cinderella & opium ••• « Le monde est un grand bal où chacun est masqué.  »

→ Les posts sont de 200 mots maximum.
→ Vous devez décrire votre costume/tenue de soirée en spoiler au début du premier post.
→ Vous devez offrir un cadeau à votre partenaire en rp. (pas d'avatars ni rien)
→ Il est aux alentours de 20h le soir et Hope Corporation est éclairé de mille feux. Umbra a provoqué de la neige sur l'île et le paysage extérieur est tout blanc.
→ La scène se passe dans le hall de la tour du ciel, au rez de chaussé. Même si la scène se passe à deux, il y a un RP posté par les GM ici TRES IMPORTANT où il se passera des choses durant la soirée. Vous devez en tenir compte dans votre rp. (essayez donc de ne pas rp en une nuit s'il vous plait !)(sinon, vous louperez l'intrigue et ça sera tant pis pour vous bande de coquins !)
→ Amusez vous bien :D

Spoiler:

C’était la première fois qu’elle allait à un bal, et la jeune fille était un peu stressée. Non seulement elle se sentait vraiment gênée de la situation, mais en plus elle avait le cavalier qu’elle n’aurait pas vraiment voulue avoir. C’était Opium, et elle pouvait sentir son cœur battre un peu plus fort à chaque fois qu’elle pensait à lui. Cela lui faisait mal, mais elle allait devoir faire avec.

Pourtant, elle allait devoir se changer les esprits, et ses yeux se posèrent sur la fenêtre à côté. Regardant la neige tomber, elle se mit devant pour mieux la regarder. Des flocons parfait qui tombaient sans relâche. Un sourire rêveur se dessina sur ses lèvres, et elle se demanda alors qui d’autre serait au bal. Peut-être qu’elle verrait des gens qu’elle connaissait, enfin, c’était plus que probable.

Elle avait son petit sac dans la main, qui était argenté et qui contenait une petite boîte à l’intérieur enveloppé de papier cadeau. Elle ne savait pas vraiment les goûts d’Opium, mais elle espérait que cela allait lui plaire. Elle n’avait pas vraiment d’idées de cadeaux le concernant, quand elle y pensait, elle ne le connaissait pas vraiment…

Elle se retourna quand elle entendit des pas, et ne bougeait plus en le voyant arriver. Le moment de vérité était venu.

Opium tu fixais l'enveloppe qui contenait le nom de ta belle. Un soupire s'échappa d'entre tes lèvres fines. Il fallait que ce soit elle... la soirée n'allait pas être une partie de rigolade. Toi qui voulais droguer une pauvre fille pour t'amuser. Cela allait être compliqué !
Habillé d'un costume blanc, symbole de la pureté, quelle ironie...
Tu avais dans ta main une fleur, une rose plus précisément. Tu savais être gentleman quand il fallait l'être. Enfin, tu savais comment te faire pardonner. L'art de la manipulation ou un geste sincère ?
De toute les façons, tu avais fumé avant de venir et tes pupilles dilatées fixaient cette fille près du coin de la fenêtre d'un air totalement psychotique. Tu avançais lentement, poussant les personnes qui te barraient la route.
Non, tu ne serais pas gentil.
Non, tu ne feras pas tout pour te faire pardonner.
Oui, tu seras un parfait connard, parce c'est ce que tu es.
« bonsoir Lola. » tu la toises avec un rictus et tend la rose vers elle, tu l'avais tellement serré que la paume de ta main était plein d'épines. Et tu continuais de sourire.

Elle sursauta en entendant son nom, et elle croisa ses yeux bicolores qui avaient tant de fois hantés ses songes. Elle se perdit un instant dans son regard avant de remarquer qu'il tendait une fleur. Une rose plus précisément. La prenant en silence, elle vit les épines dans sa paume gantés et eut de suite un air anxieux. Posant la rose sur le rebord de la fenêtre, elle prit ensuite sa grande main dans le creux des siennes, et les enleva calmement.

Bon sang, pourquoi cette mauvaise odeur l'entourait ? Un odeur de nicotine, de cigarette. Il avait sûrement fumé avant de venir. Une fois fini, elle lâchait sa main et baissa la tête.

