Prince&Lullaby ❥ Dans la conversation ainsi que dans la danse, chacun est le miroir de l'autre.

Finalement, t’y étais à cette fameuse soirée. Toi même tu avais pris la peine de trouver une tenue convenable, même si en soit tu aurais bien pu venir en jean, cela ne t’aurait pas déranger. Tu n’étais plus habituée à ce genre de festivité. Ce monde qui te faisait rappeler l’aristocratie. Peine. Avait-tu bien fait de venir tout compte fait ? Surtout que tu avais décidée d’y aller avec ce type. Tu avançais près de la salle des festivité, tu entendais résonner tes talons sur le sol, t’en avais déjà mal aux pieds. Une longue robe blanche et argenté affinait ta taille, elle laissait découvrir tes jambes de poupée. Ca changeait bien de tes pulls de saisons. Tes cheveux blonds étaient détachés, tu t’étais maquillée pour l’occasion. Pourquoi tant d’effort ? Tu étais si différente. Ce monde… ce n’était plus toi. Tu laissais alors tes pas te guider vers la salle de bal, un peu intimidée, et te positionnait dans un coin de la salle, prenant une coupe de champagne au passage. Tu attendais ton partenaire avec un petit paquet dans le creux de ta main. Vraiment, tu faisais trop d'efforts et surtout pour lui. M'enfin ce n'était que le début d'une soirée riche en émotions.

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Sursaut. Tu n'avais pas mis longtemps à comprendre que ton partenaire venait d'arriver. Il avait le chic pour te prendre au dépourvue ce sale narcissique. Tout se passa très vite, tu te retrouvas avec des objets dans les mains. Tu en concluais que c'était les présents qu'il avait acheté. Une rose blanche, mh, délicate attention. Elle se mariait parfaitement avec ta robe et puis... ton regard se posa sur un bijoux, un médaillon. C'est sans doute cela qui te fit le plus grand effet, un frisson parcouru ton échine et une pointe de nostalgie t'envahit. En y repensant, c'était la première fois depuis bien longtemps qu'on venait de t'offrir quelque chose. Tu pouvais être si sentimentale. Tu sentis un murmure près de son oreille, tu rougis instinctivement, tu n'aimais pas sentir son souffle sur ta peau, il te rendait étrange, défaillante. Tu avais peur de commencer à apprécier ce genre de contacts. Il ne fallait pas, jamais. Tu fis semblant de n'y prêter qu'une légère attention, lui adressant un sourire mesquin tout en l'analysant de la tête au pied. Si charmant...
Arg, ta gueule Lulla.

« T'es pas mal non plus. Merci pour l'attention, je suis touchée. Tiens, cadeau de la maison. »

En ce qui te concerne tu n'avais pas acheté quelque chose, après tout tu ne connaissais pas ses goûts et il semblait si compliqué que tu t'étais dis qu'un cadeau fait de tes mains devrait peut être l'enchanter. M'enfin, ce n'était que des macarons. Tu lui tendit gracieusement le paquet, laissant tes traits impassible, aucune once de joie, d'impatience, tu étais si inexpressive. Une vraie poupée de cire.

« Si je me souviens bien, il y en a de toutes les sortes: chocolat, fraise, framboise. Bref, tu verras par toi même. Je n'avais pas d'idées de cadeau précis et puis, même si ça va te sembler surprenant, j'aime la cuisine, enfin la pâtisserie. Je te tue si tu me dis qu'ils sont pas à ton goût, compris? Alors t'as intérêt à tout manger. »

T'avais quand même mis du temps à les faire. Soupire. Vraiment trop d'efforts. Tu baissa le regard sur le médaillon et le lui tendit.

« Pourrais tu me le mettre? »

Après tout c'était quand même un beau cadeau.

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Nervosité. Malgré tes airs de glace, tu savais qu'il n'était pas dupe. Sa satisfaction se faisait sentir à deux kilomètres à la ronde. Enfin façon de parler, il n'y avait que toi qui pouvait le savoir. Après tout personne ne pouvait te berner toi, aucun sentiment ne pouvait se dissimuler sous une facette. Tu les voyais tous, ils ne s'en doutent pas, ces gens. Tu avais placée la rose dans tes cheveux, balayée quelques mèches afin qu'il puisse te mettre le bijou. Pourquoi faisait tu cela? Ça devait lui faire tellement plaisir. Ce n'était pas ton but, ton objectif. Tu voulais te venger, en réalité. Enfin, c'est ce que tu pensais. En tout cas il avait du apprécier ta cuisine, intérieurement, une sorte de chaleur avait submergé ton coeur. Tu te sentais joyeuse. Pourquoi? Non, c'était sans doute l'ambiance de la salle qui te mettait dans cet état. Ca promettait. Frémissement. Tu avais sentit ses doigts sur ta nuque, attachant le médaillon avec précaution, tu entrelaçais tes doigts, intimidée. Cesse de jouer les petites fille, t'es vraiment pathétique. Finalement, il reprit le paquet d'entre tes mains, te fixant avec ce petit sourire attachant et si énervant qu'était le sien.
Parfait? Ce mot te réchauffa un léger instant, faisant fondre une partie de ton corps gelé par ce temps glacial. Ressaisis toi Lulla, ce ne sont que de simples mots. Des phrases, des caresses qu'il avait offert à beaucoup d'autre. Tu le sais. Ne t'y trompe pas. A ton tour, tu lui adressa ton sourire de fausse Reine, celle qui jouait le rôle principale, qui se montrait en public. La Lulla de tout les jours.

