Rooooh, elle manquait d'ambition, la Lola ! Bon okay, désaper Father c'était peut-être pas la meilleure idée au monde (il avait des pouvoirs de malade, paraît-il, mais difficile d'en témoigner quand on ne l'avait jamais vu en action), mais au moins leur bonhomme de neige aurait été plus vrai que nature. C'était pas ce qui comptait ? Entassant les boules et morceaux de neige pour donner une forme convaincante aux futures répliques des GM, Nout essaya de se remémorer le Dracula en question – ou les muffins, mais rien ne lui venait à l'esprit. Waouh. Ça l'étonnait pas que Lola se souvienne à côté de quoi se tenait ce type vu son appétit, mais ça l'étonnait qu'elle ait regardé autre chose que la nourriture.
Ahahaha. Il aurait dû la charrier à voix haute, tiens, ça le dérangeait pas de se prendre des coups.

« Parce que t'as regardé les gens qui étaient autour de la table ? T'étais pas trop concentrée sur les muffins ? »

Aussitôt dit, aussitôt. Il passa ses paumes sur son pantalon pour en enlever le surplus de poudreuse et se redresser tout à fait.

« No problem, je suis hyper calé niveau discrétion. On y va ? »

Il pouvait se faire tout petit quand il voulait, et au pire, comme Lola l'avait dit, l'épaisseur des tissus servirait à n'alerter personne. Un bout par ici, un morceau par là, et le tour serait joué.
En parlant de tour, elle était quand même super haute, celle-là.

Je fronçais les sourcils et me pinçais les lèvres délicatement. Faisant mine de paraître outrée par sa remarque je ne pris même pas la peine de lui répondre dans l'immédiat. Sauver Nounours me semblait plus important. Abandonnant mes sculptures de neige je serrais très fort la peluche, comme pour le réchauffer.

""Moque-toi, c'est ça mais mon super radar à bonne chose et fringues épiques nous dépanne bien... "

Je me dirigeai de nouveau vers la salle de bal. Contente de pouvoir réchauffer mes pieds. Parce que. Sérieusement. Si je rentrais pas dans la seconde mes pieds allaient tomber. Ça caille dehors. Bordel. Je me hâtais autant que je le pouvais. Mais hélas. Hélas. J'avais l'impression d'avoir des blocs de glace à la place des pieds. Et comment je fais pour avoir l'air belle et gracieuse comme ça? Bah. C'est carrément pas possible. Alors ma démarche craignait à mort.

Arrivée enfin près de la porte fenêtre, je m'accroupissais. Avec le rideau sur les épaules, j'étais super bien camouflée.

"Pssit! Noutninja! Comte Dracula à deux heures, va le chopper!!"

Le jeune homme eut la courtoisie de lui tirer la langue dans le dos, histoire de ; c'était pas la galanterie qui l'étouffait, mais valait mieux faire attention avec les femmes-gorilles. Un poil plus dangereuses que les femmes-femmes, et vachement plus susceptibles.
Disait celui qui venait de la charrier sur l'amour immodéré qu'elle portait aux douceurs enrobées de crèmes multicolores et sucre glace. Mais Lola avait raison, au fond ; son radar, il allait leur être super utile.

Il rejoignit sa compagne en essayant de faire le moins de bruit possible – et c'était pas évident quand l'ombre d'un rire se profilait constamment sur ses lèvres en forme d'accent circonflexe joyeux. Surtout quand Lola marchait devant lui avec une grâce discutable, vêtue d'un véritable costume de fête foraine. L'avantage, c'était que si elle s'étalait au sol, on risquait de la prendre pour un rideau décroché et posé là en tas. Si ça c'était pas du camouflage de l'extrême, alors il savait pas ce que c'était !
A part un manteau concept qui aurait eu sa place dans un mauvais défilé de mode.

"Pssit! Noutninja! Comte Dracula à deux heures, va le chopper!!"

