✖ La couleur de tes yeux de biche ?
Pfff... Une couleur banale. Elle n'inspire pas grand chose mise à part les noisettes. Parfois dorés au soleil ou sombres dans le noir. Rien d'exceptionnel. Je ne peux pas les considérer comme des yeux de biche.

✖ Et celle de tes cheveux au vent ?
Noir. Jamais coiffés. Ébouriffés. Mi-long. Je pense jamais à les couper, il faudrait pourtant car il me dérange assez par moment du coup je les attache comme un palmier. Mais bon, c'est le dernier de mes soucis d'aller chez le coiffeur.

✖ Tu sens la rose ou tu pues le yack ?
Ah. Parce que il y a un intérêt à ce que je sente bon ? Je ne pense pas. Mon odeur corporel doit dépendre des moments. Quand je me lave, je dois sentir l'amande douce, sans doute. Mais je sens le plus souvent la sueur. Faut avouer que ce n'est pas génial comme odeur.

✖ Taille & Poids ?
1m70 pour 62kg.

✖ Signe distinctif ?
Rien à signaler.

✖ On n'est pas parfait hein ?
Je suis l'incarnation de la colère. Je m'importe trop facilement, mais je me fiche bien de ce que peut penser les gens qui m'entourent. J'ai l'esprit très critique et cela m'arrive de médire sans aucune gêne. On dit aussi que je suis un peu chiant à faire mon gamin pour des caprices. Ma franchise peut parfois me jouer des tours et faire fuir n'importe quelle personne. Cela n'a pas d'importance car je suis du genre solitaire. La solitude ne m’effraye pas, au contraire, je la chéris plus qu'autre chose. Cependant, lorsque je m'attache à une quelconque personne, je peux être très possessif. Enfin, je cause très peu avec les gens, étant assez renfermé. Parfois on me considère comme un animal. Un homme sauvage. Mais qu'est-ce que j'en ai rien à foutre.

✖ Mais on gère la fougère ?
Sans me vanter, je suis un petit génie de l'informatique. Très matheux sur les bords. Puis mon pouvoir actuel accentue la chose. Certes, j'affirme être possessif envers une personne auquel je tiens, cela en est presque étouffant, mais malgré cela, je suis très protecteur. Surtout envers Maija, ma sœur. Comme je l'ai dis avant, je suis quelqu'un de franc, je n'hésite pas à dire ce que je pense. Je ne suis pas du genre à fuir ce qui me tient face, mais plutôt à foncer avec détermination. Quand j'ai un objectif en tête, je fais tout ce qui ait en mon pouvoir pour l'atteindre. J'ai beau être très désagréable, il m'arrive de ressentir de la sympathie, surtout quand je pense à ma famille, cela m'assagit. Mais cela ne dure pas longtemps, mon comportement change trop rapidement...  

✖ Tu préfères les garçons, les filles, les deux, les chatons ?
Ma sœur. Les filles, c'est vraiment plus attirant que les mec, sérieusement...

✖ Moi j'ai un rêveuuuh ?
Étant très frustré de l'état de ma petite sœur, j'espère qu'elle guérira, mais si c'est peu probable...
Sinon, je voue une très forte volonté pour sortir d'Euphemia. C'est mon obsession actuelle.

✖ T'as peur de quelque chose ?
J'ai peur de perdre ma famille, ma sœur et de rester enfermé ici, à tout jamais.

✖ Quels sont tes goûts ?
Je suis un peu comme Maija, je refuse de manger des légumes, jusqu'à en faire des caprices. J'aime bien les biscuits salés ou sucrés, surtout les chips et les sodas pétillants. Contrairement à elle, j'ai pu touché à des jeux vidéos que j'apprécie pas mal. Je suis très attaché à l'informatique, c'est mon domaine. Je pourrais passer des journées entières devant un ordinateur. Je préfère rester au lit ou être enfermé dans ma chambre plutôt que de devoir sortir. Mais tant que c'est des sorties en compagnie de ma sœur adorée, je ne refuse pas. Côté musique, j'écoute de tout, et j'aime plus particulièrement écouter Maija jouer de la harpe.

✖ Signe distinctif ?
Rien à signaler.

✖ On a tous un passé :

Mon enfance n'est pas à plaindre. Avec une mère attentive et douce. Un père bosseur et toujours de bonne humeur. Une petite sœur adorable, bien que sa sensibilité demandait beaucoup d'attention, elle rayonnait toujours. Maija... Je n'ai jamais senti de jalousie envers elle quand maman la prenait sous son aile lorsqu'elle pleurait. J'étais plutôt du genre à poser ma main contre son épaule et lui proposer de jouer avec elle pour la consoler. Son sourire innocent et débordant de joie de vivre me réchauffait le cœur. Mais...