« Tu me flatte mon cher. Il est très simple mais sans doute que le fait d'être sur moi le met en valeur. »

Tu ris intérieurement, tu ne changera jamais. Toute cette mise en scène juste pour cacher la réalité sournoise qui est plongée au fond de ton âme. Tu te déteste tant, comme tu déteste les autres.

« Heureux? J'ai finalement accepter ton... rendez vous. Mais comme je te l'ai dit, ne te fais pas d'illusion, je veux juste profiter du champagne et... d'un peu d'animation. »

Tu portes une gorgée à tes lèvres, balayant du regard la salle animé qui se dressait devant tes yeux sanglants. Cette chaleureuse et détestable fête. Tu n'aimais pas ce regroupement, même si tout cela n'était qu'une illusion et non une réelle société d’aristocrate. Il était un double de tout ce que tu avais détesté autrefois. Et pourtant t'étais ici, ce soir. Pourquoi? Pour lui? Pour te souvenir? Hair un peu plus cette réalité que tu avais quitté. Qui sait? Tu étais si contradictoire.  

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Sang. Il avait oser boire dans ton verre et le terminer jusqu'à la dernière goutte. C’était ton breuvage pas le sien merde! De plus cela faisait si longtemps que tu n’avais eu l’occasion de boire du champagne. Tu fulmines. Un jour, c'était certain, ce sera sa tête qui finira contre la table et non le verre. Il aurait mal, ça c’est sûr. Tu prends une grande inspiration, calmant tes nerfs et détourne le regard tout en croisant les bras,observant ailleurs. Tu n’avais pas envie de t’énerver maintenant et grâce à l’ambiance bienveillante qui dégageait de la salle, tu te sentais plus sereine. Pour le moment. Il parle, tu l’entends, vaguement, trop occupée à admirer quelques jeunes femmes et leur somptueuses robes qui les mettait en valeurs... pour certaines. Ce monde de paillette t’écœurait véritablement. Ton visage reste fade, morne, souvenirs d’enfance incertains, flous. Tu ne voulais plus y penser mais c'était au dessus de tes forces, t'y étais maintenant plongée, une nouvelle fois.
Vous pouviez entendre les pianos, les violons, une mélodie qui te rendait nerveuse, le monde de la musique t’accueillait, les bras ouvert. Tes yeux fixent un musicien, tu t’enivre de sa chanson, le piano était si loin. Tes doigts crépitent d’impatience, Beethoven , Chopin, inaccessibles.
Ce n’est plus ton monde.

Contact. Subitement ton cavalier avait réussit à capter ton attention, portant un baiser sur ta main. Si… cliché. Pourtant tu rougis, encore, toujours. Quel chieur, il arrivait vraiment à te faire perdre le contrôle, ce type. Tu te surprend à fixer ses yeux verts, si profonds… si charmeurs.
Ta gueule, vraiment TA GUEULE. Tu te tuerais pour avoir dit ça à voix haute. Mh ? Commencer la soirée ? Et bien, le jeu pourrait peut être continuer dans ce cas, tu n’avais pas encore d’idées précises mais il allait payer pour son insouciance, il ne devrait même pas essayer de t’atteindre, jamais il te brisera ton masque, cette fille sûre de toi et insolente, arrogante et manipulatrice. Jamais.

«Et bien allons y, veux tu danser ? »

Ce n’était pas pour de vanter mais après avoir passer ta vie aux soirées mondaines tu avais un certain atout dans ce domaine. Gracieuse tu guidais sa main vers la piste, sans le lui demander. Un sourire malicieux se dessina sur tes lèvres, le genre de sourire provocateur et insolent que toi même détenais. Mauvais signe.
Qu’as tu donc en tête chérie ?
 

