father & noire ••• « Le monde est un grand bal où chacun est masqué.  »

→ Les posts sont de 200 mots maximum.
→ Vous devez décrire votre costume/tenue de soirée en spoiler au début du premier post.
→ Vous devez offrir un cadeau à votre partenaire en rp. (pas d'avatars ni rien)
→ Il est aux alentours de 20h le soir et Hope Corporation est éclairé de mille feux. Umbra a provoqué de la neige sur l'île et le paysage extérieur est tout blanc.
→ La scène se passe dans le hall de la tour du ciel, au rez de chaussé. Même si la scène se passe à deux, il y a un RP posté par les GM ici TRES IMPORTANT où il se passera des choses durant la soirée. Vous devez en tenir compte dans votre rp. (essayez donc de ne pas rp en une nuit s'il vous plait !)(sinon, vous louperez l'intrigue et ça sera tant pis pour vous bande de coquins !)
→ Amusez vous bien :D

Father tu es las, devant ta fenêtre. Tu observes la neige qui tombe lentement pour s'écraser sur les pavés usés de Crimson District. Umbra avait osé. Elle savait parfaitement que tu avais toujours détesté la neige.
Il fallait que tu te prépares, pour ce bal. Il fallait que tu y ailles, montrer à tous que même toi, le grand méchant de l'histoire, celui qui est responsable de tout ces malheurs, montrer aux habitants d'Euphemia que personne ne te faisait peur.
Enfin si, une seule : toi même.
Tu avais invité cette fille que tu avais rencontré au moulin rouge. Elle serait parfaite pour cette soirée. Rien à voir avec les sentiments, ou même l'amour. Non, ça c'est pas ton truc Father.
Toi t'es qu'un pauvre con, et cette fille a selon toi la chance d'accompagner.
Tu allas jusque Hope Corporation, savoir que tu reverrais tes frères et sœurs à cette soirée te faisait bouillonner intérieurement. Mais que pouvais tu y faire ?
Alors que tu te frayais un chemin entre les autres joueurs, tu pouvais les remarquer s'écarter à ton arrivée. Comme si tu étais un monstre, comme si tu étais un phénomène de foire. Tu pouvais sentir leur regard mélangé entre haine et crainte. Admiration et passion. Ironie et tyrannie.
Alors tu te mis à ta place de GM sur les 4 fauteuils qui vous étiez destiné. Tu étais seul à t'y asseoir, Umbra étant avec son cavalier. Verity n'était pas encore là et Euphory s'amusait au buffet.
Tu attendais TA proie, c'est elle qui viendrait te trouver.

Tu l'attendais, en fixant la salle de tes yeux prédateurs. Elle arriva enfin, dans une robe plutôt classieuse. Tu n'en attendais pas moins d'elle. C'était peut-être même en partie pour ça que tu l'avais invité, pour être sûr de ne pas être déçu.
Alors qu'elle s'inclinait devant toi, un sourire s'élargit sur ton visage et tu te levas pour lui tapoter l'épaule. « relève toi.  Et j'ai pas envie de me casser la tête avec ces règles de politesse à la con. »
Tu lui pris la main pour l’entraîner à part. Tu voulais être tranquille, toi le solitaire habitué à la torture du silence, tu avais besoin de t'éloigner de ces bruits incessants...
Une fois dans un coin, tu soupiras. Gêné, tu te frottas la tête en la fixant de tes prunelles froides et grises. «  je te prie de m'excuser, je n'avais aucune idée de cadeau. Et comme je peux à peu près t'offrir tout ce que tu veux, demande moi n'importe quoi. »

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par contre moi, désolé, je fais super court pour les events. ;w;

Décidément, ce n'était pas ta soirée. Tu devais te redresser fièrement et te mettre dans la peau de ton personnage. Tu ne serais plus Eliott Hedger, mais bel et bien Father,
Cette courbette et son sourire courtois t'avait presque agressé. Des souvenirs de ton ancienne vie te revinrent à surface brutalement, rendant tes membres flageolants.
Dans un coin au calme, se susurrant des banalités, tu pouvais apercevoir ces hères purrulants, dansant et s'amusant devant toi. Tu ne les supportais pas, toute cette joie et ces sourires bienveillants, comme si tout allait bien.

Tu reportas ton attention sur la belle. Pris de cette aura meurtrière si perceptible, elle avait l'air à tes côtés d'une enfant perdue. Si tu avais été chevalier, tu l'aurais défendu sur ton fidèle destrier pour la sauver de tes malheurs. Mais tu n'étais pas chevalier et tu ne savais pas monter à cheval.
Elle lui avait offert une gourmette. C'est vrai qu'il était beau ce bijou et il l'accrocha en silence. « Merci. » Un simple merci ? Pas question !
Jouons le grand jeu ? Tu posas tes longs doigts filiformes pour caresser sa joue, descendant sur sa nuque, sa peau laiteuse et ses formes chaleureuses, tu pouvais apercevoir une lueur familière dans le creu de ses yeux. Alors tu finis par reculer en toussant. « Un collier ? Je trouve cela bien maigre pour un cadeau. » tu fais apparaître ton interface d'administrateur et te met à dessiner quelque chose avec une rapidité étonnante. S'en suivi une série de codage qui dura quelques minutes. Ainsi apparut dans ses mains ce collier dans un sourire chaleureux. « Joyeux Noël. » si seulement tu étais sincère.
Pourriture de manipulateur.

Father qu'est-ce que tu fais là
ça n'est pas ton monde
tu es le grand méchant loup, ou est le petit chaperon rouge ?

