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 La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli
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Casus Belli


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Casus Belli

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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeJeu 27 Juil - 0:56

Pendant que monsieur s’assurait qu’il n’avait pas déguerpi ou ne s’était pas transformé en reptilien le temps qu’il lui tournait le dos, Casus se demandait s’ils allaient sortir de ce maudit labyrinthe un jour – ou s’ils allaient être condamnés à devoir y passer le reste de leur séjour virtuel. Amen. Quitte à avoir un compagnon de cellule, autant qu’il sache attraper le gibier sans filet, parce qu’ils étaient un poil démunis niveau outils de chasse, là tout de suite.
Même si, vu le profil de l’animal, il y avait peu de chances pour qu’il accepte de dépecer un lapin pour lui. Alexander avait de grandes idées sur les sextapes animales, pour le plus grand étonnement de Casus, qui avait du mal à voir là où il voulait en venir.

« Beeen... Intéressant je sais pas, mais c'est mignon ? Et marrant ! Ils font les petits fous en se roulant et tout, c'est trop hyper adorable ! »

« Intéressant je sais pas », ça okay, lui savait parfaitement ; mais mignon ? Le jeune homme fit la moue, cherchant dans les haies touffues l’inspiration divine. Il s’imagina devant son écran, face à une vidéo de hérisson en train de se rouler en boule. Wow. Passionnant. Quant aux chats, son corps avait le réflexe de les éviter un maximum – même si leur salive et leurs poils ne risquaient pas de lui filer une allergie mortelle à travers l’écran. Il fronça les sourcils, perdu.
C’était un peu…

« Enfin les hérissons sont un peu moins folichons. MAIS. Ils nagent dans les lavabos. Et ça, ça bat tout le reste. Y'a plein de compils d'animaux sur le net, tu devrais en regarder. Ça redonne foi en l'humanité. »

Chiant ?
Le russe lui jeta un regard presque scandalisé. Il était en train d’insinuer qu’il avait perdu foi en l’humanité ? Ok, le rencontrer n’avait pas été l’expérience la plus enrichissante de sa vie, mais quand même.
Dans un élan de pure générosité, il laissa sa méchante répartie au placard. Pas besoin de lui répéter en long et en large qu’il le trouvait stupide, il devait avoir compris depuis le temps ; il le soupçonnait même d’être très self-aware à ce niveau. Vive les imbéciles heureux, rien ne les dérange jamais.

A cet instant précis, le chasseur en herbe abandonna ses compils d’animaux démentes sur le net pour s’accroupir. Casus le regarda tapoter le sol avec bienveillance, et tendit une oreille patiente à ce qu’il avait à dire. Qu’on ne le taxe pas de méchanceté gratuite après tous les efforts qu’il faisait pour rendre la balade agréable.
Quelle super mère Teresa il faisait, hein.

« Je sens que y'a des bestioles ou des monstres par là. Précisément. » Fit Einstein en se roulant presque par terre ; Casus se contenta de siffler son admiration, le souffle coupé. Il avait deviné ça rien qu’aux traces sur le sol ? Quel héros.

Et en bon héros de film d’horreur (style Quarterback un peu débile), il se jeta épaule la première dans la haie. Le blond leva les yeux au ciel, conscient que si un monstre habitait là, il l’avait dérangé et allait se faire dévorer. Il était prêt à le laisser faire pour pouvoir profiter du spectacle.
Il ne put s’empêcher de l’aiguiller vers une technique moins dangereuse pour sa santé :

« Démêle plutôt tout ça avec ton peigne, je suis sûr que ce serait efficace. »

Pour preuve, ça l’était sur ses cheveux.
Il aurait aimé voir ça.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeDim 17 Déc - 22:11

Si un regard avait pu tuer, celui que lança Alexander à la haie l'aurait réduite en cendres sans plus de cérémonie.
Malheureusement, au lieu de prendre feu face à ses yeux de braise, l’entrelacs de tiges et de feuilles se contenta de frémir de la manière la plus insultante qui soit, sans se soucier ni de l'absence de vent ni du coup de pied rageur que le jeune homme envoya droit dans ses entrailles. Mais peu importe ; qu'elle lui manque de respect, il s'en fichait complètement. Il finirait par l'avoir, cette foutue haie — ce n'était qu'une question de temps. De gré ou de force, il la traverserait.
Presque plus gêné par l'entêtement du végétal que par l'ironie totalement déplacée dans la remarque de son compagnon de route, P0rnstar décida de tout de même lui adresser une grimace follement amusée par son trait d'humour. Ha ha ha. Ce qu'il rigolait.

« Mon peigne peut résoudre tout type de problème. Alors joke's on you, lâcha-t-il, aussi précieux et digne que possible, parce que oui. Il pourrait démêler tout ça. Mais je tiens à lui, donc je le laisserai pas mettre une seule dent dans cette horreur. »

Visiblement peu gêné à l'idée de se décrédibiliser en deux secondes trente, il termina sa tirade dramatique en sortant le peigne tant aimé de sa sacoche et le fit glisser pensivement dans sa chevelure emmêlée.
On ne sauve pas le monde en étant mal coiffé. Fatalement, la même maxime s'appliquait à la capture de lapins démoniaques.

« J'ai des ciseaux, au pire. »

Puis, l'air inspiré :

« Ah mais oui, j'ai des ciseaux ! »

Il aurait pu y penser plus tôt, mais le fait est qu'il avait quasiment oublié le contenu de son sac entre temps. Étant donné qu'il avait réussi à omettre l'amie la plus chère à ses yeux pour ce voyage — sa caméra bien-aimée —, rien ne disait qu'il n'avait pas oublié sa tête, ses chaussures et ses sous-vêtements en passant. Ça n'aurait pas été plus étonnant que ça.
Ciseaux en main, sacoche replacée correctement dans son dos, il jeta un regard en biais à la haie et décida de lui laisser une seconde chance avant de la découper en morceaux. Parce qu'il était magnanime.

« Je suis magnanime, donc je vais lui laisser une seconde chance. Au cas où. »

En informer John Rambo était très important, oui. Il ne voulait pas se faire traiter d'imbécile plus que nécessaire — surtout quand son plan était aussi rondement mené et réfléchi. Il savait ce qu'il faisait à deux cent pourcent.
Fort de cette conviction, pouce et index gauches toujours coincés dans les anneaux des ciseaux comme le plus parfait des suicidaires, il renvoya son épaule s'écraser contre la paroi végétale.

