✗ On a tous un passé :
Je ne suis pas né ici, en Irlande. Mais aux Etats-Unis. Pays d'origine de ma mère. Celle-ci avait rencontré un irlandais et en était tombée follement amoureuse. Ils se marièrent dans leur jeunesse et dans la précipitation habituelle des jeune couple. Et un an et demi plus tard, je vins au monde.
Naissance difficile. Ma mère a failli y rester. Sa santé a été rendue fragile a cause de cela. Et un second enfant lui serait impossible...
Peut-être est-ce à cause de cela que je fus chéri et gâté malgré tout ?

Mais le temps passa. Un jour, ma mère tomba malade. Avec sa santé précaire, elle ne réussis pas à tenir le coup. L'enterrement eu lieu un jour de pluie. Malgré cela, je tenais le coup. J'avais toujours mon père, non ?  Mais il faut quand même bien avouer que je m'étais un peu refermer sur moi-même et que j'avais plus peur de perdre les personnes à qui je tenais.

Malheureusement, le sort ne s'arrêta pas là. Pour une raison qui m'échappa, mon père devint hors-la-loi. Apparemment, il avait braqué une supérette, avait paniqué et tiré sur un flic. La justice décida alors de l'envoyé en prison tandis que les services de l'enfance s'intéressaient à mon cas. Ces gens étaient étranges et incompétents. Ils m'envoyèrent dans différentes maisons d'accueilles et m'en changeaient régulièrement alors que je ne posais pas de problème. Personne n'avait de nouvelle de mes grand-parents qu'ils soient maternels ou paternels.

Jusqu'au jour où les services de l'enfance revinrent me prendre. J'allais aller en Irlande. Ils avaient reçu une lettre de mes grand-parents paternels où ceux-ci insistaient pour que je retourne sur les terres "natales". alors que je n'étais pas natifs de là-bas. Les personnes responsables de moi décidèrent que cela était une bonne idée de m'éloigner. De plus cela allait avoir un bon effet sur moi. Les autres n'allaient plus me regarder comme le fils d'un criminel.

Arrivé en Irlande, mes grand-parents étaient ravis de faire ma connaissance. Je pus repartir à zéro. Ma treizième année se finissait et tout ses malheurs avec. Une nouvelle maison, une nouvelle école. Un accent différent. J'étais la nouveauté que tout le monde s'arrachait. "Comment c'est là-bas ?" C'est la question qui revenait le plus souvent. Mais une autre qui revenait aussi beaucoup était : "Pourquoi tu es venu vivre ici ?" Douleur pratiquement insoutenable. Comment dire que ma mère était morte et mon père en prison sans qu'on me regarde étrangement ? J'éludais la question avec un sourire et une question portant sur autre chose.
Ma vie était enfin calme et simple. Enfin, j'étais un enfant comme les autres. Un garçon qui ennuyait les filles, qui se bagarrait quelque fois, qui sortait aussi de temps à autre.
Puis, pour mon quinzième anniversaire, mes grand-parents m'offrirent mon propre ordinateur. Ô joie ! Je devins rapidement accro. Je jouais beaucoup. D'abord avec les copains, puis avec d'autres.

Le temps passa. Je m'étais fait une amie sur les jeux. On jouait assez fréquemment ensemble. J'aurais pu passer mes nuits à jouer avec si la fatigue ne me surprenait pas à chaque fois ! Puis un jour, je n'eu plus aucune nouvelle. Je ne savais pas pourquoi et me disait que je ne le saurais peut-être jamais. Mais... cela arrivait, n'est-ce pas ?

Un mois plus tard, je reçu un étrange message. J'en avais déjà entendu parler. Il y avait des rumeurs qui circulait. Mais je n'y avait pas cru. Après hésitations, je répondis positivement au message. Rapidement, je reçu le matériel. Dans ma chambre, je mis le casque...
✗ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction :
La création et le début furent assez rapide. Puis on me demandait où je voulais vivre ou bien quelque chose comme ça. Choix difficile. Ce fut un peu au hasard que je décidais. Mais je trouve que le hasard a pour une fois bien fait les choses. C'était étrange. Mais à la fois très agréable comme sensation. Je m'habituais doucement. Comme dans tout, il faut un temps d'adaptation. Mais quand je voulu arrêter, je fus franchement perturbé. Comme on quittait ??? On ne m'avait pas dit ça ! J'étais... coincé dans le jeu ? Après angoisse et tout ce qui s'en suivait, je me fis à l'idée. La vie ici était sûrement plus tranquille que la réalité, soit ce à quoi j'aspirais.