AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez
 
 O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent;
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité


Invité

avatar


O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; Empty
MessageSujet: O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent;   O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; I_icon_minitimeMar 17 Déc - 22:48


OXYMORE
elle a les yeux revolver
IN REAL LIFE
▬ Anastasiya Barbara Claymore ; La vingtaine d'années ; Los Angeles – États-Unis ; Richissime ; Enfant de célébrité.
IN VIRTUAL LIFE
▬ Oxymore ; Crimson District ; Vit comme elle peut de plusieurs activités pas vraiment très sages, ni très licites. Peut être qualifiée de criminelle, mais pas totalement. Disons que si elle évite de se salir les doigts, elle sait faire en sorte que les autres le fassent à sa place.
I'VE GOT THE POWER
▬ Contrôle des pêchés ; Capacité de faire ressentir l'un des sept pêchés capitaux de son choix à une personne avec qui elle a un contact physique. Par exemple, si Oxymore souhaite rendre quelqu'un envieux, par un simple toucher, cette personne deviendra jalouse de la personne la plus susceptible de la rendre jalouse, il en est de même pour la colère. Oxymore est tout aussi capable de donner à quelqu'un l'envie de manger un tas de gourmandises ou utilisera la paresse pour qu'une personne aie l'envie de rester à ne rien faire sans pour autant l'obliger à dormir. Elle utilise peu l'avarice et l'orgueil mais trouve l'utilisation de la luxure très drôle. Son pouvoir affecte souvent son propre caractère, la rendant victime de ses propres pêchés. Ainsi, depuis qu'elle est en possession de son pouvoir, Oxymore possède comme défauts majeurs tous les pêchés capitaux à la fois.
prenez un enfant faites en un roi couvrez le d'or et de diamants cachez vous en attendant vous n'attendrez pas longtemps
Yeux verts ; Crinière blonde bouclée en bataille jusqu'en bas du dos ; Odeur corporelle ressemblant plus ou moins à la cannelle ; 161cm & 44kg ; Cicatrice sous le genoux faite en jouant sur des rochers glissants au bord de mer ; Tâche de naissance ressemblant un peu à une croix dans le dos en bas à gauche.
Bisexuelle ; Aucun rêve particulier ; Claustrophobe et Korephobe -peur des poupées- à cause d'une mauvaise farce de ses frères ; traumatisée par l'orage et par pas mal d'autres choses à cause de sa fratrie ; il est difficile de déterminer ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas ; son caractère change radicalement selon la personne à qui elle a à faire ; ses goûts aussi ; il lui arrive d'avoir de sérieux trous de mémoire ; ou bien peut-être qu'elle fait semblant ; elle se souvient rarement des visages et des prénoms des gens ; parce qu'elle s'en fout ; atteinte de daltonisme (tritanomalie*) ; elle est loin d'être pudique et les habits l'encombrent, il faut se battre avec elle pour réussir à lui enfiler un pull.
* spectre des couleurs pour un œil non daltonien ; spectre des couleurs pour un œil tritanomal
XXX – Et puis quand j'ai entendu les bruits de dehors devenir encore plus forts je me suis dit que c'était la fin. Il y avait des bourdonnements dans mes oreilles il y avait des sifflements tout autour de moi des bruits aigus répétitifs et un poids sur mon cœur. Il allait exploser. Il allait éclater. C'était comme si on m'écartelait comme si on brisait mes muscles lentement et on m'emmenait loin très loin là où je ne voulais pas. Je vais mourir je me suis dit. Maman en haut elle criait très fort et ça me faisait mal à la tête et j'ai eu l'impression de me déchirer quand il y a eu la lumière. Mes yeux avaient mal de la lumière. Et puis il y avait comme mon cœur qui me brûlait. Et j'avais froid. Et j'avais peur. Alors j'ai pleuré.
C'est comme ça je crois que je suis née.

