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 Sephyna
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Sephyna


Holy Sword

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Sephyna

Messages : 8
Date d'inscription : 14/12/2013

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MessageSujet: Sephyna   Sephyna I_icon_minitimeLun 16 Déc - 21:19


❝Sephyna❝


✗ Comment tu t’appelais ?
Celestya Amy Vilolinya
✗ Tu as choisi quel pseudo ?
Sephyna
✗ Tu as quel âge en fait ?
22 ans
✗ Tu viens d'où ?
Russie
✗ Tu veux aller sur quelle île ?
Holy Sword
✗ Tu fais quoi dans la vie ?
bergère (Dans euphemia du moins)
✗ T'es un super-héros ?
Jarre du génie.
Spoiler:


» Mémorisation Physique.



✗ La couleur de tes yeux de biche ?
Les yeux de Celestya sont d'un bleu cyan bien particulier ; cette couleur glacée qui peut être perçue comme étant la plus belle par sa légèreté et sa pureté froide, ou bien considéré comme effrayante, donnant une sensation étrange de voir à travers son âme figée dans la glace. Faites votre choix, mais ne vous amusez pas trop à vous perdre dedans, cela la met très mal à l'aise.
✗ Et celle de tes cheveux au vent ?
Celestya a les cheveux d'une couleur blond blanc aux reflets froid. Elle ne les a pas coupé depuis bientôt 7 ans, alors vous imaginez bien qu'ils soient long ; ils lui arrivent exactement au bas des reins en arrière et elle possède un semblant de frange devant, bien que ces courtes mèches lui arrive à auteur des épaules. Légèrement ondulés, ils sont surtout très épais et très dense, à croire que vous pourriez perdre une main si vous vous amusez à la mettre dans cette crinière. Enfin, c'est surtout des dents que vous rencontrerez s'il vous prend l'envie de lui toucher ses cheveux : c'est une chose qui l'énerve au plus haut point.
✗ Tu sens la rose ou tu pues le yack ?
Le parfum préféré de Celestya est celui des dames : la vanille. Sa mère portait souvent sur elle de petits sachets de vanille et c'est pour elle la seule odeur qui mérite d'exister. De ce fait, elle n'achète que de la crème de douche à la Vanille. Une fois l'odeur dissipée, elle ne sent relativement pas grand-chose, à l'image de son physique, comme si elle était figée dans un glaçon.
✗ Taille & Poids ?
Ce que vous avez en face de vous est une petite chose fragile et frêle : elle mesure 1m58 pour 50kilos. Il est très facile de voir certains de ces os, notamment au niveau des épaules et de la clavicule, ainsi que de ces poignets.
✗ Signe distinctif ?
Celestya a de petites entailles sur tout le corps, des cicatrices minces mais nombreuse, peu visible si on ne s'y attarde pas. N'étant pas matérialiste, elle n'a pas de bijoux particuliers sur elle qu'elle garde précieusement. La seule chose qui la différencie dans la foule, ce sont ces long cheveux blancs toujours détachés et son air légèrement détacher, comme si elle appartenait à une autre dimension. Son physique est calme, doux, à condition de le voir. Jamais de geste brusque, elle semble vivre en hypotension. Ces sourires sont rare, ces regards plus nombreux. Des regards silencieux, car c'est certainement quelque chose à laquelle vous serez confronté ; Quand vous l'aurez vu physiquement, vous auriez certainement fait le tour de sa personne. Elle a peu de mot à offrir aux gens, elle est semblable à une présence fantomatique, silencieuse, ses yeux cyan planant dans les vôtre.


» Analyse cérébrale.



