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 Aries - On joue à saute-mouton?
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Aries


Hope Corporation

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Aries

Messages : 29
Date d'inscription : 02/12/2013

Aries -  On joue à saute-mouton? Empty
MessageSujet: Aries - On joue à saute-mouton?   Aries -  On joue à saute-mouton? I_icon_minitimeMar 3 Déc - 22:32


❝ARIES


✗ Comment tu t’appelais ?
Sybil O'Leary
✗ Tu as choisi quel pseudo ?
Aries, ou bélier ou mouton. Choix étrange lorsqu'on sait qu'avant l'on offrait bien volontiers une de ces petites bêtes en sacrifice aux dieux. On pourrait croire qu'Aries ne se considère guère mieux qu'un simple animal sacrificiel. Il n'en est pourtant rien. La toison d'or par exemple, possédant des vertus curatives incroyable venait du pelage d'un  bélier volant. Bélier volant qui lui est sensé être une constellation. Le bélier est sensé être un animal au tempérament de feu, courageux et passionné. Elle a donc choisi son pseudo en toute connaissance de cause, gare à ceux qui prendrait la demoiselle pour un petit agneau.
✗ Tu as quel âge en fait ?
20 ans. Ni trop jeune, ni trop âgée, juste dans la fleur de l'âge. Et c'est bien comme ça. C'est plus facile de tenir le coup lorsqu'on est adulte et qu'on est confronté au pire comme au meilleur. Ce n'est pourtant pas assez âgé pour être préparé à vivre en solitaire. Trop jeune pour s'en sortir vraiment, juste de quoi tenir la tête hors de l'eau.  On accorde cependant plus facilement sa confiance à une adulte, on pardonne aux jeunes adultes leur inexpérience et leur erreurs. Un âge parfait en somme.
✗ Tu viens d'où ?
Née en Irlande, à Dublin, vivait à Londres dans l'East End. Pas vraiment attachée à ses origines irlandaise, ni même à sa vie londonienne. Trop anglaise pour nouer des liens solides avec sa famille en Irlande. Trop irlandaise pour se lier d'amitié facilement avec les autres. Sybil a toujours l'impression d'être née quelque part entre deux pays et de n'avoir sa place nulle part.
✗ Tu veux aller sur quelle île ?
Hope Corporation
✗ Tu fais quoi dans la vie ?
Aries s'occupe bien volontiers des enfants qui se sont retrouvés un peu par hasard sur Euphemia et d'autres enfants pnjs ayant perdu des êtres lors de l'attaque de Father sur Hope Corporation. Si les joueurs peuvent revivre, les pnjs adultes ou non ne sont pas forcément programmé pour ressusciter. Et même si on lui explique que ce ne sont pas de vrais enfants elle s'énerve et s'entête, elle s'en occupera quand même, même si ses interactions sont limités. Les enfants qu'ils soient pnjs ou non vivent tant bien que mal dans l'orphelinat de fortune qui se trouve à mi-chemin entre les ruines et le centre de Hope Corporation. Certains enfants ne viennent là-bas uniquement le jour pour assister aux cours qu'elle dispense aux enfants de tout âge. On peut très bien dire qu'elle ne connaît rien à la vie et qu'elle ne possède pas les diplômes suffisant elle continue de faire de son mieux pour les enfants, comme une mère ou une grande sœur de substitution.
✗ T'es un super-héros ?
Le pouvoir d'Aries. Si vous lui demandez elle ne vous dira rien. Ce n'est pas parce qu'elle n'a conscience d'avoir en elle un pouvoir insoupçonné. Ce n'est pas vraiment de la honte ou du déni. Elle préfère ne rien dire. Aries est capable d'amoindrir voir de supprimer temporairement un des cinq sens d'une personne par simple contacte. Cela lui demande tout de même beaucoup d'énergie et de concentration. Il lui suffit de « toucher » le coin de l'oeil de quelqu'un, effleurer sa main, sa gorge ses oreilles. Il lui arrive que son don lui échappe encore, mais elle le contrôle assez pour que cela n'arrive pas souvent, sauf lorsqu'elle est en colère. Et c'est pour ça qu'elle le cache. Elle le juge cruel, bien trop cruel pour quelqu'un d'aussi gentil. Ce pouvoir qui l'effraie à chaque instant, comme si elle s'attendait à ce qu'il lui échappe complètement un jour et de l'utiliser sur l'un de ses petits bouts. Elle n'en parle à personne, de peur d'effrayer les enfants dont elle s'occupe et les personnes qu'elle côtoie. Lorsqu'on lui demande elle élude par un sourire, ou raconte simplement que son super pouvoir c'est sa super sympathie.


» Mémorisation Physique.



✗ La couleur de tes yeux de biche ?

Aries à les yeux orageux au naturel, comme si dans ses iris des nuages s'agglutinaient sans arrêt, prêt à déverser des torrents de larme et de grisaille. Ils trahissent des années de morosité dans une ville ou la pluie tombe et détrempe continuellement les bâtiments et ses habitants. Aries elle n'aime pas le gris alors mets des lentilles colorés, principalement ambrés pour qu'ils prennent la jolie couleur du miel doux et sucré. Cela lui donne un air plus joyeux ou du moins elle essaie de s'en convaincre.

✗ Et celle de tes cheveux au vent ?