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Hésitation. L’humiliation que tu avais en tête s’effaçait au fil des secondes passées avec lui, tu n’aurais jamais imaginée qu’il soit si bon en danse.  De temps en temps, tu levais les yeux vers lui, sentant une sorte de malaise vis à vis de lui. Ton corps s’ébouillantait presque, tu allais te brûler. T’avais légèrement chaud, cette sensation… faisait encore effet. Pourtant c’était différent de la dernière fois à la taverne, tu le savais… tu étais embarrassée, gênée et finalement… tu te retrouvais comme une gamine, le rouge aux joues. Tu refuses. Il ne fallait pas. Il n’avait pas le droit de te faire ressentir cela, il n’en avait aucun droit. Pourtant, tes émotions se mêlent, se combine et au fil de la valse, tu blêmis. Même si tu ne voulais pas l’avouer, la réalité était bel et bien là.
Des sentiments naissaient pour ce sale narcissique. T’avais envie de te frapper rien que d’y penser.
Lulla, tu ne peux pas rester avec lui, tu seras blessée c’est certain.
Finalement, n’était-ce seulement pas toi qui avait peur de tout gâcher ?

Il s’approcha de toi, lentement, tu sentis un souffle chaud se poser sur ta nuque. Des mots, une phrase. Bien entendu qu’il avait remarqué que tu n’étais pas normale. Tu ne voulais pas lui montrer que tu étais ô combien désorientée par lui, que l’ascension d’un état amoureux pouvait encrer en toi. Tu ne pouvais pas lui montrer… qu’il te plaisait autant que tu le détestait. T’étais Mary, Mary était une fille odieuse et se fichait des autres, pouvant les blesser, jouer avec eux sans scrupule et sans remords. Mary est encore là, elle n’avait pas le droit à l’amour. Son fantôme réside en toi.
Tu ne t’autorisais pas à connaître le bonheur.
Alors, d’une voix glaciale, tu te contentas de répondre : «  Kitty ? Moi c’est Mary, je suis la diva mondaine dont tu semble renier l’existence. »  
Il fallait qu’il comprenne, ce que tu étais. Il te quitterait pour de bon, tu allais t’en mordre les doigts, mais à quel point ? Tu avais mal d’avance. Tu fis semblant de sourire, un sourire faux et détestable. Tu commença soudainement à crier, faisant ainsi retourner tout les regards de la salle vers vous, tu te recula, effrayée,  telle une petite fille choquée puis tu le montra du doigt, lui. Ton cœur se brisa en milles morceaux à ce moment là.

«  Il… il m’a tripotée ! C’est un pervers! »

Tu fis semblant de pleurer, tandis que les chuchotements et les regards assassins se dirigeait vers Prince. Il devait sans doute y avoir quelques unes de ses fans ici… tu venais de casser son image; bravo t'es fière? Tu avais dit auparavant que tu te vengerais, cependant, pourquoi avait tu de si grands regrets ?
Tandis qu’une foule s’était approchée de lui, ton cœur te fit extrêmement mal. Tu préféra quitter lentement la salle, choquée et te laissa tomber le long du mur en sanglotant.

«  Bien joué Mary… là c’est certain qu’il va te haïr. Pourquoi est-ce que t'es obligée d'être comme ça? Tu veux faire souffrir les autres? Encore? Pourquoi est-ce que t'as peur? Dès que quelque chose ne va pas avec toi, tu essai de refouler tout tes sentiments. »

Emprise.

 

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Déchéance. Combat entre ta colère et ton désespoir, un gouffre se glissant dans ton cœur, ne réaniment qu’un vide à part. Tu te répétais sans cesse : tu as fais le bon choix, vous seriez de nouveaux deux inconnus. Après tout tu étais douée pour que les gens te déteste, te haïssent puis te laissent tranquille. Tu ne voulais pas qu’on s’acharne sur une personne aussi pitoyable, qui n’arrive pas à prendre de véritables choix, d’avoir une quelconque trace d’humanisme. Tu voulais renier tout ces sentiments contradictoires, de ta propre folie qui te dépassait toi. Tu ne prenais plus le dessus sur rien. Tantôt Mary est là et te dicte quoi faire, tantôt Lulla est là et te dicte les limites à ne pas franchir. Mary à gagnée ce soir. Elle t’éloigne d’un avenir possible, d’une once d’amour accessible. Pourquoi maintenant ?  La poupée est cassée.

