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 « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.
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Lullaby


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MessageSujet: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 23:38


« Où sont-elles? Fuck. »
Smoke & Lullaby

T'as rien à perdre, tu marches et tu ne t'arrête pas. Elles sont bien lourdes les tentations qui t'ont poussées à venir jusqu'ici, au beau milieu du cauchemar dont tu fais désormais partie. Tu défailles, moment de folie. Pourquoi t'étais venue ici? Colère, impulsion. Tes pas résonnent sur le marbre de cet endroit mal famé qu'était Crimson District. Le repère des « méchants » si on peut appeler ça ainsi. Mais toi? Pourquoi t'étais là? La serveuse de taverne, celle qui avait décidé de tout changé, de renier son passé. C'est comme si tu étais revenue sur tes pas, t'es désorientée. Il y une partie de ton âme cachée sur cette île. Car, après tout, si tu étais restée celle que tu fus autrefois, tu serais venue ici non? Ironie du sort. Tu ne peux pas t'en empêcher, ici, tout est calme. Tu aimes l'atmosphère qui s'en dégage. Tu as besoin d'air, de changer de paysage. T'es perdue, ta bipolarité ne fait que de te causer des problèmes. Ton don te ronge, t'es en fuite, t'as besoin de décompresser. Il y avait eu trop de tensions et de stresses aujourd'hui. En effet, deux hommes s'étaient battus à la taverne; l'un faisait partie de Hope Corporation et l'autre était d'ici: Crimson District et tout le monde sait que ces deux « camps » ne peuvent pas se sentir. Cris, haine, c'était tout ce que tu avais sentit et t'en avais payé les frais en voulant devenir une super-héros et ainsi calmer la foule. T'étais conne, tu savais que changer les émotions te rendait folle, inapte et défaillante. T'avais repêché leurs émotions, leur rage. A cause de ça, t'étais venue ici, t'avais besoin de cet endroit, froid et sombre. Ne renie pas cette partie de toi, tu sais bien que t'es encore la méchante fille que t'étais avant. Pour l'heure tu continue de taper du pied, de laisser ces pensées derrière toi. Mais tu sais bien qu'un jour tu te retourneras, un jour.

« Bordel ! »

Encore un mot déplacé, t'en avais marre de ce putain de mal de crâne que tu venais de te taper. Rien que ça, et en plus t'étais encore plus mal de laisser ta colère l'emporter. T'arrives quelque part, tu bouges tes doigts, tu sens que t'as envie de frapper quelqu'un et il ne vaut mieux pas qu'une personne vienne te rendre visite maintenant. Tu veux juste te reposer, alors tu cherches un endroit désert, sans foule, sans paroles. Tes pas te guident vers un pont délabré, effrayant. Et enfin tu poses tes fesses, enfin tu respires. Un long silence plane autour de toi, t'as besoin de ce vol. Libération. Un sourire revint se poser sur tes lèvres finement peintes par ton rouge à lèvre. Tes mains se baladent, elles cherchent dans les poches de ta robe mais rien. Alors tes sourcils se froncent, tu serres les dents et tu t'agites.

« Où est-ce qu'elles sont?! Merde. »

Tu tires sur ta robe et tu fracasses doucement ta tête contre le mur de pierre derrière toi. T'avais oublié tes clopes et ça t'énervait davantage. T'en avais besoin, maintenant ! Où alors il te fallait une distraction pour passer l'addiction. Qui sait? Pour l'heure il ne te reste qu'à fulminer et à regarder de ton regard sanglant l'eau qui s'écoulait devant toi. Si froide et sombre. Si lugubre.

« Effrayante fascination hein? »




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Dernière édition par Lullaby le Sam 24 Aoû - 14:25, édité 2 fois
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Smoke


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeMer 14 Aoû - 3:06





Broken Bottle, Broken Mind !







une heure quarante-deux du matin. Ce club craint. Il vienne de me virer. J’ai pas eu le temps de flirter avec des jeunes gens ; Mais peu importe, je flirte avec certaines entités plus imposantes. C’est une dernière danse que j’entame avec la mort. J’ai trop bu.  Je suis probablement pas loin du coma éthylique. Je titube. Je glisse dans la rue déserte, tombe et explose en un millier de petite sphère de fumée. Elles se rassemblent, avec difficulté, et reforme la majeure partie de mon corps. Il me manque deux ou trois doigts, une bonne partie de mon nez, et je sens une callosité sur ma mâchoire, il doit manquer un bout. Ma bouteille de verre vide rebondit sur le sol, menaçant de se briser à chaque rebond, je m’estime heureux de voir qu’elle est encore relativement intacte –juste quelques fêlures ici et là-. Je me relève, ma tête vacille sous la pression qu’exerce l’alcool sur mon organisme. Je ramasse la bouteille de ma main gauche, c’est elle qui a récupéré le plus de doigts, je la maintiens comme je peux entre mes doigts fumants. Voilà ! Maintenant j’ai le hoquet, je suis un véritable cliché ambulant ce soir, il ne me manque que le nez rouge –si je commençais par avoir mon nez, je serais déjà partiellement satisfait- ! Je traîne dans les rues encore quelques minutes … à moins que ce fut quelques heures ?


J’approche d’un pont. Personne. En bon poivrot, je m’allonge calmement sur le dos, je respire le plus profondément possible. L’envie de vomir est lancinante, elle arrive puis disparait quelques secondes pour revenir plus forte encore. Heureusement, j’arrive encore à contrôler mes réflexes émétiques. Je me repose un moment. Je me relève, j’appuie mes coudes sur le sol froid et humide et je pousse, je fais des zigzags en tentant de m’approcher du mur pour m’aider de lui pour me maintenir debout. Et soudain, je hurle dans la nuit, un sentiment de rage m’envahit. Je n’ai pas besoin de crier, mais j’en ai envie. Je n’ai aucune raison d’être en colère, mais j’en ai envie. C’est bien l’envie qui régit l’homme lorsque ses inhibitions sont levées par l’ivresse. Il paraîtrait que l’homme est plus honnête une fois ivre. Peut-être le suis-je aussi ? Qui sais ? Si je croisais quelqu’un, je le saurais bien assez tôt.


Assis, dos contre le mur, je viens de lancer ma bouteille si fort qu’elle a explosé en petits bouts de verres, quelques uns de ceux-ci se sont logés dans mes jambes. Mes capacités ne se sont pas activés, et tant mieux, je veux ressentir de la douleur, c’est intense. Je me prouve que je suis en vie. Je regarde le sol et, d’un regard accusateur comme si le parterre m’observait en retour, je presse la paume de ma main sur une multitude de morceaux de verre qui jonchait là. Je me frotte les mains, beaucoup de morceaux tombent, quelques uns restent en étant douloureux et beaucoup moins encore s’enfoncent sous ma peau pour mon plus grand plaisir. Cette sensation incroyable qu’est le toucher. Il nous prouve notre existence. Je décide de me lever, j’attends quelques secondes pour que la paresse s’en aille et en un bref instant, je fais l’effort surhumain d’un sous-homme. Je me hisse à bout de bras en m’agrippant à la barre de fer fixée au mur. Je suis debout maintenant. Je remarque une présence. C'est une femme, assez jeune et plutôt jolie. M’aurais-t-elle aperçu ? Je ne sais pas trop. Mes esprits ne sont pas clairs.


« Et toi ! Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu veux quoi au juste ? » dis-je d’un ton provocateur.



Je ne sais pas trop pourquoi j’ai dit ça, c’est ce qui me semblait la chose à dire sur le coup … Mais peut-être ai-je fait une bêtise ? Elle a l’air tendu en tout cas. Je touche mon nez et ma mâchoire, encore rien, ça n'est toujours pas revenu. J'observe ces lambeaux de moi fumeux traîner au sol. Puis je la regarde à nouveau, et je souris en dévoilant mes belles dents carnassières.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeMer 14 Aoû - 15:08


« Tu sors d'où toi?»
Smoke & Lullaby

Tu levais le menton vers la recourbure du pont, tu te sentais perdue, comme dans un état second. Tu sentais ta respiration s'accélérer, t'étais sous l'emprise de ta propre existence. Tes doigts fins parcouraient les pierres du sol, tu tapais délicatement avec tes ongles limés, laissant un léger écho parcourir la construction de pierre. Il faisait sombre dehors, il n'y avait rien hormis quelques lumières qui pouvaient éclairer à faible dose les chemins de terres et de poussières. Toi, tu préférais rester ici jusqu'à ce que tu sente que tu pourrais toi aussi rejoindre la sortie du silence, du calme. Pourquoi? T'étais si apaisée ici. Cependant, l'état dans lequel tu étais était instable, t'avais pas ta jouvence, ton addiction. Tu sentais tes membres s'activer dans ton corps tout entier, ta gorge était sèche et nouée, tu ressentais le besoin de frapper quelqu'un. Pourtant, il ne fallait pas succomber, tu devais te battre, renier ces envies. Toutes ces envies. Tu laissais tes jambes s'étirer, frottant lentement le sol crasseux puis tu respirais un grand coup. Soulagement. Tu fermais un instant les yeux, te concentrant sur le moyen d'arrêter tes pulsions. T'avais besoin de cet exil, juste un peu. Puis tu entends soudainement un bruit, un écho métallique et calme. Tes yeux s'ouvrent alors, te demandant si il y avait quelqu'un ici. Et c'est là que tu aperçu une silhouette, floue dont tu avais du mal à distinguer avec l'obscurité. Mais tu n'étais pas sotte, tu savais que par la musculature et la taille, il ne pouvait s'agir que d'un homme. Il restait là, immobile et tes sourcils se froncèrent. Tu ressentais sa fatigue, sa douleur? Tu baissais le regard jusqu'à ce que tu aperçoive des coupures au niveau de ses jambes. Et ce n'est pas tout, tu as du mal à cerner cette personne qui se trouvait juste devant toi, c'est étrange mais ça n'avait pas l'air d'être quelque chose de « bon » à connaître. Il venait sans doute d'ici, de ce milieu de fous. La psychotique y règne, les meurtres et le sang. Ils sont souvent sans pitié, reste sur tes gardes jeune enfant.