Ses cheveux sont verts ou turquoise, cela dépend du point de vue des autres. Cette nuance, plutôt unique, est le résultat d'une décoloration et d'une coloration raté. Elle aurait dû être blonde. Elle s'est retrouvée verte. Elle avait bien évidemment dû s'habituer à ses reflets bonzaï et aux surnoms ridicule, tous en rapport avec les algues et la verdure en général. Maintenant, il lui est bien difficile de s'imaginer une autre couleur sur la tête, après-tout le vert représente bien l'espoir, non ? Et Aries est une fille comme ça, une fille qui a besoin de voir qu'il existe encore de l'espoir. Et chaque fois qu'elle regarde ses longs cheveux onduler tranquillement sur ses épaules pendant que des épis se dressent, rebelles, sur le sommet de sa tête, elle se dit qu'il y a encore de l'espoir.

✗ Tu sens la rose ou tu pues le yack ?

Aries sent bon les gâteaux, parfois la craie, une odeur nostalgique qui rassure les enfants dont elle a la charge. Elle sent parfois les fleurs lorsqu'elle revient des jardins d'Eden.

✗ Taille & Poids ?

Aries n'est pas grande, mais elle n'est pas petite non plus. Elle se contente d'être dans la norme, d'une banalité affligeante. Elle ne tente pas pour autant de se grandir, non, elle préfère au contraire rentrer la tête dans ses épaules et passer inaperçue quand elle le veut et le peut. Question silhouette, Aries est plantureuse, toute en courbe, sa poitrine généreuse trahi quelque peu son ancienne condition physique. En effet, Aries était boulotte quand elle était petite. Des joues un peu rondes, une poitrine bien trop importante, un ventre rondouillard, des bras et des jambes un peu épais.  Le temps, l'adolescence et un régime suivit pour correspondre aux canons de beautés du monde réel plus tard la voilà devenue une femme aux courbes généreuses. Pas spécialement maigre, pas spécialement en surpoids elle stagne sur un juste milieu.

✗ Signe distinctif ?

Aries, dans la vie de tous les jours, elle s'habille de plein de manière différente. Tantôt indienne, avec un masque sur la tête confectionné par des enfants, de la peinture sur le visage. Tantôt shérif impitoyable qui garde la ville des bandits. Ou encore chevalière qui part pourfendre des dragons. Parce que oui. Aries à l'imagination qui frétille, qui boue d'impatience, la poussant à créer des mondes pour elle et les enfants, pour qu'ils s'amusent et oublie parfois l’atmosphère tendue d'Euphemia. Sinon il lui arrive de s'habiller normalement, pour faire des courses, pour se balader tranquillement lorsqu'elle décide l'espace de quelques heures de s'accorder une pause. Et encore il n'est pas rare qu'elle ait encore du maquillage d'indien/de cow-boy ou encore d'animal fantaisiste, parce qu'Aries est tête en l'air.

» Analyse cérébrale.



✗ On n'est pas parfait hein ?

Aries possède quelques défauts qui sont assez flagrants. Elle n'essaie pas de les cacher, ni même de s'améliorer, elle fait avec. La jeune femme est maladroite, mais s'en est presque maladif. On aurait presque l'impression qu'elle fait ça pour faire rire l'assistance et les enfants, mais absolument pas. Malchanceuse ou hyper maladroite, la peau de banane c'est toujours pour elle. Au moins, elle en rit plus qu'elle n'en pleure.

Aries est également très crédule. Elle donne l'impression qu'aucun mensonge n'est trop gros, peut-être parce qu'elle a souvent tendance à mêler réalité et imaginaire, parce que c'est plus facile comme ça. On maquille la vérité et un rien devient extraordinaire, elle saupoudre son quotidien et ceux des autres de jolies paillettes, elle peint le gris avec du rose. Et c'est joli. Et c'est mignon. Et c'est doux. Et elle fuit. Aries est si lâche qu'elle refuse d'affronter la réalité, l'horreur des choses, rien d'affreux à l'horizon, elle préfère ignorer la laideur ou simplement la transformer pour ne pas avoir à la regarder dans son ensemble.

Aries n'a pourtant pas si peur du monde que ça, elle en connaît juste les pires travers et à décidé d'épargner les autres autant qu'elle le peut. Quitte à ce que les plus fragiles ne grandissent jamais. Quitte à leur enlever le choix. On peut appeler ça de l'égoïsme elle fait passer ça pour de l'altruisme.

On peut penser qu'Aries est stupide, et c'est vrai, elle n'a aucune idée de ce qu'est l'ironie et les doubles sens lui passent au dessus. Elle ne cherche pas non plus à paraître plus intelligente, c'est vraiment le dernier de ses soucis. La jeune femme à également une vision utopique de la méchanceté dans son ensemble. Ignorante ou inconsciente elle a tendance à regarder la méchanceté dans les yeux et a en avoir pitié, elle ne se méfie pas des autres. Et même si un jour quelqu'un s'acharnait à faire de sa vie un enfer, elle ne broncherait pas, mais essaierait d'aider ce quelqu'un.  Lorsqu'on l'attaque elle ne bronche pas non plus, Aries est plutôt passive, elle ne retournera jamais le moindre coup et ça peut-être agaçant. Surtout son air triste et remplie de pitié qu'elle lance à ses assaillants.

Aries agace aussi, par son trop plein de douceur et d'énergie, elle câline les autres et à tendance à materner les personnes plus jeunes qu'elle, sans leur demander leur avis, bien entendu.