UNBORN

Devant tes yeux ce n'étaient que sourires et courbettes. Dans ton dos l'on brandissait des poignards. Lorsque tu es née, la presse en a beaucoup parlé. Ce n'était pas une naissance comme les autres. Quand tu es venue au monde, la sécurité n'a plus bien surveillé, des criminels se sont engouffrés dans la clinique, ont enlevé le bébé. Lorsque tu es née, la presse en a beaucoup parlé, dès le premier jour, parce qu'on avait enlevé l'enfant Claymore. Dans la presse, l'on indiquait ni ton prénom, ni ton sexe, tu étais l'enfant Claymore. Tu n'étais pas encore Anastasiya. Tu n'étais que l'enfant de célébrités, de personnalités connues, la quatrième enfant Claymore, tu n'étais reconnue que pour tes gênes et non pour ce que tu étais réellement. Lorsque tu es née, lorsque les criminels ont été arrêtés, lorsque la police et les enquêteurs ont réussi à retrouver ton petit corps sans défenses mais en pleine santé, l'on a plus entendu parler du bébé Claymore pendant quelques mois. Les jours qui suivirent ta naissance, ton enlèvement puis les retrouvailles, tes parents recevaient beaucoup de lettres de menace. Certains voulaient t'enlever pour une rançon, d'autre simplement te tuer pour une raison totalement folle. Mais tu n'avais jamais rien demandé à personne, toi, Anastasiya.

T'étais seule dans ton berceau.
Un bébé mort mais dont le cœur battait encore.

Tu mangeais peu et pleurais souvent, tu maigrissais beaucoup, trop vite, les médecins les plus réputés mettaient cela sur le dos du traumatisme suite à l'enlèvement. Dans les journaux se bousculaient des rumeurs toutes plus fausses les unes des autres. Un jour tu étais atteinte d'une grave maladie, l'autre tu étais mourante. Le surlendemain, il t'arrivait même d'être morte. Des tas d'histoires différentes pour une si petite chose qui n'avait rien demandé. Parce que tu n'embêtais personne, toi, Anastasiya, petit poupon au teint d'ivoire, aux gencives sans aucune dent, avec tes quelques cheveux dorés qui bouclaient au sommet de ton crâne et tes yeux mi-clos. Tu pleurais parce que tu avais envie de pleurer. Tu ne mangeais pas parce que tu n'avais pas envie de manger. Lorsque tu étais fatiguée de pleurer, il suffisait de t'endormir. Tu étais un peu capricieuse. Tu pleurais beaucoup mais tu as très vite apprit à te taire. Dans la presse, plus tard, l'on parla de tes premiers pas, de tes premiers mots, des premières sorties avec Père, Mère et tes frères pour donner l'impression aux fans que la famille Claymore est une famille unie.

Il en était tout autre.
Lorsque tu as eu trois ans, tu fus rapidement oubliée.

Parce que la plus jeune était un peu plus grande, Père et Mère ont recommencé à être très souvent absents. Ils tournaient dans des films, posaient pour des magasines, étaient interviewés aux quatre coins des États-Unis, mais les domestiques vous expliquaient, il fallait les comprendre. C'est très dur la vie de célébrité, il faut avoir de l'imagination. Une imagination débordante, pour créer des ragots, les répandre partout, faire parler les mauvaises langues, être ambigu, créer des quiproquos, faire des lapsus, pour que la presse parle d'eux, afin de ne pas être oublié. Augmenter les ventes des albums, faire la promo de leurs derniers films, quelques autographes, quelques photos avec des fans, prendre soin d'eux pour augmenter leur nombre. Pendant que les quatre enfants s'ennuient de leurs parents dans leur maison trop grande pour eux et ressemblant fortement à un petit château. Et quand on rentre à la maison, on promène ces enfants, pour faire semblant d'être de bons parents. On les fait sourire sur les photos, alors qu'ils aimeraient simplement un bisou de Maman, un câlin de Papa.

