Father & Umbra ••• « Il suffit parfois d'un regard, d'un hasard pour rencontrer quelqu'un qui nous marquera à jamais. Alors, gardez les yeux ouverts. »

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→ Vous devez décrire votre tenue en spoiler dans le premier post.
→ Vous pouvez offrir un cadeau à votre partenaire mais rien ne vous oblige à le faire.
→ Vous recevez sur votre interface le pseudo de vos/votre partenaire. Les couples déjà formés ne sont pas concernés. Vous êtes invités à vous rendre dans le grand hall du palais de Verity. Vous avez tous apporté avec vous votre boule de noël sur lequel vous avez préalablement écrit votre vœu. Mp à Verity votre vœu. (Vous pouvez le préciser en rp en [hide]).

Spoiler:

L'invitation était encore devant elle. La regardant en silence, elle ne disait rien en voyant le nom de la personne avec qui elle devait aller à la demeure de sa jeune sœur. Father. Son expression était étrange, un mélange de regret et de tristesse avec une once de colère. Elle se demandait même si elle allait y aller sur le coup. Cependant, elle n'avait pas le choix. Si ce n'était pas maintenant, ça serait plus tard. Elle devrait bien se confronter à lui un jour. Regardant la boule à côté, elle se demanda alors quel vœu elle allait bien écrire là dessus.

Prenant un stylo et un morceau de papier, elle écrivit rapidement avant de cacher le papier dans la boule. Puis elle alla se préparer. Cela allait faire un sacré bout de temps qu'elle n'était pas sortie de sa chambre. Enfin, elle passait le plus clair de son temps à chercher un moyen de sortir donc bon. La seule partie de sa chambre qu'elle utilisait était le bureau.

Sortant donc, habillée chaudement, elle se dirigeait tranquillement vers le palais de sa jeune sœur, Lucy. Enfin, Verity. Ça faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu, cela lui ferait du bien de la revoir. Surtout si elle devait voir Eliott avant. Soupirant d'avance à ce qui allait suivre, elle ignora les murmures qui se firent plus bruyants quand elle arriva. Ses yeux foncés regardaient les gens autour d'elle et ils détournaient aussitôt les leurs.

Avançant vers le sapin, elle regarda l'arbre un moment avant de finalement accrocher sa boule de Noël à une de ses branches. Elle savait bien que son vœu n'allait pas être réalisé, mais cela n'empêchait pas d'espérer. Après tout, Noël était une période où l'espoir était permit. Elle prit son médaillon et regarda le pendentif un instant. Il était ovale et faisait la taille de la moitié d'une paume de main. Accroché à une chaîne argenté, elle l'ouvrit et regarda la photo avec mélancolie. Elle montrait les quatre frères et sœurs, souriant, alors qu'ils faisaient le projet d'Euphémia. C'était un des rares moments où ils avaient étés ensemble sans se disputer et où ils s'amusaient. Cette photo avait été prise à la dérobée.

Elle referma le médaillon et le remit sous son pull en entendant des bruits de pas et se tourna vers son grand-frère. Elle leva légèrement la tête vu qu'il était plus grand et le regarda droit dans les yeux.

« Bonjour Eliott. »

C'était certes une période de trêve qui devait durer une journée, mais elle n'était pas sûre d'une quelconque paix temporaire avec son frère puisse même exister.

Dommage.

Spoiler:

Il avance, prédateur. La guerre est de retour, elle fera couler le sang. Tu ne pensais pas que ça te procurerait autant d'adrénaline. Maintenant que tu as contrecarré les plans du gouvernement, Euphemia t'appartient de nouveau. Et personne ne pourra se mettre en travers de ton chemin. Personne. Tu es le maître incontesté du monde, malgré ce que pourront dire tes frères et sœurs.

Dans la nuit, tu avances sereinement, un grand sourire déformant ton visage rongé par la folie. Tes membres tremblent et tu ne peux contenir un rire. Dans les rues de Crimson District, la brume épouse ton corps. Ta silhouette ne formant plus qu'une ombre dans le brouillard, un monstre de la nuit. Tes yeux scintillant d'une étrange lueur... tu avais choisi en ces temps de devenir le méchant de l'histoire.

Tu coupes par le lac et Silent hill pour arriver directement au palais en descendant la montagne. Tu t'arrêtes quelques minutes au bord de l'eau pour fixer ton reflet. Tu tombes en arrière, te laissant atterrir sur les caillasses qui tapissent le sol. Tu la sens, la douleur des roches pointant ton dos. Tu t'es inspiré des jeux d'horreur que tu faisais quand tu étais gamin pour créer Crimson District. Ce n'est pas à toi que la nuit va faire peur. Tu la connais trop bien.