Et, le plus naturellement du monde, passa tout entier au travers.

A plat côté contre la terre et les branchages, à peu près sûr de s'être brisé trois côtes et d'avoir été poignardé de partout par des pierres ou des branches cassées, Alexander laissa filer un long râle guttural de sa gorge.
Comme la verdure n'avait pas disparu comme par magie sur son passage, mais s'était simplement brisée-affaissée-écroulée puis remise vaille que vaille en place, il ne voyait plus grand chose de l'allée où il se tenait précédemment si ce n'étaient quelques morceaux de paysage épars entre les feuilles.
Pas très sûr que son ami de l'est viendrait le sauver des griffes de la haie si elle décidait de le manger tout cru, il recula prudemment (sans se redresser, aucune envie de s'emmêler les cheveux dans n'importe quoi) pour tenter de sortir par l'autre côté.

Il fallut qu'un caillou lui rentre dans le bras pour que, horrifié, il ne prenne conscience du point le plus grave de la situation.

« SI MA VESTE EST FOUTUE JE JURE QUE JE TUE QUELQU'UN. »

Et, puisqu'ils n'étaient pas très nombreux dans les parages :

« Blond et sexy, de préférence. »

Bras et ciseaux en arrière, il envoya quelques snip snip motivés dans les branches pour se frayer une sortie.
S'il mourait là, il jurait de hanter les lieux pour toujours.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeDim 12 Mai - 10:44

Casus contempla le manque d’instinct de survie de son compagnon de route pour la quinzième fois avec le même sentiment d’affliction blasée au cœur. Certes ; il allait crever dans d’atroces souffrances, mais au moins il crèverait coiffé ! Alexander était pire qu’un hurlement d’effroi du style « TOUCHE PAS MES CHEVEUX ROMAN J’AI MIS UNE HEURE A ME COIFFER CE MATIN » sois pas fou etc etc. Plus il fixait les dents du peigne, plus il avait envie de le lui faire manger ou de le raser. Ou juste de le décoiffer, s’il fallait être moins dramatique. Il avait qu’à tendre la main pour déclencher la sirène et déloger tous les lapins mutants du coin.

Si joli cœur ne gagnait pas son duel mano a mano avec la haie, ça restait leur deuxième meilleure option.
Il avait quand même envie qu’il se plante dedans, cela dit. Il riait pas assez en ce moment.

« J'ai des ciseaux, au pire. »

Ah.

« Ah mais oui, j'ai des ciseaux ! »

Sérieux ?
Roman soupira bruyamment dans le dos de la pornstar nationale, yeux au ciel. Et s’il se faisait agresser, il oubliait qu’il savait pratiquer le ju-jitsu ? Ça devait vraiment pas être facile de vivre avec la moitié du cerveau en moins. Un documentaire en live sur l’adaptation en environnement hostile avec des capacités limités, quelle chance il avait ! Plus ou moins conscient de l’épopée à laquelle il allait assister, Casus reporta sa pleine et entière attention sur Indiana Jones. Il applaudit mentalement sa courtoisie envers la barrière végétale, ladies first, puis claqua des dents quand le rentre-dedans s’avéra plus efficace que la fois précédente.

Oh shit, indeed.

Le temps que l’information remonte au cerveau, Alexander s’était plaint et gigotait avec la grâce d’un ver de terre. Le sourire du blond s’étira un peu trop pour ne pas avoir l’air moqueur ; il ne fit pas l’effort d’atténuer l’éclat de rire qui lui prit la gorge à la mention de la veste déchirée. La menace lui passa au-dessus de la tête et vers d’autres cieux. C’était la plus belle partie de l’aventure et il avait même pas d’appareil photo.

Pour une fois que le jeu se fichait pas de sa gueule à lui, il pouvait apprécier un peu. Nope ?

« Blond et sexy te félicite pour ton acte héroïque, lui fit-il savoir de son côté de la galère, j’apposerai une plaque à cet endroit précis si t’arrive pas à sortir. »

Il aurait aussi pu lui proposer son aide et tabasser un bon coup la haie, mais à part risquer de le frapper lui, ça aurait pas servi à grand-chose. En plus de ne faire plus qu’un avec le labyrinthe et servir de potentiel casse-croûte aux lapins à grandes quenottes, il se serait retrouvé avec des bleus plein son corps de rêve. Naaaan, il allait le laisser faire montre de l’étendu de ses talents au ciseau tueur. C’était divertissant.
Roman fit claquer son bâton contre le sol, avec un regard à ses alentours. Il aurait eu l’air fin si un monstre avait profité de son moment d’égarement pour s’approcher et –

Oh. Un lapin.
Curieux, il regarda la petite queue blanche en pompon disparaître dans la haie pour rejoindre Alexander.

Oooookay. Bha y’avait plus qu’à espérer qu’il bave pas de l’acide, hein.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeSam 15 Juin - 17:59

Har har har. Très gentil de sa part de vouloir y mettre une plaque, mais il aurait du mal à le faire s'il était mort, lui aussi. Or il venait de le menacer. Très sérieusement. Avec des aigus super terrifiants et au moins autant de conviction dans la voix qu'on camionneur qui jure savoir faire du ballet.
C'était un peu con de sa part, de se saboter comme ça. C'était bien mignon de se donner des airs de petite fée accro à la laque et aux grands mecs musclés, mais ça ne lui correspondait qu'une fois sur, allez, quatre. John Rambo l'aurait probablement battu no problemo s'il avait décidé de lui en coller une, mais il aurait quand même eu un peu de mal. Il n'était pas sans défense. Ni trop gentil. Ni super efféminé.
Pas évident à montrer quand il était affalé par terre à taper du talon dans les branches et à essayer de sauver ce qui pouvait l'être de sa veste, mais il avait le droit de rêver. Sa virilité, tragiquement perdue. C'était à elle qu'il aurait fallu ériger une plaque commémorative. Se retrouver face à des machos lui donnait toujours curieusement envie d'avoir l'air très, très, mais alors très gay et maniéré. Pire système de défense jamais inventé. Il devait avoir envie de se faire tabasser.
... Eeeet c'était crédible, tant qu'à faire. Oh joie.
Le bruit pas très rassurant que firent ses ciseaux en se refermant sur une branche un peu trop épaisse le fit grimacer. Il allait devoir les jeter, après. Merveilleux. Ils faisaient ce qu'ils pouvaient, les pauvres choux, mais entre des cheveux même sacrément laqués et des bouts de haie, y'avait une sacré différence. Ils n'avaient pas été pensés pour ça. La lame allait être foutue d'ici deux secondes, pour peu qu'ils ne cassent pas carrément.
Résigné à son triste sort, il grommela et les rangea dans sa sacoche. Autant y aller à la main, hein. Elles en avaient vu d'autres. S'il se fichait bien de les utiliser pour démonter des mâchoires, il pouvait bien s'en servir pour arracher des branchages. Easy peasy.