Sinon Aries ne passe pas très bien le balai, il lui arrive souvent de casser des assiettes lorsqu'elle fait la vaisselle. Comme elle est tête en l'air il lui arrive d'oublier des choses, elle n'est pas physionomique et il faut souvent qu'on lui répète les choses. Elle n'arrive qu'à cuisiner correctement les gâteaux et les sucreries. Elle boude pire qu'une enfant lorsqu'on essaie de lui faire avaler des choux. Sa cuisine explose lorsqu'elle essaie de faire des omelettes, mais ça fait rire les enfants, alors c'est pas grave. Elle ne maîtrise pas du tout l'art de la sobriété, elle ne tient pas non plus en place, on la trouve parfois fatigante. Les gens ont du mal à suivre ses délires et sa vision du monde. C'est d'abord une montagne de défaut, Aries.

✗ Mais on gère la fougère ?

Aries a quelques qualités, qui contrebalance ses mauvais côtés. Tout d'abord, Aries est gentille, affreusement gentille, d'ailleurs. Elle est toujours prête à tendre la main, même lorsqu'elle n'est vraiment mais alors vraiment pas la personne à aller voir dans certains cas, même si c'est une inconnue qui lui demande. Elle essaie toujours très fort d'ailleurs, elle fait tout son possible et même si elle échoue ce sera tout de même au prix de nombreux essais !

Aries accorde facilement sa confiance aux autres, peut-être trop, elle n'est pas du tout méfiante et fait de son mieux pour nouer de bonnes relations avec les autres. Même si les autres n'en ont rien à faire d'ailleurs. Elle insiste et fait de son mieux, encore une fois. Elle est très affectueuse et n'hésite pas non plus à être... démonstrative. Câliner les personnes qui semblent tristes ou juste en manque d'affection, les réconforter du mieux qu'elle peut, même ceux qui n'aiment pas ça. En ce qui concerne les personnes qui ressemblent de très près à des enfants ou tout simplement plus jeune qu'elle, elle leur accorde une attention toute particulière. Elle n'hésite pas à les inviter à rejoindre son orphelinat, ou même à venir la journée pour jouer avec elle ou simplement suivre ses cours.

Aries est quelqu'un de très protecteur avec les plus jeunes et les cajoles peut-être un peu trop. Ils sont la seule raison pour laquelle elle est capable de se battre bec et ongle.En général Aries ne s'énerve pas, elle essaie d'être toujours souriante et de bonne humeur, même s'il lui arrive de pleurer aussi, de bonheur ou de tristesse. Ou tout simplement de rire. Extrêmement positive, elle ne s’apitoie jamais sur son sort, et c'est pour ça qu'elle a très bien accepté la situation, à Euphemia. Ce monde c'était sa seconde chance.

Sinon, Aries a beaucoup, beaucoup d'imagination et est très créative. Elle aime bien vivre et faire vivre ses histoires, incluant même des figurants contre leur grès. Il n'est pas rare de la voir débouler avec une meute d'enfant dans un endroit au hasard et de la voir occire des monstres imaginaire ou tout simplement chercher après un trésors fabuleux, en faisant de grand geste. Parce qu'elle a beaucoup, beaucoup d'énergie la petite !

Aries n'accorde pas beaucoup d'importance au protocole et aux règles en général. Elle ne s'offusque de rien, ou presque, on peut dire qu'elle n'est pas coincée ou juste déconnectée de la réalité. Sa cuisine explose ? Pas de problème, il suffira de collecter plus de don la prochaine pour l'orphelinat. Un bobo ? Un bisou magique et plus de mal ! Oui. Aries est insouciante et à une solution à tout problème... Enfin c'est ce qu'elle croit.

Aries est aussi fleur bleue, enfin, elle l'a toujours été mais même son histoire d'amour dramatique et raté ne l'ont pas échaudé. Elle est convaincu que le bonheur attend tout le monde à chaque coin de rue. Un prince ou une princesse, une moitié merveilleuse qui saura les combler. Elle aime beaucoup les histoires d'amour ! Elle s'y intéresse et rêve elle aussi de le trouver, même si elle a un cœur d’artichaut. Enfin si vous lui demandiez de choisir entre l'amour et son travail elle n'hésitera pas à choisir son travail. Parce qu'Aries à tendance à faire passer le reste du monde avant elle. Même si elle doit se surmener, même si elle doit crever à la tâche, après-tout, n'y a-t-il pas une plus noble cause que cela ?

Aries, elle essaie très fort d'être le rayon de soleil de tout le monde, de soutenir le monde de ses frêles épaules sans jamais rien demander en retour. Beaucoup la trouveront stupide et inutile d'autres apprécieront ses efforts. Au final Aries se fiche des opinions des autres, elle souhaite simplement vivre comme elle l'entend, dans un monde chaleureux et accueillant, pour oublier l’atmosphère qui hantait son ancienne vie, pour oublier définitivement la réalité...

✗ Tu préfères les garçons, les filles, les deux, les chatons ?


Il faut savoir que Sybil est capable de tomber sous le charme d'une personne assez rapidement, mais elle est plus cœur d'artichaut que  croqueuse d'amants. Elle n'a jamais eu qu'une seule relation qui a mal terminé, avec un homme. Oh, elle est capable d'aimer les deux, sans doute, fille ou garçon, elle n'est pas très regardante. Cependant il faut garder à l'esprit qu'elle n'a jamais flirté avec personne.

