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 - Never play fair. [Asly ♥]
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MessageSujet: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMar 4 Mar - 14:44

Le soleil était levé depuis à peu près une heure désormais. Une longue heure durant laquelle Calypso s'était maudite d'être aussi matinale alors qu'elle n'avait hélas rien de bien intéressant à faire de cette journée. Soit, elle n'aimait pas perdre de temps et s'extirper du sommeil à des heures peu convenables, mais elle exécrait encore plus l'idée de subir l'ennui quotidien qu'était le fait de rester enfermée chez elle. Elle ne travaillait pas ce jour-là, du moins pas tant que l'astre diurne serait présent. Et autant dire qu'elle n'allait certainement pas rester là à attendre que les heures passent.
L'odeur régnant dans son domicile la troublait. L'alcool, le tabac froid. Elle n'aimait pas cette sensation, ces souvenirs qui lui revenaient au visage. Elle savait pertinemment qu'en dehors de ce jeu, elle n'existait déjà plus. Et cette simple idée la faisait frémir. Que ferait-elle le jour où Euphemia disparaîtrait ? Elle n'avait aucune envie d'y penser. Elle ne voulait pas admettre la vérité. Alors, elle s'alluma une cigarette, enfonça ses mains dans ses poches et sortît de chez elle histoire de trouver, elle l'espérait, quelque chose d'apte à lui changer les idées.

Pour une fois, elle n'était pas vêtue de son habituelle tenue de cuir. Elle n'en avait pas besoin, à vrai dire. En dehors de ses heures de travail elle s'habillait comme toute jeune ferme normale. Un short sous lequel elle avait passé des collants blancs moulant ses jambes longilignes, un débardeur dévoilant le tatouage qu'elle possédait sur le flanc droit en raison de son échancrure au niveau des manches et des bottines assorties à la couleur noire de son haut. Ses cheveux étaient noués en une élégante tresse égyptienne. Par ailleurs, elle n'était pas maquillée. Il était rare qu'elle le fasse, puisque de toute manière elle estimait ne pas en avoir besoin. Sauf en cas d'extrême urgence, à savoir des informations à récolter dans un environnement demandant une classe vestimentaire relativement exigeante.

Sa cigarette terminée, la rousse l'envoya sur le sol pavé en terminant de l'écraser du bout de sa botte, s'étira vaguement et jeta un coup d'oeil rapide à l'endroit où elle se trouvait : La rue des bars. Il y avait quelques habitations par-ci par-là, offrant un côté convivial à l'endroit malgré ses mauvaises fréquentations. Et elle fût étonnée de voir les lieux déjà animés. Elle entreprît alors d'aller se prendre un café et réfléchît à toute vitesse à ce qu'elle pourrait bien faire du reste de la matinée. Il n'était que huit heures. La plupart des gens qu'elle connaissait dormaient encore, mais elle avait un « ami » qui ne vivait pas spécialement bien loin et qu'elle se ferait un plaisir d'extirper des draps.

Soudainement bien plus enjouée, Calypso laissa quelques pièces sur le bar et utilisa la map de son interface joueur pour trouver où vivait ce charmant jeune homme. Juste en face.
Elle esquissa un sourire en coin et s'aventura donc jusqu'à la porte de sa prochaine victime, hésitant un moment à cogner ou à enfoncer le bois d'un grand coup de pied. Au final elle ne fît ni l'un ni l'autre. Toquer à la porte ne le réveillerait pas, et elle n'avait aucune envie de s'ennuyer à faire du bordel d'aussi bon matin.
Alors elle fît le tour et entreprît de passer par la fenêtre qui, heureusement pour elle, était ouverte. Elle n'eût aucun mal à escalader la façade du bâtiment. Si bien qu'elle s'en félicita elle-même.
Ceci fait, elle pénétra la chambre du garçon en retirant ses chaussures, marchant sur la pointe des pieds tel un loup aux aguets et se hissa sur son lit, restant immobile un instant en attendant une quelconque réaction de la part de l'endormi, mais rien. Elle le regarda dormir un moment, le trouva adorable lorsqu'il ne bougeait pas ou n'ouvrait pas la bouche, et secoua la tête en rejetant les pulsions d'affection qui l'avaient traversée.

Recouvrant son habituel regard neutre, elle passa ses jambes de chaque côté du corps du garçon et s'installa à califourchon sur son bassin, se penchant sur lui pour souffler à son oreille :

« Asling ? Surtout ne bouge pas trop vite, ta gorge risquerait de sauter. Mes poignards aiment le sang mais ce serait embêtant que tu succombes aussi rapidement. »

Evidemment que non, elle n'avait pas d'arme sur elle, du moins si on omettait son corps, qui était une pure explosion de destruction massive en matière de bouillonnement d'hormones. Plus sérieusement, elle cherchait tout simplement à lui faire une ravissante surprise. Qu'elle lui plaise, ou pas.
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMar 4 Mar - 21:27

Des fois j’me dis que j’suis pas née dans le bon sens, genre j’suis sortie d’ma mère à l’envers et les mots qu’j’entends j’les entends à l’envers, les gens que j’devrais aimer j’les hais et les gens qu’je hais... SKINS
What The Hell..


La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. DR HOUSE.



Doux monde des songes, pourquoi suis-je ici en ta compagnie putain ? Pourquoi je n'arrive pas à me réveiller ? J'ai aucune envie de rester bloqué ici... Je veux pas me rappeler, putain fous moi la paix, je bosse aujourd'hui bordel... Roh et puis zut, de temps en temps, se replonger dans des souvenirs pourris ce n'est pas si mal, pas vrai ? De toute façon, je comptais pas aller travailler, j'ai passé une nuit des plus merdiques grâce à toi, alors autant continué sur la lancé. J'ai aucune obligation à Euphemia, aucune... Roh, merde, pourquoi j'ai le corps d'un putain de gosse de six piges... ? Non putain, tu vas pas me faire revivre ça... Ne fais pas ça bordel... Je veux pas voir ça, je veux pas la voir pleurer... Relâche moi de ces abysses s'il te plait. Morphée, j'te déteste, je pisserais sur ta tombe si j'le pouvais...

Une lutte, il se bat contre lui-même, contre cet imaginaire qui l'entoure. Il désire disparaître de cet endroit, retourner dans sa nouvelle réalité, mais apparemment celui lui est interdit pour l'instant. Son coeur accélère, Asling le sait, il le ressent même s'il ne contrôle rien du tout. Lui qui croyait qu'un adulte ne rêvait plus, ne faisait plus de cauchemars, preuve était faite qu'il se trompait depuis le début. Tout autour de lui accélère, ralentit, comme une cassette vidéo qu'on rembobine... Il a mal partout, mal au coeur, aux tempes, à chaques articulations. Rien ne vas comme il le souhaite. Le jeune homme veut sortir de cet enfer qu'est la prison de ses souvenirs, mais il n'y arrive pas... Putain, pourquoi ça m'arrive à moi qu'il pense.

Il voit le visage de sa mère, de cette femme qu'il a toujours idolâtrer, aimer plus que quiconque... Asling pourrait crever pour elle, sans aucune hésitation. Son souhait était de la revoir au moins une fois, quitte à tuer, quitte à détruire tout et n'importe quoi. Il deviendrait le pire des enfoirés pour cette femme, pour celle qui lui a toujours tout donné. S'il n'avait pas été capricieux, elle serait encore en ce monde et lui n'aurait jamais répondu « oui » à ce putain de sms... Il serait resté volontiers dans la réalité avec elle et son magnifique amour maternelle. Il veut la revoir, cette pensée envahit son coeur alors que la jeune femme se retrouve devant lui. Asling désire la touché, il désire de nouveau être cet homme appelé Lance Dietrich Rosenberg, il veut de nouveau être cet enfant qui lui courait après. Tout s'efface, le visage de sa défunte mère se décompose et forme de la poussière balayé par le vent alors que la main du jeune garçon reste en suspend devant cette scène digne des plus mauvais films dramatique. Il a envie de pleurer, il le sait. Il sait pertinemment que quand il va se réveiller, Asling vas laisser couler se trop plein d'émotions qui lui broient les entrailles. Une immense chaleur l'enveloppe, il ne comprend pas ce qu'il se passe. Il est enfermé dans le noir, chose qu'il déteste, un cri strident lui glace l'échine et une voix vint se glisser à son oreille.

Asling ? Surtout ne bouge pas trop vite, ta gorge risquerait de sauter. Mes poignards aiment le sang mais ce serait embêtant que tu succombes aussi rapidement.

Ses yeux contemplent cette magnifique chevelure rousse qui s'offre à ses doigts. Il ne peut s'empêcher de les caresser, comme rassurer, rassurer que ce qu'il venait de vivre ne soit qu'un mauvais rêve. Asling ne put s'empêcher de laisser perler sur ces joues quelques larmes, traumatisé par les rêves... Il détestait ce monde onirique. Il avait toujours détesté rêver, c'était bon pour les cons et les gamins... La réalité est bien trop cruelle. Il ne désire pas que la jeune femme qui l'horripile et qu'il apprécie malgré tout ne le voit dans cet état, alors d'un revers de main, il efface toute preuve de sa faiblesse. Continuant de lui caresser les cheveux tout en l'allongeant sur le lit à ses côtés, elle l'avait provoqué, avait voulu jouer avec lui, c'était à son tour maintenant. Asling savait pertinemment qu'elle n'était pas armée, peut-être qu'un jour, éventuellement, elle lui trancherait la trachée, peut-être qu'un jour elle le buterait de sang froid, pour l'heure ce n'était pas le cas. Le jeune homme peine à émerger, mais n'hésite pas, il se met sur elle, la toisant de sa nouvelle hauteur et approcha son visage du sien. Il n'y avait pas à dire, cette fille arrivait à le rendre dingue.

Je savais que tu m'aimais, mais à ce point-là, j'avoue que c'est inédit. Que me vaut cette visite Calypso ?

Avec elle, il savait s'exprimer, avec elle, il n'avait pas besoin de prendre de gant. Cette fille était l'une des rare personne avec qui Asling pouvait être lui-même. Ne cherchant pas midi à quatorze heures pour dire quelque chose. Leur relation était basée sur le qui aime bien châtie bien. Parfois, cela était drôle, parfois cela l'agaçait. Asling ne savait pas du tout comment considérer cette jeune femme, ce qu'elle représentait et pour l'heure, il essayait de ne pas se poser la question. Il regarda autour de lui après avoir mit fin à ce duel de regard qui aurait pu lui faire perdre la raison, parce qu'il fallait le dire, Calypso était loin d'être déplaisante pour les yeux, il se redressa, chercha son paquet de cigarette pas loin et en alluma une. Le jeune homme fait craquer ses articulations enroués et se lève de son lit après avoir laissé la jeune demoiselle allongée dedans. Pourquoi était-elle venue putain... ? Pourquoi aujourd'hui ? Attrapant un verre d'eau dans sa cuisine, le jeune homme se tourna vers elle, clope au bec et lui demanda.

Tu veux boire quelque chose ou tu compte te barrer ? 

La finesse de Asling... Il était tel un nuage noir au réveil, c'était la première à voir cet aspect de sa personnalité, cela lui déplaisait... Ou pas. Allez savoir. Il avait beau pensé ce qu'il voulait, dire ce qui lui passait par la tête, une chose était sûre, cette visite la, ne lui déplaisait pas. Son coeur fait un bond quand il voit le désastre qu'est son appartement. Il était un peu maniaque sur les bords, mais récemment il n'avait pas eu de temps pour lui. Son travail lui prenait la plupart de son temps libre. Un soupir, long, très long, alors qu'il chercha un pantalon. Ce n'est pas que l'idée de rester torse nue et en calbute lui déplaisait, mais enfilé au moins quelque chose serait convenable. Un jean traine sur une chaise, il l'enfile en vitesse, laissant tombé les cendres de sa cigarette presque finis sur la table basse. Il attrapa une boisson fraiche dans le frigo après ça et la tendit à Calypso, écrasant le mégot dans un cendrier.

Je t'avouerais que j'ai connu mieux comme réveil, la prochaine fois, hésite pas à te glisser dans le lit, ça sera d'autant plus amusant. 

Un petit con ? Oh que oui il l'était... Et franchement, c'était amusant de la faire tourner en bourrique. Comment cette histoire vas-t-elle se finir entre ses deux là ? Allez savoir. Peut-être finiront-ils par s'égorger mutuellement... Ou peut-être pas.