Pourtant, tu te consolais, Anastasiya.
En te disant que Papa Maman, c'est pas si important.

XXX – Il faisait tout bleu en haut et puis il y avait le soleil jaune aussi et mes yeux avaient mal quand je le regardais. Je sais. C'était défendu d'aller à la fenêtre de l'ouvrir et de s'y asseoir c'est dangereux on peut tomber. Je sais aussi. Ils vont se faire beaucoup gronder si je tombais. Et puis regarder les mots des livres ça fait moins mal aux yeux. Et quand on les regarde trop les mots se mélangent et les lettres forment d'autres mots et d'autres phrases et alors il est difficile de comprendre mais on ne doit pas fermer le livre. C'est méchant. C'est comme aller dehors sans demander. Et puis dehors aussi ça fait un peu peur. Il y a les voitures et le soleil et les gens. Il y a les insectes et les animaux et les rues trop grandes on peut se perdre dedans. C'est dangereux.

MISTAKE

Parce qu'on te répétait sans cesse, dès tes six ans, que dans la vie rien n'est plus important que les études. Les domestiques et tout l'attirail inutile qui s'occupait de la petite princesse Claymore la suivait toute la journée dans ses tâches quotidiennes. Des professeurs particuliers lui enseignaient les mathématiques, l'anglais, le français, l'italien, l'Histoire des États-Unis. Maman tenait beaucoup à ce que les meilleurs professeurs de chant et de danse viennent chaque jour à la maison donner des cours de deux heures à la benjamine Claymore. Papa voulait, quant à lui, que tu fasses du violon et du piano, mais pour ce dernier, ce n'était qu'une heure tous les deux jours. Ces activités t'étaient imposées parce que tu étais l'enfant Claymore, tu n'avais pas le droit de protester, tu n'avais pas ton mot à dire, mais elles ne te plaisaient pas. Tu faisais avec. Lorsque tu avais un petit moment libre dans ta journée bien remplie, tu avais l'obligation de lire un livre en silence dans l'immense salle principale toujours bien chauffée pour que toi et tes frères n'attrapiez jamais froid.

L'enfant Claymore devait être choyée.
Mais jamais de la façon dont elle voulait l'être.

Il y avait, dans cette vie monotone de perfection, trois détails qui rendaient ce tableau trop parfait un peu moins parfait. Il y avait, dans ton cœur un peu trop lourd de perfection, trois garçons qui le rendaient moins tristes. Lorsque tu étais triste, Anastasiya, parce que ta professeure de piano était trop sévère, parce que ton professeur de chant te grondait, parce que tu avais mal aux jambes à force de danser, il te suffisait de te rappeler que l'immense manoir dans lequel tu résidais abritait à la fois tes trois adorables frères aînés, Gaspard, David et William. Gaspard, avec 168 de Q.I, était un petit génie. Trois ans de plus que toi, il était renfermé, peu souriant et réfléchissait trop. David, quatre ans de plus que toi, stupide, brutal et influençable. William, huit ans de plus que toi, manipulateur, cynique et je-m'en-foutiste. Pendant longtemps vous n'aviez jamais réussi à rechigner, vous rebeller, dire non à vos parents, à vos professeurs, fuir les responsabilités, enfin faire ce que vous aviez envie de faire et non ce que l'on vous imposait, avec encore et toujours cet indémodable chantage.

Si vous êtes sages, Papa et Maman viendront vous rendre visite.
Mais Papa et Maman ne venaient jamais.