« Bonsoir... »

Elle n'avait pas dit son nom, simplement parce qu'elle ne savait plus vraiment comment l'appeler. Elle se sentait mal, elle commençait à avoir peur. Elle savait qu'elle avait des sentiments pour lui, mais elle aurait juste voulue qu'il soit clean, sans quoi que ce soit dans le sang. Mais visiblement, ça ne sera pas le cas.

Elle était triste, mais essayait de ne pas le montrer.

Elle est là, belle, douce. Tu veux briser ce cœur qui bat dans sa poitrine. La dévorer sous tes dents affûtées, sous ses hurlements raffinés. Tu restes stoïque devant sa mine déçue.
Tu sais déjà qu'elle te déteste. Tant pis. C'est ainsi, tu es un cas désespéré, tu le sais.
Alors qu'elle retirait les épines de ta main, tu n'affichais que des grimaces partielles, la laissant faire comme un homme, sans gémissement de douleur, sans sursauts bref.
Une fois fini, tu sortis ce l'intérieur de ton manteau cette petite pochette rose et l'ouvrit. C'était des boucles d'oreilles que tu avais acheté avec l'argent de la drogue.
Un sourire se dessina sur ton visage et tu approchas tes mains de sa tête, passant une mèche de ses cheveux derrière son oreille pour les accrocher. (ce sont ces boucles d'oreilles là)
« Joyeux noel. »

Elle regardait la boîte rose qu'il sortait de sa belle veste blanche, et fut éblouie par les boucles d'oreilles qu'il en fit sortir. Elle le laissa approcher pour les lui mettre, et le regarda ensuite en rougissant quand il lui souhaita un joyeux Noël.

« Ah.... Euh bah merci... »

Elle n'avait pas pensée un seul instant qu'il puisse lui offrir quelque chose. Elle pensait même qu'il ne viendrait avec rien du tout. Mais ces boucles d'oreilles étaient magnifiques, et elle était presque contente qu'il ai pensée à elle. Elle baisas la tête, écarlate, et sortit une petite boîte de son sac. Elle était enveloppée dans du papier bleu nuit, entourée d'un ruban argentée.

Elle la tendit ensuite au jeune homme, toute rouge.

« Jo... Joyeux Noël aussi. »

Elle ne savait pas si cela allait lui plaire, mais elle avait trouvée ça jolie sur le moment. C'était une gourmette pour homme en argent (ici) où Daniel était gravé sur le dessus et Opium en dessous. Elle espérait juste qu'il n'allait pas le lui jeter à la figure.

Tu la fixes, elle rougit, ça te plait. Ça te fait frissonner de satisfaction. Tu es en plein délire, ton cœur bat bat bat bat super fort.
Tu vas exploser.
Mais alors elle t'offre ton cadeau. Tu l'ouvres encore silencieux et tes prunelles s'écarquillent devant ce présent. Elle avait osé... encore ce daniel... il n'existe plus. Il est mort putain. Tu te met à trembler opium et tes dents se serrent.
« Tu recommences... je t'ai dis que Daniel était mort. Pourquoi tu m'offres ça ?! » oui, la gourmette était certes très belle, mais cette inscription... c'était dégueulasse.
Cinderella était décidément trop pur pour toi.
Tu serras les poings, énervé, tu es incontrolable, tu vas encore tout gâcher. Comme si tu ne savais faire que ça, détruire quelque chose de beau.
« Je t'ai dis que Daniel est MORT ! Il ne reviendra jamais est-ce que c'est clair ?! »
Tu reculas et cacha tes yeux, comme si tu allais pleurer. Mais tu es un homme opium, tu ne pleures pas. Et alors tu fis tomber le bijou par terre, dans un élan de colère et tu fixa ainsi l'objet au sol pendant de longues secondes de silence. Merde.

Elle n'aurait pas du lui offrir ça. C'était ce qu'elle pensait quand elle voyait l'expression qu'il abordait quand il regarda l'objet. Il était en colère. Cela lui fit vraiment mal de le voir ainsi. Il lui cria dessus, et elle sursauta à chaque parole, comme si elle avait peur qu'il la gifle. Mais il recula en se cachant les yeux, et il laissa tomber son cadeau par terre. Des larmes commençaient à monter mais elle se contrôla.

Cinderella se baissa pour ramasser le cadeau et le remit dans la boîte qui était aussi à terre. Et elle remit ensuite le tout dans son petit sac. Son cœur lui faisait mal, encore et encore. Il souffrait à chaque fois qu'Opium était là, et elle n'en pouvait plus. Non, elle n'en pouvait plus d'avoir mal.