« Et toi ! Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu veux quoi au juste ?  »

C'était dit, mais ça manquait cruellement de tact. T'étais légèrement agacée par son attitude désinvolte alors qu'il était sortit de nul part. Mais après tout, on pouvait s'attendre à tout avec les Crimson District. Tu haussais les sourcils tout en te soulevant un peu afin que tu sois bien calée contre le mur. Tu n'en avais rien à faire, c'était pas ta soirée. Il devrait peut être dégager avant que tu commence à péter des câbles pour rien. Tu laissais tes yeux sanglants fixer le jeune homme, comme un combat de regard, tu lui faisais comprendre que tu n'avais pas peur si c'était ce qu'il essayait de faire. Son visage semblait terne, pâle et malade. Il y avait quelque chose de pas net chez lui. Mais peu importe, tu laissais juste planer le silence un peu plus longtemps avant que tu te décide enfin à parler.

« T'es sortit de nul part. C'est pas le moment pour venir me chercher des piques, je ne suis pas d'humeur.  » Tu laissais quelques seconde s'écouler puis tu repris, amusée: « Tu devrais retourner chez ta mère, il est tard. »

Bien sûr, tu étais sarcastique en disant cela. Tu te fichais de savoir si il était plus jeune ou plus âgé que toi, t'étais juste d'une humeur de chien alors tu voulais jouer et passer ta colère sur quelqu'un. Dommage. Tu sentais alors tes membres se détendre, penser à autre chose te faisait du bien. Enfin, es-ce une si bonne idée de t’aventurer chez les « méchants  » pour chercher la bagarre? Tu sentais que tu allais le regretter, mais t'avais rien d'autre à perdre ce soir. Ah si, tu venais de perdre ton mal de crâne, c'est déjà ça.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeMar 20 Aoû - 2:20





Pretty Little . . . Bastard.







Je suis sorti de nulle part ! Elle est bien bonne celle-là ! Si quelqu’un s’est bien pointé sans vérifier la présence d’une quelconque autre personne, c’était bien elle. Une gamine. Une enfant. Un bambin. Et elle n’est pas d’humeur en plus, la pauvre petite demoiselle, il faut sûrement la cajoler un peu, qu’elle puisse se sentir à son aise dans un lieu dont elle semble plutôt dépaysée. Foutaise. Qu’on les envoie à la potence ou qu’on les recycle en tarte, ces mouflons, ça a plutôt bien marché par le passé. Et voilà que je dois retourner chez ma mère à présent : Excellente, cette dernière petite boutade qu’on ne sort plus depuis le siècle dernier est un chef-d’œuvre. Cette enfant était décidément très irritante … Elle me rappelait étrangement ces stéréotypes de gamines pré-pubères et très aisées qui décident qu’elles en connaissent assez à la vie pour défier les choses dont elles n’ont jamais eu la connaissance. Et cette chose, cette fois-ci, c’était moi. Cette génération était, à sa manière, un panier de pommes dont beaucoup d’entre-elles avaient pourries contaminant la majeure partie de la corbeille. Et ces pommes-ci n’auraient été d’intérêt ni pour Adam, ni pour Eve. Titubant encore sous l’effet des vapeurs d’alcools qui remontaient de mon estomac, me donnant de temps à autre de légers relents très disgracieux mais discrets, je me contentais de me concentrer sur ses mots, et sur la barre de fer qu’il ne fallait pas que je lâche sous risque de tomber à nouveau.


Je baisse les yeux. Rien à voir avec elle, non, c’est toujours ce nez, cette peau et cette chair. Rien ne revient, c’est presque inquiétant. J’observe le sol, et je cherche du regard quelques particules de fumée qui se baladent comme si elles étaient dotées de vie. Je les vois, ces petits bout de brouillard qui virevoltent et volent au gré du vent. Ils étaient difficiles à repérer avec la brume déjà ambiante. Bien évidemment, en temps normal, je la contrôlerais parfaitement, mais là, sous alcool, j’ai déjà du mal à tenir mon propre corps sous forme solide. Je relève les yeux, très sérieux malgré la cuite et les problèmes récurrents qu’elle a engendrés. Je fixe la jeune petite effrontée. Visiblement, pour ceux qui seraient assez proches pour l’observer, c’est un regard mauvais, le genre de regard que te lance un inconnu qui t’imagine nu ou qui t’imagine mort … Ou parfois, les deux en même temps !


« Petite conne. Tu crois vraiment que ma mère est en vie ? Quand je l’ai tué de mes propres mains, elle n’en avait pas l’air en tout cas. »


Le regard était peut-être mauvais, mais la voix était naturelle. Comme une discussion sérieuse, presque banale en fait. Les mots sonnaient comme des poignards aiguisés … Mais des poignards rangés dans leurs étuis ; On sait pertinemment qu’ils sont menaçants et dangereux, mais tant qu’ils ne sont pas sortis, il n’y a pas vraiment de risques.


« Enfin bref. Tu n’es qu’une enfant. Et je ne fais pas de mal au enfant … Enfin, si … Mais j’suis pas en état là, gamine … Si tu te tiens un minimum à carreau, pas de soucis. Ou alors, tu dégages. Comme tu veux. »


C’est presque ironique de ma part. Je ne vaux sûrement pas mieux qu’elle, je me sais colérique et au moins autant désinvolte que cette garce. Mais je n’ai jamais prôné être un exemple de bonté de toute façon, je ne dois rendre de compte à personne. Je lâche la barre doucement pour me rassoir. Je me laisse descendre doucement en frottant mon dos contre le mur, ce même mur très mal construit et râpeux me déchire le dos. Je me concentre sur la douleur pour rester le plus possible fait de chair et de sang. J’aime cette douleur. Elle parcourt ton échine. Tu la ressens de tout ton être.  C’est grâce à elle que tu es qui tu es. N’oublie jamais la douleur, aime-la, déteste-la mais ne l’oublie pas ; Parce que la douleur n’est rien d’autre que la manifestation physique de ton existence. Une fois assis à nouveau, je fixe la demoiselle, je la surveille en fait. Je respire calmement. Je me sens bien. C’est l’alcool tout ça. Quand ça commence avec l’alcool, tu peux être sûr que ça finira à cause de l’alcool.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeMar 20 Aoû - 14:12


« Va te faire foutre. Ok?»
Smoke & Lullaby

Au loin, quelques arbres dansaient sous la brise fraîche du soir. Les feuilles s'agitaient, laissant seulement le bruit du vent comme seul repère de vie. Après tout, c'est endroit était désert, il n'y avait personne aux alentours hormis deux être : ce type et toi, assise désespérément sur le sol. Mais le plus important était tout de même ce garçon excentrique qui avait soudainement fait son apparition au milieu de ce désert lugubre. Sous ce pont même, tu pouvais sentir l'écho de tes jambes qui, parfois, longeait les pierres ravagées par le temps. Pauvre robe, elle allait en prendre un bon coup lorsque tu t’apercevrais de son état. Mais qu'importe, ce n'était que du tissus, le tissus ça se lave. Ça se remplace facilement. Ton souffle sortit de tes lèvres, tu fermais les yeux un bref instant. Tranquillité. Tu étais bien ici, tu te sentais décompressée, la colère s'évaporait peu à peu et avec de la chance tu retrouveras ta personnalité habituelle. Enfin, si quelqu'un ne jouait pas les troubles fêtes pendant ce temps. Tu relevais la tête vers le mystérieux inconnu, l'entité qui s'était permise d'anéantir ton Royaume de paix. Mais le plus étrange était bel et bien ce qu'il émanait. Tu ne pouvais pas clairement sentir ses états d'âmes, mais... il était dangereux. Tu en étais presque certaine. Et ce n'est que quand tu ré-entendis le ton de sa voix que tu compris facilement quel type de personne c'était.

« Petite conne. Tu crois vraiment que ma mère est en vie ? Quand je l’ai tué de mes propres mains, elle n’en avait pas l’air en tout cas. »

Crainte, perplexité, peur. Tu ne savais pas vraiment si ce qu'il racontait était juste ou non, mais ici, sur cette île de fous, on pouvait s'attendre à tout. Tu espérais seulement qu'il ne vienne pas te chercher des noises, après tout, tu n'étais qu'une femme aussi forte soit tu. Tu étais plus faible que lui. Dans tout les sens du terme, même si ça, tu ne l'avoueras jamais afin de ne pas perdre ta dignité. Mais tu n'appréciais pas le fait qu'il te traite de "conne". Pour qui se prenait-il au juste ? Tu étais très facilement irascible, encore plus ce soir et malgré tes tentatives pour te calmer, tu sentais ton corps bouillonner. Tu te tourmentais, tu ne voulais pas te battre contre lui et pourtant tu ne pouvais pas t'empêcher de le trouver agaçant. Et quand une personne te met sur les nerfs, tu fais tout pour lui faire fermer sa gueule. Quel petit con. Il allait le regretter. Tu faisais grincer tes ongles sur les pierres, te résignant à te lever pour le frapper mais tu te doutais que si tu portais le premier coup, tu aurais du mal à assumer tes actes ensuite. Merde. Il était vraiment pas net celui là. Mais la suite n'en était que plus irritante.