Talons enfoncés dans la terre meuble, il se fit glisser en arrière. Logiquement, il aurait dû être bientôt de l'autre côté. Elle ne faisait pas trois mètres d'épaisseur, quand même, la machine.
Il s'apprêtait à demander de l'aide à mister blond et sexy, juste histoire de voir s'il l'aurait fait ou comptait le laisser se démerder tout seul comme un grand, en bon Sado, quand des petites papattes blanches et toutes douces lui frôlèrent le bras droit. Sur le coup, il faillit hurler. Être coincé entre du vert du marron et pas mal d'obscurité commençait à le rendre claustro. Et puis il s'était déjà fait mordre (ou piquer), et rien ne lui disait que le coupable n'était pas en train de lui grimper dessus.
A défaut de crier et de tenter de s'enfuir, il s'immobilisa. Lapin lapin lapin. La vile bestiole passa au-dessus de son bras et fit glisser son petit nez humide (eww) sur sa main. Il envisagea la possibilité de se jeter sur lui d'un coup, d'essayer de l'appeler, de demander à Rambo man de l'attraper pour lui quand il l'aurait fait sortir — et se retrouva donc très con quand, sans surprise, le monstre démoniaque eut fini de le renifler et décida de le mordre.
Mais alors fort.
Plus fort que blond et sexy — de très loin.

« PUTAAAIN — »

C'était son mauvais bras, en plus. Impossible d'y mettre trop de force. Positivement horrifié, il tira sur sa main en répétant des putains à qui voulait l'entendre, jusqu'à ce que ses petites dents ne le fassent saigner et qu'il ne passe à l'allemand. Puis au finnemand, quand son cerveau décida de se concentrer sur le reste.
Quand il se rendit compte que l'horreur démoniaque agrippé au tranchant de sa main n'avait pas l'air prête à lâcher prise, même s'il la soulevait de terre et secouait vaguement, il essaya de s'extirper de la haie.
Plus facile à dire qu'à faire. Allez ramper à l'envers, vous.

« T'as le droit de m'aider, hein ! T'as des putains de muscles alors utilise les, bordel de — »

Bordel de "fuck Donnerwetter mist perkele paska", apparemment. Tout un programme.
Il l'autorisait même à tirer sur sa jambe, pourvu qu'il le sorte de là. Il promettait de ne pas trop lui hurler dessus pour avoir ruiné sa veste. Peut-être.
Et pendant ce temps, le lapin vivait sa meilleure vie. Clairement. Pas du tout impressionné par le bruit et le mouvement.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeMer 19 Juin - 17:46

Roman s’attendait à un combat féroce dans la haie ; du sang, des tripes, des hurlements et des injures. Quand Alexander se mit à crier, il le prit donc tout naturellement et ne cilla pas. Que le plus fort gagne.
Nah, just joking ; il sursauta un peu trop pour son honneur et agrippa le bâton plus fort. C’était le lapin qui le mettait dans cet état, ou une taupe mutante était venue lui ronger les boyaux ? Il comprenait rien à ce qu’il disait, en plus de ça – quoi qu’il se passait là-dedans, ça avait l’air sérieux.
Il hésita à lui demander si tout allait bien, avant de se rendre compte que c’était complètement con. Bien sûr que rien n’allait. Il connaissait très peu de gens qui jubilaient en insultant chaque feuille de chaque arbre ; il n’en avait pas la preuve formelle, mais il aurait mis sa main à couper que son compagnon de route était en train de faire pleuvoir des insultes.

Hyper concentré sur le son curieux que produisaient les consonnes et les voyelles, Casus fut presque surpris d’entendre l’autre s’exclamer :

« T'as le droit de m'aider, hein ! T'as des putains de muscles alors utilise les, bordel de — »

Suivi d’un truc incompréhensible eeeet ouais, c’était une demande on ne peut plus légitime. Il avait l’air de vraiment souffrir, le pauvre, il allait quand même pas le laisser crever là, si ?
Cela dit, il avait le droit. Pas le devoir. Il pouvait aussi lui dire « bye » et s’échapper vers des cieux plus cléments et silencieux. Il doutait qu’il claque d’une attaque de lapin (à priori d’une attaque de lapin) et il avait mieux à faire.

Est-ce que j’ai mieux à faire ? se demanda Roman, en se rappelant l’ennui qui l’avait mené jusque là en premier lieu. A part foutre le feu à cet endroit immonde, il avait pas grand-chose à faire de sa journée. Hors de question de transformer le labyrinthe en fournaise tant qu’il était perdu dedans. L’image même de la magnanimité, il acquiesça et donna un coup de bâton dans la haie tueuse.

« Okay, mais te plains pas si tes vêtements en prennent un coup. C’est toi ou eux, anyway, à ce stade. »

Et s’il préférait léguer sa fortune à sa veste, fallait y penser avant. Comment le faire sortir de là, maintenant ?
Tabasser les feuilles ne servait à rien, lancer une allumette allait juste le transformer en cendres avec le reste de l’endroit, et il avait pas de sécateur sur lui pour dégager le passage. Restait plus qu’une solution viable.

Il allait en ressortir décoiffé, débraillé et à priori griffé de partout, mais vivant. Il pourrait aller se refaire une beauté une fois rentré chez lui.
Casus se pencha en avant, écarta quelques branches folles de ses yeux et attrapa la jambe à portée de ses mains. Il adressa à la porn star une courte prière puis tira de toutes ses forces.