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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMar 4 Mar - 23:28

Calypso écarquilla les yeux, paralysée. Son coeur rata un battement dans sa poitrine, puis bondît finalement et repartît de plus belle. Etaient-ce bien des larmes qu'elle avait cru voir perler aux coins des ses yeux clos ? Avait-elle uniquement le droit de s'en enquérir ? Evidemment qu'elle s'inquiétait un minimum bien qu'elle ne désirât l'admettre. Elle l'aimait bien malgré la relation étrange qu'ils entretenaient. Malgré tous ces taunts qu'ils s'envoyaient, il faisait parti des personnes qu'elle gardait dans son coeur -parfois. Parce qu'il pouvait vraiment être enquiquinant.

Elle ne cilla pas lorsqu'il la renversa à ses côtés, une main défaisant malgré lui sa tresse retombant paresseusement sur ses hanches. Elle ne broncha pas plus lorsqu'il rapprocha son visage du sien, lui donnant l'occasion de fixer ses iris d'un marron intense avec un peu plus d'attention que d'ordinaire.
Même tout juste éveillé, il était affreusement beau, elle ne pouvait s'en cacher, et elle se sentait honteuse uniquement de par le fait d'y penser.

« Je savais que tu m'aimais, mais à ce point-là, j'avoue que c'est inédit. Que me vaut cette visite Calypso ? »

La rousse esquissa un sourire vague mais bien visible. Ses yeux riaient pour elle. En temps normal, elle lui aurait offert une mine renfrognée et se serait butée dans un mutisme témoignant son désintérêt total pour son interlocuteur. Avec lui, c'était différent. Elle s'en amusait presque. Si elle l'aimait à ce point ? Absolument ! Elle l'aimait au point de venir lui offrir la beauté de ses traits au réveil. C'était plutôt flatteur, non ?
Pourtant, pour aussi belle qu'elle fût, il n'hésita pas à se relever, et bien qu'elle n'en fût pas spécialement outrée même vexée, elle se redressa, prenant appui sur ses coudes pour le regarder, et inclina sa tête sur le côté.

« Tu veux boire quelque chose ou tu comptes te barrer ? »


Le haussement d'épaules qu'elle effectua répondît à sa place. Sans un mot, Calypso s'installa en tailleur sur le lit et ramena sa tresse sur son buste, sortant son propre paquet de cigarettes pour s'en allumer une. Elle ne se garda pas de le regarder déambuler à moitié nu comme un ver. Ce n'était pas déplaisant. Il n'était certes pas bien grand et un peu trop fin, il n'en demeurait pas moins désastreusement séduisant.
Tirant sur sa cigarette, elle l'inspecta de long en large, jusqu'à ce qu'il s'habille, et le remercia furtivement lorsqu'il lui tendît une canette d'une boisson qu'elle ne chercha même pas à identifier.

« Je t'avouerais que j'ai connu mieux comme réveil, la prochaine fois, hésite pas à te glisser dans le lit, ce sera d'autant plus amusant. »


Calypso le regarda, les yeux ronds, et éclata de rire. Elle s'était attendue à tout, même à ça, mais jamais elle n'aurait pensé qu'il la provoquerait de sorte. Visiblement il n'avait aucune idée de la personne à qui il se frottait. Pourtant, elle ne répondît pas tout de suite à ce qu'elle qualifia comme un défi. Balayant ses mots d'un geste de la main, la jeune femme lâcha d'une voix nonchalante, et porteuse d'une douceur tirant sur un sarcasme flagrant :

« Bien sûr que je t'aime Asling, ne t'en étais-tu donc pas rendu compte ? » Elle reprît son sérieux, laissant un silence s'installer tandis qu'elle faisait braiser sa cigarette en tirant longuement dessus. « Pour tout te dire, je m'ennuyais et je n'habite pas bien loin, alors j'ai décidé de venir te passer un coucou et de t'offrir mon magnifique visage pour première vision au réveil. »

Sur ces mots, la rousse décapsula la canette qu'elle avait en mains et en prît une longue gorgée, se relevant ensuite pour aller jeter son mégot par la fenêtre, sur laquelle elle s'appuya. Le dos légèrement courbé, le regard rivé sur la rue en bas, elle termina de vider sa boisson d'une traite, l'écrasa et se tourna vers lui, un sourire taquin et suggestif étirant ses lèvres rosées.

« Par ailleurs, je serais ravie de me glisser sous tes draps un matin, mais je pense que le simple fait de sentir ce corps contre le tien ferait exploser tes hormones et ton caleçon. »

Elle se redressa, s'approcha de lui, et le contourna finalement pour aller jeter le cadavre de métal qu'elle avait encore dans la main, soudainement prise d'une boule au ventre. Asling fumait au moins autant qu'elle, elle le savait. L'odeur dans l'air de son appartement lui rappelait violemment ce qu'elle avait désiré fuir ce matin. Cette constatation lui arracha une moue furtive, mais qui lui laissa un goût amer dans la bouche. Néanmoins, elle se reprît, glissa son regard sur le jeune éphèbe près d'elle et lui ébouriffa les cheveux en approchant à son tour son visage du sien.

« Oh et je ne te savais pas aussi tendre et délicieusement attentionné avec moi, à ton réveil. Je risquerais de venir plus souvent, si tu m'invites en plus à le faire. »
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMer 5 Mar - 2:12

Certains hommes sont sans but logique. On ne peut les acheter, les intimider, les raisonner ou négocier avec eux. Certains hommes veulent juste voir le monde brûler. THE DARK KNIGHT
Falling Asleep..


- Hamlet est simplement un ado : Il est tenaillé par tous ses désirs, mais n’a pas assez de bouteille pour les assouvir. Il devient fou et se branle en pensant à Ophélie, et devient si emmerdant qu’il faut que quelqu’un le tue. - Je ne suis pas sur d’être d’accord. Il n’y a pas de branlette dans Hamlet. - Si, Il y en a. Plein même. Seulement ils appellent ça des monologues. SKINS



Elle jouait avec le feu et un jour elle finirait par se brûler la jolie Calypso. La jolie rouquine ne savait vraiment pas quel genre de personne était Asling, elle n'en avait aucune foutu idée. Malgré tout ce qu'il pouvait dire ou faire, jamais il ne pourrait lui faire de mal, cela ne lui viendrait sans doute jamais à l'idée. Il ne supporte pas de voir une femme pleurer, cela lui rappelait de trop mauvais souvenirs. Cette femme était tellement... Agaçante et surprenante. Asling, pourquoi tu perds tes moyens en sa présence bordel de merde... ? Te laisses pas avoir, ce n'est qu'un jeu pour elle, tout comme cela devrait l'être pour toi. Le jeune homme aux cheveux ébène cherche un tee-shirt, mais ne trouve rien et la chaleur qui régnait dans son appartement ne lui donnait pas forcément envie d'en porter un. La seule chose qu'il voulait faire à l'heure actuelle était de se rallonger sur son lit, de se reposer encore une heure ou deux, mais la visite de cette demoiselle si passionnante ne le lui permettait pas. Elle s'allume une clope et entre dans un monologue alors que le jeune homme prépare de quoi manger pour deux, jamais il n'aurait pensé être quelqu'un d'aussi prévenant à l'égare de cette meuf.

Bien sûr que je t'aime Asling, ne t'en étais-tu donc pas rendu compte ? Pour tout te dire, je m'ennuyais et je n'habite pas bien loin, alors j'ai décidé de venir te passer un coucou et de t'offrir mon magnifique visage pour première vision au réveil.

Elle jouait dans le sarcasme en plus ? Décidément, cette fille comblait toutes ses espérances. C'était un personnage haut en couleur, quelqu'un qu'il n'arrivait pas à cerner et c'était sans doute cela le plus rageant pour Asling. Pourquoi n'arrivait-il pas à comprendre cette femme putain ? Qu'est ce qui clochait chez elle ? Parfois, le jeune homme regrettait de l'avoir approché, de l'avoir connu, elle lui prenait trop la tête... En fait, elle prenait carrément trop de place dans son esprit. C'était la première avec qui il avait une telle relation, une telle approche et ce n'était pas forcément très facile à gérer. Indomptable, Calypso l'était, c'était un point commun qu'ils avaient et qui sans doute, mettait le feu aux poudres. Il écoute la rouquine sans faire vraiment attention ; ou pas, il est toujours attentif. Sors des assiettes et les poses sur la table basse. Elle s'était levée pour jeter sa canette, Asling savait qu'elle avait une sacré descente, mais pour finir une canette en si peu de temps, elle devait être assoiffé la demoiselle.

Par ailleurs, je serais ravie de me glisser sous tes draps un matin, mais je pense que le simple fait de sentir ce corps contre le tien ferait exploser tes hormones et ton caleçon.

Si seulement elle savait... C'est elle qui ne supporterait pas le plaisir que tu pourrais lui donner. Asling ne put s'empêcher de rigoler à l'entente de cette phrase, elle avait du chien putain et ça, il adorait. C'est sans aucun doute la raison pour laquelle il ne pouvait pas réellement la détester ; Calypso était juste un être à part. La façon dont elle lui tourne autour ne lui déplaît pas, pas le moins du monde, il sait qu'elle en joue, que cela l'amuse... Et Asling apprécie ce genre d'amusement. Il y prend goût de jour en jour. Elle fait la moue, quelque chose qui traversa son visage en un éclair, mais qu'il avait pu remarquer, il passait son temps à observer les gens ; surtout elle. C'est vrai que l'odeur de son appartement ne devait pas être agréable vu tout ce qu'il fumait, joint, clope, c'est pourquoi il laissait tout le temps la fenêtre ouverte, malheureusement cela n'avait pas dû suffire. L'odeur de la nourriture devrait couvrir cette odeur nauséabonde que provoquait le tabac. Alors qu'Asling dépose les verres sur la table, la jeune femme lui ébouriffe les cheveux et rajoute après avoir rapproché son visage du sien...

Oh et je ne te savais pas aussi tendre et délicieusement attentionné avec moi, à ton réveil. Je risquerais de venir plus souvent, si tu m'invites en plus à le faire.

Putain, le geste de trop... La phrase en elle-même ne l'avait pas dérangé dans le sens ou sa porte lui était ouverte, malgré sa façon de s'exprimer à son égard, il l'appréciait, si elle avait besoin de son aide, il ne lui fermerait jamais la porte au nez, ce n'était pas son genre... Pour l'heure, le fait qu'elle lui ébouriffe la tignasse ne lui avait guère plus, il avait toujours cette impression qu'elle le considérait comme un putain de gamin. Il fallait lui remettre les idées en place Asling. Lui attrapant la main, le jeune homme plante ses iris dans ceux de la rouquine, putain, c'est vrai que ses yeux était envoûtant, elle arrivait à le possédé, elle savait vraiment se servir de son physique la garce. La faisant tombée parterre, le jeune homme se met de nouveau sur elle, cette femme n'en faisait qu'à sa tête... Apprend lui qui tu es Asling, montre lui que tu es loin d'être un gamin. Il lui attrape le menton, approchant de nouveau son visage, lui murmurant dans le creux de l'oreille.

Évite de me prendre pour un gamin et ne tente plus ce genre de geste avec moi. Je peux juste pas le supporter.

Il avait un peu mentit, le contact qu'elle venait de lui offrir l'avait juste totalement surpris. Certes, il n'aimait pas du tout ce geste, on pouvait tout lui faire, mais pas lui ébouriffé la tignasse, c'était une chose que faisait son père, son bâtard de père et qu'Asling ne pouvait pas supporter. Ce relevant, un sourire aux coins des lèvres, le jeune homme la toise, oubliant sa dernière pensée, la balayant d'un revers de main. Il n'avait pas voulu se montrer brutal ni effrayant, mais elle l'avait poussé à bout, en même temps, c'était sa spécialité. Asling apporta la casserole, la posa sur la table basse et attrapa une bouteille de vin qui venait du bar où il bossait.

Dis toi bien que tu auras pas cette occasion tout les jours de pouvoir bouffer en ma compagnie, alors profite. 

Il n'arrivait pas à se montrer méchant putain, pas aujourd'hui... Ce réveil l'avait totalement ravagé tout comme les rêves qu'il avait faits... Putain de journée de merde. Pourquoi c'était-elle pointé le jour ou ces souvenirs se manifestait. Il le savait Asling, que son visage n'exprimait pas la même expression que d'habitude... Que faire putain.. Que dire ? Il détourne le regard, avant de s'allumer une nouvelle clope, recroquevillé un peu sur lui-même... Il faut qu'il le dise.

Tu sais très bien que ma porte t'es ouverte idiote... Mais pour l'heure, je t'avoue que je suis pas d'humeur à jouer... Mais... Merci d'être venu aujourd'hui...