T’entends des pas, tu pries pour que ce ne soit pas lui. Tu y pense si fort que ta tête va exploser, tu ne veux pas l’affronter, t’es lâche, sans gêne. Tu ne mérites que ça, qu’il te crache au visage. Si sale, tu étais si sale. Et là t'entends sa voix, méprisante, si…
Tu souffres, t’essai d’éviter son regard. T’étais une salope, c’était le mot, il avait raison, tu ne pouvais pas esquiver l’insulte. C’est ce que tu avais toujours été, pourquoi ne s’en t—il compte que maintenant ?
Agonie. Tu trembles, tu ne veux pas l’entendre, tu ne veux pas qu’il te voit pleurer, t’aimerais tant que ce qu’il dit ne te blesse pas. Il va te tuer, juste avec des mots. Tu ne veux pas l’entendre !
Il te saisit le menton, te regarde, tu trembles. Tu le ressens, son mépris, sa colère. Tes yeux sont noyés par les larmes et les remords. « Ne dis rien. Ne dis rien. » pensait tu intérieurement. Il va te détruire, il va te détruire.
Au fond tu le méritais tellement. Des mots sortent de sa bouche, tu essai d’ignorer ses paroles, si réelles. Tu renifles, tu te crispe, ton cœur se tord de douleur. Il va te tuer c’est certain. Mais n’étais tu pas déjà morte ?

Humiliation. Tu te souviens des heures que tu avais mis à préparer ce cadeau, tu te souviens, tu te rappelle, tu te rend compte à quel point t’y avais pris du plaisir.
Détruite. Tout est fichu, fichu. Il te tue. Les miettes collent à ta peau, à tes cheveux, la liqueur rose coule le long de tes joues. Tu pleures, tu te meurs. Ses paroles te transpercent, tu ne veux pas écouter mais tu le fais quand même. Chaque sons, chaque regards méprisant, tu les analyse, les mémorisent. Jamais tu n’oublieras ce bal de Noël. T’avais vraiment le don de tout faire foiré. Il avait l’air si serein désormais. Peut être avait tu été un poids depuis le début, tu ne sais pas quoi penser, t’avais tellement de mal à respirer. Si fragile petite chose. Si Mary était vivante, elle lui aurait flanqué une bonne raclée et puis basta.

Mais là c’est différent, tu n’avais jamais autant souffert intérieurement, à tel point que tu ne t’étais pas rendue compte que tes ongles avaient griffés ta cuisse jusqu'au sang. Ton maquillage avait coulé, si sale, défigurée. T’étais une salope. On te l’avait déjà dit, pas qu’une fois. Pourquoi venant de sa part cela te rendait si défaillante ? Comme si tu venais te ne noyer, asphyxier par ta propre vie. Il ne te pardonnerait jamais, il était trop fier pour revenir un jour vers toi. Il était partit, il t’avait laissée. Tu entendais les murmures des femmes qui passaient dans le couloir. «  Elle s’est faite jetée la pauvre. Regarde sa tête. Elle n’avait pas qu’à dire que Prince était en tord. Quelle salope.» Tu t’en fichais réellement, ces mots ci ne te blessaient pas car ils venaient d’une mauvaise intention. C’était ses fans, sans aucun doute. Dire que ta manigance s’était retournée contre toi. Douleur. Qu’est ce que tu fous ? Tu perds la tête, t’as tout gâché, t’as tout détruit. Même si tu détestais ce genre de fête, c’était la pire chose qui pouvait arriver. Tu regrettes tant. Ton corps tout entier semble en transe, tu tremble, tu sens la liqueur descendre jusqu’à tes lèvres. Il t’avait complètement détruite. Non… tu t’étais détruite toute seule. Parce que t’étais qu’une gamine, parce que t’es une lâche qui a peur qu’une personne s’approche trop de toi, en sache trop sur ton passé, tu voulais être seule tu disais. Maintenant t’as le temps d’y penser. T’es qu’une pauvre conne. Une pauvre conne. Et maintenant ? Tu vas faire quoi ? Boire, fumer jusqu’à ce que la douleur cesse ? T’allais pas t’en remettre avant trois jours. Tu sais pourquoi ? Parce que là c’est différent, parce que là c’était lui et pas quelqu’un d’autre. Regarde la réalité en face.

Silence, tes lèvres tremblent, tu regarde le mur devant toi. Tu sais… même si c’était difficile à reconnaître, tu l’avais toujours su au moment même ou tu croisais son regard, ou ta gêne l’emportait sur tes actions. Un flot de larmes ruissellent sur tes joues. Difficilement tu te lèves, tu enlèves tes talons et tu te met à courir à travers la salle de bal, on aurait dit une folle sortit d’un asile, les cheveux en bataille, un maquillage affreux et du macaron sur le visage, mais tu cours quand même parce que tu espère. Mary te crie dessus. «  Qu’est ce que tu fous pauvre conne ? ! N’y va pas, t’as eu ce que tu voulais non ? ! » Tu la fais taire, parce que tu sais maintenant…

Finalement, après quelques minutes à courir, tu déserte la fête, tu le vois, de dos. Tu t’arrête juste derrière lui, tremblante. Qu’est ce que tu allais dire ? Face à lui, tu te rend compte que tu te sentais si impuissante, si faible. Alors que tu reprends ton souffle, les larmes continue de couler. Il ne se retourne pas, tu tombes juste à genoux, sous le choc. Le masque se brise, tu venais de faire tomber tes lentilles de contacts à force de frotter tes yeux, personne ne savait qu'elle était leur couleurs, la vraie toi. Une enfant qui possédait ses yeux là, elle devait avoir dix ans avant qu’elle porte les rouges.
Des yeux bleus innocents, scintillant, baignés par les larmes et les regrets, l’espoir de se faire pardonner. Tu posais ta main sur ton front, tu bégaie, apeurée.