✗ On n'est pas parfait hein ?
Celestya est pleine de petits défauts et de bien plus gros. Déjà, elle n'est pas très éloquente, difficile de lui arracher un mot et les seule qui veulent bien sortir de sa bouche ne sont jamais très adroits. Elle n'a pas conscience de tout, elle semble avoir toujours 5 ans, et comprendra très peu tout ce qui se rapporte à la violence et aux ébats, amoureux ou purement sexuel. Elle a aussi tendance à croire qu'on a peu besoin des autres et que l'on peut se débrouiller seul si on s'en donne les moyens. Elle est une cocotte minute, c'est à dire qu'elle est très calme, mais la goutte qui fera déborder le vase réveillera en elle un animal violant, utilisant poing et croc. Est-ce un défaut d'aimer courir pieds nus ? On peut considérer cela comme tel lorsqu'on se prend un truc dans le pied, on va dire. Elle a du mal à évacué ces sentiments. Rare sont les larmes sorties de ces saphirs d'hiver, mais ils restent toujours au bord de ses pupilles rougit par l'envie de verser quelques gouttes. Faible, elle l'est très certainement, ses petits bras frêle ne sont guère plus puissants que le petit bec d'un moineau. Elle manque de bon sens commun en général. J'oubliais ; elle aimera tout savoir sur vous en espérant rien dévoilé d'elle.
✗ Mais on gère la fougère ?
Son côté enfantin pourrait être qualifié de mignon et au-delà de ces tares, elle a malgré tout le sens des responsabilités. Quand on a atteint son coeur gelé, celui-ci, comme pour toutes femmes s'ouvrent et vous deviendrez une personne choyée pour qui elle dévouera corps et âme. Aussi, elle ne vous reprochera jamais vos défauts, à moins que ceux-ci sont à l'origine de la goutte d'eau débordant son vase interne. Aussi, elle est la plupart du temps calme.
✗ Tu préfères les garçons, les filles, les deux, les chatons ?
Asexuel
✗ Moi j'ai un rêveuuuh ?
Le plus grand rêve de Celestya est de retrouver sa petite soeur. Après, elle aurait aimé avoir le pouvoir de réanimation.
✗ T'as peur de quelque chose ?
Elle a très peur de la mort ; ou du moins qu'elle arrive à un de ces proches. Pour elle, ce n'est pas si grave. Aussi, elle a désormais peur de manquer de vivre et d'avoir froid. Enfin, elle a peur des dinosaures, ne sachant pas pourquoi.
✗ Quels sont tes goûts ?
Celestya aime le violon. Bien qu'elle en jouait petite, difficile pour elle de savoir si c'est toujours le cas. Elle aime les endroits de verdure à son image, calme. Elle aime les gens malgré elle ; elle aimerait les protéger de sa funeste malchance, mais elle est attirée par la diversité du monde, les réactions des gens, ce qu'ils ont vécu et ce qu'ils sont devenus aujourd'hui à cause de leurs passés. Elle affectionne un peu tout et n'importe quoi, dans la mesure où c'est vivant.
✗ Signe distinctif ?
Elle peut ne pas paraître très équilibrée parfois. Elle peut s'extasier sur des choses sans raison ou paraissant insignifiant. Vous voulez savoir pourquoi ? Suivez moi.


» Chargement du jeu.



✗ On a tous un passé :
L'extrémité de ses doigts parcourrait ce visage avec une candeur bien particulière. La moindre par-celle, la moindre ride, la moindre tâche était examinée sous ses empruntes. Le toucher était bien plus glacial que ces tragiques soir sous un épais manteau neigeux qu'elle connue tant. Ses pupilles étaient sèches, elle profitait de l'instant, autant que son cœur et son âme le pût. Elle le savait. Ce visage bien plus froid qu'une statue, bien plus rigide que la pierre, bien plus pâle que le marbre, mais aussi bien plus beau et subtile était voué à se faner, et elle devait, autant que possible, profiter de l'instant. Cet instant où elle pourrait, à sa guise, scruté les moindre défauts et trait de ce minois. De ses yeux bleus, elle le parcourait, encore et encore, encore, encore et des heures durant. Ses mains le frôlaient pour ne pas oublier la moindre courbe et la moindre texture ... Enfin, après ce long rituel, Celestya colla son front contre celle de la dame :

"Que dois-je faire, maintenant ...."

