Tu te réveilles, tu ouvres doucement les yeux, la lumière du jour filtrant à travers tes rideaux t'éblouis, tu plaques ta main sur tes yeux en te relevant, tu inspires un grand coup, faisant remonter une odeur de tabac froid, tu observe le cendrier à moitié plein, posé à côté de ton masque, tu t'es endormis la nuit dernière avachi dans ton canapé, tout habillé. Tu te relève et tu t'allumes une cigarette avant d'aller allumer la lumière et te préparer un café que tu bois encore chaud avant de sauter sous ta douche, tu ne t'éternise pas, tu te rhabille, tout de noir vêtu, du t-shirt aux chaussures, tu enfiles tes gants et pose ton masque sur ton visage Tu n'existe plus.

Tu reste un moment chez toi, attendant de voir si des ordres spéciaux allaient t'êtres donnés aujourd'hui, tu attends plusieurs heures, tournant en rond comme un lion en cage puis voyant que rien n'arrivait tu enfiles ton long manteau noir et tu sors de ton domicile, décidant d'aller faire un repérage des alentours.

Tu arpentes les rues, bien trop colorées à ton goût, cependant tu t'attardes un peu cherchant des points de repères, mémorisant les différentes rues et les différents embranchements, tu avances jusqu'à arriver dans un grand quartier, qui semble entièrement fait de sucreries. Pour en avoir le cœur net, tu t'approches d'un mur et en attrape un morceau ressemblant à un gâteau au chocolat, le mur cède facilement, tu glisse le morceau sous ton masque et tu croques dedans, c'est bien du chocolat. Étrange... D'autant plus étrange que le mur se reforme sous tes yeux. Enfin après tout... Tu te trouves dans un jeu.

Tu te retourne, un peu brusquement pour observer la nouvelle venue qui tenait un pan de ton manteau dans sa main. Une petite fille avec une marionnette. Tu te penche légèrement pour la regarder de plus près, yeux bleus, cheveux bleus, pas très grande, une peluche à la main.
Tu la fixait d'un regard insistant derrière ton masque. Mais tu sentais déjà qu'elle n'était pas une menace pour toi. Tu t'abaissa de façon à ce que vos visages soit à la même hauteur.

"Bonjour, petite demoiselle."

Tu es plutôt calme, tu pourrais en profiter pour faire connaissance, même pas une petite colère à l'horizon, alors tu te lance, tu saisis sa main établissant par là un premier contact entre vous qui est essentiel pour toi.

"Je me nomme Slaughter, et toi ?"

Tu tourne légèrement autour d'elle après lui avoir lâché la main, l'observant sous toutes les coutures, comme si tu te préparais à la traquer, la chasser, pour ensuite la dévorer. Mais tu n'en ferais rien. Tu approche ton visage masqué à quelques centimètres du sien.

"Tu es du quartier ?"