«  Caleb. T… tu as raison, pour tout. Je suis une salope. Je savais que t’étais sincère, je t’ai cru, tes sentiments… je les aient bafoués, salis. Je sais que tu ne vas pas me pardonner si facilement, je sais que je suis pitoyable, mais j’y peux rien, je suis totalement désorientée, je ne réfléchis pas, j’ai peur… de moi même. Je me déteste tant, la fille que j’étais autrefois me terrorise maintenant, elle est toujours là, ne voulant pas que je connaisse un peu de bonheur. Je pensais pas que… te perdre me ferait du mal. J’allais me reconstruire, comme toujours. Mais là c’est différent, j’men rend compte que maintenant. Putain… je suis si minable, je suis désolée, désolée, désolée… j’ai si mal… je suis horrible, je suis dégueulasse, je voulais t’éloigner mais c’est moi qui vient te chercher. Ironie hein ? Tu vas me prendre pour une folle mais…  »

Tu n’arrive presque plus à parler, c’était la première fois que tu parlais aussi vite, c’était la première fois que t’avais si mal pour un mec.

« Je crois… que je t’aime… j’arrive pas à m’expliquer, c’est si incompréhensible.  »

Tu déglutis, essayant de calmer tes nerfs, t’avais tellement du mal à respirer. Tu ne t’attendais pas à ce qu’il te pardonne, t’avais juste à le lui dire, t’étais si choquée d’avoir pu le lui avouer. Tu ne le remarquais que maintenant, que t’avais eu cette attirance dès le départ. Même si c’est un sale narcissique, tu ne pouvais pas t’empêcher d’être comme une gamine devant lui, de rougir, de te sentir mal à l’aise.
T’avais perdu ce jeu, t’avais tout sortit. T’étais plus qu’une coquille vide, sans couleurs, on allait te jeter. Encore. T’es si malade, ton cœur saigne, t’es blanche comme un linge, t’as si peur. Tu ne voulais pas qu’il parte. Joyeux Noël.


 

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Martyre. Ta main essayait de cacher tant bien que mal ton visage tourmenté par le chagrin, la peine, les remords. Rien n’y fait, une cascade continuer de couler le long de tes joues, tombant sur le sol, petit à petit. Tu le vis alors se retourner, ton cœur bondit furieusement. Cette appréhension grandissait, mais son regard ne te fit que plus de peine. Soudainement, il t’attrapa violemment le poignet, tout deux passiez en travers de la salle de bal. C’est la tête baissée que tu te laissais emportée, une vague d’anxiété creusée dans le fond de ta poitrine. Tu écoutais un instant la musique de la fête, ces violons se mêlant au doux son du piano. Ton regard se porta sur le médaillon se qui accentua ta douleur. Vous passiez une porte, quelques secondes après tu te retrouvais contre un mur, face à lui. Tout ton être en tremblait, tu n’osais même plus le regarder en face, ni toi même d’ailleurs. Il sort un mouchoir, il te nettoie, il te parle, tu l’écoutes. Tu te fissure à chaque paroles, comme une évidence, un pas de plus vers la réalité. Comme t’étais stupide. Tu relèves parfois les yeux, encore bercés par le torrent qui faisait scintiller tes yeux bleus, saphir.

Il n’était pas tendre, au contraire, tu sentais son agacement, sa peine, au fond. Oui tu l’avais blessé, tu ne pouvais plus revenir en arrière. Tu l’avais fait, comme une idiote. Même si tu crevais d’envie de le supplier de te pardonner, tu savais que tu ne le ferais pas. Car après tout, cela ne servait à rien de s’acharner sur une cause perdue. Dès qu’il t’avait emmenée ici, tu avais su que c’était définitivement perdu d’avance et que, tu devrais te morfondre à ton retour à la maison. Finalement, il range son mouchoir. Vos regards se croisent, larmes. Non, tu ne peux vraiment plus t’arrêter. C’était trop dur à supporter, tes conneries, tes changements d’humeurs. T’avais juste envie de te jeter de la Tour tant t’en avais marre de souffrir autant. Ton cœur se meurtri, se dessèche, tu n'aurais jamais cru que tu te serais autant attachée à lui. Il tire sur une de tes mèches blondes, il veut te faire mal. Comme tu l’avais blessée. Tu te crispes, te laisse faire, il pouvait te frapper, t’insulter, rien n’arriverait à égaler ta douleur.