Et puis, dans la fratrie, il y avait toi, Anastasiya. Petite poupée blonde, pas très haute, un peu trop pâle, un peu trop maigrichonne, aux joues rebondies, tu faisais un choc à ceux qui ne t'avaient jamais vus de leur propres yeux. Parce qu'on imagine la benjamine des Claymore charmante, au teint rose, aux yeux rieurs, pétillants de joie de vivre, profonds, envoûtants, comme ceux de sa mère. On imagine son visage s'étirer en un sourire, un éclat de rire enfantin s'échapper d'entre ses lèvres roses. Tu n'en étais qu'une pâle copie, Anastasiya. Tu étais ce que les autres voulaient, mais tes faux-sourires ne seront jamais aussi beaux que les vrais. Ils sont bien trop tristes, comme tes yeux émeraude qui ont perdu de leur éclat. Tes joues ne rougissaient plus de bonheur, tu avais ce teint livide, cette peau lisse et laiteuse de poupée de porcelaine qui ne prenait jamais le soleil. Elle n'en avait pas le droit. Au fond, tu n'avais jamais su sourire comme ils le voulaient. Parce qu'ils voulaient la perfection, tu essayais de ressembler à un être auquel personne ne pouvait ressembler.

Tu n'étais qu'un usurpateur.
Un imposteur, un voleur.

XXX – J'ai mal à la tête. Dans la salle tout le monde parle en même temps et tout le monde rit j'entends des rires alors je me hisse sur la pointe des pieds pour voir les rires et tout le monde qui parle mais je suis toujours trop petite. Je ne vois jamais rien. J'ai peur un peu alors j'essaie de me faire le plus petite possible mais je sais que les gens vont venir me parler. Je devrais leur répondre au fond j'aimerais bien être avec les gens pour pouvoir rire aussi avec eux mais je suis jamais là moi. Je suis jamais moi. J'aime pas. Quand William il voit que je me mets sur la pointe des pieds il me porte sur ses épaules et alors je peux voir comme je veux. Aujourd'hui William est pas là il est occupé et moi j'ai peur. J'aime pas être toute seule.

WRONG

Un sourire froid comme celui de la Joconde animait ton visage pâle aux joues rondes. Tes yeux verts et ternes n'ont jamais eu aucun éclat, d'entre tes lèvres ne s'échappaient que des mots, aucun rire. Seulement des mots, des phrases, tu ne disais que ce que le monde voulait entendre. Tu étais polie, sage, discrète. Tu étais élégante, gracieuse, tu savais jouer du violon et du piano, tu chantais et dansais merveilleusement bien pour une si jeune enfant. Tu lisais beaucoup, tu étais très cultivée. D'une maturité sans égale et extrêmement bien élevée. Tu plaisais à tout ton entourage et restais aimable, serviable et d'une bonté déstabilisante. Facile à aborder, tu étais sociable tout en gardant une innocence de jeune fille qui charmait et attendrissait tout le monde. Tu étais la fille, la femme, la sœur rêvée. Tu étais l'enfant modèle, l'enfant parfaite, l'enfant Claymore, tu masquais tes défauts, jouais la comédie, juste pour faire croire aux autres que la benjamine des Claymore est une enfant parfaite. Avec aisance tu cernais leurs goûts pour être sur la même longueur d'onde qu'eux, tu n'étais qu'une copie enfantine de leur idéal. Tu n'étais qu'une fine manipulatrice.

A trop vouloir plaire.
On en perd sa propre identité.

Dès ton plus jeune âge tu avais toi-même apprit à accorder tes propres goûts à ceux des autres, à oublier tes préférences pour copier ceux de ton entourage, pour leur plaire, être de leur avis, sur la même longueur d'onde. Tu avais apprit à mettre de côté ton identité pour modifier ton caractère afin de le rendre plus au goût d'autrui, être tout ce qu'ils aimaient, au point de ne plus jamais pouvoir être toi-même, au point d'être dotée de copies plus ou moins ressemblantes d'idéaux en tous genres. Il était impossible de parler ici de multiples personnalités puisque tu ne faisais que jouer la comédie. Au contraire, tu n'avais pas plusieurs personnalités depuis que tu avais perdu la tienne. Tu n'en avais plus aucune. Alors tu alternais de multiples facettes pour plaire aux autres, pour être à leurs yeux une enfant parfaite. Manipulatrice, calculatrice, observatrice et surtout totalement fausse. Tu n'étais plus rien comme tu étais tout à la fois. Une contradiction vivante, le contraire de toi-même.