Tu arrives finalement au palais un peu en retard. Ce n'est pas comme si tu aimais te faire désirer. Tu as rencontré une bête sauvage dans la forêt qui a laissé une marque sur ta peau blême. Dans un élan d'euphorie, tu as voulu agir avec arrogance. Comme d'habitude. Tu vois ta sœur au loin. Les pupilles s'agitent dans tes yeux, et un sourire dévore à nouveau ton visage. Tu t'élances, poussé par l'adrénaline et arrives dans le dos de ta chère sœur. Sa nuque... tu aimerais bien l'enlacer de tes mains. Et serrer. Et serrer. Tu masques ta présence et approche tes lèvres de la peau laiteuse de son cou. Tu déposes un baiser délicatement en l'enlaçant, passant ses bras autour de sa taille. « Bonsoir, petite sœur. Je suppose que tu as fait un vœu pathétique comme une possible réconciliation entre nous deux ? »

Tu seras le prédateur et elle une proie. Tu finis par te détacher d'elle, lui attraper le poignet et l'entrainer dans le palais, loin du sapin, loin de la foule, loin de tout ses déchets. « Et si on allait se promener un peu petite sœur ? » De la haine, de la jalousie, de l'animosité, du sadisme. Tout ses sentiments se mélangeait en ton sein, ne laissant apparaître en surface qu'un grand sourire, laissant aux grandes chandelles, tes canines acérées de pouvoir. Tu l’entraînes dans un couloir désert et la pousse dans un coin de mur. « Alors, on fait moins la fière ? » Tu en oubliais presque le sang repeignant ta joue lacérée. « Tu m'as manqué.. petite sœur. »

Elle cacha sa surprise alors qu'il l'enlaçait et ne fit aucune remarque quant à son vœu. De toute façon, elle savait qu'il ne se réaliserait pas, ce n'était pas quelque chose que l'on pouvait réaliser d'une claquement de doigt. Dommage. Plissant les yeux, elle se laissa entraîner en le regardant silencieusement.

Quelle idée avait-il en tête ? Et surtout d'où il sortait pour être dans un état pareil ? Maintenant qu'il avait reprit le pouvoir pour ainsi dire, il avait du reprendre les habitudes qui allait avec. Soit de ne pas louper une occasion de prouver ce que c'était lui le chef. Que c'était lui qui commandait à présent.

Elle grimaça légèrement quand elle se prit le coin du mur et le fixa.

« Je t'ai manqué pour quelles raisons dis moi ? Joyeux Noël au fait, grand-frère. »

Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas appelée ainsi, mais il n'y avait aucune amertume ou colère dans sa voix. Son visage sans expression le fixait sans le prendre de haut tandis qu'elle s'adossait contre le mur en croisant ses bras.

« Ton combat contre la bête sauvage était amusant ? Parce que tu as oublié de te soigner au passage. »

Et cela l'inquiétait quelque part. Les plaies s'infectaient tellement rapidement. Pourtant elle ne montra pas qu'elle était anxieuse. Non, son visage devait rester impassible. Elle savait que c'était une bête sauvage parce qu'il était assez inconscient pour aller en combattre une dans la forêt de son quartier. Et surtout parce que la marque laissée le montrait.

Quel inconscient.

Tu la regardes. Ta petite blague ne lui fait aucun effet. Elle reste inexpressive, elle te méprise du regard, tu le sais, tu le sens. Tu détestes ça, c'est plus fort contre toi. « tu te crois supérieure peut-être ? Mais je t'ai dépassé petite sœur, tu en as la preuve, j'ai vaincu le gouvernement. » Un sourire se dresse sur ton visage. Tes pommettes rehaussées permettent au sang de couler jusqu'à tes lèvres. Tu avais oublié ta blessure. « Joyeux Noël. » Tu bougonnes en fuyant lâchement son regard. 

C'est pas comme si tu étais un homme et elle, une faible femelle. Malgré tout ce qu'on peut dire sur le cerveau de ta petite sœur, c'est pas comme si tu la maintenais en serrant un peu fort ses poignets. Tu t'approches d'elle, elle est plus petite que toi. Tu devrais avoir l'instinct de la protéger. Cependant... tu t'imposes à elle comme un prédateur. Maintenant que tu la détailles, tu te rends compte qu'elle est presque attirante. Pourtant, c'est ta sœur, de sang. Tu l'as tellement hais que tu ne la jamais considéré comme un membre de ta famille. Et il n'y a qu'un pas entre la haine et le désir ardent et la possessivité malsaine. La bloquant toujours contre le mur, tu poses ton front contre le sien, la dominant du regard, l'écrasant de ta détermination, collant ton corps au sien. « Ne m'appelle pas grand frère, Laureen. » Combien d'années que tu n'avais pas prononcé ce nom ? Ce jeu engloutissait la vie réelle sur son passage, comme un trou noir qui absorbe les planètes, pour les décomposer et en recréer d'autre. Ce casque détruisait Eliott pour mieux former Father. Et comme dans les jeux vidéos, c'est pas la réalité, bah tu venais d'embrasser ta sœur. Merde.

