il a « ce truc » en plus. Ce truc que tous les habitants d’Euphemia ont. Ce qui les rend si différents les uns des autres. Une petite particularité inexplicable, mais tout de même. Et là, là, tu comprends pourquoi. Lorsqu’il prononce ses quelques phrases, ton cœur manque un battement et bondit. Il explose. Tu es joyeuse, emplie d’admiration. Tes yeux pétillent d’une attention inégalée.
Ce jeune homme sera ton conteur. Il viendra te raconter ses aventures autour de quelques pâtisseries. Un grand sourire naît sur tes lèvres. Alors il te divertira ? Te vendra ses péripéties avec des mots ? Te fera rêver le temps d’un instant ? Tu ronronnes intérieurement, comme un chat à qui l’on promettrait mille-et-une caresses. Ou croquettes, hé. Tu prends sa main et la tiens chaleureusement.
« Oh oui ! Je veux bien !! Ce serait génial, même ! Avec grand plaisir ! »
Une enfant, une véritable gamine. Dans ta tête, mini-Candy a déjà effectué deux saltos avant, trois rondades, cinq roues et facilement une dizaine de sauts finis en grand écart. Ton conteur personnel. Roooooh … ♥ C’est à s’en rouler par terre.
La taquinerie revient rapidement, te faisant redescendre de ton petit nuage pour te plonger à nouveau dans un manège amusant, celui de la petite fille qui embête quand on l’embête. Deux enfants, deux joueurs. Chat et souris. Tu penches la tête, puis lui adresses un regard narquois.
« Tsé ! Tu me les raconteras tous de toi-même, parole de Candy ! »
Tu lui tires la langue, lui faisant un nouveau clin d’œil par la suite. Candy petite sorcière, celle qui décèle vos secrets sans que vous vous en rendiez compte. ~
« Mais j’espère vraiment te revoir, tu sais … » Un peu plus de sérieux ? « Je t’apprécie, et c’est toujours un plaisir de recevoir des clients aussi gourmands que toi ! »
En effet. Ils te font du profit ! Haha. Plus sérieusement, ils sont du genre à partager un bon moment avec toi, à tout tester, à parler. Puis Slumber n’a pas l’air particulièrement coincé, bien au contraire ! Ce serait un bon client, lui aussi. Mais surtout … Une belle amitié en perspective.