✗ Moi j'ai un rêveuuuh ?
Aries, elle a toujours voulu faire de grande chose. Éradiquer la famine, sauver les populations pauvres, devenir milliardaire pour pouvoir aider tous les gens pauvres du monde... Des choses qui ne sont pas à sa porté, mais qu'elle essaie de réaliser à plus petite échelle. Sinon, Aries se serait bien vu mère au foyer. Mais son vrai rêve, ce qu'elle désire le plus au monde... ? Elle ne pourra jamais l'obtenir ni sur terre ni même sur Euphemia. Aries aurait voulu être mère. Aries aurait voulu voir son enfant grandir sous ses yeux, vieillir et le regarder devenir un adulte. Mais  ça, jamais elle ne le deviendra. Aries est tout juste capable d'être un substitut... Mais ça va, elle n'y pense pas trop, il lui arrive encore d'y penser et d'en pleurer, mais elle garde le sourire.

 ✗ T'as peur de quelque chose ?

De la solitude et du noir... Aries est incapable de dormir dans le noir la nuit et elle ne supporte plus bien la solitude. Parce que ça lui arrive de repenser aux choses qu'elle ne surmontera jamais. Parce qu'elle est livrée à elle-même dans le noir, sans repère. Parce que le noir c'est un peu le néant. Au fond c'est de ça qu'elle à le plus peur, d'être aspirée par le vide et de se laisser tourmenter par ses démons jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que l'ombre d'elle-même... Un souvenir terne qu'on aurait oublié dans une boîte...

✗ Quels sont tes goûts ?


Sybil à toujours aimé le citron, sous toutes ses formes. Pour son odeur, pour son goût, pour son acidité, son peps, sa couleur... En clair, elle adore ça ! Elle a toujours eu une préférence pour les agrumes en règle général et adore la marmelade. Sinon,

Aries elle aime bien les trucs à l'eau de rose, les romans d'aventures aussi et elle aime bien raconter les histoire à sa manière !

Aries n'a pas tellement de loisir... Sauf si on considère que se promener dans la rue avec une boîte à don en est un. Elle aime bien se déguiser aussi, mais ça ne fait pas d'elle une fétichiste, juste une personne exubérante.

Question musique... Mh... Aries aime bien écouter du piano, mais sinon elle n'en écoute pas tant que ça.Aries n'aime pas les choux, même les choux de bruxelles, même si on lui répète que ce n'est pas la même chose, le mot chou la dégoûte tout simplement. Mais elle aime les sucreries. Elle adore ça même, du coup elle ne se nourrit que de ça sur Euphemia, sans aucune crainte pour sa ligne ! Quel monde formidable, vraiment ! Question alcool, il faut savoir que Sybil ne tient... VRAIMENT PAS l'alcool. Elle devient carrément insortable même en buvant de la bière. Alors il vaut mieux éviter de la faire boire. Vraiment.

✗ Signe distinctif ?Mh... Aries n'a pas vraiment de problème... Bon. Il lui arrive d'agir de manière étrange, mais ce n'est pas parce qu'elle folle! C'est juste une originale.


» Chargement du jeu.


✗ On a tous un passé :

Il paraît que j'ai un problème.

-Je crois qu'il y a un problème Vince...
-Quoi t'as pas... ?
-Non.. Non ! Je pense que ça c'est craqué...
-Tu veux dire... Eeeeeh merde !

« Je l'ai annoncé à mon père. Vince n'était pas d'accord. Il voulait que je ne dise rien à personne de toute façon. « Allez Sisi, c'est pas grave, on est jeune ! On va pas gâcher notre vie à cause d'un accident, hein ? ». Je l'ai giflé. Il est parti. Je suis aller le dire à mon père. Sur un coup de tête. Il a fait la tronche. « Sisi... Est-ce que tu te rends compte de ce que tu as fait ? » Il avait de la déception dans les yeux. Moi j'ai pleuré. Forcément. Ils ne comprennent pas. Je suis partie en claquant la porte. Je suis restée tard, près de la Tamise, avec les camés et les autres paumés du coin. Je me sentais pas à l'aise enfin, pas vraiment... Je suis rentrée tard, personne n'a rien dit. »

« Ils le savent. Quand je me promène dans l'East End ils murmurent sur mon passage. Mais je m'en fous. Le père de Vince m'a appelé. Il veut me payer une consultation chez le docteur. « Juste une pilule et le problème et réglé. On prendra en charge les frais.» J'ai raccroché. Je suis partie me perdre dans les rues de Londres. J'ai acheté des fringues en prévision. Je suis rentrée. Mon père m'attendait. Il voulait qu'on en parle pour trouver ensemble une solution. Je suis montée. Il m'a laissé. Vince m'a appelé dans la soirée. « Déconne pas Sisi ! Ma mère flippe grave, elle pense qu'on a commis l'irréparable et que Dieu va nous punir. Eh, raccroche pas ! Écoute, je crois pas à ces histoires, mais elle peut vraiment devenir hystérique tu sais... T'as que 19 ans, je suis à la fac... Réfléchis bien.» Je me suis demandée si j'accordais une quelconque valeur à mon âme. J'y ai réfléchis. En passant la main sur mon ventre j'ai été rassuré. Je ne commettais pas d'erreur. »

« Je me suis demandée pourquoi le père de Vince voulait que j'avorte alors que l’Église combattait fermement cette méthode. Je me suis aussi demandée pourquoi la mère de Vince voulait nous envoyer en Enfer juste parce que j'avais quelque chose de vivant qui grandissait dans le ventre. Mon père lui pense que j'essaie de compenser la perte de ma génitrice, qu'en enfantant je voulais me prouver que j'étais pas le même genre de femme. Que je refusais d'agir comme ma mère en abandonnant ma propre progéniture. Du jargon de psychologue. Nos discussions ? Des séances de psy'. J'ai ri. Ils ne comprennent rien. Personne ne comprend. Tout ce que je voulais c'était le garder. Je voulais faire quelque chose d'important de ma vie. Je suis trop stupide pour être médecin. Trop peureuse pour m'engager dans l'armée. Tout ce qu'il me restait c'était des études de comptable, une vie coincée derrière un bureau en teck. Je voulais juste faire le plus beau métier du monde. Devenir mère. Avoir de l'importance pour quelqu'un.»