« Désolée... Je vais le reprendre alors. »

Sa voix était calme, mais infiniment triste. Elle n'aurait pas du. Elle avait envie de partir, de s'éloigner de lui, de ne plus avoir mal. C'était la première fois qu'elle allait à un bal, et elle aurait souhaitée que cela se passe bien. Mais cela commençait mal, et elle avait peur pour la suite. Elle recula de lui,et finalement, laissa tomber ses larmes en baissant la tête. Quelque part, elle se demandait même s'il voulait passer sa soirée avec elle. Parce qu'il avait clairement dit qu'il ne voulait plus rien à voir avec elle, non ?

« … Tu n'as probablement pas envie de passer ta soirée avec moi vu ce que tu m'as dit la dernière fois. Alors je vais te laisser. Car moi... J'en ai assez de souffrir à cause de toi. »

Et elle se mit à courir. Et cette fois, elle utilisa son pouvoir non pas plus flotter, mais pour aller plus vite au contraire. Serrant son sac contre elle, la jeune fille continuait de courir pendant un petit moment avant finalement de trouver des toilettes. Qui avaient un drôle de système d'entrée d'ailleurs. Il y avait un robot devant la porte et il scanna la jeune fille avant de lui laisser le champ libre aux toilettes des filles. Elle s'y précipita et la porte se referma lourdement derrière elle. Cinderella se laissa glisser, et pleura tout ce qu'elle avait.

Cela avait été une erreur de venir.

T'es qu'un con, tu t'en voudrais presque.
Mais tu sais pas ce que tu fais, tu sais plus qui tu es. Qu'est-ce qu'il faut faire?
T'es comme un enfant perdu.
Et ton jouet préféré est en train de s'éloigner car tu l'as cassé en jouant avec. Alors il a pris peur puis a pris la fuite.
Alors tu décides tout de même de la suivre en courant. « Attends ! »
Ta main est tendu vers ce paradis artificiel qu'elle représente. Putain mais putain, cours plus vite !
Elle s'enferme dans les toilettes et toi tu vois que c'est pas accessible. Alors tu exploses. C'est pas un robot de merde qui va te barrer la route. Tu donnes un grand coup de pied dedans pour le faire dégager et ouvre la porte de force avec tes deux mains.
Tu l'entends pleurer. Tu te diriges lentement vers la porte derrière laquelle elle se trouve et l'ouvrit à nouveau. Alors tu la vois pleurer à tes pieds. C'est jouissif. Et en même temps ça te fait mal. Pourquoi ?
Pris d'une pulsion incontrôlable, tu la prends par les épaules et la plaque au mur. « ça te rappelle rien ? » tu approches tes lèvres tremblantes pour l'embrasser avec fougue et bestialité. Tu ne lui laisses plus le choix désormais. Tu es désolé et elle doit te pardonner.

Elle entendait le fracas du robot, et la porte s'ouvrir de force. Mais elle ne bougeait pas. Elle ne voulait pas se retourner pour l'affronter. Non, elle voulait rester dans son coin et à pleurer encore ce pauvre cœur brisé. Le sien. Mais pourtant, quand la porte s'ouvrit et qu'elle sentit ses mains sur ses épaules, elle ne savait plus si elle devait pleurer ou pas. Quand son dos percuta le mur et qu'il prit la parole, elle avait l'impression que son cœur pouvait revivre pendant un petit instant.

Et quand il approcha pour l'embrasser hargneusement, elle voulait qu'il continue ainsi. Mais quand elle se rendit compte que ses lèvres bougeaient au même rythme que les siennes, elle finit par le pousser avec le peu de force qui lui restait, ne sachant pas si elle devait être dégoûtée ou... Autre chose.

« Arrête... De profiter de moi comme ça. Tu n'as pas le droit... Je sais que tu ne m'aimes pas... Tu ne peux pas... »

Les mots s'embrouillaient dans sa tête, elle avait l'impression qu'elle allait exploser.

« Va... va donc profiter d'une autre fille. Je ne veux pas... Je ne veux pas.... »

Elle ne voulait pas quoi ? Qu'il l'embrasse encore ? Pourtant, elle l'avait aimée ce baiser, oh que oui. Mais elle ne voulait pas que lui le sache, et qu'il recommence, qu'il l'utilise ainsi sans sentiments. Elle baissa la tête.