Je me suis toujours senti impuissant face à la fragilité de ma petite sœur. Petit à petit elle avait du mal à courir après moi dans le jardin lorsqu'on s'amuser. Un jour, elle s'est effondrée sur l'herbe, parmi les pâquerettes. C'est la première fois de ma vie que j'ai ressenti la peur serrer mon estomac. J'avais beau être un gamin, je savais que Maija n'était pas en bonne santé...

J'ai promis de la protéger. C'est comme ça que mon caractère de forte tête s'est forgé. Quand une personne voulait s'approcher d'elle, je n'hésitais pas à l'envoyer paître. A force, c'est devenu une habitude et les gens me fuyaient plus facilement. Je ne savais pas du tout ce que le futur réservait à ma sœur...

Le temps passe doucement lorsqu'on ne se plonge pas dans notre avenir. Mais à partir de cet instant, il s'est mis à accélérer...

J'avais 8 printemps.

Maman... Papa... Pourquoi vous me regardez ainsi ? Vos yeux scintillent tristement. J'ai l'impression qu'un malheur est tombé sur nous. Non, ce n'est pas une impression...

« Aaron... Le médecin vient de nous annoncer que l'état de Maija s’aggrave de plus en plus... Elle est très malade. »

« Malade... ? Mais elle va guérir, non ? »

Rien qu'en regardant le visage sinistre de mes parents, j'avais déjà ma réponse. J'ai couru pour m'enfermer dans ma chambre, la mine boudeuse. Pendant une bonne semaine, je ne suis pas ressorti. Je refusais tout ce qu'on proposait. La frustration me rendait brutal et impulsif. Puis après cette crise, je passais plus mon temps avec Maija, qui devait rester dans son lit. Je continuais de jouer avec elle. Elle adorait quand je lui racontais des histoires et des contes de fée. Une vrai petite fille... Cela me pinçait le cœur lorsque que je la laissais seule et que je devais partir à l'école.




Au collège, les professeurs m'ont considéré comme leur meilleur élève. J'assurais en mathématiques, biologie, physique, mais surtout en informatique. Lorsque mes parents ont appris cette grande nouvelle, ils m'ont offert un ordinateur. Avec mes talents, j'ai réussis à l'exploiter mais pas entièrement. Alors j'ai fait tout pour progresser. Ma petite sœur m'encourageait. Elle croyait en moi. Alors, je suis resté enfermé dans mon univers...

Personne ne voulait m'adresser la parole. En même temps, je cherchais à tout à éviter ces personnes qui ne m'intéressaient aucunement : ah, ce sauvageon ? Ce type a beau être une tête, c'est un sale con en fait. J'en ai entendu pas mal de ce genre. Rien à faire. Seule ma famille comptait pour moi.

Arrivé au lycée, quelques commencer à tourner autour de moi. Une fille surtout. Elle trouvait toujours des prétextes à-la-con pour venir me parler. Qu'est-ce qu'elle était chieuse celle-là. J'arrivais à la snober, mais une fois, c'était allé trop loin pour moi...

Les joues rouges. Le regard qui me fuyait. La voix fluette. Un sourire naïf aux lèvres. Elle s'est pointée comme ça, devant moi.

« Dis Aaron... j'ai un gros souci avec mon pc... On m'a dit que c'était ton truc, les ordis et tout. Est-ce que tu pourrais voir ce qu'il a en passant chez moi après les cours ? »

« Tu perds ton temps. Arrête de me coller. »

La tonalité sèche de ma voix a effacé son sourire débile qui avait le don de m'agacer.

« T'es vraiment lourde comme fille. Tu tournes autour du pot sans aller droit au but. C'est méprisable. Allez, dégage maintenant, t'es chiante. Va appeler un réparateur. J'ai pas que ça à faire de m'occuper de tes soi-disant problèmes. »

J'ai réussi. Elle m'a fuit. Et les autres l'ont suivit. On m'a qualifié de gros connard, et c'est tant mieux comme ça. Je ne veux pas perdre mon temps avec eux...

Ce temps, je le réserve pour une seule personne. Maija...