 «  J'ai toujours cru au prince charmant, faut croire que lui il croyait pas aux princesses. »

-Dis Vince ? Est-ce que tu penses que le véritable amour ça dure toujours ?
-Euh. Ouais. Faut juste pas se gourer.
-Et … Tu crois qu'on se goure ?
-Non, bien sûr que non !
-Tant mieux alors... Tu sais le truc dont on a parlé la dernière fois, c'est bon, j'accepte. »


« « Eeeeh. Sybil c'est ça ? Ça te dirait de sortir un soir ? »Il m'aime ! Moi, rien que moi, juste moi ! Il veut qu'on sorte ensemble ce vendredi ! Il n'est pas forcément le plus beau du quartier. Il a un travail à mi-temps dans l'épicerie du coin. Chaque fois que j'y allais il me lançait des petits regard. Je pensais que c'était à cause mes fringues. Et de mes cheveux verts. J'ai jamais eu plus de succès que ça... Mince alors. Mon premier rencard ! Je suis allée l'annoncer à Alice. Elle était contente pour moi. On est allée s'acheter des vêtements pour fêter ça. »

«C'est la fête des mères aujourd'hui. Vince  veut que je l'accompagne au magasin pour aller lui chercher un cadeau. Il me propose de venir dîner chez lui. Il m'a posé des questions sur la mienne.  Ma mère. Je me souviens pas trop d'elle. Elle était là, elle me racontait des histoires de princesse le soir et puis un jour elle est partie. Mon père m'a dit qu'elle était partie au ciel. J'ai appris plus tard qu'elle s'était juste cassée avec un type qui avait gagné l'euromillion. Je l'ai détesté. Puis le temps passe. La haine se transforme en colère, qui se transforme en indifférence. Mon père préfère éviter le sujet. Mais sinon ça va. Il pense que ça me ferait du bien de sortir un peu au lieu de me morfondre chez moi. Je sais pas. J'ai pas envie de laisser mon paternel tout seul. Puis la mère de Vince m'aime pas. »

« Je pense que je suis prête. À franchir le pas. On est ensemble depuis six mois. Il a jamais brusqué les choses. Je me sens amoureuse. Alors pourquoi pas ? Alice pense que je devrais y réfléchir un peu plus. Dans les livres, les héroïnes suivent leur cœur. Alors je me suis lancée. Je l'ai annoncé à Vince. Il était content que je lui fasse assez confiance pour ça. Je pense que c'est le bon. Je me demande si c'est pas un peu trop naïf. Mais j'ai confiance. Je sais que tout se passera bien. On a pas prévu de date, ça se fera sans doute au feeling. Je sais pas si j'ai peur. On parle pas trop de ce genre de chose à la maison. J'imagine que je verrais quand le moment sera venue. »

« On a eu un problème. Vince a flippé il m'a emmené à la pharmacie pour prendre une petite pilule. Moi j'ai pas paniqué, j'avais pas de raison d'avoir peur. J'avais pas compris tout ce que ça impliquait. Je l'ai donc suivi docilement. J'ai pris la pilule. On s'est fait un câlin. On était heureux. On s'aimait. S'était bien. J'allais m'endormir ce soir avec des étoiles dans les yeux. « Sisi ! T'es rayonnante ! Quelque chose de bien s'est passé aujourd'hui ? » Si tu savais papa. Tu ne m'approuverais pas. On a dîner tous ensemble. Moi, ma sœur et mon père. C'était vraiment bien. »


« J'ai vomi. Mon père pensais que j'ai juste mal digérer le repas de la veille. Moi, j'ai commencé à avoir peur. J'avais du retard dans mes règles. J'ai vraiment commencé à flippé. Je l'ai montré à personne cependant. Cathleen est partie au travail, elle irait sans doute à la fac l'après-midi. Papa lui aussi était partie. J'ai séché du coup. Je suis aller acheter un test de grossesse. Il était positif. J'ai chialé. Je suis restée longtemps assise à réfléchir. À pleurer. À vomir toute mon angoisse. Et puis je me suis ressaisie. Un peu au moins. J'étais plus toute seule. J'avais quelqu'un à protéger maintenant. J'ai appelé Vince « Quoi ? T'es sûre ? Merde... J'ai un entraînement de lacrosse là ! On se voit se soir ! Ça doit être une erreur ! » On reparlera. C'est ça. Comme si c'était quelque chose qu'on pouvait reporter. »


« « T'as bien pris la pilule ? T'es sûre ? C'est possible... Et c'est moi le père ?... Je veux dire... T'es sûre ? Putain... » Il aurait sans doute préféré que ça tombe sur un autre. J'ai serré les poings et les dents. Il était effondré. Je m'attendais pas à ce qu'il saute de joie mais quand même. J'ai rien dit. Je l'ai regardé se décomposer devant moi. J'ai pu m'en empêcher. J'étais déçue. Il m'a toujours dit qu'il serait toujours là. Que quoi qu'il puisse nous arriver tout irait bien. De toute évidence ça n'allait pas. Il est parti réfléchir à tout ça. Moi je suis restée, les bras croisés sur mon lit. J'étais fâchée sans doute. La petite chose qui grandissait en moi n'avait rien demandé à personne de toute façon. Allongée sur mon lit je posais simplement la main sur mon ventre. Je me sentais importante ces jours-ci. J'étais plus inutile. Je me voyais bien en maman. Ouais. Je me voyais même super bien. »