« Enfin bref. Tu n’es qu’une enfant. Et je ne fais pas de mal au enfant … Enfin, si … Mais j’suis pas en état là, gamine … Si tu te tiens un minimum à carreau, pas de soucis. Ou alors, tu dégages. Comme tu veux. »

Il avait dépassé la ligne. Cette fois, c'était la guerre. Tu serrais les dents, tout en jetant un regard meurtrier à ce type qui avait osé te renvoyer l'ascenseur, tu n'aimais pas qu'on s'oppose à toi, t'étais un peu orgueilleuse et tu le savais. Cependant, ce sont ces défauts qui te ferait perdre ta face d'humanité un jour. Mais pour l'heure, tu ne supportais plus les injures de ce sale gosse. Alors qu'il s'était assit, toi, tu te levais avant de t'avancer jusqu'à lui. Debout, tu le regardais de haut, croisant les bras avec trépignement. Tu avais si envie de le frapper, mais tu n'en fis rien. Pour le moment. Tout ce que tu voulais, c'était le remettre à sa place, quelque soit l'âge qui l'avait. Mais à ce moment là, tu ne te doutais pas des conséquences. Parce que Lulla t'es comme ça, impulsive. Et venant de toi c'était pas un cadeau.

«Tu es vraiment venu ici pour me casser les couilles ? Écoute moi, sale con. Je me fiche de ce que tu as fais dans le passé, si tu viens d'ici il est clair que t'es qu'un putain de psychopathe mais ce que vous avez pu faire autrefois j'men contre fou. N’essaie pas de me faire peur, ça ne marche pas avec moi. Le seul problème, que je ne tolère pas, est que, je suis une adulte et que je n'aime pas qu'on me prenne pour une conne compris ? Quelque soit l'âge que tu as, ça ne te donne pas le droit de venir imposer ta loi. Si tu me prends pour une gamine, soit, mais ne t'attends pas à ce que je te prenne pour mon supérieur. Si je suis une gosse, t'en ai un. Ca te va ? Et aussi.... »

Arg, tu t'emportais, tu ne savais plus dans quelle histoire tu allais encore t'aventurer. Tu souris faussement tout en levant ton majeure, comme si t'en avais quelque chose à foutre de ce mec. Pourtant tu savais qu'il n'étais juste pas d'humeur, il sentait d'alcool à plein nez ce qui expliquerait son comportement, mais malheureusement, tu ne supportais pas qu'on te prenne de haut. Tu haïssais les hommes pour ça.

«Y'a pas marqué propriété d'un connard ici non ? Alors ce pont apparient à tout le monde et j'y reste si j'en ai envie. »

Tu fulminais, puis tu restais plantée là, comme une idiote. Tu avalais ta salive. Tu le sentais mal, très mal. Ton comportement audacieux a tout un coup été anéanti par un sentiment extrême de peur. Tu frémissais. Ta respiration s’accélérait. Une boule au ventre vint se glisser dans ton estomac. Merde, c'était quoi ce type ? Tu ne ressentais jamais la crainte lorsque tu te trouvais avec un mec, aussi con soit-il. Mais lui, malgré sa jolie gueule, tu pouvais sentir la psychotique, la folie, la démence. Quelque soit cette impression , elle n'était pas bonne, tu te sentais menacée. Sur qui t'étais encore tombée?!


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeMar 20 Aoû - 19:52





Anger. Rage. Wrath. Peaceful.







Tu avais beau me regarder comme ça, minette, ça ne changerait rien. Grandis un peu. Je n’ai pas tué ton père non plus. Enfin, je ne peux pas trop en même temps … Peu importe. Elle fait quelques pas, elle se rapproche de moi. Bien ? Et alors ? Qu’est-ce qu’elle va faire ? Tant qu'elle ferme sa grande gueule, ça me dérange pas, personnellement, elle peut même faire les pires atrocités aux passants. Je ne demande que du repos. Rien de plus. Ni sang, ni viol. Juste un peu de silence. Je ferme les yeux doucement, comme pour me rendormir, paisible.


Et soudain, elle se met parler, elle jacasse, beaucoup et fort, trop fort. Je suis irrité. Je n’ai pas demandé la Lune ? Je n’ai pas demandé sa mort non plus ? Juste qu’elle me casse pas les pieds, la chieuse. Je prête une oreille très distraite à ce qu’elle me dit, j’essaie de l’ignorer. Je ne veux pas faire de connerie dont je risque de ne pas me souvenir ; Cela serait dommage de ne pas me souvenir d’un évènement aussi beau que cette gamine qui rabattrait sa grande gueule. Je ré-ouvre les yeux. Je vois cette fumée qui, constamment, ne se balade pas loin. Elle se rapproche de moi. Je laisse mes bras gésir au sol. J’ouvre ma main gauche et tend légèrement les doigts. La brume au sol se rapproche de moi. Quand elle m’atteint, la fumée semble disparaître au profit des trous dans ma peau qui se comble. Je lève les yeux, je regarde fixement la demoiselle et je souris quand les lacunes dans ma mâchoire se remplissent et que je sens mon nez en train de se reconstituer. Et elle n'a pas fini de parler en plus. Mais je ne veux pas l'écouter, je ne perçois que quelques bribes de conversation qui m'horripilent.



« T'es qu'un putain de psychopathe. […] N’essaie pas de me faire peur. […] Si je suis une gosse, t'en es un. »


Un magnifique « C’est celui qui dit qui est ! » … Et je suis le gosse après ça ? Je pousse un léger rire nerveux dû à l'énervement qu'elle me procure. Assez perceptible pour qu’elle l’entende. Si elle savait, oui, si elle savait ce que je rêvais de lui faire en cet instant. Découper sa peau sous une symphonie de hurlement. Rentrer mes mains dans ses plaies et compresser les organes, doucement, juste pour faire durer la satisfaction. Cette idée me rend très heureux, une euphorie plus qu’étrange s’installe en moi. Un fantasme macabre qu’il vaudrait mieux ne jamais réveler. Les fantasmes sont des secrets qui ne doivent se révèlent au monde seulement quand ils sont exécutés. Et puis son corps ... Son corps fin de ballerine, il me donne le tournis. Je croquerais bien dans sa jambe, juste là, maintenant. D’ailleurs, je la regarde une demi-seconde, cette jambe si proche. Et j’élabore un plan. Elle continue de parler. Elle parle tellement longtemps, et elle parle trop.


« Y'a pas marqué propriété d'un connard ici non ? Alors ce pont appartient à tout le monde et j'y reste si j'en ai envie.  »


Cette fois-ci, je l’ai écouté. Et elle me fait rire, tant rire. Elle n’accepte pas les insultes mais les offre volontiers. Quelle hypocrisie. Moi, au moins, je ne m’en cache pas. On pourrait presque penser qu’ici, ce sont bien les Crimson les mieux élevés. Qui est pire que l’autre ? La belle ou la bête ? La belle, menteuse et hautaine, ou la bête, violente et naturelle ?
Il lui eu juste fallu le temps qu’elle termine son discours pour disparaître en fumée. Un intense brouillard s’installe autour de nous, évidemment, j'en suis l'origine. Je passe entre les jambes de la demoiselle sous forme de fumée, une fumée assez dissipée pour ne pas être perceptible ; En fait, pour elle, j’aurais pu être n’importe où et à n'importe quel moment. Mais c’est dans son dos avec mes mains sur sa gorge que je réapparus. Si elle veut jouer, on jouera ensemble au jeu de celui qui hurle le plus fort. Et bien évidemment, ses hurlements la feraient gagner haut la main. Comme quoi, même sous alcool, je pouvais me débrouiller pas trop mal. Et encore mieux si c'est de la part du gamin, n'est-ce pas ?



« Je t’ai pas demandé grand-chose. Juste de te taire. Ou de partir. Mais tu parles trop, beaucoup trop. Alors si tu ne te tais pas, c’est moi qui doit te fais taire … Gamine. »


Cette dernière insulte était une provocation ouverte. Bien entendu. Elle devait avoir une de ces capacités originales, elle aussi. Mais elle ne l'avait pas encore manifesté avant, quand sa rage était déjà perceptible sans même écouter ses mots. En ce instant, mon haleine empestait l’alcool et mes mots empestaient d’une hargne que je contenais déjà avant à cause de l’insupportable enfant. Et je n'ai pas l'habitude de retenir mes envies. Il faut bien assouvir ses desseins « un jour ou l'autre ». Mais aujourd'hui, ça ne sera pas « l’autre ». Non, ce soir, elle comprendrait qu'il ne faut pas attaquer les lions qui dorment.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeMar 20 Aoû - 21:11


« Piégée dans la brume. Prise d'assaut. »
Smoke & Lullaby

Cette pression t'étais insupportable, ce néant qui, tout d'un coup s'était emparé de ton âme. Toi, la grande bouche, tu avais commis une erreur. Comment allait tu t'échapper maintenant hein ? Debout, face à lui, tu sentais ses yeux bleus saphirs qui te fixait. Par moment, il tanguait à cause de l'alcool mais restait stable, assis contre le mur. Seulement, c'est en entendant ses rires que tu redescendis sur terre. Un écho vif résonnait sous la bâtisse,  ton sang, lui, n'en fit qu'un tour. Tu en avais la chair de poule. Que s'était-il passé dans ta tête pour ainsi te mettre face au danger ? Dans cet endroit où personne ne viendrait sans doute te porter secours. Ici, il n'y avait rien que l'obscurité et le tambourinement des cris incessants. Ta colère l'avait remporté sur ta lucidité, merde, t'étais pas dans ton état normal. Ce qui était certain en tout cas, c'est que tes paroles avaient amusé le jeune homme, enfin, d'une certaine manière. Mais tu réalisais aussi que tu l'avais agacé, et même sans ton pouvoir tu aurais pu le deviner. Tu étais partie trop loin afin de satisfaire ton orgueil. Pourtant, tu avais décidé de te calmer lorsque tu es arrivée ici, afin de changer. Mais c'était faux, tu n'avais rien changé. Au fond, ta dignité était plus forte que tout, tu devais la conserver coûte que coûte. Tu provoques, tu braves les réparties, tu enchaînes les conflits. Sérieusement, il faudrait que tu te soigne, parce que là, tu pouvais le sentir de près, t'étais dans la merde et jusqu'au bout.