En fait, elle était vraiment stupide.

Tu ne réponds plus de rien
tu es un animal opium
tu vas la dévorer ta princesse, la lacérer, lui écorcher la peau pour t'y retrouver devant ces larmes qui coulent, coulent sur sa peau de nacre
« arrête de chialer »
ça salit sa peau, t'as envie de te crever les yeux pour arrêter de voir ça, tu veux encore et encore l'embrasser jusqu'à mourir entre ses lèvres

tu veux goûter au bonheur
mais t'es trop défoncé
alors que ta tête te crie de tout arrêter, elle est là à gémir et trembler de peur

c'est là que t'as réalisé que t'étais vraiment devenu un pauvre type
alors c'est dans ces toilettes cette soirée là que t'as recraché ta bile, ta haine
tu te sentais trop mal, il fallait que ça sorte
d'une manière ou d'une autre « je suis désolé princesse, t'as perdu au loto »
tu avais vomi dans les toilettes, à genoux, c'en était trop

Elle ne pouvait pas s'arrêter de chialer comme il disait. Non, parce qu'il était encore là, devant elle, et qu'il n'avait pas l'air de vouloir partir. Le voulait-elle vraiment quelque part ? Non, son cœur lui hurlait que non, qu'il fallait qu'elle profite encore de chaque secondes de sa présence, seulement, il n'était rien d'autre qu'en colère, et surtout, il n'avait pas l'air de vouloir d'arrêter de profiter.

« Je ne suis pas une princesse... Je n'ai rien d'une princesse, alors arrête de m'appeler comme ça. »

Ce qui était vrai au fond. Elle était aussi normale que la plupart des filles. C'était juste son pseudo qui faisait que. En même temps, elle n'avait pas eu vraiment d'idée et c'était le premier nom qui lui était venu à l'esprit. Cinderella, ce conte qui l'avait tant de fois fait rêver.

Elle allait rajouter quelque chose mais elle s'arrêta net en le voyant vomir aux toilettes. D'abord surprise, elle fut de suite inquiète. Oubliant presque à quel point il lui avait fait mal, elle se pencha vers lui pour lui frotter le dos. Ce qui était certain, c'était qu'elle ne plaisantait pas avec la santé des gens. C'était plus important que n'importe quoi d'autre.

« Eh.. ça va aller ? Qu'est-ce que tu as ? Tu es malade ?... »

Ou bien s'était-il trop drogué avant de venir ? Elle retint cette question mais elle était dans son regard. Fronçant les sourcils, elle se mit à genoux près de lui et le regarda. Et elle sentit son cœur se serrer encore plus en le voyant ainsi. Bon sang, pourquoi se faisait-il subir ça ? Pourquoi au juste ? Elle baissa ensuite la tête, se sentant bien égoïste à penser à sa souffrance alors que lui devait sûrement en supporter tellement plus. Après tout, elle ne le connaissait pas, peut-être avait-il plus de problèmes qu'elle ne le croyait.

Elle se sentait coupable, et elle serra ses petits poings sur ses cuisses.

« Je... Je suis désolée... »

Désolée de quoi ? Elle ne savait pas vraiment, peut-être de tout, de l'avoir repoussée, de lui avoir dit de ne plus l'approcher, d'être dans sa vie peut-être... Elle ferma les yeux. Ou comment passer de colère à culpabilité.

Tu vomis tes tripes, tu vomis ta haine
tu recraches tout ce que tu avalais pendant des semaines
c'est ta faute, t'avais qu'à pas t'injecter une autre dose
mais c'est comme ça, impossible de faire une pause

Oh Opium Opium ça a quel goût la rédemption qui coule dans ta gorge ? Tu te dégoutes, en vérité tu es si faible, oh si faible
tu voulais juste briller opium
briller comme un soleil destructeur
mais tu as tout gâché bonhomme, elle te déteste tu l'aimes tellement
non tu la détestes aussi, non en fait tu ne sais pas

tu remontes lentement la tête, tes mains se tenant à la lunette des toilettes. Tu secoues tes cheveux en t'essuyant les lèvres
« haha princesse, qu'est-ce que tu fais encore là avec un raté comme moi ? »
tu ris nerveusement « je suis un déchet »
elle brille trop pour toi, elle t'éblouit
tu te relèves, fier malgré tout et tes yeux havanes la dévisage avec un sourire forcé
« fais pas cette tête poupée, je t'en veux pas tu sais. Tu trouveras mieux dans la vie »
mais toi tu trouveras jamais sur mieux
parce que c'est elle que tu veux

Elle avait mal Cinderella. Mal du fait qu'il se considère ainsi, comme un déchet, alors que non, il n'était pas ça. Il était tellement plus pour elle, il était l'objet de ses pensées les plus secrète et les plus grandes, il était le garçon qui l'avait aidé et qui avait été là quand elle en avait besoin, il était tellement... Tellement. Plus que ça. Son air s'attristait de plus en plus alors qu'il disait qu'elle trouverait mieux en se relevant.