Celestya était née dans une famille de la noblesse russe. Ses parents, Sonya et Yuri, étaient les énièmes enfants de deux familles aristocratiques. Énièmes sous-entend ici qu'ils n'étaient ni les premiers, à la tête de la fortune familiale, ni les derniers, petits chouchous de leurs pères. Non, ils étaient dans la bonne moyenne : Sonya étaient la 3ème alors que Yuri le 2nd (dans deux familles différentes, évidemment !). Cette moyenne leur permettait d'être à couvert des médias, tout en ayant une partie d'héritage conséquent ; suffisant pour vivre trois vies convenablement. Autant vous dire que Celestya avait un avenir tout tracé, féérique, qu'elle recevrait une éducation stricte pour vivre dans l'oisiveté complaisante. Mais soyons clairs ; je ne m'y connais pas en réincarnation et tout ce touticounti, mais si Celestya hébergeait en elle la plus noire des âmes, la vie lui rendit bien.
La jeune fille hérita des yeux bleus de son père et des cheveux d'un blond tellement clair qu'ils en paraissaient blanc de sa mère : ces deux atouts étaient les principales caractéristiques des deux familles dont elle était issue et génétiquement elle n'était donc pas en reste. Aussi intelligente qu'elle était, elle n'avait rien d'assidue et se cachait n'importe où dans la demeure familiale pour ne pas assister au cours qu'on la forçait à prendre : violon, histoire, lecture, botanique ... Autant de cours inutiles pour une fillette de 6 ans qui pense qu'à courir et à gambader dans les jardins luxuriants qu'était capable de fournir un climat russe. Tout ce qu'elle aimait, c'était le calme de la nature. Elle n'aimait pas ces cousins aux degrés incomptables, elle n'aimait pas ces professeurs, elle n'aimait rien mis à part la nature brute et sauvage. Enfin, aussi sauvage puisse être la nature dans un enclos fermé tel un jardin. Animal captif de riche, elle voyait que très peu de monde au-delà se sa famille, était capricieuse, malicieuse, espiègle et terriblement exaspérante. Une petite pimbêche comme on en voit couramment dans les familles de riches, mais qui provoquait une convoitise qu'elle savait apprécier. Mais il y avait bien une matière qu'elle aimait dans toutes ces obligations de riches, celle des sciences. Elle trouvait ce monde magique et fantastique et étrangement, son univers plein de fioritures ne l'intéressait pas dans ses études ; elle n'aimait pas la lecture, les livres et toutes ces choses qu'elle considérait du passé. C'était inutile et terriblement ennuyant. La fillette n'avait pas les yeux en face des trous, que voulez-vous?
C'est ainsi qu'elle grandit, aussi agaçante qu'elle puisse être toute son enfance et tellement seule, également. Au bord de l'adolescence, elle sentait qu'elle vivait dans une prison d'ivoire, aussi belle fût sa cellule, elle restait une cellule. La petite chipie était devenue quelqu'un qui contestait l'autorité paternel. Elle était loin d'être facile, mais bien qu'elle soit un animal en cage, elle était très docile comparer à une fillette moins riche. À l'époque, pourtant, elle avait l'impression d'être la pire des furies, une lionne blanche au grognement puissant et habile, une lionne froide et impénétrable ...

Elle n'avait pourtant pas la chance de faire écouter ses nouveaux grincements de dents à ses parents quand elle le désirait ; enfant de riches oblige, elle était le plus clair de son temps avec des nourrices et sa petite soeur, Katerina. Cette dernière avait 3 ans de moins que Celestya, une petite chose mignonne, rousse aux yeux verts, ayant pris les cheveux de leur père et les yeux de leur mère, elle était comme son antithèse : obéissante, sage, discipliné, moins futé, mais tellement plus tendre. Elle était sociable et jouait souvent avec leurs cousins ; doué en musique, dessin et art. Celestya lui en voulait un peu, considérant qu'elle avait des dons bien plus poussé qu'elle et lui faisait payer cette injustice en ne la considérant même pas, l'ignorant et l'injuriant à tout va. Katerina était sage et elle n'y répondit jamais, lui adressant un sourire intimidé, plein de tristesse, qui l'exaspérait sa grande sœur au plus haut point. Elle était plus chanceuse, que dire de plus ? Injuste, terrible injustice.
Un jour, ce petit manège cessa. C'était une nuit de grand froid. Celestya avait 12 ans. Une neige violente s'abattait sur le pays, comme la Russie à coutume d'en vivre... Après le diner, Katerina demanda timidement à Celestya de jouer avec elle. Bien sûre, sa grande sœur refusa et sans trop savoir pourquoi, s'emporta ; n'en pouvant plus de vivre dans ce cocon fleurit selon ces dires, elle décida de plier bagage. Katerina, de ses grandes pupilles vertes, la regarda faire : à quoi servait-il de faire tout se grabuge ? N'aurait-il pas été préférable de dépenser autant d'énergie pour jouer ? Elle lui sourit donc et de son timbre de voix cristallin lui dis du haut de ses 9 ans :