Si tu n'avais pas été dans cet état, peut être que tu serais partie où alors, tu n'aurais pas lancé les offensives au premier regard. Tu te serais contentée de rester assise sur le sol à t'acharner contre toi même pour avoir oublié ton paquet de clopes. Délire. Si tu n'avais pas été dans cet état, tu ne serais jamais venue ici, parce qu'ici ce n'était pas un lieu pour toi. Tu ne pouvais pas te battre avec toutes les personnes de cette île sans en sortir indemne. C'était du suicide ni plus, ni moins. Mais t'étais quand même venue avec cette idée en tête, bien dissimulée sur une étagère de ton subconscient. T'en avais maintenant la possibilité, maintenant tu devais assumer. Fichue bipolarité ! Maintenant c'était la peur qui te dominait dans cet environnement hostile et lugubre. Tu tapais tes doigts inconsciemment sur ta cuisse. Des frissons décimaient ta colonne vertébrale, de langoureux souffles à bout de nerfs te faisait perdre la tête. Trop de pression. C'est alors que tu sentis un froid se jeter sur ta peau, un brouillard étrange était apparu autour de toi. Tu ne voyais plus rien, tes yeux se perdaient à travers la brume. C'était... son don ?

Soudainement ; un contact violent, perfide et sournois. Des mains vinrent saisir ta fine gorge, ce qui stoppa ta respiration légère. Instinctivement, tu te débattais. Que faisait-il ?! Trop de pensées, il fallait que tu agisses, l'heure n'était pas à la réflexion. Ce type était tout simplement fou, c'était la plus plausible des explications. Heureusement pour l'heure, il n'avait pas tenté de t'étrangler ou un truc macabre dans le genre.


« Je t’ai pas demandé grand-chose. Juste de te taire. Ou de partir. Mais tu parles trop, beaucoup trop. Alors si tu ne te tais pas, c’est moi qui doit te fais taire … Gamine. »

Tu serrais les poings tout en baissant la tête. Dieu qu'il pouvait être chiant ce mec ! De plus, il essayait de te menacer encore une fois, ça l’arrangeait bien d'avoir prit la peine d'utiliser son pouvoir de brouillard-man pour venir t'agripper comme ça. Tu commençais à gesticuler dans tout les sens, pour qui il se prenait ? Tu avais peut être perdu ton sang froid un court instant mais il n'en restait pas moins que tu ne jouerais pas le rôle de la pauvre petite fille sans défense dans l'histoire. Alors ça, plutôt crever que de se laisser faire. Et encore ce mot détestable qui sortait de sa bouche, vraiment, que tu étais susceptible. Même dans un moment pareil tu pouvais encore piailler. C'est que le chaton a des griffes.

« Que vas tu me faire alors ? Me tuer ? Quelle blague. Retire tes mains sale type, je n'ai rien à devoir d'un mec qui boit comme trou et qui me fait des menaces ensuite. Sale ivrogne . Tu te crois tout permis parce que t'as une belle gueule ? Gamin.  »

C'était dit, t'avais sans doute dépassé la limite toi aussi. A chaque fois c'est la même chose, tu parles sans réfléchir, pourtant en temps normal tu essai de garder ton calme. Mais en ce moment, t'avais l'impression de redevenir la fille violente et hautaine d'autrefois. Pourquoi ? Tu ne sais pas, cela était peut être du à ton pouvoir. Tu avais interverti la haine en joie tant de fois ces temps-ci. Tu avais donc réussit à t'approprier beaucoup d'émotions fortes et malsaines.

...

Arf, si il pouvait enlever ses mains ça te ferait déjà une belle jambe. T'as beau répliquer comme une sauvage, c'est pas pour ça que tu ne ressentais pas la peur au fond. Brrrrr, il te donnait la chair de poule. Prisonnière. Même si tu ne le voyais pas, tu pouvais sentir ses yeux de démons te transpercer. Arf, il devait bien se rire de toi car tu ne pouvais rien faire physiquement. Mais.. psychologiquement...non! Si tu utilisais ton don, tu allais absorber les émotions de ce fou furieux. Pas question. Jamais ! C'est toi qui deviendrait folle, quoi que ne l'étais tu pas déjà? Bonne question.

Galère quand tu nous tient.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeVen 23 Aoû - 1:29





Do You Feel The Monster ?







Etais-je allé trop loin ? Je veux l’effrayer, pas la tuer. Ce monde, il a des limites trop contraignantes, des limites qui ne me sied guère et que je déplore. Je ne pourrais pas la tuer même si je le voulais et c’était agaçant. L’enfant avait cherché à réveiller une bête qu’il aurait fallu laisser paisible. Une bête alcoolisée est une bête dangeureuse. Une bête nocturne est une bête démoniaque. Une bête qui se surnomme Smoke est pire qu’une bête nocturne et alcoolisée à la fois. Mes griffes sont sur ta nuque, jeune ingénue. Parce oui, maintenant, tu es une ingénue dans un monde fumeux. Tu aimerais voir. Tes yeux ; Ils te semblent précieux ? Pourquoi ? Sûrement parce que, ma chère, c’est ton seul repère. A présent que tu te retrouves sans ces marques, vacilleras-tu ? Si tu te mettais à courir tout de suite, je te lâcherais sûrement et tu partirais saine et sauve à travers les rues du Crimson District. Visiblement, tu es une idiote. Douce petite, chaques secondes qui passent me rendent plus lucide et tu devrais me craindre plus encore. Mes doigts sur ton cou se déplacent lentement. Ils t’étreignent la taille. Ils n’arrêtent pas, ils décendent encore jusqu’à tes courbes puis tes pieds. Si tu te retournais maintenant, tu verrais que ces mains n’existent pas, à peine l’illusion d’une fumée déjà disparue. Je suis devant toi, dans la brume, et tu ne sais pas que je suis là.


« Que vas tu me faire alors ? Me tuer ? Quelle blague. Retire tes mains sale type, je n'ai rien à devoir d'un mec qui boit comme trou et qui me fait des menaces ensuite. Sale ivrogne . Tu te crois tout permis parce que t'as une belle gueule ? Gamin.  »


Comme si j’allais tuer mon jouet. Est-ce qu’un chaton mangerais une souris avant même d’avoir pu se distraire avec ? N’importe quoi. Enfin, pour sa défense, je suis loin d’être un chaton après tout. Elle demande à ce que je retire mes mains ? Mais lesquelles ? Celles qui ne sont pas les miennes ? Mes mains, elles sont là, au bout de mes poignées. Je me sens monstrueux. Quelle sensation extraordinaire, une euphorie si intense qu’elle provoque en moi un rire lugubre qui résonne en ce lieu sombre et malfamé. Je te tourne autour, tu ne me vois pas venir. Sais-tu où je suis ? Et même si tu le savais, saches que je n’y suis déjà plus.


« Une jeune enfant comme toi, ne devrait-elle pas retrouver sa famille ? Son frère ? Sa sœur ? A moins que personne ne veuille de cette petite batarde égoïste et imprudente ? »


Laisse lui quelques secondes pour réfléchir à ce que tu viens de lui dire. Au fur et à mesure que tu me cherches, douce et ignoble enfant, la fumée change à tes yeux. Elle vire au noir. Les vapeur sont toutes aussi changeantes que le monstre qu’elles portent en leur sein. Tout devient sombre ou presque. Une mince parcelle de fumée reste claire dans la pénombre. Tu dois sûrement te demander ce que c’est, moi, je sais ce que te réserves les secrets du brouillard. Ne t’y aventure pas. Tu es déjà dans une situation bien délicate. Cours. Tu devrais courir. Tu peux courir tant que tu le peux.