Les yeux fermés, les lèvres crispées, les poings fermés, le sommeil profond... Je regardais ma sœur dormir. L'inquiétude se lisait facilement sur mon visage. Je venais de lui lire pour la énième fois son roman préféré. La voir dans cet état me torturait.

Et si c'était la dernière fois que je la vois ...? Si demain elle ne réveille plus ?

Cette pensée m'a fait perdre la tête. Et en sortant de sa chambre, j'ai senti la poche de mon pantalon vibrer. Mon téléphone portable a reçu un message. Quelle surprise.

« Toi, oui toi : toutes mes félicitations ! Hedger Impact t'a choisi pour participer au jeu le plus révolutionnaire de notre siècle. As-tu déjà rêvé de liberté ? Vivre sans l'angoisse de ton train-train quotidien ? Cette vie est possible, elle est à portée de tes doigts : les portes d'Euphemia te sont ouvertes. Un monde qui dépasse toutes tes espérances, loin de la raison, bien au delà de ton imagination. Dans ces terres virtuelles raisonne l'essence de ta liberté. Bien sûr, ce choix ne sera pas sans conséquences. Il te faudra laisser derrière toi tout ce que tu as connu jusqu'à présent. Oseras-tu commencer la partie ?

1- OUI / 2-NON

Tu as 24 heures pour nous adresser ta réponse. »

Un nouveau jeu vidéo de Hedger Impact ? Cela pourrait peut-être me déstresser. Pourquoi pas, je suis curieux. J'ai envoyé la réponse sans y avoir vraiment réfléchis.

Mais quel con...

✖ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction :

« Aaron !! On a reçu un colis pour toi. »

« Un colis...? »

En train de bosser dans ma chambre, j'ai soupiré longuement. Qui aurait bien pu m'envoyer cela ? Je ferme mon bouquin et je range mes affaires, avant de sortir de ma chambre.

« Hedger Impact... Est-ce que tu connais ? »

Ah oui. Je m'en souviens maintenant, hier j'ai répondu "oui" à un message téléphonique douteux. En l'espace de 24h, ils m'ont déjà envoyé le jeu en question. Ma mère me tend la grosse boîte. Je l'attrape en silence puis je fais une grimace.

« Ouais... C'est un nouveau jeu vidéo qui j'ai gagné gratuitement. T'inquiète pas. Merci. »

« Je vois ! Amuses toi bien dans ce cas. » A t-elle répliqué en souriant.

En me dirigeant vers ma chambre, je jette un coup d'œil vers celle de ma petite sœur. Elle dort à poing fermé. Je lui souris puis je fais demi-tour. Le paquet s'envole dans ma chambre après l'avoir lancé sur mon lit. Je l'ouvre en affichant une mine sérieuse. Un casque... ? Woah... C'est le dernier modèle de leur invention. Je le branche sans hésiter. Puis l'enfile sur ma tête. Je ne jouerai pas longtemps, je suis juste intrigué par le résultat. Après, j'irai voir ma sœur pour lui raconter de nouvelles histoires...

Pourquoi j'ai fait ça...

Un écris lumineux s'affiche devant mes yeux. Ma tête me fait mal. J'ai l'impression d'être entré dans un nouveau monde.


Je ne réfléchis pas plus que cela. C'est juste un test de jeu par curiosité, je n'ai pas tellement le temps de m'amuser... Ma main droite s'approche du clavier et je tape lentement : AARON.


J'atterrie quelque part. Un endroit qui m'est inconnu. Tout semble réel ici. Je tourne sur moi-même pour découvrir ce qui m'attend et à ce moment je remarque un bâtiment avec écris en grand :

« Et beh... Ils rigolent plus Hedger Impact. Ils ont fait du lourd. C'est pas mal tout ça. Sauf que... »

Je me réserve ce jeu pour ce soir. Je fais apparaître mon interface et mes doigts naviguent sur les touches. Où est le bouton déconnexion ? Un soupire d'agacement s'échappe de mes lèvres. J'appuis sur "Profil". Rien. J'appuis sur "Message". Rien. J'appuis sur "Niveau". Rien. J'appuis sur "Aide". Rien.

Je cours en vitesse vers la mairie. Je franchis sa porte qui s'ouvre automatiquement et je tombe sur une femme qui m'accueil avec politesse.

« Toi ! Dis moi comment on fait pour se déconnecter d'ici ?! »

« Monsieur Aaron. Avez-vous lu correctement le message qui vous a été destiné ? »

De quoi elle parle celle-là ? Je sens mes membres vibrer de colère et de peur. Je baisse la tête et je tente de retrouver mon calme... Le message... Souviens-toi.
Des images me reviennent à l'esprit. Je me suis revu entrain de lire le sms sur mon portable. Puis une phrase se répète sans arrêt dans ma tête :


C...Comment ? Alors c'était vrai ?