Putain... Asling, t'es faible... T'es vraiment faible. Tu devrais la dégager, t'attends quoi ? Tu veux vraiment que Calypso te vois dans cet état ? Non, il ne le veut pas, mais il n'avait pas la force de rester seul non plus... Il avait préparé un putain de petit déjeuner, des pancakes, des oeufs, tout pour que sa mâtiné soit parfaite... Pourquoi n'était-ce pas le cas ? Calypso, putain Calypso pourquoi t'es venu sérieux... Je suis paumé là. Et voir une créature comme toi dans ma piaule c'est pas du tout une bonne idée... Elle a oublié la rouquine, elle a oublié qu'elle était en ton antre, chez toi, que tu étais le maître des lieux... Arrête toi Asling, tu ne lui feras rien. Tu ne peux pas.

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Dernière édition par Asling le Jeu 1 Mai - 17:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMer 5 Mar - 11:17

Calypso fût surprise. Agréablement (ou pas) surprise. Il venait de la prendre de court, il lui avait arrachée un hoquet de surprise, et elle ne savait pas réellement si elle devait aimer ça ou pas. Elle ne broncha pas lorsque son dos heurta le sol, pas assez brutalement pour lui faire mal, mais pas assez délicatement non plus. Asling n'était pas spécialement le genre de personne à y aller avec des pincettes. Pourtant, tout dans cette réaction la surprenait. Et elle ne pût réprimer un frisson lorsque le souffle du jeune homme vînt caresser son oreille et son cou par la même occasion.

« Évite de me prendre pour un gamin et ne tente pas ce genre de gestes avec moi. Je ne peux pas le supporter. »

La rousse resta silencieuse, les yeux dans les siens, tous ses sens enivrés par leur proximité. Elle aimait la chaleur de son corps, autant que ce parfum bien à lui. Et ce fût uniquement à cet instant qu'elle comprît qu'il était effectivement un homme et pas un gamin avec qui elle pouvait délibérément s'amuser. Ses actes auraient des conséquences. Mais au final, elle s'en fichait.
Néanmoins, s'il ne s'était pas rapidement relevé, elle l'y aurait certainement aidé. Ce qu'elle venait de « subir », elle ne l'avait pas prévu, n'en avait même pas eu la moindre étincelle d'idée lui traversant la tête. Asling avait réussi à la renverser. Dans les deux sens du terme. Et elle ne voulait pas perdre le peu de contrôle qu'elle avait sur la situation. Elle en avait peur. Cette simple hypothèse lui arracha de légères rougeurs sur les joues, signes de son angoisse, qui eurent vite fait de disparaître lorsqu'elle s'étendît en étoile sur le sol, ses iris souriants tournés vers Asling alors qu'il sortait une bouteille de vin.

« Dis toi bien que tu auras pas cette occasion tous les jours de pouvoir bouffer en ma compagnie, alors profite. »

Ses lèvres sourirent de concert avec ses yeux. La rousse se releva alors pour s'installer en tailleur sur le sol, époussetant ses collants au niveau de ses fesses légèrement découvertes en raison de son short trop court, continuant à observer Asling avec attention. Et ses sourcils se haussèrent au-dessus de son regard curieux. Il n'avait rien à voir avec celui qu'elle avait l'habitude de voir, d'emmerder, de provoquer. Il semblait tellement perdu qu'elle en sentît son ventre se serrer. C'était étrange de le voir ainsi. Etrange et déchirant. Elle n'aimait pas cela. Elle voulait qu'il soit comme d'ordinaire : Vulgaire et arrogant. Qu'ils se cherchent comme ils l'avaient toujours fait. Elle était égoïste oui, elle ne voulait pas le voir dans cet état lorsqu'elle était avec lui. Elle voulait qu'il soit heureux, ne serait-ce que pour elle.
Mais elle n'y prêta pas plus attention et saisît un pancake, l'air de rien, s'efforçant d'agir comme une rustre comme pour le faire réagir. Même dans cet état il était attirant. Du bonbon pour les yeux. Et elle en avait foutrement marre de se dire qu'elle n'avait pas réussi à faire fondre un homme comme lui. Au pire elle s'en contenterait, leur relation lui allait telle qu'elle était.

« Tu sais très bien que ma porte t'es ouverte idiote... Mais pour l'heure, je t'avoue que je suis pas d'humeur à jouer... Mais... Merci d'être venu aujourd'hui... »

Calypso écarquilla les yeux, ignorant les multiples battements que son coeur rata et la soudaine chaleur sur ses joues, tout autant que son pancake, qui tomba mollement de sa bouche pour se réceptionner dans son assiette. Peu sexy et élégant, mais elle s'en pétait un rein : Elle était effroyablement choquée et terrorisée. La situation lui échappait totalement. A quoi est-ce qu'il jouait ? Pourquoi lui infligeait-il une telle chose ? Pourquoi devait-il lui montrer ce côté de lui qu'elle aurait aimé ne jamais voir ? Moins elle en savait, mieux c'était. Elle ne voulait pas plus s'attacher à lui. Elle ne voulait pas le comprendre et devenir proche de lui plus que de raison. Elle en avait peur. Mais était flattée en un sens. Qu'il lui montre ainsi sa détresse la flattait considérablement, bien qu'elle n'en montrât rien. Et si elle avait été plus égoïste, Calypso se serait contentée de le regarder en continuant à manger le délicieux pancake qu'elle avant entamé, mais elle n'en fît rien, essuya ses lèvres à l'aide d'une serviette posée sur la table, et se leva.
Elle resta face à lui un moment, ne sachant que faire, et s'accroupît finalement pour délicatement passer ses bras autour de lui, calant sa tête contre la sienne en murmurant :

« Je te déteste encore plus maintenant que tu m'as montré ce côté de toi, Asling. »

Elle voulait autant détendre l'atmosphère que lui faire comprendre qu'elle était totalement déstabilisée. Cependant, rien ne se ressentait dans sa voix délicate qu'elle avait volontairement gardée aussi suave et provocatrice que d'ordinaire. Elle le consolerait, oui, le prendrait dans les bras, l'écouterait, le rassurerait même s'il le voulait. Parce qu'il devait être heureux, au moins pour elle.
La rousse se détacha alors de lui, ses iris émeraudes posés sur sa tresse avec laquelle elle jouait distraitement avant de continuer.

« Je ne te chercherais pas de noises aujourd'hui. Je ne te provoquerais pas plus que de raison. Et... Pour aussi égoïste que je sois, mes bras te sont ouverts si tu en as besoin. C'est un privilège que peu de gens ont... À vrai dire, il n'y a certainement que toi, qui l'a. »

C'était sa façon à elle de lui dire « De rien. », mais ses mots lui arrachèrent tout de même une grimace. Elle venait de mettre un grand coup de marteau sur sa fierté. Elle n'avait pas voulu être franche et lui dire qu'elle était là pour lui, que s'il le fallait elle resterait à ses côtés toute la journée et l'écouterait pleurer sur son épaule. Elle n'avait pas voulu être franche parce qu'elle ne pouvait se l'admettre elle-même. Il n'était pas dans la nature de Calypso de réconforter un homme, ou même de lui montrer un quelconque signe d'intérêt en dehors du sexe. C'était inédit, entre autre. Asling lui en faisait vraiment voir des vertes et des pas mûres. Et elle soupira en saisissant la cigarette du jeune homme pour elle-même tirer dessus. Quoi ? Elle avait beau être bizarrement attentionnée, elle n'en demeurait pas moins ce qu'elle était d'ordinaire : Egoïste, sans gêne et arrogante.
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeJeu 6 Mar - 21:30

He's married to the game, like a fuck you for Christmas. His gift is a curse, forget the Earth, he's got the urge To pull his dick from the dirt, and fuck the whole universe EMINEM ~ NOT AFRAID
Don't Worry..


In my shoes, just to see, What it's like, to be me. I'll be you, let's trade shoes, Just to see what it'd be like to. Feel your pain, you feel mine. Go inside each other's minds. Just to see what we find, Look at shit through each other's eyes. ~ BEAUTIFUL ; EMINEM



Je te déteste encore plus maintenant que tu m'as montré ce côté de toi, Asling.

Il n'avait pas fait attention au reste, il n'avait pas remarqué le peu d'élégance dont Calypso avait fait preuve quand le pancakes tomba de sa bouche, il n'avait pas pu constater la stupeur marquée son visage... Asling, tu viens de rater quelque chose de carrément épique... Un contact, encore une fois, celui-ci se veut doux, délicat et lui fait ressentir une étrange chaleur... Il n'est pas habitué à pareil contact, surtout pas de la part de la rouquine, pourquoi faisait-elle cela ? Dans la logique, elle devrait lui balancer des âneries, le faire sortir de ses gonds, mais elle n'en fit rien, elle le prit avec tendresse dans ses bras. Les mains de la jeune femme frôle sa peau nue et Asling ne peut s'empêcher de frissonner, surprit ? Il l'était, totalement. Elle le détestait parce qu'il se montrait faible ? Effectivement, Asling se détestait aussi, pourtant il laissa fuir un petit sourire qui ne demandait qu'à sortir et expira la fumée de sa cigarette. Ah Calypso, cette meuf le rendait dingue, chacune de ses réactions étaient totalement imprévisibles. Il a honte Asling, à l'instant ou la rouquine pose sa tête contre la sienne, il ne sait plus quoi pensé, encore plus paumé. Que faisait-elle bordel ? A quoi jouait-elle ? Il désirait qu'elle le frappe, qu'elle l'insulte, qu'elle le vanne, mais non, Calypso se montre douce, gentille... Putain que c'était dur à accepter. La fierté du jeune homme en prend un coup et pas des moindres, il se met même à apprécier vraiment se contact plaisant, cette chaleur... Cela lui rappelait celle de l'étreinte de sa mère. Mais Calypso était loin d'être un modèle maternel. Elle lui foutrait sans doute une baffe s'il émettait cette idée à voix haute. Il se contenta de rire à sa connerie alors que la jeune femme recule.

Je ne te chercherais pas de noises aujourd'hui. Je ne te provoquerais pas plus que de raison. Et... Pour aussi égoïste que je sois, mes bras te sont ouverts si tu en as besoin. C'est un privilège que peu de gens ont... À vrai dire, il n'y a certainement que toi, qui l'a.

Qu'est-ce qu'elle racontait comme bêtises ? Parce qu'Asling avait le moral dans les chaussettes, elle changerait ses habitudes ? Oh non. Sûrement pas. Il ne voulait pas que cela se passe ainsi. Il voulait qu'elle soit aussi hautaine que d'habitude, qu'elle lui balance des vacheries auxquelles le jeune homme sera très heureux de répondre. Il serre les dents à s'en péter la mâchoire, cette meuf le rend fou bordel. Pourquoi agissait-elle de telle façon à ce qu'il ne sache pas comment réagir ? Pourquoi perdait-il ses moyens ?! Le jeune homme serre les poings jusqu'à ce que les jointures deviennent blanches, il pouvait sentir ses ongles s'enfoncer dans sa peau, il ne pleurerait pas, c'était carrément inimaginable. Il ne pleurerait pas dans les bras de la rouquine, trop d'honneur, trop de fierté. Asling ne voulait pas la laisser entrevoir ses faiblesses, pas aujourd'hui, peut-être jamais. Leur relation changerait et ça, il ne pouvait pas le tolérer, il n'accepterait jamais cette éventualité. Elle lui vole sa cigarette avec ses doigts fins et en tire quelques lattes, une forme de provocation, voilà ce qu'il voulait voir. Cette petite garce était la personne qu'il appréciait. Un sourire alors que ses nerfs se relâche, il expire avec douceur, sans émettre un bruit. Puis entremêles ses doigts avec ceux de la demoiselle, pour la provoquer à son tour, attrapant sa cigarette et la portant de nouveau à son bec tout en ne lâchant pas la main de la rouquine.

Je sais bien que je suis privilégié, je me doute que tu ne vas pas réveillé n'importe qui de bon matin, pas vrai ?

Le voilà redevenu le même, un sacré con. Celui qui aimait la titillé, jouer avec les mots. Celui qui aimait la faire sortir de ses gonds, lui faire ressentir ce qu'elle ne pouvait éprouver avec autrui. Qu'elle fasse ce qu'elle veut, qu'elle l'envoie chier, qu'elle lui rentre dans le lard, qu'elle rigole de ses conneries, tout lui allait tant qu'il gardait cette relation si unique. Putain, il ne pouvait plus se passé d'elle, c'était inouïs. Si un jour on lui avait dit qu'il serait attaché à une chieuse pareille, Asling n'y aurait pas cru et aurait démonter la dite personne. Comment avaient-ils pu en arriver là ? Le fait de boire un verre de temps en temps ensemble, de se chamailler comme des gosses... Maintenant, elle se pointait chez lui et pouvait constater des facettes cachées de sa personnalité... Asling découvrait beaucoup d'elle aujourd'hui, mais le fait qu'elle en voit autant ne lui plaît pas des masses. Il se déteste, il se hait, comment pouvait-elle apprécié sa compagnie putain ? C'était carrément impensable. Elle jouait, du début jusqu'à la fin, Calypso ne faisait que jouer. Pouvait-il vraiment pensé être privilégié pour une femme comme elle ? Il y croirait. Il se ramasserait peut-être la gueule, mais Asling voulait y croire. Relâchant son emprise des doigts de la jeune femme, il attrape sa tresse de ses doigts et la défait de nouveau. Il ne jouait pas souvent avec le contact physique de peur que cela dérape, mais pour l'heure, il s'en branlait. Le jeune homme voulait juste oublier l'instant de faiblesse qu'il avait eu. Il ne voulait pas inquiéter sa comparse.