« Alors c’est tout ce que je t’inspire ? Une belle gueule qui se croit tout permis ? Mais sache que je n’ai eu aucun besoin de permission. L’homme n’a de limite que celle qu’il s’impose. Et moi, j’ai pris entre mes mains la liberté que tous devraient s’accorder. Sache que je ne suis pas une … belle gueule. »


La fumée mystérieuse et blanche se méle à la fumée noire, elle se condense. Une forme humaine ? Un démon ? Tu le sauras bien assez tôt. C’est sous les traits d’une femme cadavérique, au lèvre noir comme la voûte nocturne et aux pupilles blanches comme la neige qu’elle se matérialise. Mais cette brume est dense, est-elle réelle ? Je suis sûr que ses longues griffes pourraient te blesser. Elle est instable, elle devrait tenir quelques longues secondes encore tout au plus. D’ici à ce qu’elle puisse te toucher, elle aura disparue … Mais non sans dégâts, ne serait-ce que des dégâts psychologiques. La terreur s’exprime par bien des manières. Tu es une vilaine fille, gamine. Tu es une très vilaine fille. Apprends de tes erreurs, maintenant.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeVen 23 Aoû - 13:48



« Jeu malsain. Terreur et stratégie. »
Smoke & Lullaby

Une machination, un but contrôlé pour t'effrayer. Toi, la jeune fille tourmentée au beau milieu de la brume. Tes yeux imbibés de sang ne voyaient plus, ils n'avaient aucun utilité à travers le brouillard épais qu'il avait créer. Lui, l'entité, le diable en personne. Ce frissonnement qui t'arrachais les entrailles te faisais mal, te rongeait au plus profond de ton âme. Tu étais perdue. Toute illusion te rendait inapte, tu ne bougeais plus. Pourtant malgré la crainte, tu continuais de taper tes doigts sur ta cuisse, ce mouvement incessant qui accentuait ton anxiété. Et pourtant, ton visage n'était pas crispé, il était calme et serein malgré le fond de ta pensée. En toi, subsistait cette force remarquable que peu de gens détenait, tu n'étais pas faible, ni lâche. Tu te cachais derrière un miroir, laissant les gens voir ton visage impassible et froid, tandis que toi, toute recroquevillée dans ton subconscient tu pleurais comme une enfant, suppliant de l'aide pour qu'on te tienne la main afin de te dépêtrer de ce cauchemar. Mais depuis longtemps, tu contrais tes faiblesses, tu étais habituée pour les actes violents de ton passé. Personne ne pouvait véritablement observer tes peurs et tes angoisses. Fébrile et  inquiète c'était ce que tu étais, à ce moment. Tu avais ce caractère qui te reforgeait davantage, tu étais impulsive mais fragile, tu étais le bien du mal. Que t'arrive tu  alors? Tu trembles fillette ? Ne relâche donc pas le meilleur de toi même, tu dois faire face. Montre lui ce que tu vaux. Bluffe, soit stratège, gagne la partie. Fais Échec et mat. Un souffle chaud. Tu reprenais confiance. Autour de toi, tu sentais sa présence qui t'observait, tu ne savais pas où il se trouvait, caché dans l'épaisseur de cette fumée blanche, mais il était là, il t'attendait.

« Une jeune enfant comme toi, ne devrait-elle pas retrouver sa famille ? Son frère ? Sa sœur ? A moins que personne ne veuille de cette petite bâtarde égoïste et imprudente ? »

Il ne mâchait aucun de ses mots, ces mots perfides et fourbes aussi tranchant que du verre. Il te blessait là ou ça te faisait mal, ton égo était atteint, une plaie s'était ouverte. Elle était petite mais bel et bien là, il te provoquait et cela te démangeait. Si tu pouvais le frapper de toute tes forces tu l'aurais sans doute déjà fait, mais quel était donc ce garçon qui lui même s’enfuyait devant une femme ?

« Ravale tes paroles, ma famille est restée dans notre monde. Crois tu vraiment qu'ils soient venus avec moi ? La bâtarde à toujours été seule de toute façon, je n'ai besoin de personne »

Tu baissais les yeux, élargissant tes perpétuelles répétitions, tapotant de nouveau sur ta cuisse avec colère et rage. C'était douloureux de repenser maintenant au passé, tu voulais oublier même leur visages. Tu n'avais pas besoin de ces souvenirs inutiles. Ils n'avaient pas besoin de se souvenir de toi non plus.

« Alors c’est tout ce que je t’inspire ? Une belle gueule qui se croit tout permis ? Mais sache que je n’ai eu aucun besoin de permission. L’homme n’a de limite que celle qu’il s’impose. Et moi, j’ai pris entre mes mains la liberté que tous devraient s’accorder. Sache que je ne suis pas une … belle gueule. »

Tant de paroles piétinées, si nous pouvions faire tous ce que nous voulions, il y aurait longtemps que tu te serais décidée à ça. Mais tu te restreignais, pour les règles que le monde s'était imposé. Tu avais gardé ces habitudes, même ici, malgré que tu sois tout de même légèrement contrainte de te surpasser de temps en temps. Tu n'avais pas de règles toi aussi, tu faisais ce que tu avais envie, sans nuire au moral des gens. Sinon, c'est toi qui en payait les frais. Tu ne pouvais pas toucher à ça, dans ton intérêt. Alors tu faisais en sorte d'être discrète et de te construire ton propre monde. Où tu serais libre de faire ce qu'il te chante. Puis, ton regard se releva soudainement et devant toi tu vis une créature effrayante qui aurait pu te faire crier si tu n'avais pas posé ta main sur ta bouche à temps. Horrifiée, tu ne comprenais pas pourquoi cette illusion était là, devant toi. Il voulait de faire peur, ce n'est rien, il fallait te reprendre. La brume ne peut pas te faire de mal. Tu as juste été surprise, c'est tout. Tu avais froid tout au long de tes jambes, tu étais glacée. Tant d'émotions accumulées te faisait perdre de l'énergie. Qu'il aille au diable ! Et les yeux de ce cadavre blanc qui te transperçait, tu en avais des sueurs froides mais tu haussais le ton de ta voix, serrant les poings, prête à casser quelque chose, n'importe quoi... n'importe qui.

«  C'est tout ce que tu as à me montrer ? Une pauvre illusion pathétique ? Ne soit pas aussi confiant avec toi même alors que tu ne connais pas mes capacités, gamin. Je suis bien pire que toi, tu ferais mieux de laisser tomber. »

Bien sûr tu bluffais, tu voulais juste qu'il arrête cette scène atroce. Tu te sentais claustrophobe au milieu de nulle part, piégée dans ce nuage de fumée. Tu te sentais si mal, tu avais envie de vomir. C'était monstrueux. T'avais envie de tout lâcher, de crier, de hurler ou de pleurer. Mais tu n'en fis rien, car t'avais plus que ça à montrer. T'étais pas une faible, tu ne fuiras pas. Jamais, autant mourir sous une lame et écrasée par un bus.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeVen 23 Aoû - 17:10





Breathe. Don't Get Mad.







Quelle arrogance. Je la détestes. Elle reste de marbre, ne sait-elle donc pas quoi faire ? Elle reste là comme une statue. Elle est pétrifiée. Serait-ce de la peur ? Comment briser les apparences ? Je sens qu’elle se retient de quelque chose, je veux la voir réagir. Elle lutte. Elle est prise entre deux feux : Agir ? Fuir ? Elle n’a plus beaucoup de choix. Je t’insupporte. Réagis. Stupide petite garce. Réponds à mes attentes, si je joue avec toi vivante, c’est parce que je n’ai pas le choix, alors tu dois jouer toi aussi. Tu n’es qu’une poupée décérébrée, tu es sans intérêt mais je dois me satisfaire de toi. Tu ne vaux rien de plus. Je la méprise. Je trancherais bien sa gorge, je verrais le sang jaillir. Je t’utiliserais en peinture si j’en avais la possibilité. Mais non, cette imbécile ne sert à rien. Plus je la vois, la bouche fermée et sans réaction, comme une ingénue, plus elle m’énerve. Calme-toi. Je dois reprendre mes esprits. Respires. Les résidus d’alcool dans mon sang ne m’aide pas. Je titube encore dans la fumée noire. Prend-toi le temps de respirer. J’ai beaucoup bu ce soir, je dois garder mon sang-froid malgré tout. Heureusement, elle ne voit rien. Elle m’a l’air paralysée de terreur. Mon illusion fait au moins son travail correctement : Elle distrait, elle effraie. J’ai entendu dans ta voix cette petite pointe de mensonge quand tu as parlé de mes pathétiques illusions, je sais que tu n’es pas insensible à son regard, moi-même j’ai du mal à le supporter. Dire que j’ai failli commencer à t’estimer quand tu as parlé de tes capacités qui me sont inconnues mais … tu en as trop fait … Tu te crois « Pire que moi » ? Tes mots puent le mensonge et l’ignorance. Espèce d’idiote, tu es seule dans la brume, tu restes immobile et tu te crois dangereuse comme ça ? Tu ne m’effraies en rien. Je ne crains pas le moindre de tes mots. Respire encore. Je dois retrouver mon calme. Ce n’est qu’une enfant arrogante. J’ai cru pouvoir la déstabiliser suffisamment auparavant pour la faire hurler, de rage ou de terreur, quand j’ai parlé de sa famille. Les gens comme elle ont soit été trop gâtés, soit livrés à leurs propres démons trop tôt, comme ce fut le cas pour moi.