L’élan l’envoya à terre avec un juron étouffé. Il était sorti plus vite que prévu – that’s what she said. En levant les yeux, Roman vit le lapin toujours accroché à sa main. Okay, c’était bien une attaque vicieuse de lapin qui l’avait fait hurler en grec et à l’envers. Fallait dire que ça avait de sacrées quenottes, ces bestioles. Preste, le jeune homme récupéra son bâton et l’envoya le moins fort possible sur la tête de la boule de poils enragée.
En espérant qu’il l’ait juste assommée et pas tuée. Enfin, tuer, dans un jeu vidéo…

« T’es en vie ? » demanda-t-il à son meilleur ami, toujours par terre.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeJeu 18 Juil - 19:45

En entendant Rambo signer l'arrêt de mort de ses vêtements, P0rn cessa deux secondes de se plaindre et de crier. Y penser et l'entendre, c'était carrément différent — et si l'autre truc démoniaque agrippé à sa main n'avait pas serré un peu plus fort, petites quenottes bien enfoncées dans sa chaire (délicieuse, il n'en doutait même pas), il aurait été à la limite de lui dire qu'il avait changé d'avis.
Pas qu'une veste en pixel vaille grand chose. Sauf que, ben, son corps non plus, vu comme ça. Rien n'était réel.
A part la douleur, parce que wow — putain, tant pis pour sa veste, inch'allah et cetera. Qu'il lui arrache la jambe si ça lui faisait plaisir. Il voulait juste récupérer ses doigts. Tous, si possible.
A force de penser des conneries, sentir une pression sur son mollet lui arracha un haut le cœur. Okay, bon, réflexion faite, il n'avait pas vraiment envie de se faire amputer d'une jambe — un bras déglingué, c'était déjà bien assez chiant comme ça. Peut-être qu'il aurait juste dû se couper le bras, au lieu de penser n'importe quoi. Il avait toujours l'autre. Ça suffit, une main, non ? Sûrement.
Welp, trop tard.
John dut trop les bander, ses putains de muscle, parce que pendant une bonne seconde sa hanche lui fit plus mal que sa main. Sa veste frotta contre le sol, ses jambes aussi, ses fesses aussi, l'arrière de son crâne aussi, une injure vite ravalée se barra la route quand l'air lui fila des poumons — et s'il ne le savait pas encore, il pouvait maintenant affirmer que se la jouer fromage traîné sur une râpe n'avait rien de sexy. Ça brûlait.
Okay. Okay. Yeux clos, il essaya de reprendre ses esprits. S'il s'en remettait et que le lapin ne le tuait pas, il promettait de ne plus tirer qui que ce soit par les chevilles. Jamais. Sauf situations précises.

« T’es en vie ? »

Au lieu d'essayer de sortir un "oui" qui risquait de sonner un peu pathétique, P0rnstar préféra grogner. Il avait un gros QI, Rambo. Il allait comprendre.
Lui, avec toutes ses cellules grises occupées, il n'avait pas encore remarqué que le lapin avait arrêté de le mordre. Il fallut qu'il se redresse sur un coude et voit la boule de poils assommée pour enfin ramener sa main contre lui. Ça saignait, mais rien d'irréparable. Il avait connu pire.
Par précaution, il s'écarta un peu.
Allez savoir quand la bête du diable allait décider de se réveiller pour leur refaire le portrait.

« Euh. Merci », souffla-t-il à l'attention de son preux chevalier.

Ça ne lui plaisait pas trop de devoir le dire, mais quand il faut il faut. Blond et Sexy n'était pas obligé de le sortir de là. Du tout. Il n'arrêtait pas de le faire chier, depuis qu'ils s'étaient tombés dessus. Puis il s'était foutu dans la haie tout seul comme un grand. C'était à se demander pourquoi il n'en avait pas profité pour se barrer.
Se rendre compte qu'il ne s'attendait pas à ce qu'on l'aide était triste, mais ça ne le choqua pas plus que ça. Il aurait un peu mérité de devoir se débrouiller tout seul. Un peu. Cold hard facts.

« Il est mort ? » Tout en posant la question, il se redressa sur les genoux et partit appuyer son doigt contre sa petite tête toute mignonne. « Ah, non. Cool ! »

Parce qu'il avait visiblement déjà oublié sa veste toute éraflée et sa main qui continuait de foutre du sang partout (mais à petite dose), il se mit à fouiller dans sa sacoche. Pas de laisse pour super-lapin assoiffé de sang, pas de harnais pour l'attacher, pas de camisole taille XXXXS.
Mais il avait sa sacoche, justement.
Parce que réfléchir n'était pas son fort, il passa la bandoulière par-dessus sa tête et entreprit de la secouer pour tout vider par terre.

« T'as pas un truc pour l'attacher ou quoi, non ? Genre chatterton ou corde, pas genre, des menottes à fourrure. Sauf si elles sont à sa taille mais euh. »

Il se perdait, là.

« Ensuite je le fous dans mon sac, je le ramène, je lui trouve une cage et tu l'auras une semaine sur deux. »

Et donc selon ce merveilleux programme, ils étaient maintenant les parents divorcés d'une bête féroce.
Personne ne pourrait dire que sa journée n'avait pas été productive.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeVen 19 Juil - 22:10

Bon, la porn star nationale était en vie ; cool. Ça l’aurait fait chier de lui démonter une jambe sans faire gaffe, quand même – il donnait pas dans le démembrement gratuit, même d’entités virtuelles. Les doigts bien serrés sur son arme de fortune, il adressa à peine un signe de main à son « euh merci » incrédule ou arraché à ses entrailles. Y’avait pas de quoi, il était mère Teresa, tout ça tout ça.
Le lapin l’intéressait un tout petit peu plus. Il n’avait l’air ni radioactif ni potentiellement pourvu de membres acérés et rétractables, mais qui sait. A Euphemia, il avait appris que derrière le moindre brin d’herbe pouvait se cacher un truc vicieux comme un xénomorphe, du style à vous cracher de l’acide à la gueule par surprise. Y’avait aussi des trucs qui avaient l’air dangereux de loin mais ne l’étaient pas des masses de près (saletés de slenders), mais Casus préférait garder ses distances avec à peu près tout, histoire de garder ses mains, ses pieds, sa tête – bref, tant qu’il était pas sûr à 100 % que c’était inoffensif, il allait pas le couvrir de bisous.