Je te préfère les cheveux détachés. Vu que tu es chez moi, j'ai le droit d'avoir des exigences. 

Ça y est, il est redevenu le même. Il jouera un rôle, il fera semblant si tel est le souhait de la demoiselle, car il sait pertinemment au fond de lui, qu'elle ne supporte pas de le voir triste. Elle ne l'avouera jamais, tout comme il ne dira jamais qu'elle le rend complètement barge. C'était ainsi, la boucle et bouclée. Le retour en arrière n'était pas envisageable. Asling laisse s'échapper un rire, un rire franc quand il repense à la situation. Peut-être était-il carrément cinglé, dans la logique, il l'aurait jeter par la fenêtre, depuis quand était-il devenu si gentil ? Si attentionné avec Calypso ? Il ne l'avait jamais été avant si ? Il n'arrive pas à se rappeler, il ne sait pas, il ne comprend pas et ne comprendra sans doute jamais. Cela n'était sans doute pas plus mal, l'imprévu, il adorait ça. Comment serait la vie si tout était prévisible ? Bien terne, indigne d'intérêt. Il ne pouvait pas cerné Calypso et il espérait que cela resterait le cas.

Bon, on mange, moi j'ai la dalle ; après réflexion, j'aurais dû te dévorer au réveil. 

Petit con. Asling est vraiment un abrutis, mais elle avait cette relation privilégié avec lui, autant qu'elle profite. Peut-être que cela ne durera pas.

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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeJeu 6 Mar - 23:31

Évidemment que non, elle ne le détestait pas. C'était elle qu'elle détestait. Elle et son incapacité à pouvoir réagir comme elle aurait dû face à sa tristesse. Elle et le fait qu'elle était trop fière, arrogante, et pas assez humaine pour l'aider. Elle aurait pu faire des concessions, mais cela ne lui ressemblerait absolument pas, et bien qu'elle se sente remarquablement proche d'Asling, elle refusait de changer. Il l'appréciait pour ce qu'elle était, de toute manière, non ? Et perdre une relation comme celle-ci uniquement parce qu'elle s'était décidée à changer un minimum pour lui ne lui plaisait pas.
Calypso ne savait pas spécialement ce qu'elle pensait de lui. Devait-elle le haïr ou l'aimer ? A l'heure actuelle, elle se savait son ressenti bien plus positif qu'autre chose. Etait-elle entichée ? Non, hors de question, il lui faisait tourner la tête, mais pas assez pour qu'elle s'accroche autant à lui.
Il lui faisait un effet fou, c'était certain, mais jamais elle ne développerait autre chose qu'une pure et simple amitié envers lui. Du moins elle l'espérait. Et à vrai dire elle n'en avait cure. Calypso était une armoire de glace. Un être fait de secret, de malice et d'égoïsme. Son coeur n'existait pas. Elle l'avait fermé à double tour, l'avait interdit d'accès.

Expirant la fumée de la cigarette qu'elle avait coincée entre ses lèvres, la jeune femme chassa ses pensées d'un léger secouement de tête, lorgnant Asling lorsqu'il reprît son bien en entrelaçant ses doigts aux siens. Un contact loin d'être désagréable mais assez inhabituel. Il redevenait ce qu'il avait toujours été : Un crétin imprévisible qui avait le don de jouer avec ses nerfs et ses hormones. Il recommençait à la chercher, et elle aimait ça.
Ce geste arracha d'ailleurs un sourire à la rousse, qui, ravie d'avoir retrouvé son cher ami, offrît à ce dernier un sourire volontairement renversant.

« Je sais bien que je suis privilégié, je me doute que tu ne vas pas réveillé n'importe qui de bon matin, pas vrai ? »

Et qu'aurait-il fait si cela avait été le cas ? Cette question passa comme une mauvaise blague dans l'esprit de Calypso. Une très mauvaise blague. Qu'elle rejeta avec force dans un coin de sa tête alors qu'il l'arrachait une fois de plus au fil de ses pensées en défaisant sa natte, l'air de rien.

« Je te préfère les cheveux détachés. Vu que tu es chez moi, j'ai le droit d'avoir des exigences. »

La rousse arqua un sourcil. Allons bon, voilà que ce cher petit homme se permettait des libertés envers elle ? Cette constatation lui arracha un sourire en coin tandis qu'elle ramenait sa longue chevelure écarlate sur son épaule, le regard provocateur. Ciel qu'elle aimait jouer avec lui. Soit, elle le respectait assez pour ne pas lui écraser sa fierté et son coeur. (D'ailleurs elle s'étonnait de voir qu'elle avait du respect pour quelqu'un.) Mais le chercher, le défier, lui faire perdre la tête et bouillonner son sang dans ses veines était sa plus belle occupation - en dehors de son travail. Ses réactions la passionnaient, lui hurlaient d'en faire toujours plus jusqu'à ce qu'il craque un jour. Et elle voulait le voir craquer. Elle voulait savoir ce qu'il ferait lorsqu'il n'en pourrait plus.

« Bon, on mange, moi j'ai la dalle ; après réflexion, j'aurais dû te dévorer au réveil. »

Le sourire de Calypso s'accentua. D'un air un peu trop sage, elle se rapprochera d'Asling, glissa sa main sur l'une de ses cuisses, et se pencha sur son oreille qu'elle ne se garda pas de mordiller avant de souffler :

« Je suis délicieuse en dessert, mais je ne voudrais pas trop te remplir le ventre. »

Sur ce, elle retourna à sa place et reprît le pancake qu'elle avait précédemment entamé, croquant dedans d'un air vaguement désintéressé. Il était drôlement doué, le nain brun. Si bien qu'elle en était presque étonnée. Autant par son talent pour la cuisine que par le fait qu'il se montre aussi attentionné avec elle. « Tu parles d'un talent, tu n'as jamais rien bouffé de convenable de ta vie, ma pauvre Caly. » songea-t-elle. Les rues n'offraient pas les meilleurs mets à part lorsqu'elle les volait, dans sa vie d'avant. Dans sa vie tout court à vrai dire. Elle ne considérait pas réellement Euphemia comme une "deuxième chance". Juste comme le caprice de personnes ayant voulu défier les lois de la nature en offrant un second monde où vivre. Mais elle les remerciait, en un sens. Notamment parce qu'elle pouvait aujourd'hui dévorer des pancakes qu'elle n'avait nul besoin de voler.
Elle roula des yeux, blasée de se perdre à nouveau dans des souvenirs qu'elle n'aurait aimé jamais posséder, et riva son regard émeraude sur Asling, lâchant avec un sourire bien propre à elle-même :

« Pour un peu, je me réveillerais tous les matins sur ton bassin. T'es pas mauvais en cuisine. Les autres personnes à qui je fais le coup ne m'offrent jamais d'aussi bons plats en général. »

Il s'agissait évidemment d'un taunt, elle ne s'amusait pas à entrer chez ses "amis" de la sorte à tout va, encore moins à se glisser dans leur lit pour les en extirper. Au mieux, elle finirait par coucher avec. Au pire, elle se retrouverait violemment éjectée. La première hypothèse était bien entendu la plus plausible, au vu de la bombe à retardement qu'elle avait pour physique.
Elle jeta un coup d'oeil vague à ses cheveux désormais défaits, se remémorant les précédents mots du jeune éphèbe à ses côtés. Ainsi, il l'aimait mieux ainsi. Ce simple fait lui arracha un vague sourire satisfait, tandis que son coeur, lui ratait un battement. Il lui faisait tourner la tête, lui retournait le coeur. C'était malsain mais pas déplaisant.

« Oh et, je sais que je n'ai pas besoin de me défaire les cheveux pour faire craquer ta braguette et accélérer les battements de ton coeur, trésor. » railla-t-elle finalement.

Calypso n'en dit pas plus, faisant mine de ne plus lui accorder d'intérêt, l'air faussement concentrée sur sa nourriture.
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMar 11 Mar - 6:31

I can't tell you what it really is. I can only tell you what it feels like. And right now there's a steel knife in my windpipe, I can't breathe but I still fight while I can fight. As long as the wrong feels right it's like I'm in flight EMINEM ~ LOVE THE WAY YOU LIE
Lose My Mind


Look, if you had one shot, or one opportunity to seize everything you ever wanted. One moment... Would you capture it or just let it slip? ~ LOSE YOURSELF ; EMINEM



Il tend une perche et il sait qu'elle va la saisir. Pour certaine chose, Asling avait un don de prédiction, il pouvait comprendre le fonctionnement de Calypso, car c'était le même que le sien. Ils étaient beaucoup trop semblables. Cela en devenait limite frustrant. Cette façon de jouer avec les nerfs, d'user de ces charmes, de vouloir faire perdre la tête à l'autre, tout concordait. C'était rageant, car la plupart du temps, Asling se sentait en position de faiblesse. Il n'y avait pas à dire, la rouquine était douée dans son domaine, une vraie diablesse. Il attrape un pancakes, ne faisant plus attention à ce qui l'entoure pendant quelques secondes ; erreurs, toujours rester sur ses gardes man, surtout quand une femme comme Calypso se retrouve dans la pièce. Il rouvre les yeux et constate que la main de la rouquine est posée sur sa cuisse, le jeune homme ne laisse rien transparaître, il était un expert dans l'art de dissimuler ce qu'il ressentait, même s'il avait perdu le contrôle quelques minutes plus tôt. Il cherche le regard de la demoiselle avec le sien, mais elle rapproche son visage de lui et surtout de son oreille... C'était repartit pour un tour, elle jouait de nouveau avec lui... L'odeur qu'elle dégageait ne le laissait pas indifférent, il tentant de réprimer cette envie de l'attraper par les cheveux et de plonger dans sa nuque pour mieux s'enivrer de cette fragrance ; ce qu'il ne fit évidemment pas. Les canines de la rouquine se frotte à son oreille, ce qui arrêta son coeur l'espace d'un instant. Ce n'était sans doute pas la première fois qu'elle allait aussi loin, ou peut-être pas, pour l'heure, ce contact de la part de Calypso lui était inconnu, une impression?Peut-être. Elle lui susurre quelques mots qu'Asling tenta de décrypter.

Je suis délicieuse en dessert, mais je ne voudrais pas trop te remplir le ventre.

Non de dieu que cette fille arrivait à lui faire perdre les pédales. Encore une fois, elle le prenait de haut, comme si elle était la maitresse des lieux, la reine de la situation. Non, Calypso ne mènerait pas la cadence, pas aujourd'hui, qu'elle joue tant qu'elle le peut, car la vengeance d'Asling n'en sera que plus jouissive. Elle retourne à sa place, l'air de rien et lui il jubile, sans rien laisser percevoir. Toujours, elle avait toujours été ainsi, toujours à user de son physique pour lui faire perdre la raison, bien sûr qu'il était sensible à ses charmes, mais ce n'est pas ce qui l'intéressait principalement chez elle, mais bien sa façon d'être. Elle cachait quelque chose, un truc qu'elle avait mis sous clé, enfermer, à l'abri des regards et Asling voulait le découvrir. Il voulait en savoir plus sur elle, sur ce qu'elle était avant, mais jamais il ne lui était venu à l'idée de lui demander directement. Le jeune homme se contentant d'imaginer, si elle avait toujours été ainsi, sa vie devait être bien mouvementé, peut-être même épique, ou peut-être pas. Il ne voulait pas s'avancer, à partir du moment où l'on atterrit à Euphemia, c'est que plus rien ne nous attend dans la réalité. Le regard de la jeune femme se perd dans le vague, elle semble se remémorer quelque chose et Asling put le discerner pendant quelques secondes avant qu'elle ne croque de nouveau dans son pancakes. Le jeune homme posa un coude sur la table, se servant un verre de vin, le portant à ses lèvres avant que la voix de la jeune femme brise ce silence pesant.

Pour un peu, je me réveillerais tous les matins sur ton bassin. T'es pas mauvais en cuisine. Les autres personnes à qui je fais le coup ne m'offrent jamais d'aussi bons plats en général.