Un jour, Gaspard, ton propre frère.
T'a comparé à un oxymore.

Quel âge avais-tu ? A peine sept ans peut-être, tu ne connaissais pas réellement la signification de ce mot, mais il est resté ancré dans ta mémoire, pour resurgir par hasard dans un dictionnaire alors que tu n'étais âgée que d'une dizaine d'année. Cette comparaison t'a profondément marqué, jamais tu ne l'oublias. Parce que cet affreux petit génie qu'était ton frère avait entièrement raison. C'est lorsque William avait quinze ans, David onze, Gaspard dix et toi sept que le plus grand d'entre vous lança l'opération rébellion, d'abord sans que ce ne soit trop grave, puis tout à dégénéré. Vous étiez d'adorables angelots à qui il était impossible de reprocher quoi que ce soit. De l'élégance de vos habits jusqu'à vos manières à table, vous aviez toujours été parfaits, car on vous l'obligeait, car chaque petit dérapage vous coûtait des heures et des heures de reproches. Vous aviez un professeur particulier qui se chargeait de votre éducation dans le grand monde, alliez à la messe tous les dimanches, et il était absolument inconcevable que vous ayez des rapports sexuels avant le mariage -mariage déjà arrangé avec des enfants de célébrités, de personnalités, ou de riches personnes de ce monde, d'ailleurs.

William fut le premier à craquer.
Il disait que ce n'était pas une vie, et il avait raison.

XXX – Aujourd'hui là-haut c'était tout gris et il y avait pas le soleil jaune. C'était tout blanc et ça faisait mal aux yeux. Il y avait l'eau aussi qui tombait de là-haut. Elle est tombée partout j'ai vu. C'était beau. Et puis j'ai vu aussi la terre absorber l'eau qui tombait. Et puis elle a trop bu d’eau et elle a rendu du sale. Je n’ai pas aimé. On a dit qu'on sortait alors on a prit nos imperméables et on est sortis par la fenêtre parce qu'on avait pas le droit. On a été devant de l'eau qui ne tombe pas elle reste par terre c'est vraiment très grand mais elle était agitée alors on est pas descendu sur le sable et j'ai joué sur les rochers. J'ai trop joué je crois je voulais pas rentrer alors les rochers ils m'ont puni j'ai glissé il a fallu appeler une ambulance. J'avais très mal là sous le genoux. Ils on recousu comme du tissu. J'aurais toujours la trace là je crois.

ALIVE

Tes frères ont toujours eu raison, alors tu les suivais, Anastasiya, en bonne petite sœur que tu étais. Leur adorable petite princesse qu'ils aimaient autant qu'ils bizutaient. Parce que d'adorables petits anges, vous étiez passés à d’exécrables petits démons. Devenant progressivement teigneux, mal élevés et bagarreurs, à trop vouloir s'élever vers la lumière on s'y brûle les ailes. William n'a plus réussi à supporter ses responsabilités d'aîné à qui l'on ne doit pas faire de reproches. Il était absolument hors de question que ses cadets subissent la même pression que lui. On n'a qu'une seule enfance, il répétait à ses petits frères et à sa petite sœur en guise de lavage de cerveau. C'était votre devise. Alors vous avez commencé à vous bagarrer, à semer la zizanie dans le manoir, à faire tourner en bourrique les domestiques, à être insolents envers vos professeurs, vous vous échappiez par les fenêtres lorsque vos parents venaient vous rendre visite et les rares fois où vous alliez à la messe étaient pour tester de nouvelles bêtises. Vous étiez devenus des enfants insupportables.