"Pourquoi tu fais ça ? Si c'est pour faire comme la dernière fois et de n'aller qu'au fond du jardin pour revenir 10 min après, je préférais que tu joues avec moi ..."

Celestya sentit le rouge lui monter aux pommettes. C'est vrai que finalement, sa détermination s'arrêtait assez rapidement, au niveau de la lisière du jardin extérieur et que, ma foi, cette prison dorée était très agréable, à croire qu'elle avait le syndrome de Stockholm. Oui, mais ce soir, c'était différent... Vivement, elle s'en retourna vers la chambre de sa soeur, valise en main, rempli rapidement celle-ci de divers vêtement qu'elle trouvait dans les différentes commodes et lança le bagage dans les bras de la plus jeune, qui en perdit l'équilibre.

"-Oui, mais ce soir, c'est toi qui part !!!"
Katerina la regarda, ne comprenant pas le comportement de sa soeur. Parfait, le plan étant en marche, il suffisait de faire courir cette pauvre gazelle insignifiante, bête et innocente

"-Tu as été adopté, tu n'as rien à faire dans cette maison !

-Pourquoi tu dis ça ? C'est faux, tout le monde dit que je ressemble beaucoup à père ...

- Quoi ? Je n'y crois pas, tu n'es même pas capable de te souvenir de tes vrais parents ? La honte ... Ils étaient pourtant persuadés que tu te souviendrais d'eux ... c'est dommage, j'ai pourtant une lettre d'eux avec une adresse pour que tu puisses les rencontrer ..."

Ne vous l'avais-je pas dis ? Ce genre de fillette sont espiègles et agaçantes ...Mais aussi bras droit des enfers. Bien sûre, tout cela était des histoires, mais la force de persuasion de Celestya était surprenante ; vous avez cru quoi ? Évidemment, elle avait déjà écrit une adresse lambda sur un bout de papier qu'elle avait caché depuis des années dans son armoire, voilà qu'aujourd'hui, cela était utile. Cette fille était un démon en personne. Ce lion avait mangé cette gazelle en un coup ; sa soeur partie, pieds nus, vers l'extérieur, cachant ses larmes et son désarroi. Voilà que Celestya était débarrassé de cette petite chose qui lui faisait de l'ombre pour quelques minutes. Malgré ses maigres remord d'envoyer une petiote dans le froid de Russie un soir de neige, elle ne se doutait pas à l'époque, qu'elle venait de sauver sa soeur d'un terrible malheur ...
Cela faisait une demi-heure que la soeur cadette traînait dans le froid. Celestya avait un léger pincement au coeur, mais si futile qu'elle pouvait facilement en faire abstraction. Néanmoins, cette facilitée était le fruit d'un unique procédé ; elle était en train de se punir. Elle avait pris une robe bleue de son armoire et doucement, la lacérait avec une paire de ciseau. Elle aimait cette robe bleue à volants, qui allait si parfaitement bien avec ses yeux, son teint blafard et ses cheveux d'un blond si pâle. Mais elle la découpait, parce que cette robe lui était inutile et surtout parce que cela la soulageait. Personne ne se souciait de la disparition de la cadette, en y pensant, l'ainée eu un rictus faiblard et moqueur : quelles nourrices inutiles, quel domestiques insouciants, malgré leur nombre, leur proximité ... Les minutes passaient et toutes les teinte secondes, Celestya examina la pendule surplombant l'arche de sa chambre. De l'inquiétude. Fort intéressant, comme sensation. Inhabituel et tellement ... douloureux. Trois quarts d'heure. Soudain, on se demande où est Katerina, quelques domestiques semblant inquiet, signalant que ce n'est pas dans ses habitudes, que cela fait un certain temps que nous n'avons pas vu sa petite frimousse ronde. Décidément, cette petite est pleine de volonté ... une volonté tout à fait angoissante. Elle était allée où, cette petite sotte ? Elle croit peut-être qu'elle va surprendre sa soeur ? Certainement pas. Quand même, elle était pieds nus et il y a une tempête de neige à l'extérieur....