Tu as commis trop de fautes, tu as voulu trop longtemps le pousser à bout. Tu ne voulais pas connaître ces sentiments, tu les a reniés. Trop longtemps. Tu avales ta salive, tu sanglotes, tu l’observe, tu l’écoutes, jusqu’au bout. Il méritait tellement mieux qu’une fille comme toi. Tu sens sa nervosité, mais tu fais abstraction. Tu veux juste qu’il en finisse, qu’il t’achève comme il le pouvait. Tu t’étais joué de lui, t’en payais les frais. Tout cela parce que tu n’avais pensé qu’à toi et à tes sentiments. Parce que t’avais peur, t’as joué, fortement hésité, mais t’as marqué le coup. Même si il ne le montrait pas, tu étais celle qui pouvait le mieux comprendre ta tristesse, elle amplifiait la tienne. Alors, tu te dis qu’il n’y avait qu’une seule solution. Une seule. Mais avant, tu devais dire certaines choses, les clarifier. Une dernière fois. Il pose ta main sur ton torse, tu lâches plus de larmes, tu le comprends, il avait ce droit, de te haïr. Finalement, il te dit de partir. Ton cœur se froisse, te fait atrocement mal que tu aurais pu crier, cependant, tu te force à lui sourire. Un réel sourire, doux et mélancolique.  Un sourire désolé, de peine, d’anéantissement. Tu l’avais perdu. Mais tu te devais de reconstruire son cœur meurtri.

Doucement, tu lèves ta main, tu caresse lentement sa joue. Tu frémis à ce contact, tu orne ton visage de ce sourire. Tu te laisse déambulée dans les couloirs d’une sombre réalité, mais tu tiens bon. Tu t’accroche un peu, pour ne pas flancher et t’enfuir en courant. Tout ton corps tremble, tu ne pouvais pas cacher tes émotions, étant plus fortes qu’à la normale. Tu prend une grande inspiration, tu expires difficilement, tu articules.

« Je ne te demande pas de me pardonner. J’ai été odieuse et… je le reconnais. Je voulais juste que tu l’entende, même si c’est la dernière fois que tu m’adresse la parole ou que tu me regarde. Je voulais seulement que tu le sache. Je…suis dé… non… »

Tu t’approche lentement de son oreille, laissant une larme couler sur son costume noir. Il allait trouver le bonheur un jour, c’est certain. Il en avait le droit, la possibilité. Les femmes se rueraient sur lui et un jour… il connaîtra le réel amour.  Tu murmure difficilement, caché par un sanglot.

« Merci. »

Tu caresse une dernière fois sa peau, puis tu pose ta main sur sa poitrine. Ca allait être rapide. Il ne souffrira plus, son cœur pourra se reconstruire, car tu lui devais bien cela.

«  Je vais enlever cette déception que tu as de moi. Tes sentiments pour moi, ta tristesse… le mal que je t’ai fait. N’oublie pas que j’en suis capable… »

Tu ferme les yeux, tu te concentre, les yeux baignés par les larmes. Tu as du mal à le faire, tu revois des images, tu as peur qu’il t’oublie. Sois courageuse.

« Adieu Caleb. »



 

Prince&Lullaby ❥ Dans la conversation ainsi que dans la danse, chacun est le miroir de l'autre.