Non... elle est trop bonne pour toi elle. T'es qu'un menteur, tu te mens à toi même
au final, peut-être que tu l'aimes bien cette poupée, mais encore plus lorsque tu l'auras cassé
briser ces sourires, détruire quelque chose de beau, c'était tout ce que tu savais faire maintenant

pff, pauvre type.

« De rien... Noire, c'est ça ? » tu effleures à nouveau sa joue, inlassablement, comme si tu attendais de croiser une larme dégringolant.
Puis tu entends l'ouverture du buffet, décidément ta sœur avait tout organisé pour que ce soit une soirée parfaite
étrangement, tu voulais presque que tout soit gâché, tu ne voulais pas que ta sœur ait encore le mérite d'avoir tout arranger
oh non tu ne voulais pas ça

tu pris la main de Noire pour l’entraîner vers le hall. Sans faire un seul faux pas, on t'avait appris à être irréprochable
sois parfait devant tes ennemis pour qu'il ne trouve rien à te reprocher
tu voulais juste briller father
« j'espère que tu as faim. » prévenant. « je vais te chercher quelque chose si tu veux. » Confiant. « sauf si tu veux manger plus tard, je comprendrais. » tolérant

la perfection, une vérité qui sonne fausse
un mensonge qui sonne vraie

alors poupée ?

father tu es si pitoyable
elle devine chacune de tes intentions à chaque regard
elle devine ce que tu penses, à quoi tu joues, comme s'il était trop tard
pour faire marche arrière

tu pars lui chercher une coupe de champagne, tu ne sais pas comment réagir
ta confiance t'aveugle, ton intolérance te perd, tu es si stupide
il faut que tu ouvres les yeux, tu ne brilles pas du tout
tu erres dans les ténèbres. La solitude guette.

L'interface apparaît devant tous le monde, tu sens leur surprise
que se passe t-il ? La fenêtre de déconnexion, ce n'est pas ton œuvre.
« qui a osé... ? » est-ce ta sœur ?
Tu reviens vers ta partenaire, lui tenant ce qu'elle désirait, l'air absent.

« Hum ? » tu lui caresses la joue, l'air charmeur, charmant
« Désolé de vous avoir importuner mademoiselle. Mais j'ai un souci à régler, veuillez m'attendre deux minutes. » tu avais toujours été très poli quand tu te sentais en danger
tu allas voir ta sœur, pour lui prendre le bras et l'emmener à part

Après avoir discuté avec elle, tu reviens, et tire une révérence
« désolé du dérangement. Ah oui. Ou en étions nous ? »
une mine sadique s'affiche sur ton visage tu t'arranges pour que personne d'autre qu'elle ne le voit
elle veut assister à ton vrai toi ? Elle veut être témoin de ta décadence ? Fort bien Noire.
« tu es près pour ta thérapie maintenant ? » folie.

Mystère, et pourtant si facile à démasquer. Father tu avais appris à observer les autres, depuis tout petit. Tu n'as jamais guère été très social, tu préférais épier et analyser le monde t'entourant. C'était peut-être étrange, aux yeux de tous, mais ça t'a permis de mieux les comprendre, et d'ainsi s'élever au dessus d'eux.
Elle te provoque, elle veut jouer avec le feu. Ce n'était sûrement pas sa meilleure idée, mais tu la laisserai faire, par pur besoin de tout contrôler.
L'emmenant sur la piste de danse, tu la pressas un peu plus contre toi, posant tes mains sur ses hanches et murmuras : « tu penses que je dois aller me faire soigner ? »
à ces mots, il déposa un baiser dans le creux de son cou, refermant la cage de ronces lentement autour de l'oiseau, un peu trop curieux.

Le désespoir est là, toujours présent. Même avec une épaule sur laquelle pleurer, même avec une oreille pour nous écouter. Rien ni personne si ce n'est soi même se tire du désespoir. C'est ce que tu pensais, Father.
Toujours très seul, toujours miséreux, toujours enfermé dans ta grotte sans vouloir découvrir le monde extérieur, l'affronter. Ce que les gens ne savent pas, c'est que tu le connais déjà, tu y a été confronté toute ton enfance, à ce monde des adultes.

« Alors j'ai viré mal. » il souffla un peu dans son cou. « Enfin, ça, tous le monde le sait. »

Tu continues de sourire, toujours aussi confiant.  Pourquoi d'ailleurs ? Curieuse de te connaître ? D'eux deux, c'était elle la plus étrange.

« Et qu'est-ce que tu veux savoir jeune fille ? » tu souris, perfide.

En effet, elle était folle. Complètement timbrée, aliénée. Mais tu veux que je te dise un secret ? Toutes les meilleures personnes le sont.
Father esquissa un sourire, et la garda contre lui. Il aurait voulu s'évader quelques secondes, la chaleur et le réconfort que lui procurait cette jeune femme qu'il ne connaissait même pas, ça ne pouvait être que dément.
Mais c'est là qu'intervenait le machiavélisme de Father. Il ne voulait pas la connaître. Car sans chercher plus loin, il ne s'attacherait pas. Et il n'aurait pas de remords à tout ce qu'il aura pu faire.
« J'ai... » il entendit un cri, puis deux... cela le coupa net dans son début de phrase. Ses sœurs s'étaient précipité par terre. La tête du bourreau bourdonnait. Qu'est-ce qui pouvait bien se passer ? Il poussa Noire délicatement, chose qu'il n'aurait pas fait avant et se rapprocha du corps gisant au sol. Tous le monde s'écartait devant lui, et il put reconnaître la chevelure d'Euphory.


Il n'était peut-être pas fou avant ça.
Mais maintenant, oui.

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ça se termine là, désolée !