✗ On a tous un passé :

Gabriel, Gabriel, gentil garçon que tu es, tes parents sont membres des services secrets du gouvernement américain, des exécuteurs comme on les appelait, tu étais passionné par les sports de combat, tu es bien vite devenu Judoka confirmé, ainsi que gradé dans d'autres sports tels que la boxe et le Taekwondo, au lycée tu es perpétuellement en conflit avec les autres, pour eux tu es comme un orphelin, tes parents ne sont jamais à la maison, c'est ta voisine qui s'occupe de toi les trois quarts du temps. Un beau jour, alors qu'un de tes charmants camarade de classe t'insultait plus violemment que d'habitude, quelque chose s'est passé dans ta tête, une sorte de déclic malsain, tu l'as attrapé par les cheveux et tu as claqué sa tête sur le mur, laissant une trace de sang sur celui-ci  et là tu t'es rendu compte d'une chose, tu aimes ça Gabriel... Le sang. Tu as recommencé, écrasant son crâne sans pitié contre la pierre, te retrouvant couvert de sang, une lueur macabre dans les yeux, un sourire dément sur ton visage d'ange...

Tu es resté dans cette... prison hôpital... quelques années, malgré les traitements, aucune amélioration... Tu restais donc enfermé des journées entières, parfois un médecin poussait la porte de ta cellule, pour tenter de te parler, vous avez discuté de longues heures durant... Pour qu'au final un jour tu craques et tu arrives à l'abattre lui aussi, de l'intérieur de ta cellule les gardes ont entendu les cris du pauvre homme et son rentré, pour y découvrir les murs gris, tâchés de sang...

Tu as été sauvé Gabriel... Tu t'es offert au gouvernement en échange d'une nouvelle vie, tu devenais l'un de leurs exécuteurs, celui qui n'avait aucune crainte à se salir les mains, à faire le sale boulot, espionnage, infiltration récupération, protection, tout ce qu'on te demandais tu le faisais sans rechigner, lors des contrats "spéciaux" comme ils disent, tu ne faisais preuve d'aucune pitié, détruisant ses cibles sans la moindres hésitation, torturant, frappant, tuant, ne ressentant que du plaisir derrière ce masque que tu t'étais mis à porter, tout le temps, parfois même quand tu es seul... à ceux qui tes collègues qui te demandent pourquoi tu réponds :

"Un exécuteur, n'a pas besoin de visage pour exister, ce sont les ordres qui le font vivre."

Un jour tu as été placé sur une mission de contre espionnage, objectif, traquer et abattre. Ce que tu as fait, très bien même abattant la poignée d'homme capturé, avec le dernier cependant tu te laissais aller tu avais besoin de sang... Encore du sang... Tu l'as torturé de longues heures durant avant de le laisser pour mort. Ce que tu ne savais pas, c'est que tu le retrouverais...

Il est de nouveaux là, assis entre toi et un précipice, la traque fut longue, il n'avait pas répété ses erreurs, tu l'as poussé jusqu'au bord du gouffre l'encerclant avec tes quelques hommes, tu l'as fait attacher et remettre debout, il criait, se débattant, essayant de briser les chaînes qui le retenaient.

"T'es complètement fou, comment ils t'ont recrutés !?"

Tu ne répondrais pas à sa question, tu te contentas de lui déclamer un petit discours.

"Je t'ai déjà donné... la définition... Que j'ai du mot... "folie", hein ? La folie c'est refaire sans arrêt exactement la même connerie qu'on répète sans arrêt, en espérant que ça change. Voilà... ce qu'est... La folie. Mais la première fois qu'un médecin m'a dit ça, j'sais pas, j'ai cru qu'il se foutait de ma gueule donc boom, je l'ai abattu. Le truc c'est que... OK... C'était vrai. C'est là que j'ai commencé à voir partout. Partout où je regardais, tous ces pauvres connards, se remettaient sans cesse à faire la même putain de chose encore et encore et encore et encore. Sans arrêt. En se disant "Cette fois, ça sera différent. Non, non, non, non, pitié ! Cette fois, ça sera différent." Excuse-moi, je n'aime pas la façon... que t'as de ME REGARDER ! OK ? T'as de la merde dans la tête ou quoi ? Tu crois que je me fous de ta gueule ? Ou que je mens peut-être ? J'T'EMMERDE ! OK, va chier ! Ça va, c'est bon. Je me détends. Je me calme. Le hic, c'est que... Regarde... Le hic, c'est que j't'ai déjà buté une fois. Et je suis quand même pas... complètement taré. Non. Ça va. C'est de l'histoire ancienne maintenant. Est-ce que je t'ai déjà donné la définition du mot "folie" ?"

Puis tu l'as poussé, un léger mouvement de la main, pour le voir tomber et s'abîmer dans les profondeurs obscures.

Aujourd'hui, ta nouvelle mission t'as été confiée, te rendre sur EUPHEMIA et en offrir le contrôle au gouvernement. Et tu le feras, sans sourcilier, car après tout tu es l'exécuteur. Que ce soit des ordres ou des ennemis, tu exécutes.

✗ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction :

En arrivant, tu n'as pas perdu de temps, tu es allé te recenser, demandant d'être admis à Dreamland, tu as fait ça vite sans perdre de temps marchant vite, tête baissée pour ne voir personne, pour ne pas éveiller tes pulsions meurtrières. Ton masque t'as suivi dans ce monde, posé sur ton visage, ici aussi tu n'existerais que pour être l'exécuteur, pour t'acquitter de la tâche qui t'as été confiée. Tu arrivais à Dreamland, cet endroit ne te plaisais pas. Tu observais à peine, le paysage jusqu'à ton logement dans lequel tu entras sans tarder pour t'affaler sur le fauteuil qui trônait dans le salon et t'endormir sans ôter ton masque. Tu allais accomplir ton devoir vite et bien anéantissant tous les obstacle qui se mettraient entre le gouvernement et EUPHEMIA.