Je fusille la personne en face de moi du regard. Mon corps s'enflamme. Son sourire me donne envie de la massacrer.

J'explose.

« J'te d'mande pardon... Ça signifie que je ne pourrais plus la revoir. Mais... VOUS ETES DES PUTAINS DE CONNARDS !! ÇA VOUS AMUSES D’EMPRISONNER LES GENS COMME ÇA ?! »

 

Je m'emporte, mais pas sur elle. Je frappe violemment mon poing contre la porte qui se brouille étrangement, preuve qu'il s'agit bien d'un monde virtuel.

« Monsieur Aaron. Je vous demande de choisir une île d'habitation,  un pouvoir et un métier. »

Une liste s'affiche sous mes yeux puis je la referme brutalement à l'aide de ma main. Je continue la de dévisager avec un regard noir.

« J'en ai rien à foutre... »

Elle ne dit plus rien. Je pense que c'est un PNJ. Enfin, elle doit avoir un minimum d'intelligence pour répondre à ma question.

« C'est qui... Le responsable... Celui qui m'a enfermé ici... ? DIS LE MOI !! »

« Father. Il réside actuellement à Crimson District. »

Ce nom résonne dans mon esprit. Un écho puissant qui me fait encore plus perdre les pédales. Je tente de me calmer. Puis je remarque derrière moi, une personne en train de manipuler un écran. Je me hâte vers celui-ci et je pousse la personne sans réfléchir.

Je ferai tout pour sortir de là.

Tout.

Pirater le système, ça sera peut-être un jeu d'enfant. Mes doigts danse contre les touches du grand clavier. Une page de programmation s'affiche. Une langue presque inconnu pour certain, mais qui n'a pas de secret pour moi. Je suis trop sûr de moi... Une alarme retentit. De grosses lettres rouges s'affichent devant moi.


J'ai échoué...

Je me recule et le PNJ retourne a mes côtés, toujours l'air content. Mais ce sourire ne peut qu'être ironique pour moi.

« Monsieur Aaron. Je vous demande de choisir une île d'habitation,  un pouvoir et un métier. »

« PUTAIN MAIS TU NE SAIS QUE DIRE ÇA ?! »

Je m'écroule de désespoir sur le sol. Ma colère laisse place à une profonde tristesse. Un liquide coule de mes yeux, sans que je m'en rende compte. Je suis en train de pleurer.  Maija... Je ne te reverrai plus... Je vois son visage rayonnant avec ce sourire enfantin s'affiche petit à petit.

Je me relève, la tête baissée.

« Hey... Comme métier, je choisis informaticien... Y'a une île qui correspond à mes attentes ? »

« Je vous conseille Hope Corporation. Avez vous une idée de pouvoir, Monsieur Aaron ? »

Je fais demi-tour sur moi même puis je commence à partir. Avant de sortir je me retourne vers le PNJ, l'air arrogant.

« Ok pour cette île. Et comme don, vous n'avez qu'à me donner une mémoire surdéveloppée. Ouais. Ça me suffit largement. »

Après ses mots, je me retrouve dehors. Je sens une légère brise caresser ma chevelure noir. Je regarde le ciel. Il ressemble à celui du monde réel... C'est assez apaisant mais...

Il est faux.

Je serre les poings mes sourcils se fronce davantage et de colère.

« FATHER !! J'espère que tu m'entends de là où je suis. Je jure... De faire tout ce qui ait en mon pouvoir pour sortir d'ici. Et si je te croise par hasard... »

La haine... Elle s'est emparé de mon corps à tout jamais...

« J'TE BUTTE !! »

NOM/PSEUDO : Huhu.
AGE : Huhu.
JEU VIDÉO FAVORI : Huhu.
FILM FAVORI : Huhu.
MANGA/SÉRIE FAVORITE : Huhu.
COMMENT T'AS DÉCOUVERT LE FORUM ? : Huhu.
T'ES UN OUF DANS TA TÊTE ? : Huhu.
MANGER OU BOIRE ? : Huhu.
JE TE SAOULE AVEC MES QUESTIONS ? : Et moi, j'te saoule trop avec mes huhu. D:
UNE DERNIÈRE ALORS, C'EST QUOI LE CODE ? :