Il n’avait pas particulièrement envie de faire des câlins à Hannibal Lecter en manteau de fourrure, mais… ouais. Peut-être qu’il fait semblant d’être assommé et prépare une attaque surprise.

Elles avaient vachement de caractère, leurs bestioles virtuelles, hein. Father avait dû leur foutre la personnalité d’Avast dans le crâne.

« Il est mort ? Ah, non. Cool ! »

Ouais, cool. Maintenant ils pouvaient l’immoler, le consacrer à la gloire de Satan, le manger ou juste le foutre sur leur épaule et continuer de courir après la sortie. Peut-être que s’ils lui mettaient un petit harnais, il les accompagnerait jusqu’au dernier niveau et bouloterait le boss de fin pour eux. Autant que le nuage de coton sur pattes ait une utilité, hein.
Comment il avait dit qu’il voulait l’appeler, l’autre, déjà ? Whip ?

« T'as pas un truc pour l'attacher ou quoi, non ? Genre chatterton ou corde, pas genre, des menottes à fourrure. Sauf si elles sont à sa taille mais euh. »

Et du coup il foutait tout par terre. Okay. Roman écouta Alexander parler en hochant la tête, visiblement hyper convaincu. Il avait vraiment la gueule d’un type qui se balade avec de la corde et des menottes en fourrure dans les poches de son manteau, ou… ? S’il était venu là pour se faire un trip SM en pleine nature, il aurait effectivement pu avoir un truc utile sur lui – mais à part un briquet et d’autres machins plus propices à faire un méchoui qu’à asservir une bête démoniaque, il avait rien. Que dalle. Nada. Ils allaient devoir passer au plan B.

Le foutre dans la sacoche et lui mettre un coup chaque fois qu’il menacerait de se réveiller. Sa proposition n’allait pas avoir du succès auprès de l’ami des bestiasses mignonnes, mais ça avait le mérite d’être efficace.
Il maîtrisait super bien le coup ninja de la tétine dans la bouche dès que le gosse ouvre un peu trop sa boîte à hurlements. Dommage que les tétines pour lapins n’existent pas.

En bon père raisonnable, Roman voulut lui faire part de sa technique d’éducation hors-pair, mais ses yeux se posèrent sur les murs du labyrinthe et il entrevit la lumière.

« J’ai rien pour attacher ton horreur, alors soit on l’assomme tout du long en espérant qu’il ait pas de commotion cérébrale à la sortie, soit… »

Il tendit le bras pour se saisir d’une espèce de liane chelou et mauve.

« Soit ont l’attache avec ce truc. Si t’as toujours tes ciseaux. L’option C c’est le prendre dans tes bras et voir si ça le calme. »

Maintenant qu’il y pensait, les tétines pour lapins ça pouvaient être les doigts d’un père aimant.
Quand on aime on souffre, après tout. Roman connaissait le concept par cœur.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeDim 11 Aoû - 1:26

L'assommer ? Wow, Rambo. Wow. Pire violent de base. On frappe pas un lapin — sauf si c'est pour sauver la vie de quelqu'un, et il avait déjà utilisé ce pass là trois secondes plus tôt. Il avait été ravi de le savoir brutasse et viril sur le moment, mais maintenant c'était fini. Plus question de matraquer qui que ce soit.
C'était de leur fils, qu'il parlait. De leur FILS. On ne parle pas d'assommer son fils. Sauf dans son dos, à la rigueur. Mais pas devant lui.
Il n'était peut-être pas pro en éducation (et sa mère non plus), mais il avait bien regardé son beau-père faire. On ne dit pas du mal de ses enfants en face d'eux. Sûr et certain. Sa super boussole morale finlandaise ne mentait jamais.
Gregorius aurait sûrement douté de l'efficacité de son éducation sur un lapin super poilu en pixels, mais Alexander avait l'avantage de ne jamais réfléchir — ou pas sur des trucs aussi peu importants. Du coup, il ne doutait pas.

Super pratique.

« Mon horreur c'est notre fils, okay ? Et j'aime bien l'option C, mais j'aime bien mes bras aussi. » Sa moue sceptique tourna à la grimace quand il baissa les yeux sur sa veste toute griffée. « Ouais, non. Les bébés me détestent, de toute façon. Opération bondage it is. »

Par réflexe, il agita sa sacoche plus fort. Puis regarda dedans. Puis se souvint qu'il était en train de la vider pour en faire une camisole à lapin, et la balança pour mieux reposer les yeux et les doigts par terre.
Tout le contenu était en bordel dans l'herbe. Peigne. Mouchoirs. Appareil photo (ah tiens, il était là, lui). Pinces à cheveux. Jetons ? Même pas de capotes, pour une fois. Intense. Et bien sûr, pas de ciseaux à l'horizon.
Il aurait peut-être dû réfléchir avant de tout jeter comme un sauvage. La réflexion lui laissa une drôle de sensation de déjà-vu — et comme la sensation de déjà-vu lui en laissa une autre, de sensation de déjà-vu, il se résigna à admettre qu'il avait dû se faire cette remarque une bonne centaine de fois. A posteriori.
Il aurait pu s'appeler comme ça, tiens, au lieu de P0rnstar. Posteriori. Poster-Iori. Posterrr... mh. PosterYaoi.
Okay, ça virait n'importe comment. Il cherchait quoi, déjà ?
Ah oui. Ciseaux.

« Heeeey. Trouvés ! »

Il les agita fièrement avant de se relever. Parce qu'ils avaient clairement le temps pour ça, oui. Il ne voyait pas le soucis.
Heureusement qu'il était au maximum de ses capacités, là. Qu'est-ce que ça aurait été s'il avait pris son temps. Blond et Sexy aurait eu le temps de s'endormir sur place. Ou de fusionner avec la haie.

Parce que la perspective ne lui disait rien qui vaille, il fit claquer les lames sur la liane d'un coup décisif. Il ne voulait pas non plus que la petite bête s'enfuie. Il avait trop ramé pour l'avoir. C'était son lapin, maintenant.
Enfin leur lapin. Détails. C'était le sien quand même.