Mais c'est chacun pour soi dans la fratrie Claymore.
Et tous les coups sont permis.

Particulièrement les coups-bas et les traîtrises, c'étaient vos domaines préférés. Alors on s'allie avec l'ennemi, on trahit l'allié, on organise des plans, on fait foirer ceux des autres, être horrible avec tout le monde, parce que les aînés persécutaient les cadets, les cadets manipulaient les aînés, on fait marcher le chantage, et quand tout le monde est réconcilié on trouve de nouvelles bêtises à faire. Les coups de poing, de pied, les morsures, les griffures, les insultes fusaient et rien ne les arrêtaient. Et les adultes répétaient aux garçons. Regardez votre sœur comme elle est sage, prenez exemple sur elle, on n'a rien à lui reprocher. C'était peut-être toi qui faisais les pires crasses aux autres, mais assez maligne pour les faire dans le dos des adultes. Cependant, la benjamine, la chouchoute, la petite princesse, c'est aussi la plus persécutée par ses aînés. Puis un jour, à la fin du lycée, William, l'aîné, le leader, partit faire ses études à Harvard, comme tous les enfants Claymore étaient destinés à le faire. Par téléphone, il guidait ses cadets jusqu'à se rendre compte qu'ils étaient assez grands pour innover leurs bêtises tous seuls. Chacun leur tour, ils partirent étudier à Harvard, et toi, Anastasiya tu fus la dernière, tu n'y fis qu'une seule année.

Vous aviez reçu le SMS en même temps.
Les casques peu après, pendant les vacances d'été.
Vous aviez trouvé cela intéressant.

Assis dans ta chambre autour d'une table basse en verre, vous vous apprêtiez à mettre votre casque, modèle le plus récent de la célèbre société anglaise de jeux vidéos, Hedger Impact. C'est à peu près au même moment que vous débarquez à Euphémia, puis allez chacun votre tour vous recenser à la mairie. Alors que toi et David intégrez Crimson District, Gaspard choisit sans la moindre hésitation Hope Corporation et William se range du côté de Holy Sword. C'est par défaut que tu as choisi Oxymore comme pseudo, Anastasiya. Tu n'as jamais oublié la comparaison de ton génie de frère aîné. Quand vous avez essayé de vous déconnecter, rien ne se passa. Oxymore. Dans tes yeux tout comme sur tes lèvres, en passant par les mimiques de ton visage, l'on ne pouvait y lire que de l'indifférence. Alors que des personnes paniquaient, pleuraient, peinaient à rentrer chez eux. Vous, vous n'étiez pas réellement sûrs que chez vous serait mieux qu'ici. Ainsi, tu ne fus pas surprise, ni paniquée, ni même peinée par le fait de ne pas pouvoir rentrer chez toi. Tu avais tout ce que tu avais toujours voulu avoir. Une certaine liberté de pensée, de mouvements, une vie sans interdits en compagnie de tes frères bien que vous soyez séparés par vos différentes appartenances aux îles. Ainsi, lorsqu'après quelques incidents, il fut installé un couvre feu, toi et tes frères furent les premiers à faire la tête. C'était comme une entrave à votre liberté. C'était comme à la maison.