Tu rouvris les yeux, troublé par ta propre action. Pourquoi est-ce que tu venais de franchir ce pas interdit ? La voyant complètement perdue, abandonnée à l'incompréhension et à la peur, cela devait être une victoire pour toi. Pourtant... ça te faisait l’effet inverse. C’était la première fois que ta soeur te paraissait presque mignonne, et attirante. Sous son masque glacial qu’elle arborait pour lui tenir tête se cachait une jeune femme, fragile une fois la coquille percée. Elle te hurle dessus, te pousse comme si tu avais commis un acte irréparable. Encore une fois, personne n’est capable de comprendre ce qui se passe dans ta petite tête. Pas même toi. Un léger sourire transperce ton visage, faussement rasurrant et tu passes ta main sur ton visage pour en essuyer le sang gênant. “ Je fais ce que je veux.” Incapable de réellement répondre, c’est la phrase bâteau d’enfant capricieux et égoiste que tu ressortais maintenant depuis plusieurs années. “ Quoi ? ça t’a dérangé ? J’ai juste eu pitié de toi, je suppose que personne ne t’a embrassé depuis bien longtemps.” Les souvenirs du lycée et après, de toute leur adolescence ou sa soeur privilégiait son travail au reste. Et toi, tu dormais plus entre les soirées, et les nuits ou tu tentais de la rattraper.

Tu recules légèrement, pour lui tourner le dos. Qu’est-ce qui te faisait perdre pied comme ça ? Quel était ce sentiment ? La frustration de toutes ces années se transformait en une envie prenante de faire ses preuves, de la dominer. Tu n’as jamais assumé ton rôle de grand frère, sauf peut-être avec Verity, dont tu connais preque tout, ses travers tout comme ses hontes, sa sensibilité exacerbée et ce qu’elle cache. Euphory, lui, c’est cette petite peste que tu ne peux t’empêcher d’emmerder et de faire flancher, lui aussi, tu le connais trop bien pour le nombre de fois ou il t’a collé. Mais elle, son visage t’est familier, de part la haine que tu as nourri à son égard, mais ses doutes, ses peurs, ses espoirs, ça t’est inconnu, elle t’a constamment fermé son coeur. Et c’est devenu si pesant que tu veux lui voler. Et ainsi tu pourras te targuer de tout posséder. Et ainsi, tu pourras clamer que t’es le maitre du monde, car même ton ennemie jurée sera devenu une chienne à tes pieds, car même le plus froid des coeurs, tu l’auras embrasé. “ Tu vas fuir la réalité encore longtemps? Arrête de croire aveuglement que tu pourras me résister éternellement, que tu pourras reprendre le contrôle d’Euphemia, ou même me raisonner. Je ne suis pas, fou je sais ce que je fais.” et c’est bien ça le problème. “Tu es à moi, tout comme le reste de cet univers.”

Tu sens le mépris revenir. Des deux côtés, dans les deux camps. Elle ne sait vraiment pas à qui elle a à faire, et vice versa. Tu la contemples, elle te dérange. Elle te fixe, tu la brises. Au fond, même si tu voles son corps, son âme t'a damné il y a un moment déjà. A la mort de vos parents, et au moment ou vous avez tous les deux fait des pas en arrière, vous vous êtes éloignés pour toujours, et alors même l'émoi de vos corps respectifs ne pourra changer ça. « Je ne suis pas plus ambitieux que toi. » Elle n'est pas si différente de toi, tu le sais. Vous êtes des Hedger, le pouvoir vous l'embrassez depuis des générations. « Alors j'avais raison, aucun garçon ? Je ne sais pas comment tu fait depuis tant d'années pour te retenir. » évidemment, tu te doutais qu'elle avait surement du fréquenter quelques personnes. Mais si tu savais aussi pertinemment qu'elle était bien trop exigeante pour être satisfaite par quelqu'un. « C'est peut-être parce que tu es en manque que tu rougis autant en repensant à notre baiser. » Connard.