 Il paraît que je suis devenue aigrie.
-T'es dégueulasse! Vince fait de son mieux t'as pas le droit de lui en vouloir comme ça !
-Tu crois que je fais pas de mon mieux moi ?
-T'aurais dû avorter, ça aurait été mieux pour tout le monde. Tu crois que ton mec se voit déjà père ? Reviens sur terre Sybil ! Y'a que toi et ton esprit tordue pour penser que c'est cool d'être mère à cet âge !
-Je pensais qu'on était amie Alice ! Je pensais... Argh...
--Eh Sisi... ? Ça va pas ? Eh !


«  « Une fausse couche. Je suis désolé. » C'est pas possible hein... Hier ça allait très bien. Il était encore là, je vous jure ! Il y était ! Il y est encore, je peux le sentir ! Je vous dis que je peux le sentir ! Quoi ? Pourquoi vous me regardez avec ces yeux là ! Ne soyez pas triste ! Il est là je vous dis, dans mon ventre ! Plus que 8 mois et il sortira ! Elle s’appellera Charlotte ou il s'appellera Victor. Se sera un magnifique enfant ! Vous verrez ! Et je serai là, pour l'accompagner et le soutenir. Je serai là... Je le jure... Alors... Alors... Alors pourquoi vous dites des choses pareil... ?  Je serai une bonne mère je le sais ! J'ai pas besoin de rester ici. Mon bébé... Mon bébé va bien... Il va... Il va bien... On sera bien ensemble ! C'est juste une blague de mauvais goût... »

«  Il est parti. Il était là et puis. Plus rien. Juste du vide.»


« Il paraît que c'est courant pour les filles comme moi. À cause de mes kystes. On pouvait arranger ça. Avec des médicaments. Il parait que ça allait quand même être dur. Très dur. Il paraît que j'ai vomi sur le bureau du docteur après ça. »


« Mon père est venue me voir. Il m'a demandé si ça allait. J'ai gardé les lèvres pincés. J'étais certaine que si j'ouvrais la bouche je me remettrais encore à vomir ou a pleurer à torrent. Il tentait de m'expliquer que de nombreuses patientes venaient le consulter pour ça, qu'on pourrait reparler de ma … de … de ça. Que ça serait dur. J'ai failli hurler. N'avait-il pas compris que ce dont j'avais le plus besoin maintenant c'était d'un père ? Peut-être qu'il ne l'avait jamais  vraiment compris en fin de compte. »

«  Vince est passé aussi « Hey... Est-ce que ça va aller ? » Non. Ça n'allait pas. Ça n'irait pas. « J'ai entendu ce qui s'était passé, Alice m'a tout raconté. » Ah ouais ? Alice ? Ça m'étonne même pas. Même si tu me racontais que vous vous étiez roulé un patin pendant que vous étiez bouffi d'angoisse, ça me surprendrait pas. « Quand tu iras mieux, on pourra reprendre... Au fond, faut prendre ça comme un signe de destin... On était pas près. Je l'étais pas. » Sans blague. On a pas arrêté de me le répéter, Cat' aussi . Tu as tout le temps qu'ils me disent.  « Je suis quand même soulagé qu'on soit ensemble de nouveau. Juste toi et moi. On sera heureux. »  Je me souviens avoir pleuré en entendant le « juste » avant le toi et le moi. J'ai ravalé la colère. Je n'avais plus la force de hurler. Juste à peine la force d'être triste. »

« Je peux rentrer à la maison. Les docteurs pensent néanmoins qu'il vaut mieux consulter un psychologue et que je prenne des anti-dépresseurs. J'aurai presque ris. Ma vie ressemble à une longue thérapie. De mon père à mon futur thérapeute. Peut-être qu'il serait moins agaçant. Peut-être que c'est ce qu'il me fallait. Peut-être que j'étais folle. Peut-être que j'aurai le cœur moins lourd. « Faut pas t'enfermer dans le silence Sisi, je sais que les gens sont maladroits parfois. Je serai là pour toi en tout cas. » Cat' avait raison, les gens autour de moi étaient maladroits, je l'étais moi-même aussi, peut-être qu'ils avaient voulu me remonter le moral à leur façon. Peut-être que j'y accordais trop d'importance. Peut-être que j'avais été injuste. Peut-être que je m'étais trompée depuis le début. Pourtant à chaque fois que je passe ma main sur mon ventre je ne m'empêcher d'y repenser. À ce bambin. À ce qu'il aurait pu devenir. Et je repense à la réaction des autres. À leur soulagement. Comme s'ils avaient été heureux d'apprendre que je redevenais Sisi sans histoire. Que la petite chose en moi s'était éteinte. Comme si finalement ce n'avait jamais été autre chose qu'une erreur ou un problème. Que je n'avais cherché qu'à attirer l'attention. Et ça me met en colère. Et ça me fait chialer. Et je commence à les détester de nouveau. À me détester de nouveau. Comme si je devenais aigrie. Comme si j'étais plus capable d'apprécier la vie. Comme si tout était devenu vide de sens. Et les gens me trouveront stupide de pleurer une chose perdue à jamais. Et ils me trouveront encore plus stupide parce que cette chose n'avait jamais existé que quelques semaines. Peut-être qu'ils me trouveront égoïste d'en vouloir à la terre entière. Peut-être qu'au final je finirai par me jeter du haut d'un pont sans raison valable à leur yeux. Peut-être qu'ils riront en me traitant d'émosuicidaire. Peut-être que j'étais une idiote. Peut-être que je le suis toujours. Peut-être... Peut-être... Peut-être... Et elles me tuent et me dévorent lentement, ces incertitudes. Le bonheur se trouvait finalement dans les petites pilules du bonheur. J'avais besoin d'antalgique. J'avais besoin de ne plus ressentir. Eh... Docteur ? Tu veux pas me sédater le cœur ?»