Elle le cherche, mais il ne tombe pas. La jeune femme avait roulé les yeux comme pour balayé les mauvaises pensées qui lui ravageaient le crâne. Asling fronce les sourcils, il ressent un truc, quelque chose d'inexplicable, un peu de colère, une pointe d'amertume. Il venait de se montrer faible auprès d'elle et il savait pertinemment qu'il regretterait à jamais ce geste, cette perte de moyen. Il ne souhaitait pas que Calypso en fasse de même, il ne désirait pas la voir triste, jamais. Serrant le poing, il continue de froncer les sourcils avant de boire une nouvelle gorgée de ce bon vin ramené la veille du bar. Asling reste de marbre, continuant de manger, tranquillement, refrénant les sentiments étranges qui lui broient les entrailles. Il doit arrêter de penser, de se prendre la tête, réprimer cette soudaine envie de la prendre dans ses bras. Il a l'impression de ne voir que des faux sourire, qu'elle porte perpétuellement un masque et que jamais la demoiselle ne pourra s'en défaire. Non, il n'en avait pas marre de ce petit jeu, mais pour l'heure, il était lasse, blasé. Son coeur se serre alors qu'il daigne ouvrir les yeux, remarquant les yeux de la jeune femme tourner sur sa tresse défaite, il avait passé son temps à l'observer, pour certaine chose, il n'était pas difficile de s'imaginer ce qu'il se passait ou ce qu'il se disait dans son cerveau. La rouquine ne lui laisse pas de répit, elle enchaîne de nouveau.

Oh et, je sais que je n'ai pas besoin de me défaire les cheveux pour faire craquer ta braguette et accélérer les battements de ton coeur, trésor.

Le mot de trop, le jeune homme lâche les couverts violemment sur la table et se relève, toisant la rouquine de sa hauteur. Elle devrait le savoir, Asling est imprévisible et chacune de ses paroles ou actions avaient des conséquences, elle jouait beaucoup trop avec le feu, il était temps qu'elle se brûle, qu'elle succombe, qu'elle aussi perde la raison. Il s'approche de la jeune femme, enserre sa nuque avec délicatesse d'une de ses mains alors que l'autre vient lui attraper une mèche de ses cheveux soyeux. Son regard se veut toujours dur, elle pouvait sans doute lire la colère dans ses iris. Pour l'heure, il n'en avait rien à foutre de l'expression qu'arborait son visage, elle l'avait sorti de ses gonds, l'avait de nouveau pris pour un gamin, tournoyait autour de lui des inepties, il fallait qu'elle déguste, qu'elle soit imprégnée de celui qui s'appelait Asling, qu'elle s'enivre du « rêve ». Il l'approche de lui, la fusillant du regard, son expression ne changerait pas, il n'y arrivait pas, il voulait se montrer rassurant, mais Asling avait les nerfs à vif, elle venait de le réveiller pour de bon, de le foutre en rogne. Son front se cogne avec douceur sur celui de la rouquine, il dépose un léger baiser sur son nez, avec de s'approcher de sa nuque blanche qu'il continuait d'enlacer, relâchant peu à peu à son étreinte, y rapprochant son visage, soufflant alors.

Si tu veux tant t'offrir à moi en dessert, dit le carrément au lieu d'utiliser de mauvaises répliques. Je t'ai connu plus en forme.

Sa langue passe sur le cou de la jeune femme, goûtant à sa peau. Il la mordille un petit peu avant d'attraper son menton et de l'approcher de son visage. Leur regard se croisent de nouveau et rien que cela lui faisait perdre le peu de contrôle qu'il avait encore. Calypso, toujours à jouer, toujours à faire et dire n'importe quoi. Putain Asling, reste calme, ne commet pas l'irréparable. Son visage continue de s'approcher, putain Asling arrête toi. Il ne le fera pas, il ne l'embrassera pas, il feint, pour lui aussi c'est un jeu, il n'a pas d'autre choix. Il faut qu'il la marque, qu'elle comprenne qui il était. Leur visage est tellement proche l'un de l'autre, il peut sentir l'odeur de sa peau, sa chaleur, la seule chose qu'il daigna faire, s'est murmuré de nouveau.

Écoute moi bien Calypso, c'est mon dernier avertissement, si tu continues ce petit jeu alors que tu es chez moi, je ne garantis pas qu'il ne t'arrivera rien, te voilà prévenu.

Stupéfaction. Asling s'était surpris lui-même de lui avoir dit cela. Il repoussa la jeune femme comme si elle n'était rien, se relevant et regardant droit devant lui, ignorant tout contact avec le visage de la rouquine. Il ne voulait pas continuer de perdre le contrôle de ses émotions et de tout le reste. Le rythme de son coeur s'accélère alors qu'il commence à débarrasser son assiette, laissant le reste sur la table pour la demoiselle. Putain qu'il était paumé, Asling ne savait plus quoi faire, ni quoi dire pour briser ce silence pesant. Il ne pensait pas en avoir trop fait, pour lui, cela n'avait pas été assez, il se doutait qu'elle n'allait pas en rester là, ou qu'elle allait faire quelque chose qui le surprendrait de nouveau. Peut-être allait-elle le frapper, l'engueuler, l'insulter, ce ne serait pas la première fois. Il soupir, s'allumant une nouvelle clope, nicotine, Asling à besoin de toi pour se détendre, pour retrouver son calme. Son sang bouillonne, ne fait qu'un tour, il le ressent, il le sait. Reprenant son expression habituelle, le jeune homme s'allonge dans son lit, attrapant un cendrier pas loin et le posa à côté de lui, avant de lâcher à haute voix.

Si tu aimes tant que cela ma cuisine, je serais ravi que tu y goûtes de nouveau. Enfin, si l'envie de revenir ici te tente bien évidemment.

Asling... T'es qu'un putain d'abrutis d'indécis.. Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Décide toi...

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Dernière édition par Asling le Sam 22 Mar - 6:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMar 11 Mar - 11:55

Calypso sentît presque son coeur se jeter hors de sa poitrine. Si cela avait été possible, il serait certainement sous ses yeux, baignant dans une immonde marre de sang en lui hurlant qu'elle était stupide et qu'à trop jouer avec les nerfs d'Asling, il finirait par exploser. Enfin, techniquement, il avait explosé. Pas de la façon dont elle le désirait. Il semblait bien plus en pétard qu'autre chose à vrai dire.
Mais ce n'était pas ça qui lui faisait peur. Asling pouvait être aussi énervé qu'il le désirait, elle n'en aurait pas peur, et elle n'hésiterait certainement pas à lui foutre une bonne raclée s'il venait à tenter de la cogner. Non, elle était terrorisée par elle-même, par ce qu'elle risquait de faire, et encore plus lorsque son ami se rapprocha d'elle en glissant une main sur sa nuque, lui arrachant un délicieux frisson et un léger hoquet surpris. Son ventre se noua lorsqu'il réduisît un peu trop considérablement l'espace entre eux, un peu plus lorsqu'il caressa sa peau de son souffle.

« Si tu veux t'en t'offrir à moi en dessert, dit le carrément au lieu d'utiliser de mauvaises répliques. Je t'ai connu plus en forme. »

Plus en forme ? Elle ne l'était pas, en forme. Et c'était évidemment pour ça qu'elle était ici. Pour déverser toute la frustration et la solitude qu'elle ressentait sur lui. Pour lui envoyer une part de sa peine à la tronche. Mais elle ne se l'avouait pas, et ne le lui avouerait pas plus. Elle était mal, Calypso. Son passé lui courait après pour la rappeler un peu plus chaque jour qu'il n'y avait rien pour elle en-dehors d'Euphemia. Et pour aussi forte qu'elle était, cette constatation s'abattait sur elle comme un nouveau mur de glace sur son coeur. Elle ne cèderait pas. Il ne saurait pas. Il ne devait pas savoir. S'il venait à apprendre ses faiblesses, il en jouerait. Peut-être même s'en moquerait-il, et elle ne désirait pas donner le bâton pour se faire battre.
Malheureusement pour elle, il lui rappela sa présence en venant glisser sa langue et ses dents contre sa peau d'une pâleur alarmante, lui arrachant un nouveau frémissement et un soupir discret qu'elle avait tenté de garder vainement au fond de sa gorge.

Elle résorba au mieux le sentiment étrange qui lui prît la tête comme un étau impitoyable. Il en faisait trop. Elle aimait de moins en moins cela. Ce que son corps lui hurlait de faire, ce que sa conscience lui dictait. Elle aurait pu mettre fin au jeu qu'il venait de retourner contre elle, mais sa fierté était trop grande. Et elle s'en maudît lorsqu'elle sentît le rouge lui monter aux joues tandis qu'il rapprochait insidieusement ses lèvres des siennes.

« Écoute moi bien Calypso, c'est mon dernier avertissement, si tu continues ce petit jeu alors que tu es chez moi, je ne garantis pas qu'il ne t'arrivera rien, te voilà prévenu. »

La rousse riva ses yeux émeraudes dans les siens. L'espace d'un court instant, une haine profonde se lût dans son regard avant qu'il ne la repousse rudement en arrière. Ce simple fait la blessa. Heurta son orgueil avec une telle force qu'elle ne bougea pas l'espace d'un instant. Elle avait senti quelque chose exploser en elle, s'effondrer. Et elle lui en voulait. Elle le haïssait de pouvoir à ce point faire tomber ses barrières, briser l'une des multiples couches glacées entourant son coeur. Elle voulait qu'il souffre au moins autant qu'elle, qu'il se sente profondément humilité tel qu'elle l'était.
Elle laissa un soupir fuir de ses lèvres alors qu'elle glissait une main dans ses cheveux, relevant la tête en se redressant, l'air songeur.

« Si tu aimes tant que cela ma cuisine, je serais ravi que tu y goûtes de nouveau. Enfin, si l'envie de revenir ici te tente bien évidemment. »

Calypso tiqua et se retourna soudainement vers lui, les sourcils froncés, la bouche légèrement entrouverte, le visage teint à la fois d'une profonde incompréhension mais également d'une terrible humiliation. Niveau lunatisme, il battait des records. A tel point qu'elle en perdait la tête. Elle ne savait pas quoi faire. Elle voulait le rejoindre sur ce lit, jouer avec ses nerfs, sa patience et ses hormones, mais tout finirait pas déraper et ce n'était pas forcément ce qu'elle attendait. Cependant, elle voulait lui infliger ce qu'il venait de lui infliger.
Alors, après avoir rapidement débarrassé son assiette, elle retrouva son air impassible habituel et se hissa sur le lit à son tour, s'installant à nouveau sur son bassin, le visage penché au-dessus du sien, ses longues mèches écarlates caressant le lit et le visage du garçon. Elle ne jouait plus désormais. Tout dans son comportement le démontrait. De ses muscles tendus à son regard semblable à celui de la nymphe prête à dévorer un impétueux ayant cru bon de s'aventurer sur ses terres.
Elle se pencha un peu plus, assez pour que leurs souffles se mélangent, gardant ses yeux rivés dans les siens.