« Mes illusions pathétiques semblent pourtant te faire de l’effet. Regarde-toi, tes doigts tapotent frénétiquement tes jambes. Serais-tu stressée, peut-être ? Et puis, penses-tu réellement que je vais laisser tomber mon morceau de viande pour le laisser à n’importe quel autre chien de Crimson ? Détrompe-toi. Je te lâcherais quand j’en aurais décidé. »


La goule fumeuse s’approchait d’elle. Ses pas étaient lents et silencieux comme si elle ne touchait même pas le sol. Elle ne faisait pas un bruit. Rien que le vent autour de nous qui soufflait et résonnait sous le pont. Je n’étais pas loin non plus, j’avais arrêté de lui tourner autour. Immobile derrière la gamine, tapie dans l’ombre de la brume, j’attendais le bon moment. Bientôt, la bête humanoïde n’étant plus qu’à quelques pas de la petite catin arrogante, je poussais cette enfant dans les bras du démon qui disparut dans un mouvement de fumée. La brume mouvante tournait autour de nous sous l’action du vent. Toujours derrière elle, hors de portée de son regard et avec un effet grandiose, je sautais au dessus d’elle, laissant une trace enfumée derrière moi, pour atterrir devant elle. En écrasant mes jambes au sol pour atterrir, je laissais expulser une quantité encore plus importante de fumée. J’étais face à elle. Elle pouvait me voir à présent. Mon regard en disait long, pas besoin d’utiliser des mots pour montrer le mélange de suffisance, de haine et de cruauté qui me sied si bien. Je m’approche d’elle, je la fixe, je la titille. Je la bouscule. Si les mots ne suffisent pas, peut-être que les gestes la pousseront à bout. Je la pousse encore. Bientôt, elle sera au bord du canal surplombé par ce pont, il faudra qu’elle réagisse ou elle tombera avant de s’en rendre compte. Vas-y. Tapes-moi. Le moindre coup que tu me portes sera vain. Il passera à travers la fumée qui me constitue. La fumée qui nous entoure se fait bientôt plus dense. Elle ralentit nos pas. Les miens. Les siens. Faisons durer l’action.


« Gamine. Tu n’es qu’un jouet. Quand j’en aurais fini avec toi. Tu ne pourras plus que pleurer sur la famille qui ne veut même plus de toi. Une arrogante petite conne comme toi, qui en voudrait ? Personne. Non. Personne ne veut à supporter des personnes comme ça ! »


Je continue. Je lui lance des piques. Je la pousse encore. La fumée se fait encore plus dense. Plus je lui veux du mal, plus la fumée s’épaissit. Et elle continue progressivement à devenir plus dense. Je suis à un pas d’elle seulement et elle ne peut plus me voir. Elle peut seulement observer mes bras qui, de temps à autre, s’approchent d’elle pour la pousser ou la bousculer. Je suis à bout de nerf. Plus le temps de respirer. Plus la peine d’inspirer. Je l’exècre. Je suis prêt à me débarrasser d’elle. Aucune once d’utilité. Elle ne m’amuse même pas. Elle ne me distrait même plus. Réagis. Joues. Cris. Hurles. Fais quelque chose. Calme-moi. Il faut que je reprenne mon self-control.


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeVen 23 Aoû - 18:10



« Joue avec moi, encore. Hais moi. Je t'aimerais encore plus. »
Smoke & Lullaby

Une douleur amère remplit ton palais, de nouvelles saveurs dont tu n'avais pas l'habitude. Ce silence aussi froid que le glace qui te laissais dubitative et sans réflexe. Tu jouais, c'était le but après tout. Nous sommes dans un jeu, tu es un personnage du conte, tu te dois d'être vaillante et courageuse. Sois téméraire, ne baisse pas les bras malgré la frayeur, la peur et l'angoisse. Tu continuais de taper sur ta cuisse, accélérant le rythme, tu valse en même temps que tes nerfs. Tu as peur, horriblement peur mais tu sens sa rage, sa haine, il te déteste. Tu peux ressentir cette âme qui vole autour de toi, tes yeux sont aveugles mais ton cœur est à l'écoute. Il veut que tu sois morte de peur, que tu cries, que tu t’affaiblis. Il ne voulait rien d'autre que des larmes et du sang, il était dérangé. Ce putain de psychopathe de merde ! Tu serrais les dents, mordait ta lèvre jusqu'au sang. Ce sang qu'il voulait tellement, tu lui en donnait un aperçu. Toute cette noirceur s'accumulait dans son cœur, toi, tu étais juste la victime de ses jeux démoniaques. Cette âme est perdue, elle l'est depuis longtemps. On pouvait dire qu'il n'était pas humain, c'était donc ça l'étrange impression que tu avais de lui dès le départ. Effrayant. Tu respirais lentement, tu fixais ces nuages noirs et cette illusion qui t'étais apparue. Tu ne lui donnerait pas satisfaction, il ne faut pas. Pourtant, Dieu seul sait comme t'as une envie de pleurer et de t'effondrer sur le sol, de t'acharner contre toi même jusqu’à en devenir folle ! Paix. Tu prends une grande inspiration, ton visage s'adoucit, tu souris. Tu ne perdras pas, même si il essayait, qu'il te battait, tu ne pleureras pas Lullaby, compris ?
Tu es plus forte que lui.

« Mes illusions pathétiques semblent pourtant te faire de l’effet. Regarde-toi, tes doigts tapotent frénétiquement tes jambes. Serais-tu stressée, peut-être ? Et puis, penses-tu réellement que je vais laisser tomber mon morceau de viande pour le laisser à n’importe quel autre chien de Crimson ? Détrompe-toi. Je te lâcherais quand j’en aurais décidé. »

Il voulait te faire flancher, montrer à quel point il avait raison. Tes doigts étaient exténués par le travail déstressant qu'ils te procuraient. Tu gardais le sourire, toujours avec ces répétitions incessantes sur ta cuisse. De tes longs cheveux blonds, tes yeux sombre et sanglants tu souriais en affrontant la peur. Tu voulais tellement crier, t'enfuir mais tu ne pouvais pas bouger,tu jouais la comédie. Tu étais une actrice, c'était dans les règles du jeu. Il te prenait comme une distraction, malheureusement tu n'étais pas aussi distrayante qu'il le voulait lui, c'était ta plus grande victoire, ta fierté. Il ne gagnerait pas, il ne pouvait pas, tu étais forte, forte comme jamais. Hein Lulla ?
Tu respirais doucement, calmement, tu écoutais sans te crisper, tu n'en avais que faire de ses idées. Puis, la dame de brume s'avançait, sans un bruit, elle s'approchait dangereusement de toi. Pauvre chose, tu n'es pas vivante, jamais tu ne comprendras le sens de la vie, il te manipule mais tu n'es qu'une poupée de brume. Tu n'es qu'une machine sans cœur, sans aucune technologie, tu n'es composé que de particules. Tu n'es rien, tu n'es qu'un cauchemar, rien n'est réel! Finalement, on te poussa droit devant elle, tu titubas mais rien. Tu étais debout. Ton cœur battait la chamade, ton sang affluait, tu te contenais mais à ce moment tu aurais voulu laisser tes larmes te submerger pour de bon. Qu'il te laisse tranquille ce fumier ! Tu étais à bout de force, exténuée, mais tu gardais ton calme. Tu le devais coûte que coûte, ton état d'âme t'étais supérieur, tu étais supérieur n'oublie pas. Respires Lulla, respires. Puis, tu lèves les yeux, tu le vois, ce garçon qui te hais tant. Ses yeux, tourmentés par la rage qui le rongeait. Tu es fière de toi pour cette seule et unique raison. Des cheveux tombent en cascade, tu penches la tête comme une enfant, tu ne dis rien, tu te contente de sourire. Tu as peur de parler, tu ne peux pas. Tu es à bout de force, mais tu veux qu'il te haïsse davantage pour ça. Tu n'as rien à lui devoir, tu ne souffriras pas pour lui ni pour personne, tu es comme ça après tout. Imbue de toi même. Qu'en as tu à faire de ses blessures ? Tu les guériras seule. Tu es forte Lulla, tu es forte. Tu ravales ta salive, tes yeux le fixent, il approche, tu sens sa colère, sa rage, il te pousse sans ménagement, tu recules instinctivement, tu ne cris pas, tu le laisse faire. Tu t'amuses à le voir aussi faible. Tout ça t'es égal, tu avais l'habitude de te battre. T'aurais voulu le frapper pour répliquer, mais c'est inutile tu ne pourrais pas dans son état. Tu veux  juste lui montrer qu'il aura beau te pousser, tu n'agiras pas. Tu ne lèveras pas la main sur lui. Tu souris avec difficulté mais tu le fais. Pour toi.

« Gamine. Tu n’es qu’un jouet. Quand j’en aurais fini avec toi. Tu ne pourras plus que pleurer sur la famille qui ne veut même plus de toi. Une arrogante petite conne comme toi, qui en voudrait ? Personne. Non. Personne ne veut à supporter des personnes comme ça ! »

Tu soupires, tu te vides, tu ne pense plus. Tu abandonnes toute pensée, tu évacues. Tu ne peux pas t'énerver, lui montrer la facette arrogante qui n'hésiteras pas à tout casser sur son passage. Tu ne veux pas souffrir, tu oublies. Ce ne sont que des mots, ils ne t'atteignent pas. Jamais, ils sont futiles et sales, venant d'une telle personne tu n'accepteras jamais ce genre de propos. Il ne te connaît pas, tu t'en fiches. Tu abandonnes, tu te laisse faire, tu souris. Puis tu t'arrêtes quelque secondes, il est exaspéré, à bout de nerf tu le sens. Et toi, tu restes près de l'eau. Dans ce silence, tu croise les jambes, tu respires, prenant une bouffée d'oxygène comme tu l'aimais tant. Tu revis, tu es calmée, tu te sens folle à liée mais tu es bien, comme droguée. Tu es une fille étrange, bipolaire et didactique mais tu joues selon tes règles. Tu peux être une autre personne quand tu le décide, tu es toi. Personne ne peut changer ça. Alors tu stoppe la frénésie de tes doigts, tu ne bouges plus, tu souris puis tu émet enfin un son, un son tendre et simple. Tu ris, comme l'aurait fait une enfant, tu te fiches du monde, tu n'as que faire de ses paroles. Tu es folle toi aussi, qu'à tu à perdre ? Ton rire se fait plus intense, tu ris encore, tu te tord, tu te serais agenouillée tant cela te faisait mal au ventre. Tu es perfide Lulla, tu te moques de tout, pourtant tu te caches, mais c'est ce qui faisait ta force.

