Possession. C’était le vice du sort. Plongée entre l’adrénaline, l’excitation et la rancœur que tu éprouvais envers ce sale type. Il osait te toucher, plus encore, il osait te pousser à bout. Ce n’était qu’après tout que de simples caresses. Tu pouvais sentir les souffles fiévreux qui titillaient ta nuque ainsi qu’une lenteur presque dérangeante au moment ou il posait ses mains sur tes cuisses, remontant un peu plus haut à chaque secondes. Ses gestes étaient doux, peut être trop. Tu n’étais pas une adepte du SM pour autant, bien au contraire. Tu te dégoûtais de savoir à quel point il était doué. Il avait le pouvoir de te piéger entre ses mains, de te faire sienne comme il l’entendait. Pour la première fois depuis très longtemps tu ressentais de l’angoisse, une agonie presque insupportable s’emparait de ton corps d’albâtre. Tandis que tes lèvres tremblaient, tu sentais des picotements au niveau de ton bas ventre, de tes reins, de tes entrailles. Tout ton anatomie était asphyxié sous le plaisir. Tu en étais maintenant certaine, ça ne pouvait pas être une réaction anodine. Toi aussi tu avais déjà connu ce genre de relations charnelles et en aucun moment tu n’avais été dans un pareil état quelque soit la physionomie de ton partenaire où de son expérience en la matière. Jamais, au grand damne, on ne t’avait poussé dans les bras d’une luxure aussi dévastatrice. Tu t’étais abaissé à quelque chose d’aussi infâme. Tu n’avais l’air d’être qu’une simple vierge en émoi devant ses caresses innocentes.
Brisée. Ta fierté s’était littéralement broyée entre tes gémissements plaintifs, tu t’en voulais d’en désirer autant de lui. Tu ne répondais plus de rien, tu souhaitais simplement qu’il continue, qu’il aille plus loin. «
La souris s’est faite coincée » Avait-il gagné? Il te détenait, aucun mouvement ne t’étais accessible là, maintenant. Tu étais aussi pathétique que les autres groupies qui le suivaient partout, même si ce ne sont pas tes véritables sentiments. C’était humiliant. Finalement, après maintes et maintes prouesses envers ton corps, il déposa un baiser sur ta joue ce qui te fit frémir, encore une fois. Vraiment déplorable.
« Le jeu s'arrête ici. Pour de bon. »Réaction presque prévisible. Tu t’en doutais au fond, qu’il n’allait pas aller plus loin avec toi. Même si ton corps ne désirait que cela. Ce connard pouvait tout aussi bien te laisser dans cette frustration sexuelle, ton cerveau jubilait. C’était trop, il avait dépassé la limite des règles. Il n’y a aucun gagnant car la triche n’est pas toléré, il devrait y avoir une sanction, un gage pour cette énergumène ! Mais malgré ça, tu ne pouvais rien dire de plus hormis le seul fait qu’après avoir entendu ces mots, tes yeux le suppliaient de rester à tes côtés et de te prendre sur la table de la cuisine.
Détestable. Il te poussait vraiment à bout. Les hommes n’étaient vraiment rien d’autre que des bêtes. Il te regardait de haut, tandis que ton corps tremblotant semblait hurler de frustration.
« Voilà. Ça c'est le comportement d'un connard. Des caresses d'amant tendres et bienveillantes. Et puis... Plus rien. Et toi tu te retrouves toute seule la peau brûlée par des caresses que tu ne ressentiras plus jamais. »Cette allusion te piqua au vif. Encore et toujours des insultes, il te blâmait sûrement. Mais le pire étant qu’il avait sans doute raison. Mais encore, tu pouvais toujours trouver un remplacent pour une nuit, mais ce moment d’affection qu’il t’avait procuré… n’était pas ordinaire. C’était sûrement du à son pouvoir d’ailleurs, ce con ne l’avait toujours pas réalisé.
Affliction. Il t’avait touché au sens littéral tu terme, mais le ire étant qu’il avait su te rendre fragile rien qu’avec de simples gestes. C’était vraiment le pire. C’est sans aucune retenue qu’il te prit dans ses bras, te posant délicatement sur le sol tandis que tes lèvres ne semblaient pas prête à dire quoi que ce soit, ton visage étant caché par tes cheveux blonds, ne faisant pas attention à ses actions. Tu étais bien trop préoccupée sur ton sort. Tu avais si chaud.
« C'était marrant. Un peu au moins, hein Kitty. »Non, bien au contraire, tout ce qu’il avait réussit à faire était horripilant pour toi. Une haine profonde s’était inscrite sur ton visage. La fragile personne que tu étais devenue à cet instant, tu la haïssais et tout ça par sa faute. Il t’avais rendu défaillante, un énorme bug était encré dans ton cœur. Tu étais si sale, humiliée et désorientée. Tu ne réfléchissais plus comme tu le faisais d’habitude, il avait mit fin à la personnalité arrogante et froide que tu possédais ne laissant qu’une âme vide accablée sur le sol. Ce jeu est nul. Tu sentis subitement quelque chose se poser sur ta tête, mais tes yeux restaient rivés sur le carrelage glacé de la cuisine, tu entendais ses pas sortir de la salle, un écho sonore presque supplanté par l’angoisse qui te rongeait.
Peur. Ce type était vraiment le pire. Sel, eau coulaient doucement sur tes joues. Toi la fille impassible on avait encore réussit à te faire pleurer, pourquoi est-ce que cette vie était devenue aussi compliquée ? N’était-ce pas qu’un simple cauchemar ? Que devais-tu faire afin de retrouver une sérénité d’antan ? Pourquoi n’avait tu pas changé ? Pourquoi étais tu aussi blessée ?
Aujourd’hui tu ne le rattraperai pas, tu n’essayerais pas de lui crier dessus, de le frapper ou quelque chose dans ce genre. Il n’y avait plus aucune importance, là maintenant. Il te fallait reprendre tes esprits Lulla. Une main presque fébrile se posa sur le sol, lentement tu réussis à te lever tandis que tes jambes tremblaient sous le poids qu’elles devaient porter. Ton pouls redevenait peu à peu normal, ta respiration se calmait. Bientôt tu allais reprendre le contrôle. En attendent, tu te faisais une promesse : ce type allait mourir.
Haine. Rancœur. Méfait. « Je vais te crever sale ordure. » - Spoiler:
Désooooooolé pour la lenteur de ma réponse ! ;; Je crois d'ailleurs que le rp est maintenant clos! ♥