Celestya soupira et se releva, en quête d'une autre robe. Elle en sortie une aux tons bleus pâle, qu'elle n'avait encore jamais porté. Doucement, elle l'enfila et se regarda dans le miroir; elle lui allait merveilleusement bien. Pathétique. Cette mascarade était pathétique... Il faudra bien plus de coup de ciseaux, pour celle-là...Soudain, un grand fracas, faisant sursauter Celestya de tous ses membres et le climat lourd et pesant des ténèbres inonda la pièce. Une voix retenti dans le palais. Les plombs venaient de sauter. Les domestiques s'organisaient rapidement pour allumer quelques bougies et les parents des jeunes filles sortirent de leurs appartements pour rejoindre ceux de leurs enfants. Bien vite en rentrant dans le domaine, Sonya demanda :

"-Mais où est Katerina ?
- J'ai bien peur qu'elle se soit encore cachée, Madame, répondit une des gouvernantes incompétentes.
-Encore ? Souligna la mère inquiétée, Katerina ne joue jamais à ce genre de jeu, depuis combien de temps êtes-vous employé ici ?
- Mère, il serait judicieux de ne pas confier votre besogne à des sous-fifres, vous voyez bien qu'ils ne prennent même pas la peine de nous différencier ...
-Celestya, cela suffit. Faisons fi de tes idioties ; où est Katerina ?
-Je n'en sais rien. Cette sotte n'est même pas fichue de distinguer le vrai du faux ...

-Ton langage jeune fille !
-Je vois que l'on s'amuse bien par ici..."
Une voix inconnue venait de surgir dans l'ombre de la nuit. Ce n'était pas celle d'un domestique. Cette voix était celle d'un homme, elle était grasse, ampli d'une souillure perceptible.
-Qui êtes-vous ? Demanda Yuri d'une voix affolé, que jamais Celestya n'avait encore l'occasion d'entendre.
Une silhouette noire apparue à la lueur des bougies. C'était un homme, trapu et on ne pouvait rien distinguer d'autres. Aucun domestiques ne se firent entendre. Soudainement, ils ne semblaient n'être plus que quatre dans cette immense demeure. Où étaient donc tous les sbires à leurs services ? Que faisaient-ils ? Celestya sentit son coeur exploser en un millier de percutions et le pincement fini en douleur, atrocement vif. Elle se tenait la poitrine et garda ses yeux fièrement en direction de l'inconnu, voulant à tout prix cacher la douleur qui s'éveillait en elle.