« Okay, je te laisse... L'attacher, reprit-il, affecté au possible, en essuyant les lames sur sa veste — foutue pour foutue, hein. Vu que t'es l'homme fort de la situation. »

Parce qu'il n'avait pas envie qu'il lui rebalance la liane dessus en riant, il s'empressa d'ajouter :

« Et aussi parce que je sais pas faire des nœuds qui tiennent. Doooonc. T'es mon seul espoir. Sauve-moi, chéri. »

Dès qu'il fallait être précis et utiliser les deux mains, c'était la cata. Aucune envie d'avoir l'air con à essayer de faire un nœud solide. Son bras allait trembler pire que s'il s'était appelé papi Alzheimer.
Avoir l'air folle et complètement inutile ? Okay. Qu'on voit que son bras déconnait ? Non. Il préférait avoir l'air folle, complètement inutile et fragile. Rien à foutre.

Y'avait pire, comme fausse impression. Il devrait pouvoir vivre avec.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 21:55

Alexander lui tira la tête du type qui a zéro envie de tabasser son gosse – ok, si c’était son fils ça craindrait un minimum, mais là c’était un lapin. Virtuel. En pixels. Il était pas sûr de comment le grand ordinateur divin gérait la douleur des PNJs mais à priori ça devait pas voler très haut, à plus forte raison quand il s’agissait d’animaux. Ça couine, ça piaille, mais au final c’est juste un tas de données. Pas de quoi se sentir coupable ou en faire tout un plat.
Casus leva les yeux au ciel sans éprouver le besoin d’expliciter sa pensée. You do you, il allait pas hurler parce que monsieur P0rnstar préférait se faire boulotter les doigts par une intelligence artificielle vaguement défaillante. Si ce truc s’approchait de lui, il l’assommait ; tant qu’il restait dans les bras de l’autre, il le laissait vivre sa vie.

Si ça c’était pas de la tolérance au dernier degré, hein.

« Mon horreur c'est notre fils, okay ? Et j'aime bien l'option C, mais j'aime bien mes bras aussi. Ouais, non. Les bébés me détestent, de toute façon. Opération bondage it is. »

Leur fils, ouais ; et leur fils allait arrêter de vouloir écorcher les gens, ou il allait se prendre des claques à répétition. Il avait son mot à dire dans son éducation, et pour l’instant c’était la camisole avant de pouvoir le lâcher dans les échasses de Father. L’image le faisait rire, mine de rien – aucun doute sur le fait que le vampire de Crimson District l’aurait réduit en charpie d’un claquement de doigts, maiiiis…
Monstre. Tuer un petit animal, bouuuh, sans cœur. Etc, etc.

Puisque les gens se sentaient vachement plus concernés par un tas de poil que par une vie humaine. Tu parles d’un paradoxe.

Pendant ce temps, Alexander avait enfin retrouvé ses ciseaux et l’opération bondage pouvait suivre son cours. Il haussa un sourcil quand il le désigna chef de chantier, un peu déçu de ne pas le voir empaqueter leur enfant inconscient comme un cadeau au soir de Noël, avec le petit nœud papillon pour couronner le tout. Quoi, il possédait pas un savoir encyclopédique sur la meilleure façon d’attacher ses partenaires à des barreaux de lit ? Il lui brisait le cœur, là. On a pas idée de s’appeler P0rnstar dans un jeu si on peut pas combler les attentes. Sérieux.
Ok, il s’appelait pas « SMan » ou whatever, ça il voulait bien le lui concéder. Mais n’empêche.

Il soupira exagérément pour lui montrer à quel point sa tristesse était profonde.

« Tu sais pas faire les nœuds qui tiennent, pauvre chéri. Tu fais comment pour les retenir, tes petits copains, si t’es pas capable de faire un nœud digne de ce nom ? »

Roman tira sur la liane pour en tester la solidité et la flexibilité ; 10/10, leur psychopathe miniature était pas près de se tailler la route de sitôt. A condition qu’Alex le détache pas parce qu’il lui faisait les yeux doux, of course.
Règle numéro un de tout bon parent qui se respecte : savoir être ferme. Sans ça on retrouve ses gosses accrochés aux mollets d’inconnus et c’est pas toujours super cool. Dans leur cas, ça devait bien valoir une plainte au commissariat et une muselière sur le nez délicat de Mobig-Whip-Quickie-Dick Junior.

Le jeune homme prit la bête assoiffée de sang par la peau du cou et la saucissonna comme il se doit, façon gangster et interrogatoire illégal plutôt que jolie fille en latex. Ou joli garçon, brrrref, il avait jamais attaché personne à des barreaux de lit non plus.

A une chaise et avec un flingue sur la tempe, par contre…
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeMar 3 Sep - 16:43

Le soupir de son ex-mari (tragique séparation, vraiment, mais c'était pour leur bien à tous les deux) lui fit hausser les épaules par réflexe. Pas qu'il ait de vraie raison d'être sur la défensive — il n'avait rien promis du tout, et surtout pas de savoir faire des nœuds —, mais certains réflexes avaient du mal à se tailler la route. Quand on a passé sa vie à se payer des soupirs déçus et des regards ennuyés de tous les côtés, difficile de les prendre autrement que mal. Ça fatiguait, à la longue.
Alors oui, oui, c'est très drôle haha, maintenant on embraie et on passe à autre chose merci bien.
Au moins, dans sa grande bonté, Rambo avait eu la gentillesse de lui tendre quatre-vingt perches multicolores. Il allait avoir du mal à choisir avec laquelle le frapper, là. Trop de possibilités.
Le temps que Monsieur Mâle Alpha attache leur pauvre fils, tellement de commentaires inappropriés lui passèrent par la tête qu'il faillit faire un court-circuit. Et pas par rapport à ses skills en bondage à lui, hein — il n'aurait jamais rien pensé d'inapproprié qui inclue son enfant chéri. Ou un lapin. Évidemment. Le plus grave là-dedans étant que les nœuds de Mister America n'étaient pas très sexy, justement. Il avait vu Bastian en nouer. Il savait à quoi ça ressemblait, un truc SM qui peut s'enlever au premier coup de sifflet du safe word.
Les siens, là, ils étaient juste sauvages. Et efficaces, okay. Mais pas pour le même genre d'activités.