« Je ne compte pas m'offrir à toi comme dessert, non. Si je le voulais, tu serais d'ores et déjà le mien. Par ailleurs, je ne me rappelle pas avoir mentionné le fait que je désirais qu'il ne m'arrive rien si je restais ici. »

Non, elle ne jouait pas. Enfin, si. Elle jouait la carte de la franchise. Mordante et humiliante. Elle lui envoyait au visage la moindre de ses pensées, aussi malsaine soit-elle. Elle se glissa alors contre lui, nichant sa tête au creux de son cou en posant l'une de ses mains contre le torse du jeune éphèbe, les yeux désormais clos tandis qu'elle continuait :

« Tu es d'un lunatique frustrant... Mais je reviendrais. Ces preuves d'attention que tu m'as montrées m'ont remarquablement flattée. Je ne te pensais apte à ce genre de choses envers moi, Asly. »

Calypso voulait qu'il perde la tête et la raison. Qu'il s'enivre d'elle et qu'il s'y accroche comme un accro à une drogue. Elle voulait qu'il dépende d'elle, qu'il devienne totalement fou de tout ce qu'elle était. Elle ne désirait pas en jouer, non. Seulement gagner. Gagner avant de perdre à ce jeu stupide qu'elle avait elle-même lancé. L'arrêter ? Plutôt crever. Elle savait pertinemment qu'il était capable de faire tomber une à une chacune de ses défenses, qu'il pouvait la dévoiler sans même avoir à forcer. Mais ce serait perdre. Et elle était très mauvaise perdante.
Ainsi, elle resta là, contre lui, les yeux clos, les sens envoûtés par la proximité de leurs corps et par la chaleur de son vis-à-vis, avant de finalement sourire, amère, lâchant d'un seul bloc :

« Mon comportement est un peu trop provocateur et agaçant, j'imagine. Tu m'en excuseras, je suis une orpheline ayant grandi dans les rues, ayant survécu aux hivers les plus rudes auxquels la plupart des rares amis que j'avais succombaient. Je n'ai pas appris à être tendre avec les gens, parce que la vie elle-même ne l'est pas, et, je suis sincèrement désolée d'apprendre que ma façon d'être aujourd'hui te déplaît. Nous sommes deux à ne pas être d'humeur. »

Elle releva la tête, se détacha de lui et s'alluma elle-même un cigarette en s'installant en tailleur à ses côtés. Oui, elle était une garce sans foi ni loi. Elle le prenait par les sentiments, lui broyait le coeur. Mais il y avait une énorme part de sincérité dans ce qu'elle faisait. Elle venait de s'ouvrir à lui. Volontairement, bien qu'elle n'aimât pas ça, mais elle était prête à user de tout pour lui faire regretter son petit accès de colère passé. Il n'en saurait pas plus. Il ne saurait jamais qu'il n'y avait plus rien pour elle là-bas. Pas plus qu'il n'apprendrait que si son coeur était enfermé dans une cage dorée, c'était parce qu'elle était effrayée. Calypso était un animal farouche, un prédateur dont la violence n'avait d'égal que la beauté, mais dont l'humanité lui avait été arrachée. Non, on ne te l'a pas arrachée, tu t'en es toi-même débarrassée, pauvre conne. Et maintenant tu en chies, tu en chies parce que tu ne sais plus ce qu'apprécier veut dire, parce que tu ne sais plus comment traiter autrui autrement qu'avec arrogance et dédain. Tu as voulu une deuxième chance à laquelle tu t'accroches comme une forcenée, mais que tu es en train de foutre en l'air. Au fond tu crèveras seule, c'est pas plus mal, personne ne viendra te pleurer, tout comme tu n'aurais à pleurer personne. Tu ne souffriras pas, et c'est bien mieux comme ça. Elle était vide. Entre autre. Parce que si son coeur était sous clé, c'était parce qu'elle était consciente que tout ce qu'elle avait voulu fuir y était encore enfoui. Au fond, elle n'était pas mauvaise. Du moins, un petit peu moins que ce qu'elle laissait paraître. Elle avait juste appris à être une armoire de glace froide, impitoyable et inébranlable, telle que la vie le lui avait enseignée.  
Mais il ne devait pas le savoir, qu'il arrivait à passer la barrière de son impassibilité et à lui faire tourner la tête. Qu'il arrivait à la rendre folle de rage. Que lorsque ce n'était pas le cas, il la poussait à s'accrocher un peu plus à ce qu'il lui offrait. Que cette relation, elle la chérissait uniquement par égoïsme, même si elle l'effrayait. Mais il ne devait pas savoir, auquel cas, tout ce qu'elle était disparaîtrait. Et Calypso avait peur de disparaître.
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMer 26 Mar - 16:09

In the darkness round the sun, there's light behind your eyes. When you've lost the will to run, you can feel it start to shine. When the rain falls down so hard and you don't know where to start..Drowning in the sun ALEXZ JOHNSON ~ DARKNESS ROUND THE SUN
Until The End.


I want a girl with lips like morphine.. Knock me out every time they touch me... I wanna feel that kiss just crush me... And break me down ~ LIPS LIKE MORPHINE ; KILL HANNAH



Il avait été trop loin, Asling le savait et il regrettait. C'était la raison première à laquelle il n'osait pas la regarder, ne pas porter son attention sur la rouquine. Pourquoi s'était-il montré si froid avec elle ? Si mauvais ? Jamais Asling ne pourrait répondre à cette question. Allongé sur lit, il contemple le plafond, tentant d'oublier la présence de la jeune femme, mais elle monopolisait ses pensées. Putain de merde, cette journée n'était pas la plus belle de son existence, loin de là. Pourquoi fallait-il que tout ce passe si mal ? Clope au bec, il tire tellement sur le filtre de sa clope qu'il est prêt de s'étouffer avec la nicotine et la fumée qui entre en trop grande quantité dans sa trachée. Il frisonne, totalement perdu ; et expire la fumée qui prolongea le tremblement de son corps. Ce qui le sortit de son long monologue interne, se fut elle. La rouquine, la seule et l'unique, qui perturbe ses sens comme la drogue qu'il fumait et s'injectait régulièrement. Asling ne peut cacher sa stupeur, son bras droit sous la tête alors que le gauche et sur le côté, il récupère sa clope qui traîne dans sa bouche avec sa main libre, les yeux écarquillés. La rouquine se retrouve encore sur lui, décidément, s'était devenue une habitude aujourd'hui... Pourtant, il aurait pensé qu'elle se serait échapper... Preuve qu'elle ne voulait sans doute pas s'avouer vaincu, ou peut-être tentait-elle de lui faire passer un message ? Asling ne bouge pas, tente de retrouver son calme, même si son palpitant n'avait pas l'air d'être d'accord... Et plus le corps de cette diablesse s'approcherait de son torse nue, plus son rythme cardiaque battrait à une vitesse hallucinante. Ce qui arriva, pour le plus grand malheur du jeune homme, elle allait s'en rendre compte... Leurs souffles se mélangent, à l'unisson, leurs respirations se mêlent, putain il faut qu'il se reprenne Asling, ou tout ira de travers encore une fois.

Je ne compte pas m'offrir à toi comme dessert, non. Si je le voulais, tu serais d'ores et déjà le mien. Par ailleurs, je ne me rappelle pas avoir mentionné le fait que je désirais qu'il ne m'arrive rien si je restais ici.

Pour le coup, il n'avait aucun de mal à la croire... En tout cas, pour la première partie. Asling savait très clairement qu'elle pouvait le rendre dingue et il était en train de le vivre en cet instant. Calypso avait beau dire ce qu'elle voulait, le jeune homme ne pouvait pas prétendre qu'elle désirait vraiment qu'il lui inflige quelque chose. Les pensées du salopard sont complètement chamboulés, il ne sait plus quoi faire, ni quoi dire. Quelque chose venait de se briser, ou plutôt de changer et il en était le principal responsable. Il avait réveillé la bête, il avait réussi à la sortir de ses gonds. Jouait elle carte sur table ? Ou se foutait-t-elle encore de lui ? Asling n'en savait rien et dieu sait à quel point cela l'agaçait. Il serre les dents, écrase sa clope sur le rebord de sa table basse, ne parvenant pas à atteindre le cendrier. Elle se glisse encore plus sur lui, sa tête dans le creux de son cou, sa main s'appuyant sur son torse... Il allait devenir dingue, son odeur, sa façon d'être, de s'exprimer, il en devenait limite dépendant et cela ne lui plaisait guère. Asling aurait très bien pu la dégager de là, la faire voler à travers la pièce, mais quelque chose l'en empêche.

Tu es d'un lunatique frustrant... Mais je reviendrais. Ces preuves d'attention que tu m'as montrées m'ont remarquablement flattée. Je ne te pensais apte à ce genre de choses envers moi, Asly.

Putain, c'est vrai qu'il était lunatique, elle n'avait pas tort et voilà ce qu'il récoltait après avoir semé sa malice. Elle lui faisait perdre les pédales encore plus qu'elle n'y arrivait avant. Il s'était carrément ouvert à elle, bien trop, il s'était jeté lui-même dans la gueule du loup et il savait qu'en sortir allait s'avérer compliqué. Sa respiration se fait plus rare, il galère carrément à trouver de l'air, ce n'est pas le moment de perdre tout contrôle Asling, surtout pas. Reste zen, respire, expire. Il ferme les yeux pour éviter de croiser les prunelles de la rouquine, il savait que cela serait encore plus difficile pour lui de croiser le fer avec son regard si charmeur et envoûtant. Une vraie diablesse, quelque chose qu'Asling ne pouvait pas maîtriser à son grand mécontentement. Que doit-il faire ? La repousser encore une fois ? Il n'en sait rien, il ne sait plus. Qu'est-ce qui est bien ou mal ? Avaler sa salive devient compliqué, tout comme le fait de penser. Elle ne bouge pas, la rouquine s'allonge limite sur lui, ce qui n'aide pas Asling à retrouver son calme. Putain, putain, putain qu'il répétait dans sa tête. C'est alors qu'elle le ramena à la réalité, que le rêve se brisa net.

Mon comportement est un peu trop provocateur et agaçant, j'imagine. Tu m'en excuseras, je suis une orpheline ayant grandi dans les rues, ayant survécu aux hivers les plus rudes auxquels la plupart des rares amis que j'avais succombaient. Je n'ai pas appris à être tendre avec les gens, parce que la vie elle-même ne l'est pas, et, je suis sincèrement désolée d'apprendre que ma façon d'être aujourd'hui te déplaît. Nous sommes deux à ne pas être d'humeur.

Dire que deux minutes plus tôt, il s'était imaginé la vie de Calypso. Il s'était demandé ce qu'elle avait bien pu vivre. Il voulait savoir ce qu'elle avait endurer pour être ce qu'elle était aujourd'hui et ce qu'elle venait de lui révéler ne correspondait en rien à ce qu'Asling avait espérer. Ainsi, elle avait vécu dans la misère, dans les rues, sans rien n'y personnes pour lui tendre une main. Asling avait toujours détester les parents irresponsable qui jetait leurs enfants après les avoirs conçus. Il avait beau chercher, il ne savait pas quoi lui dire et apparemment, Calypso ne dirait rien de plus. Elle se releva, s'alluma une cigarette et regarda droit devant-elle, fièrement ? C'est ce que Asling voulait croire, il croyait la connaître, mais ce n'était pas le cas. Ils étaient des étrangés l'un pour l'autre, des inconnus. Il est paumé, il sait pas quoi dire, quoi répondre et pourtant... Elle vient de s'ouvrir à lui, de lui donner les clefs de son antre en quelque sorte. Il savait maintenant pourquoi Calypso agissait ainsi. Il se redresse à son tour sur le lit, peu fière, carrément pas. Il regarde du coin de l’œil le dos de la rouquine, car c'est là tout se qu'il peut voir. Son bras se tend, Asling ne sait pas trop ce qu'il fait, il n'en à aucune foutus idée, son corps bouge tout seul. Il attrape le bras de la jeune femme et la tire vers lui, son dos se collant à son torse. S'il pouvait lui communiqué quelque chose, c'était la le seul moyen. Il était loin d'être doué pour parler et ça, la jeune femme en avait connaissance. Asling ne savait pas s'excuser, il n'avait jamais vraiment ressentis le besoin de se sentir désolé, c'était la première fois que c'était le cas. Il ne contrôle pas les tremblements de son corps et ne sait pas pourquoi il ressent le besoin de la serrer un peu plus dans ses bras. Asling, tu te fais passer pour un connard de première, mais preuve est fait que malgré tout, t'es un putain de sensible.

Ta façon d'être me déplaît pas, loin de là. Tu me fais juste perdre la tête, enfin, pas tout le temps, juste aujourd'hui...

Quel piètre menteur tu fais l'ami... Ce n'était pas du tout convaincant. Elle va s'en apercevoir Caly et tu auras beau dire ce que tu voudras, c'est trop tard. Asling serre encore les dents, cette meuf le rend barge, elle arrive à le faire passer du rire aux larmes, non, il ne pleure pas, il a une poussière dans l’œil. Il se rappelle de sa vie antérieur, il se rappelle la réalité et ce qu'il en à fait fuir, ce n'est en rien comparable avec la jeune femme... Plein de questions vinrent virevolter dans sa tête, était-elle encore vivante dans l'autre monde ? Était-elle enfin en bonne santé ? Des gens lui avaient-ils tendus la main ? Il tente de réprimer ses questions alors que la douce odeur corporelle de Calypso chamboule de nouveau ses sens. La rouquine méritait mieux, malgré qu'elle soit la malice incarnée, une garce ou quoi que ce soit, Asling ne voulait pas la savoir triste et encore moins qu'elle ne souffre. Il relâche peu à peu son étreinte, putain que c'était dur de trouver les mots. Il aurait pu lui envoyer des vannes, des clashs, mais non, rien ne vient. Le jeune homme se relève, s'allume une clope et regarde alors par la fenêtre.

Allez Rouquine. Je préfère carrément quand tu souris... Ta tristesse je la sens d'ici.