Angoisse. Celle qui te ronge les entrailles jusqu’à ce que tu sente ta respiration se couper, se mourant à petit feu. Tu le reconnais, tu as peur, si peur de le perdre que tu pourrais en devenir malade. Tu te demande, te pose tant de questions. Depuis combien de temps t’étais tu attachée autant ? Cela ne te ressemblait pas, pourtant t’étais là, ce soir, à pleurer toutes les larmes de ton corps. Une frayeur immense ravageait ton intérieure, le stresse montait au fur et à mesure que tu effaçais la vision qu’il avait de toi.
Tout recommencer ? Tu savais que c’était impossible. Tu prierais au fond de toi qu’il t’arrête, tu espérais encore qu’il te donne une chance, la dernière, tu promettais d’être plus raisonnable avec toi même, d’accepter les réalités qui s’offraient devant tes yeux.
Subitement, tu sursautes, tu trembles. Il t’avait stopper net dans ce que tu étais en train de faire, agrippant ton poignet avec force et colère.  Tu y avait laissé un écho de surprise presque étouffé à cause de tes sanglots. L’espoir renaît, doucement, ton cœur palpite, te faisant atrocement souffrir. Pourquoi avait il fait cela ? Te donnait t- il cette chance de te racheter. ? Suspense intenable, le temps s’est arrêté autour de toi. Tu laisse la musique te submerger à nouveau, fermant un instant les paupières, tu te calme un peu, ta respiration ne faisant plus qu’un avec la musique. Elle te berce inconsciemment. Réveil. Tu ouvres les yeux, il est toujours là, devant toi. Tu ne sais pas pourquoi tu avais eu une envie de pleurer quand tu l’as vu à cet instant, sans doute parce qu’il était justement là et que malgré cette colère, cette angoisse, tu pouvais sentir qu’il n’avait pas tout abandonner à votre propos. Soulagement. Cependant, tu entends sa voix grave qui te parle, serrant un peu plus sur ton poignet. Le teint pâle, tu fais abstraction, tu l’écoutes, tu bois ses paroles, les yeux mouillés. « Je ne veux plus entendre la moindre protestation ». Cette phrase te fait légèrement sourire mais n’arrange rien à la situation, il était si différent de d’habitude. Cela montrait bien à quel point tu y étais pour quelque chose. Regrets. Un crépitement se forme, tu le vois s’approcher, rapidement tu sens ses lèvres sur les tiennes. Dos au mur, tu a les yeux ouverts, surprise mais extrêmement heureuse. Une joie si profonde qu’elle enflamme ton cœur en un instant. Tu pleures, encore. Tu n’as pas de mots pour décrire cet instant. Tu te sens si faible maintenant, face au moindre de ses gestes. Tu t’étais ouverte, complètement. Tu avais sans doute perdu ta fierté dans tout cela, mais qu’importe. Tu l’avais encore, lui. C’était ce qui t’importait le plus. Tu profites de cet instant, tu te pose encore des questions, sur toi et lui. L’aimait tu ? Telle était la question, tu ne pouvais pas nier qu’il était important pour toi. Il ne t’avait jamais lâchée, résisté à ton caractère, il avait tout encaisser. De l’admiration peut être ? Était ce parce que pour une fois quelqu’un était là, tout près de toi ? Tu ne sais pas. Tu es encore perdue, tu n’as jamais connu de tels sentiments.
Après ce baiser chaud, tu te surprend à rougir, complètement désorientée, quelque peu tremblante. Si tu te voyais maintenant, tu serais devenue ton pire cauchemar Lulla. Finalement t’étais tombée dedans, tu avais trouvé quelqu’un de plus important que ta fierté, que tes caprices, que toi même en fait.

Tu pince légèrement tes lèvres, tu n’arrive pas à sortir quelque chose de correct de ta bouche. Tu te contente de baisser les yeux, vaincue. Ce soir, tu allais sans doute être délicieusement docile. Une première. T’avais bien trop peur qu’il te quitte pour oser quelque chose. Tu étais bloquée, piégée. Changer ? Non, cependant l’émotion avait totalement détruit ton intérieur, tu ne pouvais plus te permettre de raisonner normalement. Il te dit qu’il utiliserait son pouvoir sinon, devant tout le monde. Des images reviennent dans ta tête, tu rougis davantage. Tu te souviens, la cause de tout cela. Votre première rencontre. A ce moment ci tu le haïssais, d’une force presque inhumaine. Tu voulais lui casser la gueule, l’éclater contre le sol et l’enterrer vivant pour avoir oser te parler de cette façon, pour t’avoir souillée et manipuler. Tu frémis, posant une main sur ton front. Ah ça, jamais, pas devant une foule en tout cas. Il te lance un mouchoir, tu t’essuie les yeux avant de le jeter dans une corbeille. Soupire.
Contact. Tu ne réfléchis plus, il te prend la main, tu peux encore ressentir sa colère, tu essai de te tenir tranquille. Doucement, tu sers un peu plus sa main, de peur qu’il la lâche et s’en aille. Tu es toute petite à côté, une enfant, seulement une enfant. Tu es une poupée damnée, recollée par sa main délicate, cette main chaude. Tu allais te reconstruire, avec lui. C’était ce que tu voulais. Tu ne dis rien, tu te contente de balayer la salle du regard. Tout le monde à l’air surpris, la musique venait de s’estomper. Encore sous le choc, tu as du mal à reprendre tes esprits, inexpressive, tu regarde ton interface et là… tes yeux s’écarquillent.

« Déconnexion. »

Ce mot te fait mal au cœur, toi qui pourtant, avait renier ton propre monde. Tu n’allais jamais rentrer, cependant un tiraillement s’immisce en toi. Tu avais encore quelqu’un… une seule personne qui méritait ton attention dans ce monde, la seule et l’unique qui devait être morte de peur pour toi. Une larme coule silencieusement, tu allais bientôt être à court d’eau c’est vraiment pas possible…
Tu clignes des yeux, une étrange sensation nostalgique apparaît. Tu hésites, tu jette un coup d’œil à Prince. Ta gorge se noue, tu n’arrives plus à respirer.
Non, tu ne pouvais pas le quitter, vraiment pas. Tu avais besoin de lui, ici. C’était devenu ton quotidien, même si tu souffre à l’agonie. Ce purgatoire était devenu ta vie.
Tu serre un peu plus la main de Prince tout en regardant ton interface, tu baisse lentement les yeux, lâchant un sourire triste.