« J'ai pas besoin d'attacher mes petits-copains pour qu'ils restent, t'inquiète, répondit-il finalement, avançant jusqu'à lui à pas de sénateur pour récupérer son petit bébé tout en fourrure. Ils reviennent tous seuls comme des grands. »

Il passa à ça de mimer un truc pas très chrétien, mais décida finalement de juste lui tirer la langue. Son sourire devait en dire assez long comme ça, pas la peine de virer carrément vulgaire.

« Mais je vois que tu sais comment attacher tes copines, toi. Super excitant. » Mobig contre l'épaule gauche, il retourna ramasser tout son bordel et les tassa tant bien que mal dans les poches de sa veste et celle avant de sa sacoche. « Faudra que tu m'apprennes. Et que tu me dises ton nom, sérieux. J'ai le droit de savoir avec qui je partage la garde de mon bébé. »

Quand même. Non parce que parti comme c'était, il commençait à vraiment croire qu'ils allaient se quitter sur un "lol bye John Rambo" sorti tout droit des Enfers et qu'il n'arriverait plus jamais à l'appeler autrement ensuite. Rambo SM. John Mister America. Blond et sexy.
Bref.
Avec toute la délicatesse qu'il gardait en stock pour les kidnappings de ce genre, P0rnstar glissa le petit tas de fourrure empaqueté dans la sacoche et la replaça sur son épaule, de façon à ce qu'il reste devant lui. Comme ça, pas de risque de le lâcher s'il gigotait trop. Ce qui risquait d'arriver à tout moment.

Poings sur les hanches, il adressa un grand sourire à Rambo.

« Et faut que je rentre. Tu pars par où ? »

Pas pour qu'il puisse le suivre, hein. Juste pour savoir s'il partait dans le même sens ou s'il voulait encore explorer la verdure. Et le perdre. Pour toujours.
S'il fallait, il le décrirait à tout le monde pour le retrouver plus tard. Il n'avait pas trop peur. C'était pas si grand que ça, Euphemia.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeMer 4 Sep - 0:21

Casus laissa la star du porno récupérer leur gosse en levant les yeux au ciel ; ouais, pas besoin de lui faire un dessin, il voyait très bien le genre. On choisit pas un pseudo comme ça pour rien, hein – s’il pouvait pas les attacher dans un coin fallait bien les inciter à repasser boire un coup. Sans cerveau et avec une personnalité douteuse, y’avait pas dix mille moyens de s’y prendre.
Kiss me bang me. Il aurait aussi pu sortir la laisse, à ce stade. Histoire de pas les perdre. Ça aurait été con, il compatissait.

Quel gamin.

« Mais je vois que tu sais comment attacher tes copines, toi. Super excitant. Faudra que tu m'apprennes. Et que tu me dises ton nom, sérieux. J'ai le droit de savoir avec qui je partage la garde de mon bébé. »

Super excitant, damn right. Des années d’entrainement à attacher lesdites copines à des poteaux pendant qu’elles hurlaient à la lune parce que ça faisait putain de mal. Est-ce qu’il serait sorti intact d’une attaque sonore de Lyuba s’il avait osé approcher ce truc rugueux de sa peau délicate ? Eeeeh, probablement pas. Séquelles cérébrales assurées. C’est que ça gueulait fort, une fille, vachement plus qu’un mec.
Ses pensées revinrent sur Alexander et il reconsidéra la question. Je pars par où ?
A l’opposé de toi, sweetheart.

« Je les bâillonne, aussi, pour qu’elles hurlent pas. Tu devrais en prendre de la graine. (il récupéra son manteau, qu’il passa sur ses épaules) Et pourquoi tu voudrais savoir, hein. Tu vis mieux sans savoir que je suis Ted Bundy. »

La déclaration avait du punch, juste après les copines attachées et bâillonnées. Franchement, n’importe quel père digne de ce nom aurait préféré ignorer qu’il confiait son gosse à un tueur en série un week-end sur deux. Il assassinait jamais plus que des briques et les structures qui allaient avec, mais moins il en savait, mieux il se portait. Il aurait mis sa main à couper qu’il rêvait pas de trouver Avast sur le pas de sa porte un matin – déjà parce que sa jolie poitrine risquait pas de l’intéresser, et que c’était tout ce qu’elle avait pour elle. Quand il parlait de ligoter des emmerdeuses, hein ; dix nœuds comme ça et elle lui aurait fichu la paix pendant qu’il cherchait comment exploser un maximum de bâtiments officiels en une seule fois.

Il aurait dû essayer sur Alexander avant. Voir s’il arrivait à se défaire du piège avec ses ciseaux magiques ou son peigne. S’il avait eu l’avantage physique à ce point, ça l’aurait bien arrangé.

Il paraît que plus on est imbécile, plus on tape fort.

« Mais t’as attrapé le lapin, kinda, donc je te donne le nom de ma sœur. Fais gaffe à cette information sensible. »

Clair qu’il risquait de s’acheter quinze kilos de poudre en échange d’un nom. Quelle mèche il lui vendait !

« Elizaveta. By the way, je pars par là. (il agita le bâton droit devant lui) Tu comptes repasser à travers le feuillage ? C’était super efficace, la première fois. »

Niveau « années de vie en plus via thérapie par le rire », en tout cas. Qu’est-ce qu’on se marrait avec lui, sérieux ; quelque part, il préférait tomber sur un clown un peu trop gai qu’un cinglé armé jusqu’aux dents. Quoiqu’en en dise, foutre des droites était loin d’être son activité favorite.