Ce n'était carrément pas leurs jours. Ces deux-là étaient loin d'être les joyeux lurons de d'habitude. Que faire ? Que dire dans ces moments-là ? Il soupir, longuement, la fumée de sa clope s'échappant encore et encore de ses lèvres. Tout tournait au ralentit, son cœur retrouvait un rythme raisonnable. Il s'ébouriffe les cheveux, geste qui l'agace, mais tant-pis, cette situation l'agaçait, il devait faire quelque chose. Le jeune homme jette sa clope peu entamé par la fenêtre et enfile un tee-shirt noir en attrapant sa boite à malice. Il avait carrément besoin de fumer autre chose pour se sortir la tête de ses pensées obscures. Il prend place sur le lit de nouveau, roulant son petit plaisir d'illégalité et lâche faiblement.

Je pense être aller trop loin tout à l'heure, je suis...

Non ; ça ne sors pas. Asling ne peut pas s'excuser, il n'a jamais réussi, même pas devant la tombe de sa mère... Non, il n'arrivait pas à prononcer ce mot. C'était impensable. Il jura entre ses dents, finissant de rouler, portant sa copine marie-jeanne à ses lèvres et l'allumant alors qu'il se laissa tomber de nouveau en arrière sur le lit. Asling hésité longuement, mais lâcha avec nonchalance ces mots qui lui brûlaient les lèvres.

Disparaît pas, reste ici avec moi Caly.

Il voulait vraiment que la jeune femme reste en sa compagnie aujourd'hui, il voulait pas la voir partir, pas maintenant et encore moins si elle était pas bien. De toute façon, il serait capable de la retenir, de la séquestrer. Elle ne quitterait pas la pièce, pas pour l'heure.

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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeJeu 27 Mar - 15:49







Tu n'es rien. Pour personne. Tu n'es qu'une lâche. Assassine de ce qu'elle était autrefois. Ellana est morte. Elle est restée là-bas. Tu es Calypso. La garce manipulatrice, arrogante et sociopathe. Tu n'as pas de cœur. Pas de sentiments. Tu as tout résorbé.

Alors pourquoi est-ce que j'ai si mal ? Pourquoi est-ce qu'il a fallu qu'aujourd'hui je vienne ici ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à partir ?

Calypso sentît ses convictions s'écrouler. Elle qui d'ordinaire était d'une suffisance insupportable voyait ses efforts se consumer. Elle souffrait. Son esprit torturé lui hurlait de mettre un terme à ce qu'elle lui infligeait. Mais elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas. Pas alors qu'Asling la serrait fermement dans ses bras. Son cœur avait fait un bond dans sa poitrine, avait pris un rythme effréné, avait trahi l'indifférence qu'elle laissait paraître.

« Ta façon d'être ne me déplaît pas, loin de là. Tu me fais juste perdre la tête, enfin, pas tout le temps, juste aujourd'hui... »

Elle ravala un pauvre sourire moqueur. Il était mauvais. Il n'arrivait pas à mentir. Elle le savait, qu'elle pouvait lui faire perdre tous ses moyens. Il venait de le lui démontrer. Et ce fait ne servît qu'à accentuer un peu plus cette sensation horrible qu'elle avait dans la poitrine. Le poignard s'enfonçait un peu plus, lui perforait son organe vital avec une telle violence et une telle frénésie qu'elle avait peur de céder. Elle aurait pu s'effondrer à tout moment, laisser couler sur ses joues les larmes qu'elle refoulait depuis bien trop longtemps. Pas ici. Pas devant lui. Pas dans ces circonstances. Auquel cas, il saurait. Asling était un beau salopard, mais il n'était pas stupide. Et Calypso refusait de se montrer faible devant lui.

La rousse ne cilla pas lorsqu'il la relâcha. Pas plus lorsqu'il lui fît savoir qu'il pouvait sentir son désespoir à l'autre bout de la pièce. Si tu le sais, alors pourquoi est-ce que tu ne fais rien ? C'était égoïste. Il était au moins aussi attristé qu'elle aujourd'hui. Elle n'avait pas le droit de réclamer son attention et sa tendresse. Mais elle en avait besoin. Même si elle refusait de se l'avouer. Elle nécessitait de savoir qu'il était là pour elle. Elle voulait qu'il lui montre que malgré cette relation qui au fond ne semblait pas avancer, il tenait à elle. Arrête de rêver ma pauvre, tu es un monstre. Tu le dégoûtes, il ne fait que s'amuser avec toi, comme tu le fais avec lui. Réellement ? C'était là la seule explication que tu trouvais pour te rassurer, Calypso ? Au fond, elle ne le connaissait pas. Elle ne savait rien de lui, de ce qu'il avait été. Sa poitrine explosa. Encore une fois. Son cœur vola en éclats avec toutes ses illusions. Tout ceci n'était qu'un jeu qu'ils avaient tous deux commencé et qu'ils n'étaient pas foutus d'arrêter.

Elle releva la tête lorsqu'il revînt se poser près d'elle, jeta un coup d'oeil à sa cigarette dont il ne restait plus que de la cendre qu'elle alla jeter dans un cendrier, et s'allongea sur le lit, ses iris émeraudes rivés sur le plafond tandis qu'Asling prenait de nouveau la parole. Se serait-il excusé ? Calypso ne considéra pas cela comme tel. Mais elle ne lui en voulait pas. Absolument pas. Elle était tout simplement furieuse. Contre lui. Contre elle. Contre eux. Contre ce qu'il était capable de lui faire ressentir. Elle en perdait la tête. Sauf qu'elle avait besoin de ça. Autant qu'elle avait besoin de lui. T'es tellement désespérée que tu te mets à tout interpréter de travers, Caly. Tu n'as pas besoin de lui. Tu n'as besoin de personne. Et pourtant...

« Disparais pas, reste ici avec moi Caly. »

Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent sous la surprise. C'était horrible. Elle n'en pouvait plus. Il en disait trop. Beaucoup trop. Chacun de ses mots était un nouveau coup de poignard dans son buste. Dans ses convictions. Il était doué, Asly. Doué pour lui dire ce qu'elle voulait entendre. Doué pour l'obliger à s'accrocher un peu plus à ce qu'il lui offrait. Elle n'en avait aucune envie, de disparaître. Elle en avait peur. Ce simple mot parvenait à la faire frémir.

Calypso glissa son bras sur son visage, les paupières closes, l'odorat embrumé par le parfum de cette substance illicite que le jeune éphèbe à ses côtés fumait désormais. Elle n'y avait jamais touché, ne comptait pas le faire. Surtout pas dans cet état. Ou alors elle faiblirait. Elle laisserait ses barrières tomber. Et ce n'était pas ce qu'elle voulait.

« Seulement aujourd'hui ? Je sais que je te fais tout le temps perdre la tête, Asling. Je sais que je te rends tellement dingue que tu en perds tes moyens. »

Et je deviens dépendante de toi par la même occasion. Elle ajouta un rire moqueur à ses mots. Pas du tout crédible. Totalement faux. Sa voix tremblait. Qui aurait pu la croire ? Elle se moquait bien plus d'elle-même que de lui, à vrai dire. De sa faiblesse. Du fait que, malgré elle, Calypso était incapable de rester indifférente à ce qu'il était. Elle avait voulu jouer avec le feu. Et il commençait à la consumer. Peu à peu. Avait commencé par son cœur et finirait par la réduire en cendres.

Des larmes perlèrent au coin de ses yeux, roulèrent sur ses tempes pour finir leur course dans ses cheveux étendus sur les draps. Elle ne devait pas pleurer. Surtout pas. Alors elle se redressa, d'un coup sec, la tête haute, le rideau de ses mèches rousses voilant son visage du côté d'Asling tandis qu'elle observait un point droit devant elle avec insistance.

« Je finirais par disparaître. »

C'était déjà le cas. Une partie d'elle s'était envolée, écrasée. Ellana était morte. Et il était hors de question qu'elle revienne prendre le dessus sur Calypso.
La japonaise poussa un soupir silencieux, glissant ses mains dans sa chevelure pour la ramener en arrière. Son regard brillait. Elle le savait. Mais elle s'en acquitta, et se tourna vers Asling, un sourire forcé mais mutin étirant ses lèvres. Elle ne pouvait faire que ça. Sourire.

« Te serais-tu attaché à moi plus que de raison, chaton ? »

Elle jouait. Ou du moins elle tentait de jouer. Mais elle en était incapable. Pas sincèrement. Pas avec autant de conviction que d'ordinaire. Elle se dégoûtait elle-même. Roulant des yeux, Calypso se saisît du bras libre d'Asling pour l'étendre sur le lit, s'allongea de nouveau près de lui en calant sa tête contre l'épaule du jeune homme et marmonna :

« Je resterais avec toi. Je m'en voudrais de te laisser tout seul alors que tu broies du noir. »

Et tu as peur d'être seule également. Parce que sans ses railleries et cette attention qu'il t'accorde, tu t'écrases, tu coules, tu t'évapores.

Spoiler:


Dernière édition par Calypso le Mar 8 Avr - 13:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeLun 7 Avr - 11:53

Si vous pouviez seulement vous voir en ce moment, ça me fend le cœur. Vous portez des cardigans ! On était les rois du monde. On a foutu notre merde plus fort et bien mieux que toutes les générations qui nous ont précédé. Nous étions beaux, tellement beaux ! On est des paumés. Je suis un paumé. Et j’ai l’intention de rester un paumé jusqu’à 29 ou 30 ans et peut-être même au-delà si j’ai envie. MISFITS
The Truth.


On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. ~ SKINS


Substance illicite, brouille lui le cerveau, empêche le de se penser. Aujourd'hui, Asling ne demande que cela, tout oublier. Ses peines comme ses joies. Tirant inlassablement sur le joint du carton, il n'avait pas vraiment fait attention à la réaction de Calypso qui lui aurait sans aucun doute retourner le coeur. Elle avait été surprise, il pouvait en être certain Asling et il était le premier ébahit par l'aveu qu'il avait réussi à lui sortir quelques minutes avant. Son coeur fait un bond, puis deux, puis trois. Il a mal putain c'est insupportable. Il en a assez de cet enfer qui lui déchire les entrailles, il ne doit plus penser au passé, s'il continue Asling, il se détruira lui-même. Mais n'était-il pas un expert dans l'art de l'auto-destruction, sans doute que si. Calypso se cache le visage, sans doute à cause de la fumée de la weed qu'il était en train d'ingérer. Il en avait besoin, c'était une substance dont il était accroc, surtout pour des moments pareils, quand la tristesse prenait une trop grande place dans son coeur meurtrit. Elle articule, dit quelque chose.

Seulement aujourd'hui ? Je sais que je te fais tout le temps perdre la tête, Asling. Je sais que je te rends tellement dingue que tu en perds tes moyens.

« Idiote » qu'il pensa un sourire aux lèvres. Putain qu'elle était chiante à tout savoir. Ouais, elle le faisait divaguer, perdre ses moyens... Il ne pourrait pas la contredire, mais il n'appuierait pas cette idée non plus. Le rire qu'elle ajouta fut de trop, sonna bien faux et fit arquer un sourcil au jeune homme qui hésita encore une fois à la prendre dans ses bras. Il allait se retenir, n'éveillerait aucun soupçon. Il lui avait déjà fait se plaisir quelques minutes avant en plus, ne pas abuser des bonnes choses, c'était une règle d'or. Ce qu'il vit ensuite fut sans doute la chose à laquelle il s'attendait le moins et le peu de contrôle qui lui restait encore sur ses émotions fut balayé aussi vite... Des larmes qui roulent sur son visage avant de se perdre dans les draps... Le fait qu'elle se redresse à toute vitesse n'avait pas aidé, Asling avait quand-même pu voir l'expression du visage de la demoiselle avant que sa tignasse rousse ne vienne cacher ce dernier. Jamais il n'aurait pensé voir une telle scène, jamais... Calypso devait sans aucun doute s'en vouloir à l'heure actuelle, elle regardait devant-elle et Asling ne pouvait s'empêcher de la fixer avec insistance. C'était une habitude qu'il avait prise, il ne pouvait désormais plus s'en empêcher et il luttait de moins en moins sur cette envie.

Je finirais par disparaître.

Putain, ne dit surtout pas ça Calypso, pas maintenant, pas comme ça. Asling serre les dents, bouche fermer, les traits de son visage étaient tendu... Putain il n'arrivait pas à digérer ou imaginer la chose. Elle avait prit trop de place dans sa vie merdique, beaucoup trop. Asling était devenue dépendant de tout son être, de sa façon d'exprimer, de ses sourires, de ses petits rires. Oh que non, il ne désirait pas la voir disparaître, loin de là, c'était inacceptable. Asling pouvait bien dire ce qu'il voulait, il était accroché à la rouquine, une ancre dans le coeur le rattachant à elle. C'était quelqu'un qui lui était cher, énormément et qu'il voulait à tout prit préserver. Il serait sans aucun doute incapable de ne plus la voir, il lutterait un temps puis succomberait très vite à l'envie de boire un verre avec elle, à l'écouter se foutre de sa gueule... Bon dieu, ils n'auraient jamais dû commencer ce petit jeu du chat et la souris. La jeune femme se tourna vers lui, ce qui fit balayé toutes ses pensées à Asling quand il croisa son regard brillant. Il n'aimait pas la voir comme ça, c'était certain...