« Le ciel est gris aujourd'hui aussi. De ma chambre je peux déjà entrapercevoir la pluie qui s'amuserait à détremper et user un peu plus ma vie. J'avais besoin de changer d'air. Mais c'était dur de sortir de ma chambre. C'était dur de parler avec les autres pour me changer les idées. C'était dur d'aller en cours et préparer un avenir aussi morne et sans intérêt. « Eh... Sybil... On avait l'habitude de te voir sourire. Là, ça craint tu dis plus rien. » Et j'ai fini par hausser les épaules.« Pff... Je sais pas ce qui s'est passé, mais t'es devenue chiante. »  Pardon, la prochaine fois je vomirai sur tes chaussures et je cracherai sur la vie avant de me mettre à pleurer, tu trouveras ça mille fois plus intéressant. Mon psy' dit que je dois faire mon deuil. Que j'en suis à la phase trois, la colère. Il paraît que j'accuse tout le monde à tord. Il paraît que je dois accepter la situation. Il dit que je dois l'accepter. Que je dois accepter la relation de Vince et Alice. Que je dois tout pardonner pour aller de l'avant. « Prends tes pilules ma chérie, ça va aller. » Oui Papa. Je les prends. Mais je sais que ça n'iras pas. Et je m'enfonce dans un sommeil sans rêve. Il paraît qu'on appelle ça un paradis artificiel. »

« Il paraît qu'en je suis à la tristesse. Mais je me sens encore en colère. Surtout quand j’aperçois Vince et Alice se bécoter quand il vient la chercher à la fin des cours. Et elle rayonne. Et il m'évite. Et je me sens mal et je pleure. « Fallait s'y attendre... T'as refusé de lui parler pendant un mois. » Correction. J'ai refusé de parler à quiconque pendant un mois. « Et on se parlait beaucoup tu sais... Il me confiait des choses sur votre couple et sur ses impressions quand tu étais … Enfin, tu sais de quoi je parles. » J'ai saisi, Alice. J'ai plus la force de me mettre en colère maintenant finalement, ça me met en rage. Mais tout ce que je peux faire c'est pleurer. Et je me rends compte que je suis misérable. Que Vince me manque pas tant que ça. Que c'est la perte de ce qui aurait pu être notre futur qui me manque … Depuis combien de temps je l'avais négligé ? Lui et le reste du monde ? »

Il parait que je vais mieux maintenant

-Comment vous sentez vous aujourd'hui ?
-... Je pense que je vais aussi bien que je le peux.
-Mais encore ?
-Je m'en sors. Et c'est suffisant.

« Huit mois. Aujourd'hui c'est mon anniversaire et j'ai tout juste eu le temps d'en être arrivée à l'acceptation, après la résignation. Cat' veut m'emmener faire les boutiques et m'acheter des fringues. La dernière fois que j'y avais été c'était pour m'acheter des vêtements pour ma grossesse. Ça m'a rendu triste. Mais bizarrement ça allait. Mieux que je ne le pensais. J'y pense toujours. Il aurait dû naître ces derniers jours. Mais j'arrive à sourire. À faire comme si ça allait mieux. Et ça allait peut-être mieux. Et finalement je me trouvais moins égoïste. J'avais presque accepté la situation. Les critiques. Je m'étais secouée les puces comme on dit. Ma vie était déprimante. Le ciel était tout le temps gris ici. Les gens n'arrivaient pas forcément à comprendre. Les gens peuvent être cruels avec vous parce qu'ils sont humains. Et qu'ils ont peur. Et qu'ils sont jaloux. Et qu'ils sont tristes. J'avais appris à le comprendre. À l'accepter un peu. À les trouver tristes. À ne plus me rendre aussi malade à cause des mots. « Sourit Sisi, t'es la reine du jour ! » Ils rient tous autant qu'ils sont. Ils me chérissent. Ils aiment mon sourire. Ils aiment les choses simples. Et ce n'est pas leur faute s'ils n'aiment pas quand leur univers change. Et ce n'est pas leur faute s'ils ne savent pas quoi faire quand ça va pas. Quand ils se retrouvent dépasser par les événement. Et j'avais appris à les aimer et à les haïr un peu. J'arrivais à faire avec. Ce n'est pas leur faute. Ça n'est pas de la mienne. Les choses les gens sont comme ils sont. »

« Il paraît qu'il faut se reconstruire maintenant. Trouver mon premier travail. Apprendre à vivre par moi et pour moi. Pourquoi pas rencontrer quelqu'un. Mon psy pense que c'est le bon moment. Moi je pense encore à ce qu'aurait pu être ma vie. J'aimerai penser qu'il n'est pas trop tard. Pour trouver l'âme sœur. Pour fonder une famille. Pour trouver un job pas trop barbant. Pour recommencer à penser que même si le ciel est gris il ne pleut pas toujours sur ma vie. J'espère. Et j'ai peur, d'être déçue. Et quelquefois je replonge dans des pensées moroses. Dans des souvenirs encore bien vivant qui me crèvent le cœur et me tordent le ventre. »