Y’avait juste tellement d’occasions d’en distribuer, ici. Dingue. A croire qu’il y avait un niveau à atteindre avant d’être accepté dans le jeu.
Tsss. Vu le grand créateur…
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeVen 27 Sep - 0:37

Ted Bundy ? Eh bah. Cool, ta vie, mec. Il plaisantait pas, le gars. Il lui sortait direct du lourd. Du costaud. Un bon gros casier long comme sa — connerie, ouais, bon, bref. Il avait le meilleur modèle dans la vie question bâillons et menottes et cordes bien serrées, en tout cas. Ses copines devaient pas se barrer souvent.
Ça avait de quoi forcer l'admiration. Il aurait adoré qu'on compare ses prouesses au lit (ou ailleurs) à celles d'un serial killer. "12/10. Tellement bien que j'ai cru mourir cinq fois. Je serai plus jamais le même." Ça ou de la drogue. De l'héroïne. De la coke. Il aimait bien l'idée de créer des dépendances partout sur son passage. Super cool.
Le plus tragique, dans tout ça, c'était encore que Rambo ne pourrait jamais tester. Trop hétéro pour ça. Sauf s'il avait juste la tête à autre chose, hein — mais tous les mecs même un peu gays auraient sauté sur l'occasion de le pousser n'importe où, clairement, alors il persistait à se dire que monsieur devait être tristement standard. Il avait bien la tête à ça, de toute façon.
N'est-ce pas, Mr Macho Man "je les aime blondes et à forte poitrine". Il voyait clair à travers ce brave John.
Ou Elizaveta, apparemment. Cool. Joli nom. Il allait l'appeler comme ça, maintenant. Liza. Liz. Zavatta.
Alexander longea le bâton des yeux, plongé dans des réflexions aussi profondes qu'une flaque en pleine canicule. Peut-être qu'il allait repasser dans le feuillage, ouais. Peut-être même qu'il allait le pousser dedans, s'il continuait de se foutre de sa gueule. Ça pouvait se faire. Il voulait bien négocier les bras cassés s'il promettait de pas trop lui faire mal.
Il fit claquer ses lèvres sur un petit "plop" ravi.

« Mince, tu me connais trop bien. Quand je vois une haie je dois foncer dedans, c'est genre. Un toc. Ou je sais pas quoi. Garde ça pour toi, okay, ajouta-t-il, l'air affecté au possible. Je voudrais pas que ma super réputation en souffre. »

Son terrible secret, entre de si cruelles mains. Quel destin tragique.
Sourcils froncés, il le rejoignit en quelques pas guillerets et tendit la main — doucement, au cas où il prenne ça pour une agression — pour tirer sur le col de sa veste et le remettre mieux.

« Et je vais t'appeler Liza en attendant d'avoir ton nom, hein. Moi ça me va. »

Sur quoi, sans prévenir, il claqua des doigts de sa main libre. Juste histoire de le perturber et de lui faire perdre l'envers et l'endroit — parce que même si ça lui renversa l'estomac, ça lui laissa surtout la seconde suffisante pour tirer sur son foutu col et plaquer ses lèvres contre les siennes.
C'est du viol, Alex, gna gna gna. Le temps que sa conscience se réveille il avait déjà reculé en riant, prêt à se baisser pour éviter un coup de bâton.
Enfin c'était le plan, ça. Faire un pas élégant en arrière puis sur le côté. Au lieu de ça, il tangua façon bateau ivre et alla direct se manger une haie dans l'épaule — parce que ce foutu truc lui filait le vertige pire qu'après un tour de tourniquet ou le dixième shot, au bout d'un moment, et qu'aller embrasser la verdure était sa passion première. N'est-ce pas.
Impossible de s'en empêcher. Il aimait juste trop les haies.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitimeVen 27 Sep - 23:48

Right, sa super réputation – ses potes devaient être grave tolérants, pas de risques qu’ils l’abandonnent pour une histoire de rentre-dedans avec des haies. M’enfin, si ça pouvait lui faire plaisir, il le gardait, son secret. Ils étaient devenus amis pour la vie avec ce foutu lapin, n’est-ce pas ; y’avait quelque chose d’indestructible entre eux, maintenant. Quasi frères de sang, même si ça le tentait pas plus que ça de partager son sang avec lui.

Il le regarda s’approcher, sourcils froncés, très visiblement pas plus emballé que ça à l’idée qu’il le tripote pour le fun. Casus n’eut malheureusement pas le temps de lui sortir une bonne plaisanterie ou deux sur ses neurones – en un claquement de doigts, il lui avait à nouveau filé le tournis et en avait profité pour l’embrasser. Ses neurones à lui se figèrent le quart de seconde nécessaire pour lui permettre de s’éloigner, et prirent les armes le moment d’après en hurlant.

Il étouffa un juron derrière le dos de sa main et fusilla le crétin qui était reparti rouler une pelle à la haie du regard. Ouaiiiis, c’est ça, va l’embrasser elle, elle en redemandera. Il soupira au lieu de l’étriper, parce que s’énerver contre Alexander était une perte de temps. Il faisait l’intéressant, il voulait qu’on voit bien qu’il aimait attacher des mecs dans sa cave et no problem, il avait compris le message. 10/10, la radio marche à la perfection, mon commandant. P0rnstar, quoi.
C’était cracher à la gueule du consentement mais il pouvait trop rien dire et au fond, il avait vécu pire qu’un petit baiser à la volée. Il allait survivre.

Il se départit de la colère pour lui sourire, un rien forcé.

« Elle est super ta technique de drague, tu dois tous les faire tomber. »

Nan parce que lui, il était par terre. Foudroyé, raide-mort, appelez les pompiers il fait chaud ici wow. Pas besoin de l’attacher à la cave, il s’y enfermait lui-même.
Ahahaha, ce qu’on rigole.

Il passa le bâton sur son épaule et dépassa l’abruti sans rien dire ; puis lui envoya une claque magistrale aux fesses pour pas partir perdant. Eh, ils pouvaient jouer à deux, et il avait peut-être pas le niveau du maître en la matière, mais il allait pas se laisser faire. No way. On le cherche, on le trouve, la provocation reste jamais sans réponse.

De toute façon, il pouvait lui faire quoi : lui arracher un autre baiser ? Ah, sa pureté linguale, partie en morceaux. Il allait la pleurer longtemps, celle-là.
Sobs.

« Liza te souhaite une bonne journée et à la prochaine, te fais pas bouffer par une haie en repartant. »

Il s’en serait pas remis, il avait encore leur fils adoré accroché au torse. Et rien que pour savoir s’il avait réussi à le libérer dans son salon sans qu’il se mette à bouffer compulsivement tous les doigts et pieds de table à sa portée, il avait intérêt à sortir de là sans se faire roussir le poil.

Il prenait pas un monstre sanguinaire chez lui, il avait intérêt à bien l’élever.
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MessageSujet: Re: La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli   La bière est la preuve que Dieu nous aime et veut que nous soyons heureux. { Casus Belli - Page 2 I_icon_minitime

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