« Mais... »

Mais elle ne pourrait pas trouver mieux. Il n'était pas un raté, il n'était pas un déchet. Non, il n'était rien de cela.

« Pour moi tu n'es pas...Un raté. Ni un déchet. Non.. Tu es tellement... tellement... »

Elle baissait la tête, sentant ses joues prendre une teinte rosée. Elle avait peur de continuer, qu'il se mette en colère contre elle et qu'il lui crie dessus. Devait-elle le lui avouer ? … Non, non ce n'était pas bien de faire ça. Mais son cœur le lui murmurait doucement. S'il ne tenait pas à elle, pourquoi avoir dit qu'elle pourrait trouver mieux que lui ? Qu'il ne lui en voulait pas ? Pourquoi avoir dit ça hein ?

« Tu vaux plus que ça. Et tu pourras me dire ce que tu veux, même me frapper ou me crier dessus... Tu vaudras plus qu'un déchet ou qu'un raté. »

Elle se releva à son tour pour lui faire face, plantant ses yeux dans les siens.

« Et je ne pourrais pas trouver mieux. »

Une minute... Avait-elle vraiment dit ça ? Elle rougit instantanément en percutant ce qu'elle venait de dire et recula.

« Euh... Tu peux oublier la dernière phrase. »

C'était un peu gênant, et elle se préparait déjà à l'engueulade qu'il allait lui faire. Pauvre Cinderella. Quelque part, c'était vrai. Il n'y avait que lui qui comptait pour elle.

Et ça sera toujours lui. Personne d'autre.

Tu es tellement, tellement
tu attends la fin de sa phrase, ta tête tourne, tu as besoin de savoir, tu as besoin de la voir
de l'entendre dire ce que tu aimerais le plus entendre
de la voir rougir à ses mots, honteuse et gênée, de pouvoir la dévorer tant elle serait mignonne

tu es tellement, tellement
elle parlait beaucoup, tu n'arrivais pas à retenir toutes les informations
elle parlait trop vite, et ton cœur aussi
puis tu buta sur ces quelques syllabes
elle ne pourrait pas trouver mieux

tu es tellement, tellement
tellement heureux, tu ne le montres que par ce sourire sadique et fier que tu affiches
« j'oublierai pas c'est mort »
tu avances vers elle, et tu la prends dans tes bras
« t'es à moi princesse, c'est clair ? »

la fenêtre de déconnexion s'affiche sur son interface
pas sur le tien
tu ouvres grand les yeux
non non non pas maintenant putain non non
tes yeux vont exploser et tu lui prends les épaules pour la plaquer au mur avec force et frénésie
hérésie
« Ne pars pas bordel ! » tu veux l'empêcher de cliquer
« ne m'abandonne pas putain de merde ! Je te l'interdis » tu enfouis ta tête dans le creu de son cou
non tu pleures pas
t'as une poussière dans l'oeil c'est clair ?

Le sourire qu'il afficha lui fit chavirer son cœur pendant quelques secondes, et elle rougissant encore quand il la prenait dans ses bras en disant qu'elle était à lui. Est-ce que cela voulait dire qu'il tenait à elle quelque part ? Elle espérait. Oui, elle l'espérait de tout cœur.

Elle fut surprise de voir l'interface apparaître devant elle, et surtout d'y voir le bouton « Déconnexion ». Elle n'eut pas le temps de réagir qu'il la plaqua au mur avec une force soudaine et qu'il lui disait de ne pas l'abandonner. De ne pas le laisser. De ne pas partir. Elle eut un choc alors que sa tête s'enfouit dans son cou, et qu'elle pouvait presque sentir des larmes sur sa peau.

Que faire ? Que faire ?