« Comme tu veux. Je n'ai vraiment rien à perdre. Pourquoi es tu si énervé hein ? Je te déplais à ce point ? Tu-me-hais ? Je t'aime bien moi ! »

Mensonges mais tu ris. Tu n'es plus la toi habituelle, tu es celle qui cache ses peurs, tu enfouis tout dans un tiroir. Tu es chez toi, dans ta tête. Tout est caché, personne ne peut trouver tes faiblesses. Tu es la psychologie même, tu te construit à petit feu. Tes cheveux blonds cachent ton visage pâle et ton grand sourire, tu es euphorique. Tu te sens folle, tu aime ça. Déteste la personne en face de toi, gamin, déteste la autant que tu peux, tu en veux plus. Diabolique jeune fille au regard de sang, tu touches tes faiblesses, tu les détruis. Il y a t-il une autre facette de toi qui ressort dans ces moments là ? Lulla, qui es tu, Lulla que fais tu ?

« Tu viendras jouer un autre jour avec moi ? Gamin !  »

Tu le pousse à bout, quelle extase. Tu baisses les yeux, ton sourire est abstrait, tu regardes tes doigts, tu les anime , tu en fais des jouets. Tout est basé sur le jeu, tu as la gestuelle. Tu es devenue la meilleure actrice au point que ton personnage t'ait engouffré tout au fond de l'abîme.Tu relèves tes yeux de sang, tu lui souris puis tu courbe ton corps, lui faisant une révérence sympathique. Tu te moques, tu joues, tout cela n'est qu'un jeu. Tu es folle. Illusion.

« Tu étais fort distrayant. Merci. »

Joueuse, perfide et manipulatrice. Qui est tu donc jeune fille?


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Smoke


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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeSam 24 Aoû - 2:09





No Beauty. Only The Beast.








Petite pute. Ne mâchons plus nos mots. Je te hais. Je te méprise et tu me le rends bien. Tu rigoles. Pourquoi rigoles-tu ? Je ne suis pas marrant. Et tu es loin de l’être toi aussi, sauf si nous considérons ton horrible visage digne d’un tableau expressionniste. Je bouillonne de rage. Je fulmine comme un volcan. Et comme ce volcan, je fume, je fume si fort. La rue entière pourrait se trouver sous une brume terrifiante en ce moment-même. Prenez garde à la bête dans le brouillard. Elle est là. Elle te guette, jeune idiote, depuis l’ombre. Je suis enragé. Je pourrais hurler si mes dents ne grinçaient pas autant. Enfin, je ne sais pas trop si ce sont mes dents qui grincent ou si mes mots deviennent des grognements terrifiants. J’ai l’impression de ressentir mes canines se changer en crocs. Je les sens avides de sang. C’est ton sang qu’elles veulent. Je perds pied. Que se passe-t-il ? Je perdrais le contrôle de moi-même ? Essaie de te ressaisir. Vite, c’est nécessaire. Inspire. Expire. Rien à faire. Tente de  récupérer ce self-control. C’est important. Mon ouïe s’affine. J’écoute chacun de tes mots. Accroche-toi au monde réel. Il est présent, autour de toi, même s’il ne te plait pas, même si elle est là. Reste avec nous dans la réalité. Je fais un pas. J’avance vers elle.


« Comme tu veux. Je n'ai vraiment rien à perdre. Pourquoi es tu si énervé hein ? Je te déplais à ce point ? Tu-me-hais ? Je t'aime bien moi ! »


Pourquoi suis-je énervé ? Mais à cause de toi, idiote. Vieille peau. Tu me sors par tout les pores. Tu auras beau m’apprécier, cela ne devrait pas t’aider pour ton funeste destin. C’est fini pour toi. Un coup de foudre parcourt mon échine. Comme un changement radical qui se manifeste en moi, à la manière de contraction pour une mère dont l’enfant arrive. Mais là, ce n’est pas une naissance qui va survenir, au contraire, je prévois la mort de quelque chose. Ce décès viendra d’elle, je veux voir cette étincelle d’insolence s’éteindre dans son regard. Je fais un pas. Je me rapproche.


« Tu viendras jouer un autre jour avec moi ? Gamin !  »


Bien sûr que je viendrais jouer, ne t’inquiète pas. Je suis déjà prêt. Je sens que j’arrive. Plus ses mots fusent, plus la logique s’efface et plus la réalité s’esquive. Encore un choc. C’est douloureux. C’est si bon. Je grogne encore. Un véritable plaisir. Je jouis sous la souffrance. Une véritable torture. Veux-tu y goûter, toi aussi, espèce d’insolente ? Oui. Bien sûr. Tu vas y avoir droit à ton tour. Ne t’inquiètes pas, j’arrive pour toi. Mes muscles se contractent, mes membres se désarticulent et se tordent comme si je n’avais plus de limites dans mes mouvements. Une souplesse telle que mes membres semblent autonomes les uns par rapport aux autres. Plus de rotules. Plus de ligaments pour retenir tout le squelette. Plus rien ne semble être une barrière à l’imagination. Mes jambes se figent et se défigent, elles se préparent à bondir à chaque instant comme un diablotin se jetterait sur un enfant. Elles te visent, gamine, elles ne veulent que toi, ces jambes. Elles se retiennent. Elles ne font qu’un pas. Juste un pas simple mais qui rapproche d’un objectif : La fin.


« Tu étais fort distrayant. Merci. »


J’espère bien te distraire, parce que c’est le dernier acte, pétasse. Bientôt, le rideau se couchera et un nouvel acte commencera. Tu sais pourquoi changeons-nous d’acte au théâtre ? Parce qu’un personnage n’interviendra pas dans l’acte suivant. Et ce personnage, ce ne sera pas moi. Mais ça, bien sûr, tu ne peux pas le savoir, tout du moins, ce n’est pas moi qui te l’apprendra ce soir. Je ne fais que grogner maintenant. Je ne dis plus mot. Mes poils se hérissent à la manière d’un loup furieux. Ils semblent étrangement plus longs. Serait-ce encore des poils … Ou serait-ce un pelage sur cette peau que je ne reconnais plus ? Peu importe. Ce qui compte. C’est que je fais un pas. Encore un. Un dernier. Elle est à bout de bras. Je pourrais l’attraper maintenant. Un dernier craquement. Tu hurles. Tu cèdes au démon dans les profondeurs de ton âme. C’est là où tes démons se cachent. Et ils reviennent à la surface avec une facilité déconcertante.


« Grrrrrr. Grrrrrrrgnnnn. Grrrrrr. »


Ma raison s’estompe. Je suis à présent dominé par une bête. Une monstruosité dangereuse qui ne réclame que sang et vengeance. Que fais-tu, à présent, drôle de bête ? Mais oui, c’est bien ça, je me vois bien agripper son tee-shirt et la propulser au sol. Je m’en doutais : De la violence pure et gratuite. Fais preuve de subtilité, stupide animal. Et c’est que je lui montre les crocs à présent ; Et mes gencives, elles moussent ! La rage ? J’ai la rage, maintenant ? Et puis, serais-ce des griffes au bout de ces doigts ? Faites de fumée ? Ingénieux, et elles sont solides en plus, juste assez dense pour blesser. Je grogne encore. Je hurle comme un animal en chasse. Impossible de se maitriser.  Mes yeux rouges injectés de sang réclament encore plus de cette rosée vermillon qui coule dans tes veines ; Et qui coulera bientôt sur ce sol, ou bien sur mon palais, je n’ai pas encore décidé. Est-ce encore une illusion ? La folie a-t-elle dépassée la conscience ? L’imaginaire a-t-il dépassé la réalité ? Non. Maintenant, tu ne devrais plus faire la maline. Si tu en avais l’occasion, tu devrais courir loin. Je me répète peut-être mais … Tu aurais dû fuir. Vraiment. Maintenant, c’est fini. Je t’attrape et je te soulève à une main par tes vêtements. Elle est une fille vraiment légère. Je la jette à peine qu’elle vole à quelques bons mètres, un coup léger car ralenti par la fumée dense.


Tu rigolais. Je ne veux plus voir ce sourire mesquin sur ton visage. Jamais plus. Quelque chose doit périr dans ton âme. Je vais y laisser une morsure qui ne se refermera pas aussi vite. Elle est au sol, dans la brume, un peu plus loin. Elle est seule, probablement apeurée. Je la vois. Je l’observe et l’étudie avec un semblant de fascination. Tu t’approches d’elle avec mon corps, horrible sauvage. Je suis furtif, mais pas suffisamment. Chaque pas se fait ressentir au sol. Peut-être le bruit de mes pattes qui résonnent sur la paroi du pont. Ou alors mes griffes ? Ce n’est pas important. Je me rapproche et c’est ce qui compte. Parce qu’à présent, je suis agenouillé juste au dessus d’elle, du bout d’une griffe, je lacère avec facilité les vêtements de la demoiselle. J’aperçois ta peau, fragile petit lambeau de chair. J’ai envie d’y planter mes dents. J’ai envie de te faire tellement plus. Je veux lacérer ces lèvres jettent de perfides petits mots. Je veux gratter tes orbites pour ne te laisser entrevoir que la fumée noire que j’ajoute à ce monde. Je voudrais percer ces tympans qui ne te laisseraient que le silencieux et lourd fardeau de la mort à l’oreille. Et tellement plus, tant tu me fais rager. J’enrage à ta simple vue. Je voudrais même tenter la reproduction avec une version lacérée et froide de toi-même. J’irais violemment entre tes cuisses pour cogner encore et encore contre le fond de ton être. Quand bien même la rigidité cadavérique serait présente, je forcerais le passage pour te faire souffrir depuis l’haut -delà.  Je ne passerais pas des endroits encore sous-estimés. Et je jouerais avec ton corps froid, laissé à l’abandonné, pourrissant par endroit, dévoré par d’autre. Trop de fantasmes irréalisables en ces lieux.