Te serais-tu attaché à moi plus que de raison, chaton ?

Ferme-là qu'il pense encore une fois avec un sourire qui lui étire le coin des lèvres. Il ne nierait pas et il lui laisserait le voir. Calypso putain, cette meuf lui bouffait le cerveau, une succube ? Était-elle en train de le vider de sa vie, de son énergie ? Asling n'en savait rien, mais pour l'heure, il était totalement conscient de ce fait ; il était carrément dépendant d'elle et il ne voulait pas la voir disparaître. La jeune femme roule des yeux avant d'attraper le bras libre du jeune homme qui compris à peu prêt son manège, ainsi il allait en plus lui servir de coussin ? Bon dieu, qu'il était si attentionné avec elle, c'était inédit et inquiétant.

Je resterais avec toi. Je m'en voudrais de te laisser tout seul alors que tu broies du noir.

Tant-mieux. Il fallait qu'elle reste de toute façon, elle n'avait pas le choix. Il resta silencieux un moment, le seul bruit qui sortait de sa bouche était celui de la fumée et du joint qui crépitait à chaque latte qu'il prenait. Quand il fut terminé, il leva un peu le bras, visant la fenêtre pour le balancer, ce qu'il réussi aisément. Asling laissa sa carcasse retomber avec violence sur le lit avant de tourner un peu vers la rouquine. Qu'elle reste avec lui, aussi longtemps qu'elle en ai besoin, aussi longtemps qu'il en avait envie. Aujourd'hui, c'était la journée des confidences. Il soupir lentement alors que son bras gauche désormais libre vint chercher une mèche de cheveux de la jeune femme pour l'entremêler dans ses doigts. Cette texture, jamais il ne l'oublierait, il s'en imprégnait encore une fois, pour être marqué à vie. Fermant les yeux, le jeune homme lâcha dans un soupir.

Pour tout te dire, ouais, tu me fais perdre la tête. J'imagine même pas si tu venais à disparaître, alors dit pas des trucs comme ça, surtout pas quand j'suis dans cet état lamentable, compris ?

Asling et la sincérité, normalement ça faisait deux, pourtant il voulait faire comprendre à Caly qu'elle était importante pour lui, qu'elle prenait de plus en plus de place dans sa vie et qu'il pouvait bien dire ce qu'il voulait, c'était un fait qu'il ne pouvait point changer.

Et m'appelle pas chaton rouquine.

Il sourit faiblement, mais son sourire est bien là, aux coins des lèvres, alors qu'il rouvre les yeux. Le jeune homme attrapa la jeune femme et roula un peu, l'attirant contre lui, la tête de la jeune femme se retrouva donc sur son torse et les doigts du jeune homme percutèrent de nouveau la chevelure de la rouquine avec légèreté et délicatesse. Cette journée était étrange, spécial et Asling ne l'oublierait sans doute pas de sitôt. Il appréciait la compagnie de la demoiselle, c'était indéniable et il voulait vivre encore plus de moments pareils, apprendre à mieux la connaître, car il n'avait encore rien vu, il en était certain. Soupirant tout en continuant de lui caresser la tête, le jeune homme lâcha tout en riant.

On est bien pathétiques aujourd'hui et je tiens à te rappeler que je suis pas le seul qui broie du noir.

Asling la serra un peu plus contre lui, alors qu'il pouvait humer un peu plus le parfum de la demoiselle, putain, il faisait n'importe quoi, cette nouvelle proximité était encore une fois bien étrange. Il devait y remédier, mais c'était bien au-delà de ses capacités.

T'as pas intérêt à me lâcher miss...

Si un jour on lui avait dit qu'il serait autant attaché à quelqu'un, Asling aurait sans doute rigolé pendant dix bonnes minutes avant de se casser en pouffant... Caly avait prit trop de place en un temps record, elle était quelque chose d'incompréhensible, quelqu'un qu'Asling n'arrivait pas à cerner et dont chaques minutes passés avec elle lui ôtait cette envie. Jamais il ne serait lassé d'elle, il ne désirait aucunement la connaître par coeur. Il désirait être surprit par elle, par ce qu'elle était. Caly était quelqu'un d'adorable, de perché... Elle lui évoquait la liberté à son paroxysme, elle était ce qu'il désirait sans doute être. Grâce à cette femme, il avait pu évoluer, s'accepter, lui qui se haïssait chaque jour. Caly était un "tout". Il vint loger sa tête dans la nuque de la demoiselle, tout en rigolant, cette meuf putain, qu'est-ce qu'il l'adorait. Caly et Asling, deux personnalités bien étranges, semblables, mais différentes...

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MessageSujet: Re: - Never play fair. [Asly ♥]   - Never play fair. [Asly ♥] I_icon_minitimeMar 8 Avr - 14:59



Elle s'était laissée aller. Un peu trop. Beaucoup trop. Et elle n'aimait pas ça. Calypso n'était rien de plus qu'une jeune femme capricieuse détestant que tout lui échappe, et ça avait été le cas. Ces larmes ayant roulé le long de ses joues n'avaient jamais eu lieu d'être. Pas ici, pas devant lui. Et elle s'enfonçait, indéniablement, lui démontrait avec une facilité presque trop inhabituelle qu'elle nécessitait sa présence et son affection, ne serait-ce qu'aujourd'hui.
Les yeux rivés sur le plafond, la rousse n'avait pas bronché lorsqu'il s'était relevé pour jeter le cadavre de son joint par la fenêtre, pas plus lorsqu'il s'était laissé retomber bruyamment près d'elle. Mais la suite l'avait poussée à réagir. Asling était étrange, imprévisible, trop imprévisible. Il la rendait complètement marteau, et elle en venait à ne plus savoir si oui ou non elle devait aimer ça. Silencieuse, elle tourna quelque peu la tête vers lui pour glisser ses iris émeraudes sur son visage. Merde, qu'il pouvait être chiant. Elle en perdait ses moyens. Il la captivait, lui martelait le coeur de joie comme de tristesse, lui donnait envie de le rouer de coups comme de le serrer contre elle jusqu'à ce qu'il en vienne à la rejeter.

« Pour tout te dire, ouais, tu me fais perdre la tête. J'imagine même pas si tu venais à disparaître, alors dit pas des trucs comme ça, surtout pas quand j'suis dans cet état lamentable, compris ? »

Calypso haussa un sourcil, entrouvrît les lèvres, puis les referma, complètement dépassée. Elle ne savait pas à quoi il jouait, ne comprenait pas, et elle n'aimait pas ça. Elle n'était même pas capable de savoir s'il était sincère ou pas. Ou du moins, elle ne voulait pas se l'admettre, elle ne le pouvait pas. Parce que savoir qu'elle était importante à ses yeux lui emplissait l'esprit d'idées plus farfelues et inconcevables les unes que les autres. Et il n'aidait pas. Son parfum, sa voix, son comportement, tout ce qu'il était. C'était agaçant, frustrant, et si elle avait pu, elle l'aurait frappé, insulté, mais il n'y parvînt pas.

« Et m'appelle pas chaton rouquine. »

La jeune femme esquissa un sourire amusé. Même ses pseudos ordres manquaient de conviction, comment pouvait-elle le prendre au sérieux ? Elle n'était certes pas assez gamine pour ajouter ce sobriquet à chacune de ses prises de paroles, mais pas assez gentille pour exécuter sa requête. Elle continuerait à l'appeler chaton, qu'il aime cela ou non. C'était un plaisir qu'elle se permettait, notamment parce qu'elle avait conscience du fait que ce surnom le déplaisait. Et Dieu seul savait à quel point Calypso aimait jouer avec les nerfs d'Asling. Sauf que pour le coup, ce fût lui qui joua avec ses nerfs. Elle n'avait déjà pas aimé le sourire en coin qu'elle avait aperçu sur ses lèvres, et ce qui s'en suivît ne lui plût pas non plus.
Son coeur rata un battement, puis un autre, et reprît à un rythme si effréné qu'elle eût envie de se l'arracher. Parce qu'il le sentirait, il saurait. Il comprendrait qu'il faisait un peu trop d'effet, et le moment n'était pas propice à ce genre de "révélation". Pourtant, Calypso ne se décala pas, glissa même sa main contre le torse du jeune éphèbe, resserrant légèrement ses doigts sur son T-Shirt en fermant les yeux.

« On est bien pathétiques aujourd'hui et je tiens à te rappeler que je suis pas le seul qui broie du noir. »

Elle ricana. Pathétiques, ils l'étaient et elle se sentît l'être un peu plus lorsqu'il resserra son étreinte et que son coeur repartît de plus belle contre son gré. Elle grogna intérieurement, songeant sérieusement à se l'arracher un de ces quatre histoire de lui apprendre à lui pourrir l'existence à ce point et rouvrît les yeux pour les lever sur Asling.

« T'as pas intérêt à me lâcher miss... »

J'en suis incapable. Sans un mot, la rousse ramena doucement ses doigts contre le cou du jeune homme, retraçant ses veines se dessinant sous sa peau du bout de ses ongles. Elle les remonta sur sa joue, ses lèvres sur lesquelles elle s'attarda et termina par son nez, sur lequel elle mît une légère pichenette en lâchant :

« Ne me dis pas ce genre de choses, Asling. Ne me demande pas de ne pas disparaître, tu vas me faire péter les plombs. »

Et pas dans le mauvais sens du terme, malheureusement. Calypso aurait pu exploser et lui coller une bonne raclée. Sauf que non, parce que c'était Asling, parce qu'il lui faisait tourner la tête, lui retournait les entrailles, lui tordait le coeur. Parce qu'elle savait que si elle craquait, ce ne serait pas une raclée qu'il prendrait. Et ce n'était pas forcément ce qu'elle voulait.
Un soupir las s'échappa de ses lèvres tandis qu'elle entremêlait leurs jambes, l'air de rien, comme si tout cela avait été parfaitement normal malgré l'effet anormal que cela lui infligeait. Mais elle n'en avait cure, elle lui résistait. Calypso ne cédait jamais.

« C'est honteux d'être aussi pitoyable. Mais je n'y vois aucun mal au vu de cette facette que je découvre de toi. Je ne te savais pas aussi mignon et tendre, Asling. Non pas que ça me déplaise, bien au contraire. »


Elle amplifia cette déclaration d'un vague sourire en refermant les yeux. Comment pouvait-elle décemment le lâcher ? Et pourtant, un jour viendrait peut-être où elle devrait le faire. Quand son coeur cesserait d'accepter d'être ainsi maltraité, quand elle s'accrocherait à lui un tel point que le simple fait d'être ainsi dans ses bras sans qu'il ne semble comprendre lui deviendrait insupportable. Mais ce jour était loin d'arriver, n'est-ce pas ? Sauf qu'elle le savait, qu'à chaque fois qu'elle le voyait, elle s'accrochait un peu plus à ce qu'il était. Elle tenait à lui, c'était indéniable. Elle raffolait de sa personnalité, de cette façon qu'il avait de lui en faire voir des vertes et des pas mûres, elle chérissait ces instants qu'elle passait à ses côtés, ne voulait pas les perdre, même si parfois elle avait juste envie de l'éventrer.
Calypso frissonna en sentant le visage du jeune homme contre son cou, mais ne le rejeta pas, au contraire. Ses doigts vinrent jouer dans l'océan ébène de ses cheveux, ses lèvres s'étirèrent un peu plus et ses yeux se fermèrent. Elle était tendre, trop tendre. Elle se perdait, mais elle se rattraperait. Oh que oui, elle se rattraperait. Aussitôt leur déprime passée, cette délicatesse qu'elle lui offrait s'évaporerait, laisserait à nouveau place à ces provocations qu'elle n'avait de cesse de lui lancer. Elle recommencerait à jouer, parce qu'elle ne savait faire que ça, parce qu'elle ne savait se protéger de cet attachement autrement que par des piques désagréables qui maintenaient la distance entre eux malgré leur proximité. Tout cela était précaire, bien trop.

« Je ne te lâcherais pas, tu es trop envahissant pour ça. J'aurais beau te fuir, tu es devenu trop important pour que je ne finisse pas par revenir vers toi. Et profites-en, cette franchise sera rare. Très rare. » souffla-t-elle malgré elle.

Parce qu'elle ne pourrait jamais le laisser, au bout du compte.
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