Son pouls était rapide, et doucement, elle serra Opium contre elle. Elle le serrait jusqu'à le sentir entièrement contre elle, son ventre contre le sien, son torse contre elle, son être entier contre son corps fragile. Il était plus grand, mais elle n'eut pas de mal à enfouir aussi sa tête contre son cou. Les yeux clos, elle ne prononça qu'une phrase.

« Je suis désolée... Je ne veux pas que tu souffres à cause de moi... »

Elle ne savait pas si elle voulait réellement partir dans le fond. Car sa vie dans le monde réelle n'était pas ce qu'elle voulait. La seule chose qui lui faisait plaisir, c'était de lui parler sur internet, de pouvoir lui raconter ce qui n'allait pas sans aucune crainte. Mais maintenant, les choses étaient différentes. Si elle partait, lui ne pourrait pas, parce qu'il était mort. C'était un choix important, mais au fond, elle savait déjà la réponse.


Elle ne pourrait pas vivre sa vie d'avant sans lui, c'était impossible. Elle ne voulait pas le quitter, elle ne voulait pas se séparer de lui encore.

« Je... je ne t'abandonnerais pas... Jamais. »

C'était bien le terme qu'il avait employé non ? Qu'elle l'abandonnerait si elle partait ?

Elle le serra avec plus de force encore, sentant les larmes monter. Elle ne savait pas si c'était de joie d'avoir compris qu'il tenait peut-être à elle ou bien de tristesse si jamais elle s'était trompée. S'il ne tenait pas à elle et qu'il faisait ça juste par caprice.

Quoi qu'il en soit, elle ne pourrait pas revenir dans sa vraie vie sans lui. Et ce fut rapidement qu'elle ferma son interface sans même regarder le bouton de déconnexion.

Opium tu es pitoyable, juste un résidus, ton corps souffre déjà de cette dépendance
elle est ta nicotine, ton oxygène désormais
tu dois la consommer avant qu'elle ne te consume
qu'a t-elle fait de toi ? Avant tu n'avais aucune attache, aucun sentiments, avant tu étais fort, il n'y avait qu'overdose... que son sourire et ses plantes.
Mais maintenant elle est là, dégoulinante du romantisme que tu voulais échapper.

Je ne t'abandonnerai jamais
c'est ce qu'avait dit ton père
mais il est mort lui aussi
des balles criblée par des bandits
trahi dans ton sommeil, seul comme une pierre

Je ne t'abandonnerai jamais
c'est ce qu'avait dit Eva
cette prostituée que tu considérais comme ta mère
tu ne veux pas croire à sa mort
dans ton cœur, à jamais elle restera

Je ne t'abandonnerai jamais
« j'espère bien. De toute façon, je ne te laisserai pas partir. »
tes yeux se plissent, ton sang te brûle, tu la gardes contre toi.
« putain fais chier. »
tu n'avais jamais pleurer, pas depuis tes 5ans :
tu avais trébuché, tu t'étais mis à chouiner, et ton père t'avais attrapé le col, pour t'en foutre un poing dans la figure. Le nez cassé, il t'avais dit ce sont les faibles qui pleurent. Et les filles. Est-ce que tu es ne serait-ce que l'un des deux ?!
Et depuis tu n'avais plus versé de larmes
« tu m'as rendu faible »
si père te voyait, daniel

Ces mots résonnaient dans sa tête. Il ne la laisserait jamais partir, elle l'avait rendue faible... Mais comment au juste ? Et pourquoi ? Parce qu'il pleurait dans son cou peut-être ? C'était normal de pleurer, mais les hommes avaient tendance à penser le contraire, juste par fierté et par virilité. Pour Cinderella, c'était juste humain de pleurer, rien de plus.

Pourtant, elle buta sur ces dernières paroles.

« Comment ça... Je t'ai rendu faible ? »

Pourtant, il n'avait pas l'air d'avoir changé ou quoi que ce soit. Et puis, elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il voulait dire par rapport à ça. Elle le trouvait fort au contraire, elle l'avait toujours trouvé plus fort qu'elle, capable de plus de chose, d'oser plus de chose. Même si elle ne le connaissait pas vraiment, c'était l'idée qu'elle s'était faite de lui.

Quelqu'un de courageux, capable de tout pour ceux qu'il aimaient, simplement. Elle n'était pas capable de faire ça, car elle avait peur de ses limites. Mais lui n'en avait pas l'air, et c'était peut-être se faire un trop gros film finalement.

