✗ On a tous un passé :21 ans de souffrance, 21 ans à fuir, 21 ans à pleurer, voilà en quoi se résume mon passé. Je ne peux considérer ma vie comme étant complète. Un père alcoolique qui n'a pas cessé de me battre depuis ma ''tendre'' enfance mais je ne lui en veux pas, le travail lui prenait toute l'humanité que le sombre breuvage ne lui prenait pas. Une mère dépressive suite aux histoires familiales. Un grand-frère qui n'a cessé de se moquer de moi et de son attirance envers le même sexe, et oui, la fraternité, c'est pas toujours ça. Je l'ai toujours détesté et je le détesterai toujours. J'ai passé 2 ans de ma vie dans une famille d’accueil horrible car il a fallu que cette satanée assistance au lycée décide d'élucider le mystère concernant un bleu que j'avais reçu à l'oeil la veille par mon père. Je suis finalement, petit à petit, rentrer chez moi définitivement.
Une passion excessive pour la nicotine et ses produits nocifs. La cigarette a toujours été un de mes calmants hormis le sport, oui les deux ne vont pas ensembles mais il faut croire que j'ai réussi à trouver le juste équilibre et je ne compte pas arrêter de fumer même dans le paradis s'il existe.
Je n'ai jamais eu de grandes histoires d'amours ou de réelles amitiés, les miennes se concentraient sur mon écran. Cependant j'ai toujours considéré ça comme de véritables amitiés même si ce n'était pas l'avis de ma sainte famille. Je me suis toujours considéré coupable de ma venue au monde tel un enfant qu'une mère n'aurait jamais désiré, c'est triste mais c'est ainsi. Et à chaque poussée de stress, je prenais sur moi en faisant de l'exercice physique, malgré cette légère carapace, les perles salées ont toujours coulées sur mes joues et c'est encore le cas aujourd'hui.
Puis arriva ce funeste et tragique jour. Il était tard, 01h32 il me semble, lorsqu'on m'annonça la mort de mon frère et de mes parents. Ils étaient parti voir le dernier film à la mode au cinéma mais moi malheureusement où devrai-je dire heureusement j'étais fiévreux et j'ai voulu rester à la maison, piètre excuse en réalité car je voulais finir un nouveau jeu que j'avais découvert. Pendant 30 minutes je n'ai cessé de pleurer et de me rouler en boule serrant dans mes bras, la moindre parcelle cotonneuse de mes peluches qui erraient à ce moment-là sur mon lit. Et puis je reçu un sms, LE sms. Et je n'ai pas hésité une seconde à dire oui.
Yamada Kojiro, les songes d'un rêveur perdu.
✗ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction :Renouveau, renaissance, surprise. Voici les trois premiers mots que mon cerveau a dégagé en premier. Un nouveau monde, une nouvelle vie pleines de nouveautés ou tout est à faire et à refaire. Un monde où je pourrai me cacher quand je voudrai pleurer et m'éloigner de la populace locale. Ce monde représentait à peu près ce que je souhaitais. Evidemment, les débuts n'ont pas été facile et la vie dans un jeu vidéo n'est pas toujours aussi paradisiaque qu'on le croit. Je n'accepterai cependant pas subir un game-over comme celui vécu dans ma vie réelle. Je vivrai pour moi et j'essayerai de rencontrer de nouvelles personnes et pourquoi pas quelqu'un avec qui passer mes journées.