En parlant de mauvais défilé de mode, c'était le retour des robes et voiles et paillettes qui piquaient atrocement les yeux. Argh. Gogogo Nout, be a man. L’Égyptien leva un pouce dans la direction de Lola pour lui signifier qu'il avait parfaitement repéré les muffins au chocolat blanc et le type en question.
Alors...

« Je fonce ! »

Pourquoi s’embarrasser d'un plan, hein ? C'était pas comme s'il était aussi voyant qu'un panneau stop avec son costume, hein. Il allait gérer sa mission, question de vie ou de mort. Il suffisait de trouver une diversion et... oh !
Le jeune homme trouva refuge dans le dos d'une géante aux longues boucles d'oreilles, qu'il poussa avec une discrétion toute particulière sur le grand dadais vêtu comme un émo du XIX ème siècle. Après quoi il tira sur la cape et... plongea sous la table toute proche parce qu'il n'avait pas tiré assez doucement, de toute évidence. Une chance qu'il ait balancé une fille pas trop moche sur ce type, ça allait détourner son attention le temps qu'il fasse demi-tour. Il attendit que l'ancien propriétaire de la cape ait arrêté de scruter les alentours pour adresser un nouveau pouce levé à Lola depuis le dessous de la table.

Mission n°1 : réussite complète. Noutninja était un professionnel.

Il leur fallait quoi d'autre, après ?

Je regardais en direction de Dracula, tapotant mes pieds sur le sol pour les réchauffer un peu et, vérifier qu'ils n'étaient pas bons à être sciés. Nout fonçait déjà dans le tas. Je passais une main suron visage. Pour foncer il fonçait. Dans le tas de madame aux jolies robes meringuées. La diversion était toute trouvée.

Je retenais mon souffle, les yeux rivés sur mon cavalier et Dracula. Agilement il dépouilla /arracha la cape de la cible et se planqua sous la table. Je laissais échapper un soupire de soulagement. Discrètement planquée dans le rideau-cape. Je levais mon pouce dans sa direction. Première phase complète.

- JE TE REJOINS PRENDS LA SALADE. articulais-je de manière exagérée. Et s'il ne savait pas lire sur les lèvres? Bah. Tant pis.

Je retirais la cape/cachette de mes épaules pour former un tas devant la porte fenêtre dénudée. Nounours planqué en dessous. Je longeais les fenêtres. De rideau en rideau. Tel un ninja de seconde zone. Mes pieds ne rendaient toujours pas les choses faciles mais eh, ils étaient moins bleus.

Arrivée derrière le rideau en face de la table du buffet/cachette de Nout je sortais enfin. Air totalement naturel accroché sur le visage. Je me mêlais a la foule des danseuses meringuées. Bousculant. Arrachant. Froufrous et tissus clinquants. Brillants. Pour faire une patchwork-robe pour Umbra ou Verity des neiges. Je me rependais en excuse tout en fourrant avec rapidité les morceaux. Trop facile.

Arrivée à la table cachette je saisie le plateau de muffin qui me faisais de l'oeil et me cachait dessous.

- TADAM. Je lui tendais quelques muffins et sortait à la hâte les morceaux de tissus. T'as vu comme je gère aussi? Je fixais les robes partiellement en pièces qui continuaient a virevolter sur la piste de danse. -Elles ont l'air quiches maintenant. Je ricanais. Alors mon capitaine on fait quoi maintenant.

