"La nuit, il n'y a que ce sombre voile tapissé de millons de paillettes dorées.
Cette étendue de noir et de lumière, tu la vois? C'est le ciel étoilé, c'est la chambre de de ton père.
Ces étoiles veillent sur toi. Ton père également.
Et toi tu veilleras sur ton jumeau.

écoutes moi... Ne pleure pas...

Je vais te raconter une dernière histoire.


Selon les grandes légendes de notre pays d'origine, un héros eu le droit à sa constellation avec les dieux, là haut, dans "le ciel étoilé".
Il se nomme Héracles.

Héracles, de son vrai nom Alcide, et Iphicles sont des jumeaux nés d'une même mère, qui les a eu respectivement par un dieu et par son mari.
Selon ces mythes, Héracles a accompli de grandes choses, tua nombre de grands monstres effrayants, a réalisé les plus grands travaux et a même maîtrisé ses pires peurs.
Il a toujours vaincu.

Toi aussi tu accompliras de grandes choses, j'en suis persuadée. C'est pour cela que je t'ai prénommé Héracles à ta naissance, et ton frère Iphicles, jumeau de ce guerrier de mythes.
Toi aussi tu seras un grand homme, je suis déjà fière de toi.
Je crois en toi, tu vaincras.
Je crois en toi, toi aussi tu tueras "des monstres" et vaincras tes peurs.
Tu réussiras.

Héracles, je vais bientôt rejoindre ton père...
Là haut, dans les étoiles.

Je sais que c'est dur.
Ton père était un homme formidable, mort pour l'honneur de notre patrie. Un guerrier. Un grand.
Ton frère et toi étiez à peine bébés quand on avait apprit que vous aviez contracté ma maladie, même si tu as été moins touché que lui. Une maladie héréditaire, cette maladie qui le cloue à l'hôpital.

Je sais que c'est dur.
Maintenant tu seras seul pour veiller sur lui...

Je crois... En toi. Ne l'oublies pas..."

" Je tiens à m'excuser avant tout. votre frère ne pourra malheureusement pas sortir de l'hôpital dans trois jours comme convenu si l'opération réussissait, il y a eu un problème. Cette opération ne l'a pas permi de guerir de la maladie orpheline dont votre mère est morte également. Je crois qu'il n'y a pas vraiment de remède existant. Il devra vivre avec jusqu'à la fin comme l'a fait votre mère, mais ne craignez rien, il s'agit d'une question de temps.
Il reste tout de même cinq années à votre frère pour vivre, du moins je l'espère.

Mes sincères excuses.

Cordialement, docteur Hawell."