« J’ai finalement trouvé une bonne raison de rester…  »

Tes doigts s’entremêlent avec les siens, tu le regarde un instant, rapidement puis tu détourne le regard. Tu as encore du mal à le regarder en face. Honteuse. Finalement, tu prend une grande inspiration, relevant le regard vers la salle de bal. L’atmosphère était tendu, les questions fusent, l’incompréhension règne et les larmes commencent à couler. Tristesse. Remords. Anéantissement. Espoirs. Tu te demande qui est le sale con qui avait osé faire une farce pareille, puisque apparemment ce bouton ne fonctionnait pas. Dire que la fête battait son plein il y a encore quelques minutes. Quel orgueil. Qui prendrais plaisir à faire cela ? Il y avait il seulement quelqu’un derrière tout cela ou n’était ce qu’un simple bug du système ? Question sans réponse à l’heure actuelle.

«  Pour beaucoup, ce jeu est un enfer quotidien. Le fait d’être emprisonné ici... ils souffrent tellement même si la plupart ne le montrent pas, je peux sentir leur appels à l’aide. Ils me font si mal au cœur… »

Si seulement tu avais assez de force pour pouvoir leur enlever tout ce chagrin, tu pourrais faire disparaître leur peines. Leur visages sont si accablants. Pour beaucoup, tu étais une sale petite peste dont tout le monde renie l’existence, tu étais celle qui pouvait frapper une personne sans le moindre remord, tu n’en avais rien eu à faire des autres. Tu as changé, cette possibilité t’es enfin apparu comme une évidence. Tu pouvais tout changer si tu le voulais. Un monde de paix, de sérénité. Si tu avais seulement le pouvoir de tout faire basculer, calmer les esprits. Tu le ferais, même si ça devait jouer sur tes propres sentiments. Ta bipolarité avait sans doute jouer là dedans, dans ce que tu pense, ce que tu fais, ce que tu dis.
Le virtuel prend possession du réel, ils s’en rendent finalement compte. Tu sers ton médaillon entre tes doigts. Humanisme.


 

Prince&Lullaby ❥ Dans la conversation ainsi que dans la danse, chacun est le miroir de l'autre.

Anxieuse. A travers la foule tu pouvais apercevoir le maître de Crimson District lui aussi tourmenté. Tu ne l'avais jamais vu, pourtant tu pouvais sentir même d'ici qu'il y avait quelque chose de pas net chez lui. Nostalgie. Dire qu'il était la cause de bien des problèmes... ce type. Tu serrais davantage la main chaude et protectrice de Prince, hochant doucement la tête. Tes joues avaient légèrement virées au rouge tomate, t'amusant à entrelacer tes doigts dans les siens. Tu te sentais bouleversée, tu n'étais pas dans ton état normal. Peut être avait tu trop pleuré ? Ton cœur s'était peut être déchiré sous la culpabilité ? Mal aise. Non, cette soirée n'avait pas été un grand succès pour la plupart des gens ici. Il y régnait une certaine noirceur que tu ne pouvais toi même expliquer.

Subitement, tu flancha, sur le point de tomber. Tu te rattrapa grâce à Caleb, serrant violemment sa main. «  Je... me sens pas bien. » Tu respirais lourdement, ton cœur battait très vite dans ta poitrine. Intérieurement, tu paniquais, n'ayant jamais fait de crise comme celle ci depuis ton arrivée à Euphemia. Tu étais d'une faible composition et tu avais déjà eu quelques problèmes de santé par le passé. Lentement, tu leva ta main vers le visage de Caleb avant de lui tirer la joue, sérieuse. « J'aimerais rentrer... il y a trop d'émotions éparses par ici... » Tu ravales difficilement ta salive, tu tombes, tu trébuches dans les abîmes. Tu respires difficilement tandis qu'une chaleur avait prit possession de ton corps. Des gouttes perlaient le long de ton front, il y avait quelque chose qui clochait ici. Tu fronça les sourcils, des échos encore et encore. Ta tête bourdonnait, des cris s'élevaient dans la salle. Que s'était-il passé? Tu leva légèrement tes yeux saphirs, ta raccrochant à Caleb avec précaution, blottit dans ses bras.

« Quelqu'un est tombé... »

Puis finalement, tu laissa un long souffle sortir de tes lèvres avant de sombrer lentement, t'effondrant dans les bras de ton Prince charmant.

Spoiler: