AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 
  Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité


Invité

avatar


 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:03



"qu'est ce que tu fichais la ?"

Le pas sobre elle descendit l'escalier de l'immeuble. Il semblait que celui ci tombait en ruine car chaque jour des petits cailloux de plâtre s'échappait du coin des murs. Les marches s'éternisaient. Aria savait qu'elle n'aurait pas dû investir dans ce vieil appartement. Elle se promit qu'elle s'en achèterait un mieux loti.  Une promesse qu'elle ne tiendra surement jamais.
Les bons quartiers qui siégeaient dans cette ville étaient bien loin des bars. Alors que ces gentils petits snack étaient son casse croûte pour la journée, il y avait toujours des gens qui avait besoin de trouver quelqu'un. Et le meilleur moyen pour ces gens là, était parfois de s'asseoir, vu sur la vitrine, scrutant péniblement la rue qui avait sombré dans les ténèbres accompagné d'un bon verre d'alcool. Elle exagérait sûrement mais elle était tout de même fière d'avoir démasqué certains d'entre eux. En plus, par chance, ces clients payaient assez gracieusement. Non, Aria ne chassait pas toujours des voyous. En l’occurrence c'était plutôt le cas de ceux qui la payaient qui l'étaient. Quoi? Bien sûr qu'elle voudrait œuvrait pour de nobles causes. Mais pour l'instant il fallait nourrir sa réputation et son estomac.

Elle allait justement dans l'un de ces bars. La nuit était fraîche ce soir. En fait, il faisait doux, mais un petit vent traînait de sorte qu'il ne nous faisait pas oublier qu'on pouvait chopper la crève, même en été. Aria portait toujours ses habits du jour, soit un simple tee-shirt et un jean gris. Mais elle avait emporté son long manteau noir sur les épaules.
Les gouttières, comme pour faire leur boulot, gouttaient. Laissant un bruit de fond particulièrement stressant. La ruelle se trouvait couverte de pavés comme si elle sortait du début du XXe siècle...sans lumière à part les quelques fenêtres des côtés de maison qui enflammaient la nuit.

Aria marcha, frustrée par le bruit de ses pas sur les pavés. Elle regarda autour d'elle, les mains jointes dans son dos, les bras strictement droits, comme un enfant curieux à l’afflux du moindre bruit. Soudain, dans un coup d’œil qu'elle jeta dans une des petites ruelles, elle cru voir des ombres bouger. Elle n'arriva pas à distinguer les visages de loin. Mais la détective continua de marcher jusqu'à ce qu'elle soit hors de vue des personnes qui se cachaient dans le noir. Puis doucement elle se rapprocha du mur, et avec le même pas lent et silencieux, elle s'approcha du coin de la paroie pour y glisser son nez.  Elle y découvrit deux hommes qu'elle ne connaissait pas. Ainsi qu'une jeune femme qui semblait plus jeune qu'elle. Mais Aria ne s'attarda pas sur les apparences et il était claire que ces gens ne lui voulait pas du bien. Elle retira son petit nez du coin du mur et plaqua son corps contre le bâtiment. Elle inspira profondément. Elle ne devrait pas se mêler des affaires qui ne la regardait pas. En plus au vue de des vêtements de celle qui semblait en mauvaise posture ne devait pas être de Crimson. Si elle venait à l'aider et que les hommes se rappeler de son visage, elle était foutue. Bon premièrement, ça, elle pouvait le régler. Elle rehaussa le col de son manteau, elle avait caché la moitié de son visage. Elle espérait que ça suffirait parce qu'elle n'avait rien d'autre sous la main. Allez ma B.A du jour, se dit elle avant de foncer tête la première vers les hommes. Ce n'est pas comme si elle allait refusé une occasion de se bagarrer un peu.
Elle envoya le premier au tapis pendant qu'il ne l'avait pas vu venir avec son poing. Le deuxième avait eu le temps de sortir un canif de sa poche et Aria sentit qu'elle allait avoir mal. Elle se pencha et se dirigeant vers lui, l'obligeant à rester en position de défense pendant...allez, trois secondes... avant qu'il s'apprête à se jeter sur elle. Pour se défendre Aria pensa à un coup de pied bien placer mais elle n'eut pas le temps d'atteindre son but qu'il lui enfonça la lame dans son mollet, elle n'avait rien pu voir à cause du col qui se trouvait sous ses yeux mais elle avait largement senti la douleur. Aria gémit mais n'en perdit pas moins pour lui lancer son poing dans le menton. Un fois qu'il recula de quelques pas pour se le frotter. Elle n'hésita pas à lui envoyer son autre pied dans les reins.

A l'instant d'après les avoir mit tout les deux par terre, Aria s'imagina: J'espère que j'ai bien fait. Pitié qu'ils n'aient pas retenu le reste de mon visage. Aria regarda les deux humains se tortiller, prêts à revenir à l'attaque. Ni une ni deux elle prit le poignet de la jeune fille et couru jusqu'à perdre haleine jusqu'à un bar. Elle baissa le col qui cachait le bas de sa figure et invita la jeune femme à s'asseoir après elle d'un geste de main, par manque de voix. Peu à peu elle reprit son souffle, et elle eut le temps de se demander avec rage dans quoi elle s'était fourrée à faire un truc aussi débile que de jouer les super héros...

- Qu'est ce que tu fichais là ? finit elle par soufflait avec une pincée d'indignation dans sa voix. Une indignation dont elle était tout à fait responsable et dont elle n'oserait jamais avouer son tort.

Revenir en haut Aller en bas
Lothus


Holy Sword

Holy Sword

Lothus

Messages : 72
Date d'inscription : 08/08/2013
Localisation : Holy Sword

 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Re: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitimeMar 13 Aoû - 18:43


    J’ouvre la fenêtre, devant moi s’étend l’immensité, devant moi s’offre la nature et la vie. Je souris à cette vision, un petit jardin vit tranquillement là, juste sous mes yeux. C’est tout ce que j’ai pu me payer en arrivant, il n’empêche que mes plantes sont cultivées avec amour. Ce sont les plus belles, grâce à mon pouvoir elles ne manquent ni d’eau, ni de soleil. Depuis que j’ai ce pouvoir et que je m’en suis plus ou moins imprégnée, j’ai l’impression que le temps varie en fonction de mes humeur. Ce matin, il fait un temps radieux, j’imagine que je vais bien. Il suffit que je pense à Adèle pour que le temps se couvre. Mon cœur se serre et un nuage fait son apparition à l’horizon.
    Je ne sais pas encore réellement jusqu’où s’étend l’intégralité de mon pouvoir. A vrai dire j’ai un peu peur de le savoir. C’est un don puissant, qui, mis entre de mauvaises mains pourrait être destructeur. Je préfère que personne ne soit au courant et l’utiliser qu’à des fins personnelles, pour mon travail.

    Je ferme la fenêtre, la maison est silencieuse, je pousse un soupire et j’entre dans la boutique récemment ouverte. Elle est un peu à l’écart de la ville mais un bonne promotion et des articles de qualité ont fait qu’elle marche très bien et cela me permet largement de couvrir mes besoins.
    Je change la petite pancarte de côté, celle-ci indique maintenant « ouvert ». Je regarde ma boutique, elle n’est pas totalement remplie, entre le fait que je sois arrivée très récemment et les nombreuses commandes, mes étagères sont presque vide.
    J’ouvre la porte qui donne sur le jardin, je fais beaucoup de composition pour de la déco, mais les personnes qui désirent un simple bouquet sont invitées à aller les cueillir avec moi dans le jardin.
    Je déambule dans les allées, vérifiant le niveau d’humidification de la terre et arrosant les plantes qui en ont besoin. Le bruit de la porte qui s’ouvre se fait entendre, je retourne à l’intérieur de la boutique. Un homme, brun, plutôt grand.

    « - Bonjour ! » dis-je, tout sourire
    Aucune réponse …
    Je passe derrière le comptoir et je l’examine. Il n’a pas l’air de savoir quoi choisir et à tendance à à me jeter des regards en biais. Toujours un sourire polie sur les lèvres j’attends ses questions. Comme elles ne viennent pas, je reprend.
    « - Vous cherchez quelques chose de précis ? »
    Il me dévisage, fait quelques pas vers moi et répond finalement.
    « - Oui, à vrai dire je souhaiterais me faire livrer un bouquet ce soir, est-ce possible ?
    - Évidemment, à quel nom ? Et où s’il vous plaît ? Quel type de bouquet ?
    - Retrouvez moi à cette adresse, des roses, blanche, s’il vous plaît. »

    Je n’ai pas le temps de répondre qu’il est déjà sortit en faisant tinter la clochette suspendu à la porte d’entrée.

    Je regarde l’adresse, Crimson District …
    Une peur soudaine m’envahit.

    Une force mystique me pousse pourtant à prendre le train, ce soir là, un bouquet de fleurs blanche à la main. Leur odeur est exquise. Pourtant, je sent que quelque chose ne tourne pas rond.
    Je descend du train, la lune est couverte par d’épais nuage … je comprend que mon anxiété se reflète dans le ciel et je tente de me détendre. Peine perdue la peur me noue le ventre.
    C’est avec un peu de mal que je trouve le lieu dit, je placarde un sourire sur mes lèvres avant de m’avance vers l’homme, au fond de la ruelle sombre. Il n’est pas seul, un autre l’accompagne. Un sourire mauvais se dessine sur leur deux visages. Un peu tremblante je leur tend le bouquet.

    « -Voici mes plus belles roses blanches, je … je vous l’offre pour cette fois, n’hésitez pas à repasser. »

    Je fais demi tour et je tente de regagner une rue plus éclairée. Une main se pose sur mon épaule. J’entends le bruit d’un froissement avec un « pof », le bouquet est tombé.

    « - Blanche … blanche, es-tu aussi pure que tes fleurs ma jolie ? »

    Une sueur froide me coule le long du dos, une légère bruine ne tarde pas à faire son apparition. Je suis immobile, incapable de faire quoi que se soit j’attends. C’est le deuxième qui me plaque au mur. Je leur fais fasse, et le premier, le petit blond, sort un canif de sa poche. Je sent toute force m’abandonner. La peur me tétanise. Le brun – celui qui est venu commander – loge son visage dans mon cou en susurrant.

    « - Tu vas bien gentiment faire tout ce qu’on te demande, sinon, mon copain s’occupe de toi, dans tout les sens du terme, ok ? »

    Je déglutis, il prend ça pour un oui. Alors qu’il me demande des choses obscènes et moi, tétanisée par une peur bleue, le blond se rapproche l’arme à la main, une ombre fonce vers nous. Le brun lâche prise en quelques instants, mes jambes tremblent un moment et je tente de retrouver mes esprits. Mon sauveteur se fait blessé à la jambe, le sang jaillit au sol.
    Je ferme les yeux un instant, mon esprit redevient clair, je lève les yeux, les deux hommes gisent à terre. Je n’ai pas le temps de dire un seul mot que individu m’ayant sauvé me prend par la main et me force à courir. Je sent bien qu’avec mes petites chaussures je ralentit sa course, mais je continu, l’image du couteau et leur yeux de fous me poussent en avant. Je ne sais pas combien de temps nous courront. Plus longtemps que je n’ai jamais courus. En même temps, ça fait longtemps que j’ai pas courus. Malgré ses circonstances, j’y trouve du plaisir, courir n’est pas donné à tout le monde et pouvoir courir quand cela nous a été jusqu’alors interdit est un sentiment de liberté énorme.

    Finalement, nous nous arrêtons devant un bar signalé par une enseigne lumineuse. Je me rend alors compte que l’individu qui m’a sauvé est en fait une femme. Elle m’invite à s’asseoir. Je m’assois alors en face d’elle, pas peu embarrassée. Mon souffle est encore court, tout s’est passé tellement vite que j’ai dû mal à remettre les événements dans l’ordre.
    Sa question m’échappe, et le premier mot que j’arrive à sortir est …
    «  - Merci … »
    Je la regarde, sincère. Sans elle je serais …
    « - Je vous dois la vie … Madame ? »

    Sa question me revient en tête, j’hésite. Bah, en même temps, je crois qu’après ce qu’il vient de se passer, je ne risque pas grand chose de plus. Mais, soyons tout de même bref, cette fille pourrait paraître aussi louche que les deux autres.

    « - Je suis fleuriste, j’effectuais une livraison. Je crois que je suis tombée dans une embuscade … »

    Je cache mon visage, prête à pleurer, j’ai été trop bête. Quelle idée de se promener seule de nuit dans Crimson District … j’aurais pu réfléchir avant de mettre les pieds ici … enfin … le pire est passé, je crois.
Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité

avatar


 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Re: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitimeMar 13 Aoû - 23:51



"Ils sont la"

Aria avait prit soin de choisir l'une des tables du fond de la brasserie. Celles qui un fois le soleil couché, ou en temps de pluie, étaient plongées dans l'obscurité. Pourquoi? Premièrement parce que quelqu'un placé au fond des bars n'étaient dérangée que par uniquement les employés du bar. Des gens inoffensifs en sorte...Et tant mieux.
Le bar faisait une vingtaines de mètres carrés et comportait un bar allongé en I. Il y avait deux proies chacune possédant une table devant la vitrine. Ensuite venaient deux personnes, un homme et une femme assez mature que par son apparence plutôt usée, postés dans les deux coins du côté gauche du snack comme le faisait des tours dans un échiquier. La dernière personne se trouvait sur une des tables du milieu et semblait avoir le regard perdu dans la porte.  Il avait dû les voir entrer et Aria, comme le faisait un chien pour reconnaître ses semblables, sentait en lui un de ses personnages qui attendait avec patience et vertu que la bagarre éclate comme dans un western. Bien sûr, Aria était parfois pareil. A force de resté clouée sur sa chaise parfois toute la nuit, elle aimait imaginer des scènes de conflit entre deux mecs baraqués. Elle imaginait leurs coups et leurs répliques, et quand bien même c'était une méthode étrange pour apprendre l'art du combat, ça lui était bénéfique.
Après avoir posée sa question la détective se pencha pour regarder sa blessure au mollet. Elle découvrit sans surprise sa peau intact et un trou allongé dans son jean. Nouvelle mission pour demain, acheter un nouveau pantalon. Remarque c'était l'été, elle pourrait investir dans un short. Pourtant, elle ne sait pas vraiment pourquoi, elle n'aime pas trop l'idée de se balader en short dans les rues de Crimson. Peut être une autre fois si elle décide de visiter une autre île.

Je fixa le dessous de table en papier bordeaux lorsque j'entendis un "merci" en guise de réponse. Je leva la tête pour la regarder étonnée quand elle ajouta une reconnaissance que je n'avais pas vraiment l'habitude d'entendre. Mais au moins ça me faisait brièvement plaisir car autant à avoir agit sans réfléchir, autant l'avoir fait pour une bonne conclusion.
Elle sembla hésiter quelques instants avant de continuer. Et effectivement elle devait dire la vérité sur la livraison car il avait sembler à Aria avoir marcher sur une sorte d'emballage froissé lorsqu'elle avait lancé son ultime coup de pied sur l'autre agresseur. Aria ne fit pas pas de conclusion  trop vite et choisit de laisser le fil de la conversation la mener à la croire ou pas. Ce qui était en tout point sûr et qui ne pouvait pas échapper à la logique de l'esprit de la détective, était en tout cas la naïveté de son interlocutrice à s'être aventurer dans Crimson District, seule, la nuit tombée. Même si la journée avait été particulièrement lourde et assombrit par un bloc de nuage gris qui avait décidé de s'installer sous la ville aujourd'hui, mais dont le temps s'était finalement éclaircit en fin de soirée. En soit, il n'y avait pas si longtemps.
Aria se pencha, faisant ressortir le col de son manteau qui se plaquait sur ses joues en plus de quelques mèches rousses qui s'étaient collées sur son visage à cause de la sueur. Elle regarda fixement la jeune fille. Elle avait l'air de pleurer mais à la place Aria la découvrit entrain de se retenir de la faire. La détective soupira doucement et appela un employé qui faisait le tour des tables d'un geste de main. Car après tout sa gorge était sèche que par la course et sa voix ne risquait pas de revenir totalement si elle ne se désaltérait pas.

-  Un café au lait pour moi.

Aria laissa poliment son invité décidé de sa boisson et laissa partir le serveur vers l'arrière du comptoir, préparés les commandes. La détective recula pour enfoncer son dos dans le dossier de la chaise grinçante et peu confortable. De sa place elle observa l'extérieur par la large vitrine, à cet instant insolite, elle aperçue justement les deux hommes marcher sur les pavés en sans bruit. Car de la vue du bar rien ne s'entendait plus que la vieille chaîne de radio et qu'au final, personne ne suivait ce que les voix faussées parlaient avec un semblant de sérieux. Les deux jeunes femmes plongées dans l'obscurité du fond de la pièce, Aria scruta les mouvements des deux hommes pour voir si il continuait sur leur ligne de route. La détective pria pour qu'ils passent leur chemin mais par tout les saints, ils s'arrêtèrent. L'un d'eux plaqua son visage de psychopathe contre la baie vitrée. Aria ne cru pas le reconnaître mais en conclu que c'était celui qu'elle avait mit K.O en premier car elle l'avait attaqué dans le dos et n'en avait pas profiter pour retenir son visage un fois qu'il était à terre. Par contre l'autre qui était derrière lui, elle l'avait très bien reconnu.

- Ils sont là.

Le blondinet examina la pièce et après avoir faire le compte des alentours, il braqua son regard sur elles. Aria imagina leur visage dissimulé, mais son manteau qu'elle n'avait pas pensé à enlever avait peut être attiré leur attention. Plus intelligents qu'elle ne l'aurait cru, ils fixèrent les jambes d'Aria. Et même si la blessure avait vite cicatrisée  le trou exemplaire de son pantalon n'avait pas disparu. Mais moins intelligent comme elle le pensait, de loin le pantalon semblait ne comporter aucun trou et en plus de ça sa couleur avait sombrer au noir dans l'obscurité.
Le serveur qui était venu voir les deux jeunes femmes se dirigea soudainement vers la porte du bar et sorti pour demander aux hommes de partir. Aria, soulagée, tira un petit sourire de victoire comme son arrogance la poussa à le faire et elle regarda son invité, aussi pour analyser sa réaction. Elle posa les deux coudes sur la table et s'éclaircis la voix

- Moi je suis détective. Aria, enchantée.

Je lui tendis ma main au même instant. Elle avait peut être envie de réconfort dans une simple poignet de main.
Dans tout les cas leur commande arriva dans un timming parfait et alors que le serveur déposait la petit assiette où siégeait le café de la détective, celle-ci, une fois l'homme reparti, plongea un sucre dans le liquide chaud brûlant et le regarda fondre en s'éparpillant de mille part pour disparaître dans la couleur marron clair du café.

Revenir en haut Aller en bas
Lothus


Holy Sword

Holy Sword

Lothus

Messages : 72
Date d'inscription : 08/08/2013
Localisation : Holy Sword

 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Re: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitimeVen 23 Aoû - 11:26

    Le bar est animé. Quel jour sommes-nous déjà ? Je ne sais plus … Qu’on soit le week end ou la semaine, le bar est bondé. L’animation est aussi très présente, la musique résonne et nombreuses sont les personnes à danser sur son rythme. L’alcool coule aussi à flot, le comptoir croule sous le nombre de bras accoudé. Les rires fusent, malgré cette bonne ambiance, l’atmosphère est sombre et lourde. Crimson District ne faillit pas à sa réputation.

    Nous sommes tout au fond du bar, reculées, il y fait encore plus sombre mais la présence de la personne en face de moi m’empêche de paniquer. Elle semble perdue dans ses pensées, j’en profite pour la détailler pour précisément. Elle semble aimer porter son col de manteau dressé, cela lui donne un côté mystérieux qui est renforcé par cette cascade de cheveux roux qui lui tombe à moitié devant les yeux. Elle paraît inquiète, son corps est tendu sur sa chaise, elle respire lentement comme si elle ne voulait pas attirer l’attention.

    Un serveur se pointe à notre table. Un sourire poli sur les lèvres, des cernes comme des valises sous les yeux, l’affaire à l’air de plutôt bien marcher. Sans même lui prêter attention la rousse commande un café avant de retomber dans ses pensées. Je suis plus indécise et je regarde la carte. Des spécialités pour chaque îles. Mon regard se tourne vers Holy Sword, mon regard s’illumine.

    « Je vais goûter à l’eau sucré d’Holy Sword s’il vous plaît. »

    Il note sur son calepin et s’en va. Je me demande quel niveau de métier cuisinier il faut pour créer ses propres recettes. En tout cas le cuisinier de ce bar doit être très fort, je n’est vu nulle part des produits aussi exotiques. J’ouvre mon interface, mon niveau de métier fleuriste augmente de jour en jour. Je souris intérieurement, je dois être l’une des meilleure de ce jeu ! Je ne saisie pas encore tout les principes d’un MMO, mais je commence à comprendre la façon dont cela se déroule. Ma nouvelle vie est ici, il faut bien que je la comprenne aussi bien que n’importe qui. Mais dès foi je me pose des questions, y a-t-il des failles de ce systèmes ? Un hacker professionnel venant de la Réalité peut-il nous effacer ? Si oui, revenons-nous à la Réalité ? Peut-on vivre ici et être mort Là-Bas ? La suppression de notre personnage entraîne-t-il un retour à la Réalité ? L’utilisation d’un bug using ( parce qu’il doit bien y en avoir … ) suivi d’un bannissement a quelle répercussion sur notre esprit ? Tant de questions sans réponse qui me font froncer les sourcils. Je chasse ses mauvaise pensées, profitons de ce moment tant qu’on le peu encore. Je redirige mon attention sur la fille qui me fait face. Elle est toujours plongée dans ses pensées … pas très bavarde.

    Le serveur arrive avec nos boissons, je le remercie poliment et il s’en va tout aussi poliment. Une paille est plantée dans mon verre remplie de glaçons. L’eau est translucide légèrement teintée de bleu. Même dans cette quasi-obscurité on pourrait dire qu’elle brille. Je pose mes lèvre sur la paille avant d’inspirer le liquide. L’eau dévale mon gosier et je suis surprise par le goût de celle-ci. Je ne saurais dire qu’elle goût elle a mais c’est juste délicieux. Je vais pour en faire part à la rousse mais celle-ci semble absorbée par le spectacle qui se joue dehors, juste sur le pallier. Ses poings se crispent sur la table. Que fait-elle ? Je n’ose pas regarder l’endroit qu’elle regarde, j’ai peur de ce qu’elle a peur.

    Je risque un coup d’oeil vers ma droite. Stupéfaction. Le blond regarde de ses grands yeux fou l’intérieur du bar. Je rentre la tête dans les épaules, tremblante. Non, non, c’est pas possible, nous sommes trop loin pour qu’ils nous aient retrouvé. Et au cas où j’aurais pas vu, elle croit bon de rajouter cette phrase si banale « ils sont là » … Naaaaaaaaaaan, sans déconner ?! Je commence à paniquer. Je détourne le regard de la vitre, je ferme les yeux et je sens les goûtes de sueurs perler le long de mon dos. Pitié, pitié. J’entends la porte du bar s’ouvrir dans un léger tintement. Je sent ma fin arriver cette fois-ci. Je ferme les yeux de plus en plus fort. Mes mains sont crispées sur les accoudoirs. Allez, mettez fin à ma vie plus vite. Mais rien ne vient.

    Je me risque à ouvrir un œil, la jeune fille a rediriger son attention vers moi et me tend un main en annonçant son prénom. Aria. Détective ? C’est vrai qu’à la voir avec son long manteau et sa casquette, elle ressemble en effet à une détective en mission. Timidement j’attrape sa main avec un sourire.

    « - Lothus, enchantée de même. »

    J’ai mis assez longtemps à m’habituer pour prononcer mon pseudo au lieu de mon prénom. Je lâche sa main et me recale dans le fond de ma chaise. Je croise les jambes et la regarde. Mon verre d’eau sucré est vide. Elle n’a pas l’air d’avoir réellement touchée à son café. Cette fois, je crois que le pire est passé, j’espère. Maintenant que je connais son métier, il m’intrigue plus qu’autre chose.

    « - Et … votre métier consiste en quoi sur ce jeu ? »

    Non mais c’est vrai, personne ne peut mourir ici, il revit instantanément. Quels mystères sont à résoudre si les meurtres sont impossibles ?

    Je redirige mon attention vers les piliers de bar, qui ne semblent pas près de partir. L’ambiance sonore est de plus en plus élevée, on ne peut presque plus s’entendre. Soudain, l’un d’eux se lève et brise une bouteille sur son voisin. Je sursaute. Sa barre de vie perd quelques points. Celui-ci rétorque avec un uppercut. Il doit être spécialisé dans l’attaque au corps à corps vu que la barre de vie de l’autre descend de moitié. Tout les clients sont figés et attendent de voir la suite. Celui qui a attaqué tente de prendre une arme mais le barman rappel poliment.
    « Il est impossible de sortir une arme dans ce lieu. »
    Le gros baraqué qui attaque avec ses poings esquisse un sourire et lui flaque une deuxième coup. Le corps au sol disparaît et chacun retourne à ses activités. Je suis abasourdie. Sans raison l’un attaque l’autre, personne ne les empêche de se battre.
    Je me retourne vers Aria.

    « - C’est souvent comme ça à Crimson District ? »

    Je me penche vers la table pour entendre sa réponse et pour poser mes coudes sur la table.
Revenir en haut Aller en bas
Invité


Invité

avatar


 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Re: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitimeLun 26 Aoû - 10:26



"Pire"

Elle observe. Elle suit du regard les proies qu'elle s'était assigné. Elle hume les vapeurs de l'alcool qui flottent dans le bar. Un air qui brûle la gorge comme si ça faisait du bien.
La détective tourna la tête lorsque Lothus répondue.  Elle ne sut trop quoi répondre lorsqu'elle l'interrogea sur les buts de son métier. Pouvait -elle dire au tact-au-tact qu'elle retrouver des personnes ? Ceci n'était pas vraiment un mal en soit. Mais Aria se rappelait surtout qu'elle retrouvait des gens parfois bons pour les vendre à des personnes qui, parfois, ne l'étaient pas. Et qui ne l'étaient pas la plupart du temps d'ailleurs. La détective sentait trop de froideur en elle pour en parler convenablement. Elle souffla doucement.

- Je retrouve des gens qui chercherait à disparaître.

Les habitués du bars semblaient se donnait un cœur joie, derrière elles, de faire leur spectacle. Aria les regardait désintéressée et privilégie ses proies, qui semblaient toutes absorber par cette triste momerie.
Le café était encore chaud. Elle souleva lentement la tasse. Après tout ça guérira, pensa-t-elle. Mieux vaut se noyer dans le café que dans l'alcool. Jusqu'à ce qu'elle devienne encore plus accro à la caféine. Mais pour l'instant. La détective leva la tasse à ses derniers exploits, comme avoir sauvé la jeune fille devant elle, et bu une petit gorgée. Elle reposa la tasse aussi sereinement qu'un oisillon dans un nid.
Boire et faire passer ses pensées à son travail et non à le remettre en cause. C'était mieux. Et puis. Elle sait qu'un jour elle se rebellera. Et aidera quelques gens à disparaître pour de bon. Mais ça. Grâce à un bon nombre de sacrifices.

"C'est souvent comme ça à Crimson?", Oui toujours et encore, voulue répondre Aria. Mais là n'était pas la question. "Pire", Lothus n'allait jamais revenir une fois partie. Mais Aria ne cherchait pas à se débarrasser d'elle entièrement. Ce "pire" cherchait à dire "Pars et ne reviens pas". Car la détective est bien placé pour dire qu'elle est maintenant coincé à Crimson, et que pour Lothus il n'est pas trop tard. Elle fixa Lothus dans les yeux pendant ce temps jusqu'à diriger son intention à l'entrée. Malheur. Hasard ? Ils étaient revenus. Où était le serveur? Aria plissa les yeux vers la vitrine et aperçu le serveur avec effroi étendu sur les pavé de la rue. Il n'était pas mort. Mais pauvre de lui. Il avait dû souffrir. Des drogués. Aria avait découvert ce trait dès qu'elle les avait vu passer le seuil. Ils ne marchaient pas droit mais avait encore tout leur esprit car il semblerait qu'ils les cherchent encore avec de gros yeux exorbités colorés, autour, du bleu de leur cernes et de leur peau rouge irritée.
Aria se leva. Les hommes le remarquèrent et se dirigèrent vers elle. L'un des ivrognes  balança sa bouteille de bière au dessus de lui. Celle ci atterri par magie sur le crâne du blond qui s'effondra. Le brun n'avait pas dû entendre et les rejoins en un clin d’œil. La détective attrapa sa tasse et balança à regret le liquide bouillant sur le visage de l'homme. Aria en profita pour l'attaquer mais manque de chance, l'homme lui prit le poing et sorti son couteau. Aria grossit les yeux. Il avait vu son visage. Elle était foutue. le drogué lui planta la lame dans le ventre sans demander son reste. Les poumons. La détective cracha du sang. Elle se plia en deux et continue encore. Alors qu'elle recula la table suivante comportait une bouteille de verre de desperados. A la manière d'un batte, Aria attrapa la bouteille et la fracassa sur l'homme alors qu'il se dirigeait vers Lothus. Air. Aria respira fort. Le bordel était tellement géant dans ce bar que personne ne remarqua la scène.
Elle s'effondra au sol à côté de l'homme. Dégoûtée par son visage, Aria poussa la tête de celui ci avec son pied. Elle devait prié pour qu'il ne se rappelle pas d'elle... Ou alors le rendre sous sa coupe. Elle n'aurait qu'à l’embaucher pour le sale boulots qu'elle vérifierait après. Enfin!
La détective leva la tête vers Lothus.

- Tu devrais repartir, Je t'emmène à la marie.


Revenir en haut Aller en bas
Lothus


Holy Sword

Holy Sword

Lothus

Messages : 72
Date d'inscription : 08/08/2013
Localisation : Holy Sword

 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Re: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitimeDim 2 Fév - 12:01

[ Quelques mois plus tard, je termine -enfin- ce RP, histoire de le terminer xD ]

Le capharnaüm dans ce bar est gigantesque. J'ai même du mal à entendre ce qu'elle me répond à propos de son métier. Elle cherche des gens qui cherchent à disparaître. Mais comment ça ? Nous sommes enfermés ici, tous autant que nous sommes, comment des gens peuvent-ils disparaître ? Ou même avoir l'idée de vouloir disparaître. C'est totalement farfelu. Je suis toujours en pleine méditation sur sa réponse lorsque les bruits se font de plus en plus forts. De tout côtés les personnes commencent à se massacrer à coup de poing ou avec une bouteille à la main. Je reste perplexe, jamais dans la vie il m'a été donné de voir un spectacle si … étrange et déroutant. Aria ne semble pas le moins du monde intéressée par ce qui se passe autour d'elle. Pourtant, détective, ça fait bien partit d'une sorte de police, de représentant de l'ordre non ? Il faudrait prévenir les autorités compétentes, faire quelque chose ! Mais non, elle ne fait rien, à part boire un peu de son café. J'ai envie de lui donner une claque, de lui dire de réagir, c'est pas possible d'être aussi peu réactive. Je commence à transpirer à grosse goutte. Il faut que je me calme, j'ai vu son niveau en combat, je ne peux pas l'attaquer. Pas comme ça.

Elle répond alors à ma seconde question, qui prend encore plus de sens avec ce qu'il se passe actuellement. D'habitude c'est pire. Bah voyons. Je suis contente d'être là aujourd'hui alors. Et je ne suis pas prête de remettre les pieds ici avant longtemps. Les prochaines livraisons, ce n'est pas moi qui les effectueraient. Non, je trouverais quelqu'un, ou les clients viendront les chercher eux-même. Dès que je rentre, je met un petit panneau « Ne livre pas à Crimson District ».

Tout à coup, Aria se lève et se dirige vers l'entrée. C'est tout juste si je la vois partir tellement elle est silencieuse. Je panique en voyant le corps de la personne qui surveillait la porte, étendu devant celle-ci. Et je panique encore plus quand je vois les deux autres, le blond et le brun, dans le bar. Et cette fois-ci, Aria n'a pas l'air contente. Je reste tétanisée. Elle entame un combat qui paraît tout à fait déséquilibré. Elle est seule, contre deux barbares. Et pourtant. Elle se bat comme un lion, enchaînant coup de poing et coup de pied avec une rapidité et une aisance surnaturelle. Je pense qu'elle va gagner, évidemment. C'est sans compter l'autre qui sort son couteau, et, ni une ni deux, lui plante violent dans le ventre. Je pousse un cris, sentant les larmes me monter aux yeux. Cette fois je suis fichue. J'ai toujours les mains plaquées sur la bouche, je commence à rassembler mes affaires, peut-être dans un geste héroïque j'arriverais à courir et m'enfuir de cet endroit, et plus simplement de Crimson District. Je n'en reviens pas, quelqu'un vient de mourir pour moi. Quelqu'un qui n'avait rien demandé. Quelqu'un est MORT, par ma faute. Je regarde à droite, à gauche, peut-être que les policiers seront là d'une minute à l'autre, mais pour moi, cette fois.

Alors que je suis en train de dépérir sur place, Aria reprend le combat, comme si rien ne s'était passé. Elle attrape une bouteille au hasard sur une table et lui fracasse sur le crâne. Je reste sans voix. Elle vient de le tuer ? Elle n'est pas morte ? J'ai des visions ? Elle revient vers moi et s'assoit au même endroit qu'elle avait quitté quelques minutes plus tôt. Ébahie lorsqu’elle me propose de me raccompagner, je ne peux que lui faire « oui » de la tête.
La trajet jusqu'à la Mairie est encore une épreuve. Aria marche vite, ne dit rien. Moi je me pose beaucoup trop de questions. Mais je fais tout pour garder son allure, je n'ai pas envie de me perdre dans se dédale de ruelles et de maisons à moitié effondrées. Bientôt j’aperçois le tunnel, ma délivrance.
Nous montons dedans en silence. La fin du trajet est court. Je suis contente d'arriver à la mairie. La nuit est légèrement fraîche mais beaucoup plus agréable qu'à Crimson District. Je remercie sincèrement Aria.
« -Merci Aria, merci de m'avoir sauvée la vie. Je … je te suis très reconnaissante. Je ne prendrais plus le risque de venir à Crimson District non-accompagnée. Je sais pas si nous aurons l'occasion de nous revoir. Mais, n'hésite pas à passer à Holy Sword, ma porte te sera toujours ouverte. »

C'est sur ces belles paroles que nos chemins se séparent. Repartant chacune de notre côté.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé







 Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps Empty
MessageSujet: Re: Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps    Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Un bar est toujours un abri la nuit, au moins pour un temps
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Je veux échapper aux paparazzi pour un temps...
» Je suis la nuit, je suis la vengence, je suis...Bat...euh bha non en fait. Noctis ! Pour vous divertir !
» Soyons amis ! Pour le meilleur et pour le pire ✗ Ashes
» La nuit tous les chats sont gris[PV Njut]
»  » Un rêve pour mes amis, un cauchemar pour mes ennemis.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HRP ; :: Les archives :: Rps terminés/abandonnés-