Hyper concentré, un pan de la nappe relevé pour lui permettre de voir sa coéquipière, Nout fixait Lola lui murmurer quelque chose qu'il ne comprit pas – ou pas exactement. Le pouce levé, ça voulait dire qu'elle était contente, okay ; mais pourquoi elle lui parlait de salsa, maintenant ?
Bon, il devait avoir mal compris. Silencieusement, le jeune homme battit en retraite dans sa tanière, avec l'impression exaltante d'être un enfant en train de commettre la pire bêtise de sa vie. Ils ne faisaient pas grand chose de mal, pourtant : voler deux ou trois morceaux de tissus n'avait jamais tué personne. Il tourna et retourna la cape qu'il tenait entre ses mains, se demandant si ça allait faire l'affaire. Enfin, ils n'avaient pas trop le choix, vu que Miss Lola lui avait dit que désaper Father, c'était une mauvaise idée. Waaaah, et dire que ça aurait donné une super touche de réalisme à leur joli bonhomme.
D'ailleurs, en parlant du loup...

La nappe se souleva brusquement et non, une poigne coléreuse ne le sortit pas de force de son abri : Lola, toute sourire, se glissa à ses côtés en lui collant des muffins sous le nez. Il faillit lui sortir une autre remarque aimable sur sa future silhouette, mais la vue des tissus lui ôta toute pique mesquine de la bouche. Eh, good job ! L'effeuillage de dindes enrubannées, ça la connaissait !

Quant à la suite des opérations, il devait avouer que...

« Je sais pas trop. On a des trucs pour faire Euphory, là-dedans ? »

Personnellement, ça ne le dérangeait pas de lui filer une jupette colorée ; il devait être aussi viril que ses sœurs, pour le peu qu'il en avait vu.

« Ah, et tu m'as pas demandé de danser la salsa tout à l'heure, hein ? »

Que toute méprise soit écartée. Nout ne savait pas, peut-être que Lola adorait voir les gens danser la salsa, peut-être qu'à Euphemia, danser la salsa débloquait un cheat code extrêmement puissant.
Et ça aurait été très con, puisqu'il ne savait pas danser la salsa. On peut pas tout avoir dans la vie.

Mes deux iris fixaient celles de mon partenaire du crime. Crime parce que nous avions à nous deux bousculé et arraché les vêtements de beaucoup de personne ce soir. Dans le but de reproduire caricaturalement les GameMasters d'Euphemia. Pour se moquer. Dédramatiser la situation. Passer du bon temps. En riant très fort de leur tronche. Par derrière. Dit comme ça, ça ne semblait pas bien grave. Hein. Et pourtant vu qu'ils nous avaient enfermé dans un jeu virtuel je doutais qu'ils apprécient nos œuvres des neiges. Aucun de nous deux ne semblaient le réaliser.

J'attrapais un muffin entre mes mains manucurées pour le dévorer sans me priver. Même pas peur. Des papillons dansaient dans mon ventre avec délicatesse. Comme si les bulles me montaient à la tête. Le délit, mineur à mes yeux, me faisait battre le coeur et sourire à pleine dents. Je m'amusais. Tant que Papa et Maman ne nous attrapent pas on est les rois du monde.

J'étais presque déçue, mon muffin terminé. Même pas il me remerciait le Nout de lui en avoir rapporté. Eh. Tant pis pour lui. Je finirai par tous les manger jusqu'à en vomir en plein milieu de la salle de bal. J'écoutais d'une seule oreille le garçon, mon cerveau fonctionnait en même temps. Qu'est-ce que ça porte un garçon de douze ans. Question pertinente. À douze ans je me remettais à peine des concours de minimiss. Pas le temps d'observer les petits gars de mon âge. Ça devait encore porter des shorts. Ou des jeans. Pas des jupes en tout cas.

-Compte pas sur moi pour voler le froc d'un type en tout cas. Je marquais une pause l'index posé sur la temps. - Sinon. On peut piquer une veste de costard tu vois. Ou tu pourrais lui donner ta veste à toi. Mais ça serait dommage le rose te va bien au teint. Hein.

Je lui tapotais virilement l'épaule. Second muffin entre les lèvres pour étouffer un rire qui sans nul doute, aurait attiré l'attention de Dracula occupé avec le corps sculpturale de sa Marie qui, grâce à Nout s'était retrouvée propulsée dans ses bras. Pas sur qu'il ne se rappelle plus de sa cape. Hein.

