Données physiques

TAILLE & POIDS Ce pauvre Ambrose, il est petit. Il est mince. Il est léger. Et fragile aussi, peut-être. Il y a certaines choses qui ne changent hélas jamais, n'est-ce pas ?
Car son squelette est léger, léger, léger
Car son squelette est léger
Sa silhouette est maigre, maigrelette
CHEVEUX Longs, ah ! Si longs. Longs jusqu'aux chevilles ? Mais tout à fait. Ou presque, alors. Et bleus, ah ! Si bleus. Ou bien verts - lavandes ? Regardez, choisissez vous-même.
YEUX Immenses, bleus, comme un ciel dans chaque iris. Et doux. Moqueurs aussi. On lit dans ces yeux là comme dans un livre, un livre écrit dans une langue qu'on ne connait pas.
PARFUM Ambrose aime le faire découvrir, son parfum, car il faut s'approcher très près pour le sentir. C'est sucré, ça fleure bon les confiseries.
SIGNES PARTICULIER Ça se voit immédiatement, et pourtant on ne réalise pas forcément que c'est un signe particulier. Quand on voit Ambrose, on voit une jolie demoiselle, peut-être avec des manières un peu rudes. Pauvre de lui.

Données comportementales

NÉGATIF Ambrose a pourtant l’air si doux. On ne croirait pas, devant sa frimousse, devant son sourire, qu’il est si versatile. Parfois loup, parfois agneau, et toujours il a les dents empoisonnées, et toujours sa morsure est une caresse. Il a la réplique cassante fort aisée mais l’est-elle vraiment, dite avec une voix si douce ? Même les insultes sonnent comme du miel dans sa bouche, alors les dit-il vraiment ? Il aime se faire remarquer de ceux qui ne pourront plus se passer de lui, de ceux qui ne remarquent personne, et pour ça il fanfaronne, à coup de regards enjôleurs et de sourires innocents. Il veut les capturer, les posséder comme des oiseaux en cage qui ne chanteraient que pour lui. Il veut pouvoir se dire qu’il les aime.
Sa silhouette est maigre, maigrelette
POSITIF Dans ses bons jours, c’est pourtant vrai, il sait être gentil. Il sait correspondre à cette première image qu’on a de lui. Il a l’air doux, et il sait se faire doux vraiment. Compréhensif. Compatissant. Il n’est pas cruel – pas tous les jours – et peut tendre sa main à un inconnu qui en aura besoin, sans rien attendre, pas même sa dévotion. C’est la face agréable de sa personnalité bicéphale. Il se promène alors, soudain généreux, et soigne ceux qu’il a blessé, savourant les bienfaits de sa solitude.
ORIENTATION SEXUELLE Peu importe, les deux se séduisent, les deux se caressent.
ASPIRATIONS Seulement qu'ils chantent, seulement pour lui.
CRAINTES Silence ! Il ne faudrait pas qu’on recommence avec ça. Il ne faudrait pas qu’on le prenne en pitié encore une fois. Pas pour une jambe cassée en tout cas.
PRÉFÉRENCES GÉNÉRALES Peu importe, pour ce qui est de la nourriture, tant que ça se mange sans couverts. Pour ce qui est des choses, Ambose les aimes colorées et belles. La beauté, bien sûr que c'est important.
SIGNE PARTICULIER Ça, non... Il n'est pas plus spécial qu'un autre, quand bien même il le désire. Il a simplement un droit de propriété sur vous. Vous êtes son petit oiseau chanteur.

Chargement du paysage

PRÉ-EUPHEMIA
Syndrome de Munchausen par procuration.
Ostéogenèse imparfaite…
Ça ne pouvait que mal se marier, n’est-ce pas ? C’était la maladie de cette femme. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, et elle vivait seul avec son enfant, personne d’autre ne le pouvait. Il lui suffisait de lâcher son garçon d’un peu trop haut, de l’attraper par un poignet, une cheville. Certaines mères buvaient trop d’alcool, mangeaient trop ou trop peu. Elle, elle cassait les os de verre de son fils avant de l’emmener, paniquée, à l’hôpital, quémander de l’aide autour d’elle. C’était sa maladie. Ensuite elle s’occupait de lui mieux que n’importe quelle femme au monde ne s’occuperait de son enfant. Elle était toujours aux petits soins pour lui. Elle le dorlotait, toujours. Pendant la convalescence. C’était long, avec son squelette fragile. Ça, c’était sa maladie à lui.