"-un simple citoyen lambda, mon bon monsieur, répondit l'intéressé, mais vous voyez, ce soir, tout va changer. Et vous savez pourquoi ? Parce que ce fabuleux citoyen lambda, qui ne réussit pas sa vie, eh bah il va tout piller, voler et revendre pour refaire sa vie !!! N'est-ce pas somptueux !?
-Pardon ?
-Attention attention, pas de signe de protestation ma bonne dame ! Il serait regrettable que cette chaire si délicieuse soit abimée, non ?"
L'ombre tel la nuit s'avança et un bruit sourd retentit, froissement, pesant et terrifiant.
"-Yuri, au secours !
-Sonya ! Monsieur je vous en prie, prenez tout ce que vous voudrez et partez, mais ne touchez pas à ma femme, s'il vous plait !"
Tout ce passait trop vite. Le tamtam était maintenant monter à la tête, Celestya pliait les genoux et se mit en boule, son coeur lui faisait souffrir et elle vivait une crise d'angoisse, paralysé par la peur, incapable de faire quoique se soit, elle n'entendit plus rien et distinguait faiblement ce qu'il se passait ; un corps-à-corps, un bruit de fracas, un cri, de la violence et elle sentit une sensation chaude la recouvrir, au fur et à mesure du combat, quelque chose d'agréable, de douillet, qui la soulageait, de la tendresse et de l'amour et elle fermât les yeux. Recouverte du sang fraîchement couler de sa mère ainsi que de son père, en plongea tête la première dans un rêve sans lumière, où seule les ténèbres l'enveloppa.
En se réveillant, la couverture de bonté qui avait souillé son visage et une partie de sa robe avait séché, donnant une impression de rigidité brouillonne mêlée à une douleur oppressante. En sursautant et en laissant un cri s'échapper, elle retira avec les ongles le sang qui avait séché sur son visage. Nul doute, ce n'était pas un rêve ; ses ongles se planta dans sa paume comme si elle n'était qu'un fruit bien trop mûre. Elle se redressa, voyant le corps de ses parents gisant au sol, mais pas seulement. Autour d'elle, des flammes dansaient, menaçante et grandissante. Elle perçue d'ailleurs la chaleur étouffante et senti la fumer après ce constat. Que devait-elle faire ? Mourir ici dans les flammes, auprès de ses parents, comme il devrait être fait ? Ou se sortir coûte que coûte de ce destin ? Elle aura tout le temps de regretter ce choix plus tard, mais l'instinct de survit s'éveilla en elle et sans le moindre effrois, elle sauta par la fenêtre du premier étage, se blessant une cheville sur le coup, mais elle n'y prêta pas attention, l'adrénaline parcourant avec ferveur dans tout son système sanguin. Et elle se mit à courir, bien qu'elle entendait des gens rire dans le jardin, des domestiques, appartement heureux, profitant de piller le matériel de valeur, n'ayant aucun sens morale, voilà par qui la famille Vilolinya avait été trahi. Elle courra dans la rue, de plus en plus vite, fuyant la peur. Ici, elle entendait les passants curieux au beau milieu du froid et de la nuit s'inquiéter pour le château. Elle changea de rue, les jambes toujours au galop, l'a gazelle fuyant le lion féroce. Elle vit le camion des pompiers, mais elle ne s'arrêta pas, eux non plus d'ailleurs.
Ses forces aux paroxysmes, elle se dirigea de plus en plus loin, de plus en plus au fin fond de la Russie, la réalité à ses trousses. Elle ne pouvait y croire, c'était impossible. Tout ça n'était pas logique. Ou aller ? La famille ? Mais où habitait-il ? Et qui étaient-ils ? Un nom. Elle avait un nom. Il fallait commencer par là. Mais comment s'appelait-elle déjà ? Elle ne savait plus. Bien sûre qui si elle le savait. Mais où courait-elle ?
Elle s'arrêta, mais pas volontairement. À bout de force et de souffle, elle tomba au beau milieu de nulle part. Une nouvelle fois, les ténèbres l'attrapa par la cheville et la faisait revenir vers lui. Et puis elle se releva. Mais quand ? Elle ne savait pas. Le jour éblouissait ses yeux, voilà la seule chose qu'elle savait. Où était-elle passé ? Quel était cet endroit ? Elle pressa sa main tremblante contre sa poitrine ... Celestya Amy Vilolinya... Oui, c'était bien ça. Elle se sentit soulager, autant que cela pouvait être étrange dans une telle situation. La jeune fille se releva, difficilement, constatant une douleur vive sur sa cheville. Fébrile, elle regarda autour d'elle. Elle ne reconnu rien. Aucun moyen de faire demi tour. Elle resta là, immobile, pendant un long moment... Et enfin, une larme perla le long de sa joue. Katerina ... où était-elle ? En regardant autour d'elle, il n'y avait que prairie vide à perte de vu. D'un révère de la main elle essuya ces larmes et entrepris de prendre un chemin, difficilement.