Elle finit par le pousser un peu en baissant la tête.

« Mais... Si je te rends faible, c'est mal non ? »

Un homme qui ne se sentait pas fort perdait souvent confiance, c'était ce que lui disait son père. Qu'il fallait croire que l'impossible pouvait se réaliser, et surtout, de ne jamais perdre espoir. Son espoir à elle, c'était qu'il puisse l'apprécier, juste un peu. Qu'il puisse tenir à elle.

Et qu'il arrête de se droguer surtout. Mais c'était ses espoirs, et elle rien que le fait qu'il lui ai dit de ne pas l'abandonner lui avait réchauffé doucement son cœur. Peut-être que finalement, la magie de Noël existait réellement ?

tu souris, perfide
envieux de son corps qui te serrait contre toi, qui te consolait
au fond, tu étais un vrai connard, c'était elle la faible
et c'était toi qui profitait, de cette culpabilité qui maintenant la rongeait

tu presses ton corps contre le sien,
tu presses son cœur contre le tien
oups, mais tu n'en a plus
espérons qu'elle ne veulent pas l'écouter

« tais toi. » tu en as marre
d'écouter cette si jolie voix
cette voix dégueulasse
qui te met hors de toi

tu l'embrasses sensuellement
la coinçant contre le mur
c'est tout ce que tu voulais
alors tu passes une main sous son haut

Tu effleures sa poitrine subitement
cette peau si pure
tu dois la souiller
tu as si chaud 
« laisse toi faire. »
un ordre, une supplication.

Cela allait trop vite, et elle ne savait pas si elle devait l'obéir ou bien protester. Il n'y avait pas de quoi se méfier pourtant, il lui avait fait comprendre qu'il ne voulait pas qu'elle le laisse, mais pourquoi d'un coup sauter sur elle de cette manière ? Au fond, elle pourrait en être heureuse, elle pourrait lui rendre son baiser et lui dire qu'il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle.

Mais non, elle avait peur au fond. Oui, encore plus que le reste. Elle avait cette crainte intime qu'il la laisse tomber une fois qu'il aurait obtenue ce qu'il voulait. Parce qu'elle ne l'abandonnerait pas, mais qu'en était-il de lui au juste ?

Son cœur battait plus vite, et elle finit par céder à cette crainte en le poussant, en retirant sa main de sa poitrine.

« Attends... »

C'était trop facile, il savait ce qu'elle ressentait pour lui. Mais elle, que savait-elle de ses sentiments ? Elle se souvint alors d'une chose.

Qu'il n'avait plus de cœur. Qu'il était mort. Qu'en fait, il était une sorte de PNJ avec une conscience, simplement. Du moins, c'était ce à quoi elle le comparait quand elle pensait à lui. Soit presque tout le temps. Seulement, un PNJ n'avait pas de sentiments, ils étaient programmés pour faire des choses sans rien discuter. Des machines. Lui, il avait une conscience, faisait ce qu'il voulait, se droguait et la rendait totalement folle de lui.

« … Pourquoi tu fais ça ? »

Elle voulait connaître ses raisons, connaître ses pensées et ce qu'il pouvait bien ressentir, même si c'était artificiel. Éphémère. Elle tremblait, la réponse lui faisait tout de même peur, sérieuse ou pas. Faisait-il ça par pure envie ? La laisserait-il tomber après ça ?

On disait qu'elle était naïve. Stupide. Mais pas dans ce domaine. Et son cœur lui faisait mal à penser qu'il ne faisait que l'utiliser.

Opium tu la sentais, tout contre ton corps
elle frissonnait, tel un ange en désaccord
mais avec qui ?
Avec son esprit, oh son si pur esprit

Notre homme ne voulait point la forcer
mais l'aimer
et surtout espérer
qu'elle puisse un jour le désirer

Elle doit penser que tu es un monstre
sans sentiments
avant tu aurais fait ça pour t'amuser
mais maintenant

tu poses ta tête sur ton épaule
« je devrais rentrer »
tu te saisis de ses boucles d'or
les portant à tes lèvres dans un dernier effort

leur fragrance féminine
t'envenime
tu tournes les talons, levant ton bras
« a la prochaine fois »

tu l'auras.

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La prochaine fois on fera un beau rp plus long ! Mais là je dois conclure l'event ! Merci pour ce rp.