Quand il était petit, les jeudis soirs, sa mère et lui faisaient une soirée peinture. Petit à petit, elle lui avait donné des toiles plutôt que des feuilles. C’était laid, bien sûr – en tout cas ce n’était pas beau – mais elle les accrochait dans toute la maison. Les toiles du jeudi soir. Elle lui faisait aussi faire des exercices d’intérieur, le week end, elle le faisait sortir souvent, dans des lieux calmes comme la bibliothèque. C’était une mère modèle. C’était ce que ses amies et le corps médical disaient. Ce n’était pas facile d’élever seule un enfant comme lui. C’était ce qu’il entendait. Oui, après tout, c’était lui qui avait les os de verre, c’était forcément de sa faute
si elle le poussait parfois dans les escaliers.

Mais elle venait toujours s’excuser en pleurant, effrayé, paniquée, elle prenait toujours mille précautions pour le mettre dans la voiture et l’emmener aux urgences… Et elle disait toujours autour d’elle que son petit garçon était très fort, très courageux. Alors ce n’était pas si grave, n’est-ce pas ? De toute façon, lui, il l’adorait, sa maman. C’était la meilleure maman du monde.

Elle appelait les fois où elle lui faisait du mal ses crises. Les crises étaient très espacées. Mais le garçon grandissait, et petit à petit, il réalisait que quelque chose dans son petit quotidien n’allait pas. Sa maman parfaite lui faisait du mal pendant ses crises, mais ce n’était pas ça. C’était les autres. Ils ne remarquaient rien. Ils le plaignaient. Lui ne voulait pas qu’on traite sa maman parfaite de folle, de monstre, alors il ne disait rien pour les crises. Mais les autres… ça n’allait pas. Ils ne le touchaient pas. Ils le regardaient de haut - ils disaient "Oh, le pauvre". Et ça, non. Ça, non. C'était insupportable.

Ça dura encore longtemps. Longtemps.
Longtemps.

Et puis un jour il reçu un sms.


PREMIERS PAS
Intangibilité.
Ambrose haussa les sourcils, qu'est-ce que ça voulait dire ? A partir de maintenant, dans le jeu il allait être intangible ? Qu'est-ce que c'était que ce délire ?... Il tendit la main vers un objet et ses doigts se refermèrent dessus. Bon...

Jolis graphismes.
Et le système du casque rendait très bien. On s'y croyait. Une petite chose le perturbait quand même depuis qu'il était sorti de la mairie, mais il lui fallut faire quelques pas pour réaliser qu'il avait des sensation. Euh... Est-ce que le casque était entrain de compromettre son cerveau, ou quelque chose comme ça ?...

Evidemment, il chercha le bouton de déconnexion sur son interface. Il le chercha partout. Il ne s'inquiéta pas de ne pas le trouver - il pesta plutôt après le concepteur qui l'avait mis vraiment à un endroit introuvable. Non, il ne s'inquiéta pas avant de tomber sur un autre joueur et de lui demander. Avant de s'entendre répondre "Il n'y en a pas.". On ne pouvait pas sortir. Il essaya de retrouver la mairie : impossible. Il essaya d'attendre une coupure d'énergie, un déchargement de batterie : inutile. Et alors il comprit. Pas de bouton de déconnexion, pas de sortie. Ca voulait dire aussi rester dans un monde sans os de verre. Sans la pitié des autres.
Sans sa mère...

Ah... Qu'il avait été bête de vouloir trouver à repartir.

Et derrière son écran

PSEUDO : Caligula
AGE : 17 ans
JEU VIDÉO FAVORI : Professeur Layton !! J'ai joué aussi aux Zelda sur DS et je les ai trouvé très bien, mais les fans veulent me frapper quand je le dis, alors...
FILM FAVORI : Je n'en ai pas vraiment... Certains titres me viennent comme Hard Candy ou Mister Nobody mais je ne les préfère pas forcément aux autres Misery et Inception.
MANGA/SÉRIE FAVORITE : Spartacus, pour les séries, j'ai vraiment aimé le développement des personnages, et les traitements des trauma, les combats sont beaux et agréables... En terme de manga, pour ne pas être originale j'aime beaucoup Kaneval, Pandora Heart et Ao no Exorcist. Mais ce n'est pas une liste exhaustive, BREF, C’ÉTAIT LES RÉPONSES ÉVASIVES DE CALI, MERCI D'AVOIR JOUÉ AVEC NOUS.

COMMENT T'AS DÉCOUVERT LE FORUM ? : Par une amie !
T'ES UN OUF DANS TA TÊTE ? : Complètement.
MANGER OU BOIRE ? : Mangeoire.
JE TE SAOULE AVEC MES QUESTIONS ? : Oui, laisse-moi donc /LOCOMOTIVE
UNE DERNIÈRE ALORS, C'EST QUOI LE CODE ? :