L'entremetteur du dimanche pas si endimanché que ça attira une nouvelle fois mon attention.

-Hein? criais-je ma foi, un peu fort pour une criminelle planquée non loin d'un type qu'on venait de détrousser. Je toussotais et m'étranglais en même temps de rire en nous imaginant tous les deux en train de danser la salsa sur le rythme lent d'une valse viennoise. Ça, des pieds on en aurait écrasé. Des corps on en aurait bousculé. Des gens on en aurait choqué. Fait rigoler. Mon cerveau essayait de faire les connections. Comment était-il arrivé à la salsa? Soudain l'illumination.

-SA-LA-DE. articulais-je de nouveau, mes lèvres exagérant les lettres. - Alors comme ça tous les clowns ne savent pas lire sur les lèvres. Comment je suis trop déçue!

-HEY. Qu'est-ce que vous faites planqué là-dessous.

-On fait des trucs privés m'sieur. okmerciaurevoir. Repondis-je, laconique, tout en essayant de planquer notre larcin en mettant en avant mes clémentines.


-C'EST MA CAPE ÇA. S'écria-t-il finalement. Merde alors. Fallait croire que j'avais pas les courbes aussi persuasives que l'autre meuf. Je me renfrognais. Menaçante. Mais.Oops. Dracula nous lançait des éclaires avec ses yeux, accroupit devant la table. Et il faisait flipper. Vite je lui écrasais mon muffin dans la figure.

- Onfaitquoimaintenant. Sifflais-je  entre mes dents à l'attention de Nout. Courage, fuyons.

Ok, elle devait sans doute pas avoir dit salsa, en fin de compte.
Pas l'air plus vexé que ça, Nout contemplait Lola avec un intérêt non dissimulé. La question qui trottait dans son esprit sur le moment, c'était : s'étouffera ou s'étouffera pas ? Il y avait quand même une vague différence entre détrousser des faux bourgeois trop habillés et tuer son amie à coup de mésentente auditive – ou plutôt orale, dans leur cas. Picturale. Bref, leur communication mentale n'était pas franchement au top, il allait falloir régler ça au plus vite. Et si possible, avant que la gourmandise de Lola, associée à ses bêtises, ne la tue définitivement.

Pour faire passer le temps, Nout en goba presque un muffin. Si Lola ne finissait pas par s'étrangler, ce serait à son tour de passer l'arme à gauche. C'était pas la façon la plus classe de mourir, mais bon, au point où ils en étaient...

A défaut de pouvoir ouvrir en grand la bouche (parce que Nout possédait encore un fond de politesse, dieu merci), le jeune homme écarquilla les yeux en entendant sa partenaire rectifier sa monumentale erreur ; ah ouiiiii, semblèrent crier ses iris sombres tandis qu'il luttait pour tout avaler sans s'étouffer, ça avait un peu plus de sens si on remplaçait salsa par salade.

« Pour ton régime, la salade ? » ne put-il s'empêcher de glisser sur le ton de plaisanterie. C'était qu'elle critiquait ses capacités d'artiste, là ! Il n'allait pas se laisser faire. Monsieur aurait d'ailleurs bien embrayé sur ses nombreux autres talents, mais la nappe laissa filtrer l'ombre d'une lumière colorée et un visage pas super amical. Ohoh. Il imita Lola et fit disparaître la cape dans son dos, mais pas assez vite pour empêcher Dracula de la remarquer. Ahah, il en connaissait un qui aurait mieux fait d'aller se planquer à l'autre bout de la salle une fois son larcin accompli.
Le clown manquait d'esprit tactique, mais pouvait-on lui reprocher d'avoir agi dans l'urgence d'une réprimande imminente ?