«Ils commencent de nouveau à s'inquiéter. Parce que je n'arrive plus à sourire. Mon père à peur que je rechute. Ma sœur essaie de me réconforter du mieux qu'elle peut. Je pense que j'ai juste peur d'affronter ma vie et de la reprendra là ou je l'ai laissé. J'ai l'impression d'avoir mûri. De comprendre plus les choses. D'être plus courageuse qu'avant. Mais les soucis d'adulte me plombent le moral. Je prends sur moi. « T'inquiète pas Sybil ! T'as le temps d'y penser ! T'es encore chez papa là. » T'as raison Cat'. Mais le temps ne s'arrêtera pas, un jour devrais partir et prendre mon envole. Si je rate je m'écraserai au fond. Plus personne ne sera là pour me rattraper. »


« J'arrive à masquer mes inquiétudes maintenant. Et la bonne vieille Sybil est de retour. Celle qui sourit tout le temps et qui passe son temps à faire des trucs bizarres. Celle qui semble n'avoir aucuns soucis. Ils sont tous dupes. Sauf mon psy'. Il veut qu'on en parle encore. Je commence à être fatiguée. On a stoppé les médicaments progressivement. Je veux pas replonger. Je veux plus devoir passer mon jeudi après-midi derrière son bureau en teck. Il pense que je suis suis le plus fragile maintenant. Que je pourrais continuer toute seule quand j'aurai enfin commencé à me reconstruire. Parfois je m'imagine des rides sur le visage et des cheveux gris sur la tête, une canne à la main, le jeudi après-midi devant son bureau. Et ça me fait peur. J'avais plus envie d'être une assistée. J'avais plus envie d'aller lui parler pour lui raconter les même choses. Mais j'avais peur d'être seule. Et ma vie tournait en rond. Et les choses allaient se répéter encore et encore jusqu'à ce que je me décide à bouger. J'avais trop peur pour l'instant. Je pensais que jamais j'allais y arriver. Un sms. »


✗ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction
:

-Eh Vince... C'est Sybil...

-Ah...Sisi ! Ça fait longtemps justement je pensais à t'appeler... Tu sais je crois que j'ai fais une erreur. On aurait dû rester ensemble ! Je t'aime toujours !

-J'ai trouvé un endroit ou je peux tout recommencer...

-Hein ? Tu veux déménager ? … Raconte pas n'importe quoi ! Je pense que je suis prêt à faire ma vie avec toi Sybil, tu m'écoute ?

-J'ai trouvé le Paradis !

-... Fais pas de connerie Sisi, j'arrive tout de suite t'es où ?

-Ne t'inquiète pas, j'irai bien... Je te jure... Je ne vous oublierai jamais.

-Sisi... Sisi... Réponds-moi bordel ! Fait pas la conne ! Sisi !

« Je suis arrivée sur une île bizarre, où il n'y avait qu'une simple mairie. J'ai appris que je me trouvais sur Euphemia. Que je pouvais choisir mon métier et ma ville, qu'il n'y avait pas de condition. Que je pouvais être qui je voulais. Les gens autour de moi se sont mis à paniquer quand ils ont remarqué qu'ils ne pouvaient pas se déconnecter. Moi, ça ne m'a rien fait. Je n'avais aucune raison de quitter ce monde. Aucune raison d'être affecté par ça. J'ai arrêté d'écouter et de lire les instructions, je me suis dirigée vers Hope Corporation. Il paraît que je pouvais y gérer un orphelinat. Il paraît qu'il y avait des enfants qui avaient besoins de moi. Il paraît que j'y trouverai d'autres joueurs que je n'ai jamais rencontré. Pas uniquement là-bas. Partout sur ce monde qu'ils appellent jeu. Certains pensaient qu'ils étaient piégés en Enfer par d'affreux diablotins. J'ai tout de suite compris que c'était des anges qui avaient voulu partager leur coin de paradis. Je repense parfois à Papa, à Cathleen, à Vince, à Alice, à mon Psy', parfois même à ma mère, mais je ne regrette pourtant rien. J'en étais finalement arrivée à la phase sept. »

» Toi le geek.


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FILM FAVORI :8D
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T'ES UN OUF DANS TA TÊTE ? :Ouais, pour avoir un QC
MANGER OU BOIRE ? :MANGER
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Dernière édition par Aries le Jeu 19 Déc - 1:36, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Aries - On joue à saute-mouton?   Aries -  On joue à saute-mouton? I_icon_minitimeMer 4 Déc - 18:26

biêêêêênvenue amie mouton! o/
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Aries


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Aries

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MessageSujet: Re: Aries - On joue à saute-mouton?   Aries -  On joue à saute-mouton? I_icon_minitimeJeu 19 Déc - 1:32

J'ai terminé ♥! Merci Magicienne 8D ♥
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Umbra


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Umbra

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MessageSujet: Re: Aries - On joue à saute-mouton?   Aries -  On joue à saute-mouton? I_icon_minitimeJeu 19 Déc - 2:17


Parfait !

Fiche longue, mais sympa. Je te valide, tu sais la suite. ♥
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MessageSujet: Re: Aries - On joue à saute-mouton?   Aries -  On joue à saute-mouton? I_icon_minitime

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