Mais au fond, on s'en fout, pas vrai ?
Des adolescents en fugue sont toujours mieux ailleurs que chez eux.
PSEUDO & ÂGE
▬ Retenez juste Oxymore & je communiquerais pas mon âge. ♪
JEU VIDÉO FAVORI
▬ Haha. J'aime bien martyriser mes Sims de temps en temps, mais ça prend vachement de place dans la mémoire du PC. Sinon euh, j'affectionne tous les jeux Mario qu'ils soient de vieilles antiquités ou tout récents... J'ai aussi essayé pas mal de jeux d'horreur plutôt bien genre Ib, Ao Oni, Slenderman, The Witch's House, flow. etc... Y'a The Binding of Isaac que je trouve sympathique, aussi. Et tout plein d'autres. ♥
FILM FAVORI
▬ J'en ai vu tellement et j'en ai oublié tellement que je peux pas vraiment choisir et dire lequel m'a le plus plu (ou du moins le plus marqué). Ayant été élevée au Disney, je dirais que les films d'animations (parce qu'on dit plus "dessin animé" maintenant. D8) de Disney font partie des souvenirs les plus magiques de mon enfance (et comme je suis encore une vraie gamine je les connais tous par cœur). ♥
SÉRIE/MANGA FAVORIS
▬ Là aussi il y en a tellement que j'ose plus trop faire de choix. J'aime beaucoup To Aru Majutsu no Index, Mirai Nikki, j'affectionne particulièrement The Idolm@ster, aussi, mais la plupart que j'aie vu sont plutôt pas mal, comme Durarara!, K Project, Clannad (qu'est-ce qu'il a pu me faire chialer, celui-là), K-ON! (que j'ai failli oublier de citer, honte à moi), Kokoro Connect (moins connu mais adorable), et plein d'autres, encore. Niveau séries, ça m'énerve un peu de devoir suivre chaque jour une série en particulier pour un seul épisode de vingt-cinq minutes, même si j'avoue être le genre de personnes qui regarde Scènes de Ménage le soir et le midi, et j'aime aussi beaucoup Malcolm (j'ai toutes les saisons. ♥)
DÉCOUVERTE DU FORUM
▬ Par partenariat.
T'ES UN OUF DANS TA TÊTE
▬ Carrément. Mais chut, je veux préserver le secret le plus longtemps possible. B)
MANGER OU BOIRE
▬ Boire. MAIS QUE DE L'EAU, HEIN -je rappelle que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
JE TE SAOULE AVEC MES QUESTIONS ?
▬ Nan, y'en a pas beaucoup en fait, c'est juste moi qui écris trop.
LE CODE


Revenir en haut Aller en bas
Father


Fondateur
Fondateur

Father

Messages : 1056
Date d'inscription : 06/07/2013
Localisation : Dans sa chambre trop d4rk.

O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; Empty
MessageSujet: Re: O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent;   O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; I_icon_minitimeMer 18 Déc - 21:49

TOI.
TOIIII.♥♥
Désolé du retard mais j'ai eu ENORMEMENT de boulot depuis le début de la semaine. Mais là c'est bon, je suis chaud o/.
j'ai lu ta fiche en cours dans la journée et j'étais esdnfhjrgbu ♥♥
bon, déjà la fiche est jolie, bien codée, ton avatar est trop cute je te bouffe ok?
l'histoire, j'adore aussi j'aime tout voilà.
juste une question : tes frères vont venir sur le forum ou bien tu vas les mettre en prédéfini ou alors on s'en fiche? xD
je te valide, j'ai rien de plus à dire à part que tu shine like a diamond

Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité

avatar


O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; Empty
MessageSujet: Re: O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent;   O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; I_icon_minitimeMer 18 Déc - 22:02

Hihihi. ♥
Alors euh, je pensais mettre les frères en prédéfinis, j'ai déjà un peu préparé dans ma tête donc je pense les envoyer dans pas longtemps. Ils sont pas indispensables au quotidien d'Oxym' dans le jeu mais ça peut être chouette de les avoir. :3
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé







O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; Empty
MessageSujet: Re: O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent;   O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent; I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
O X Y M O R E ☆ les feux qu'elle cherche à allumer sont en même temps ceux qui la brûlent;
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. » | Sunshine
» Kazoo • « On allait aux feux d'artifice …
» J'offre des bonbons à ceux qui me souhaitent « Bienvenue » ♥
» « Vous désirez quelque chose? Ah, quelle phrase abjecte. » ϟ Prince charmant. ♥ [Terminé]
» Juste un peu de temps.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HRP ; :: Les archives :: Fiches des anciens membres-