Retour à une réalité moins fantasmagorique. Je vois ta chair. J’imagine tes os. Je ne peux pas te tuer, mais nous pouvons jouer encore un peu. Mes griffes se baladent au dessus de ta peau, et puis, doucement, j’en pose une sur ton ventre plat et contractée. Et je glisse. A la manière d’un scalpel, ta peau est tranchée comme on le ferait pour du jambon avec un couteau. Parce que tu n’es rien de plus qu’un simple morceau de viande, de la chair sur un squelette, un trou et des os. Je déchire maintenant les habits qui se trouvent plus bas. Je n’irais pas plus loin. Je t’aurais fait plus de mal encore si le soleil ne s’était pas levé. Doucement. Ses premiers rayons traversaient la brume noire. Dur retour à la réalité. Tu n’es pas une bête, Smoky. Tu dois faire les choses avec plus d’élégances. Tu te laisse aller. Arrête. Oui, je vais me stopper là. Je me paralyse, une seconde seulement, mais elle paraissait durer des heures. Il était encore trop tôt. Ce n’était qu’un malheureux petit rayon de jour même si la nuit tente encore de dominer la partie. Dans un élan de rage, tu jettes la demoiselle sur un sol dur. Je constate l’absence de fumée. Elle a disparue. Et bientôt moi aussi. J’ai fui. Je cours dans les rues pour rejoindre mon petit appartement minable mais suffisant. Humain. La prochaine fois, il faudrait envisager la chose d’un point de vue humain, je me répugne. Je ne suis pas un chien. Fais les choses comme tu dois les faire, Smoke, avec des véritables idéaux. Parce que même dans la terreur et dans la folie, il y a une part d’humanité et de réalité. Ne plus perdre pied. Fixe-toi cet objectif. Il y aura une prochaine fois pour vous deux, il y en a toujours.



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MessageSujet: Re: « s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé.   «  s.o.s besoin d'oxygène. » ϟ Smoke [NC-18] Terminé. I_icon_minitimeSam 24 Aoû - 14:19



« Je paye pour ma stupidité. Je meurs. Tu as gagné. »
Smoke & Lullaby

Ce sont les rayons du soleil qui approchaient, parmi l'air glacé de Crimson District. Il faisait froid, tout était gelé, il n'y avait pas une once de vie, il n'y avait que toi, déchue et piétinée. Ta respiration était faible, saccadée et tes membres étaient douloureux et meurtris. Tu étais en lambeau, à terre, ton visage était sale et poussiéreux. Tu avais mal, tu griffais le mur à en crever. Cette bête qui t'avait attaquée n'était pas humaine. C'était le diable en personne, tu l'avais provoquée, toi la fille fragile qui ne tiendrait plus sur ses jambes après ça. A la masse, désintégrée par les forces obscure. Tu sentais tes tripes remonter, tu posais ta main devant ta bouche, les yeux exorbités. Vomissement. Tu criais, pleurait comme tu ne l'avait jamais fait auparavant. Tu sentais la mort, tu n'étais qu'une poupée brûlée. Tu ne pouvais presque plus bouger, tes jambes étaient comme lacérées, tu avais des marques sur ton corps et tu te cramponnais au mur pour ne pas pousser de nouveaux cris. Il s'était enfui, après t'avoir marquée, une plaie sur ton ventre qui te faisait souffrir, tu ne dormirais plus jamais. Tu allais mourir. Que de larmes, tu tombes, tu es au fond. Tu mords tes lèvres, tu t'agenouilles contre le sol, tu rages contre toi même. Quelle belle victoire vraiment, tu étais la plus forte. La plus forte des connes Lulla. Tu le sais ?! Désespoir. Tu vomissais une nouvelle fois, laissant ressortir les déchéances de ton âme. C'était immonde, cette vision, tout, tu voulais oublier. Il était effrayant, jamais tu ne voulais revoir pareil spectacle, ces yeux, son corps, sa folie. Tout cela te rongeait, tu pleurais tellement que tu en riais, un spasme. Tu es sous l'emprise de ta folie. Tu étais sale, presque dénudée. On aurait pu croire que tu avais été violée, dans cet état de pourriture, tu empestais. Tes doigts glissais contre la pierre, tu tapais fougueusement dessus, tu te tuais, tu ne voulais plus vivre après ça. Pourquoi avoir souffert pour une simple question de fierté, si tu avais fuit depuis le départ tu serais toujours en train de te lamenter sur ton sort, mais tu serais "en vie". L'acharnement de tes cris, on pouvait t'entendre, tu posais tes mains sur ta tête, tu fermais les yeux tandis que ton visage était devenu un torrent de sel et d'eau. Tu avais mal, tu relâchais tout, c'était une libération, une agonie, certes qui se répétait encore et encore. Tu meurs, tu t'enfonces, tu veux crever. Ces yeux, ce rire, cette terreur. Tout te remplie, tu es gelée. Tu ne peux plus bouger, tu trembles. Tiraillement. Tout est sombre malgré l'aurore qui pointait le bout de ses halos de lumières, tu étais seule, froide et inconsolable. Tuez moi, tuez moi, était la seule chose que tu pouvais penser. Tu lâchais de nouveaux cris, rampant sur le sol jusqu'à atteindre le petit ruisseau juste devant les pavés de pierre. Tu plongeais fougueusement ta main dans l'eau claire, tu buvais, t'étais une plante morte et desséchée. Tu était crispé, fatiguée et terne, tu pleurais, tu ne savais pas où aller ni quoi faire. Tu t'approchais, tu regardais ton visage, ce reflet immonde qui représentait ta naïveté et ta folie. Pourquoi avait tu fait ça ? Tout cela n'était que du bluffe, tu avais échoué à ta tâche. Tu ne t'en étais pas sortit. Tu saignais, tu avais mal, tu voulais te noyer. Te briser, tout recommencer, oublier cette douleur infâme qui carbonisait ton esprit. Tout est confus, tu ne sais plus qui tu es, ni où tu te trouves. Horreur. Désolation. Punition. Rien de plus que ce que tu voulais, tu étais au purgatoire finalement. Tu expiais tes fautes, tu devais souffrir et traiter tes pêchés pour avoir cette infime chance de monter au paradis. Toi, tu étais sale, pauvre conne. Sale traînée, dévergondée et sotte ! Tu pourriras dans les abîmes de l'enfer, Satan était venu te chercher, toi. Il t'avait infligé le mal, tu n'étais plus rien. Tu ne respirais plus. Tes jambes poussaient encore, une nouvelle fois, tu y es presque. Tu tombes dans ce petit ruisseau, à plat ventre. Tu gémis, la tête dans les cailloux, tout est sombre et froid. Tu es dans un sale état, tu te meurs. Tu pleures en silence, tu te tournes, sur le dos, tu gémis. Tu regarde la recourbure du pont. Ton corps se lave dans une eau, elle n'expieras rien, ce n'est pas une eau bénite. Tu n'espères rien, ce ne sont que tes larmes qui se mêlent avec ton sang. Tu souffres, tu pleures, tu ne cris plus. Tu te laisse mourir, tu ne veux pas rentrer. Ton corps se contracte, tu pourrais convulser. Folie, désemparement. Plus rien n'a d'importance, tu es sotte Lulla, tu ne mérites que ça. Tu as peur, les images se troublent. Tu ne vois rien, tu es toujours au milieu de la brume, tu te sers, tu tousses. Immobile. Tes cheveux sont mouillés, tu es trempée. Ta peau est pâle, presque cadavérique, tes yeux sont le sang. Ton corps est froid, tout a une fin, ta fin est là, maintenant.
Pourquoi n'était tu pas morte ? Tu l'avais cherché, tu avais titiller le diable. Tu devais mourir, tu n'étais qu'une esclave de la vie, entre le ciel et la terre, tu n'étais qu'un misérable point au milieu de l'univers. Tu étais en vie mais tu ne ressens rien. Juste la peur et la douleur. Tu vacilles, tes yeux regardent à droite et à gauche, tu ne veux pas qu'il revienne te chercher. Tu pleures encore, plus encore, tu passe douloureusement un bras sur ton visage, il se crispe, il a mal, il souffre. L'eau coule sur ta peau, elle est transparente... bientôt elle deviendra rouge, baignée dans ton propre sang. Tu assassine tout, tu n'es qu'une entité déchue. Tu trembles, tu convulse, ton corps se rétracte. Meurs connasse, meurs.
Ta respiration  ne pouvait pas être plus forte, tu vas mourir, tu es à l'agonie. Tout est de ta faute. Tout est de ta faute... tu...
Ta tête tombe soudainement sur le côté, tes yeux sont clos, tu t'étais évanouie. Tu ne pense à rien, tu es dans un autre monde. Tes lèvres rosâtres ont perdus de leur éclats, tu n'as plus de couleur, ta fleur se fane. Pourtant, une voix s'élève, tu crois entendre Dieu. Mais quelqu'un est venu, t'as ramassée tendrement. Tu ne te souviens plus, mais c'était chaud et délicat. C'était un souffle d'espoir qui se posait sur ta nuque. Tu ne sais pas quel est le choix à prendre, tu es tourmentée.
Vivre ou mourir, tel est la question.


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