Ok, là, fallait vraiment faire quelque chose avant de s'en prendre une. Cette pensée formulée, Lola eut alors la réaction la plus gracieuse et logique au monde, à savoir : écraser un muffin dans la figure de l'autre émo. Woh, c'était pas lui qu'était censé tarter les gens, ici ? En attendant, quel sens du sacrifice ! Elle avait gâché un de ses précieux gâteaux pour leur faire gagner du temps.
Il n'allait pas falloir la laisser se faire écharper, maintenant.

« On se casse. » répondit simplement Nout, comme si la chose allait de soi. Sans attendre ni lui demander son avis, il prit la main de Lola et l'arracha de sous la table, bousculant Dracula au passage. Ils avaient pas tout trouvé mais valait mieux se faire oublier un peu avant de revenir jouer les pique-assiettes dans la salle, parce qu'à la fin ils allaient réussir à attirer l'attention d'un GM et... oh, de la salade ! Nout prit le bol au passage et jeta presque Lola dehors. Clac. Le froid lui ficha une sacrée claque en travers de la figure, mais il fit comme si de rien n'était. Comme d'habitude.
La cape vola jusqu'à Lola et ses rubans sans se soucier de l’atterrissage.

« Tiens princesse, la cape de ton prince charmant. »

Et ton menu végétarien. Victorieux, il leva le bol au-dessus de sa tête.

-O. Le reste de mon mot s'envolait gracieusement dans la course effrénée de Nout. La course effrénée de Nout qui m'avait attrapé au passage. Main dans la main. Bousculant le vampire émolol sur la route, qui ne devait pas s'être remis du muffin au chocolat blanc. Mes pieds s'agitaient ridiculement sur le sol pour attraper la cadence du saltimbanque alors que ma main libre essayait de retenir à grand peine les morceaux d'étoffes. Trop engourdit encore pour ne pas donner l'impression que j'étais prête à chuter à tout moment. Mais pour ma défense c'était drôlement difficile de courir avec des mouffles aux pieds.

On passait à toute vitesse les froufrouteuses et les pingouins. Mon estomac n'appréciait pas l'exercice soudain. Le muffin passait pas vraiment bien. Gerber maintenant était une très mauvaise idée Lolita. Les yeux sur la porte fenêtre je devinais à présent notre destination. La neige. Le froid. Les bonhommes de neige. La liberté. Plus que quelques mètres et...

Plouf.

Je sautais a pied joint dans la neige, l'impulsion initié par mon cavalier. Le froid me picorait avec délicatesse les bras. Les jambes. Le visage. Des flocons tombaient paresseusement sur mes cheveux. D'un coup je faisais tournoyer ma belle robe à la pêche. Sourire aux lèvres et fou rire incontrôlé dans la voix.
-C'était trop marrant. m'exclamais-je les deux bras en l'air pour mieux accueillir la neige. Je récupérais au vol la cape de Dracula pour aller l'installer impatiemment sur les épaules de Snowther des neiges faisant pleuvoir sur le sol les morceaux de tissus des jolies meringues.
-Mais steuplait. Me case pas avec draculito comme ça. Mon prince doit être plus swagy que ça hein. Je suis trop belle pour lui. Je ricanais franchement en me rappelant sa tête ébahie quand le muffin était entré en contact avec sa face. Et que Nout l'avait tamponné. Je chassais une larme au coin de mon oeil et inspirait bravement. C'était pas le moment de mourir de rire.
Je me retournais et vit Nout brandir fièrement sa salade. J'applaudis. Pour me réchauffer les mains et pour le féliciter aussi. Admirative. Quand est-ce qu'il avait eu le temps de la chourer? Après cette soirée il faudrait que je me rappelle qu'il excellait drôlement bien dans le larcin ninja. Histoire de ne pas perdre malencontreusement la bourse.

-Il ne reste plus qu'à lui poser sa chevelure verte et Father des neiges sera terminé. À toi l'honneur. Une révérence maladroite et un demi pas sur le coté plus tard je laissais le champ libre au Nout d'honneur. Il avait quand même pris la plupart des risques.