Que lui attendait-il au bout ? Une petite ville de campagne, où elle se présenta sous son nom et où les gens lui rient au nez. Elle ne comprit pas la réaction qu'avait ces gens du peuple. Elle était pourtant simple, cette histoire ressemblait étrangement à une parodie mal ficelé d'Anna Anderson, en plus que l'aristocratie russe était très mal perçue par les gens du peuple. Pourquoi Celestya n'avait-elle pas fait plus attention à la vie que menait ces cousins ? Elle aurait certainement eu une adresse, pour pouvoir se débrouiller seule... mais non. Elle devait se mêler au peuple. Et son aspect ne donnait que deux réactions envers les gens : l'ignorance ou la prendre pour une écervelé. Que faire ? La jeune demoiselle avait peut-être 12 ans, mais elle n'était qu'un embryon pour se débrouiller à cette époque et malheureusement, personne se souciait d'une enfant en piteuse état qui délirait dans les rues. Au bout de plusieurs jours, à vagabonder dans cette ville, toujours sans solution et son estomac lui rappelant chaque minutes la dualité de la vie, elle n'en pouvait plus. Alors, soit disant elle était une enfant écervelée hein ? Bien. Les idiots n'ont pas de morale. Elle se précipita avec peine, sa cheville toujours fragile, chez un marchant de légume et vola une pomme et elle courra ... Courra, encore et encore, pour chaque vole, toujours un peu plus, un peu plus chaque jour, jusqu'au bout du monde si elle le pouvait.
Ainsi avait changée la vie de mademoiselle la duchesse. Elle passa d'une vie insouciante dans le luxe, à une vie de voleuse qui risquait sa peau chaque jour. Elle vagabondait de ville en ville.
Une allure de garçonne après avoir coupé ses cheveux pourtant si beau quand elle était au château, une maigreur maladive et sa conscience se taisant au fond de son crâne ... Et son estomac douloureux on fond de ses entrailles. Oui, à l'époque, elle aurait certainement trouvée facilement sa famille. Maintenant, cela faisait sûrement plus de deux ans ... Qui la croirait ? Et à quoi cela servirait-il ? Elle était devenue la polissonne de la ville, tantôt elle était traitée de tous les noms et rarement, des êtres compatissants essayait d'en savoir plus sur elle. Mais elle ne disait plus rien. Cela ne servait à rien de parler aux autres, il fallait se débrouiller que par soi-même. Voilà ce que lui avait intiment soufflé toutes ces expériences douloureuses.
Mais voilà, un jour sur son territoire de chasse, elle tomba sur une demoiselle, une petite chose mignonne bien que sale, aux yeux vert et aux cheveux roux. Celestya la regarda longuement, hébété. Elle cru un instant que c'était Katerina, cette petite soeur délaisser loin de cette nuit de sang et de feux, ayant toujours cette allure qu'elle avait eu la dernière fois qu'elle avait vu, comme figé par le temps.
- C'est toi Katerina ... ?
Mais la raison lui revins à l'esprit ; aujourd'hui, elle aurait eu 11 ans. Elle ne sait pas si la ressemblance était si frappante, mais la petite chose, de ses grands yeux émeraude lui répondit :
- Non, je m'appelle Sephyna...Et bizarrement, Celestya se sentit responsable de cette petite, sans aucune raison pourtant admise logiquement. Émotionnellement, c'était une autre histoire .. Cette petite était une orpheline de toujours, sa mère, ne voulant pas d'elle, la laissa tout simplement à la clinique où elle avait accoucher. Sephyna était alors une fillette qui était passée de famille en famille, étant bien trop turbulente pour qu'on la garde indéfiniment. Du haut de ses sept ans, elle avait décrété que l'orphelinat faisait mal son travail et qu'elle était autonome. Quand Celestya l'appris, elle explosa tellement de rire que l'espace d'un instant, elle oublia tout son passé. Elle ne manquait pas de culot, mais c'était aussi agaçant qu'attachant. On aurait dit son propre esprit dans le corps de sa soeur. Elle comprit dorénavant les sourire attachant que lui adressait Katerina et elle devint plus responsable et adulte à partir de l'instant où cette jeune fille était sous son aile.
Elle ne pouvait pas pousser une petite de 7 ans faire du vole à l'étalage. Cela devait rester sa responsabilité. Elle continua donc, en mettant les boucher double, jusqu'au jour où un homme d'âge mûre lui offrir une opportunité. Le marché était simple, il passait du bon temps en échange d'une grosse liasse de billet. En voyant son allure, il était difficile pour Celestya d'accepter un tel marché. Et pourtant elle le fît.
Aussi douloureux fût la premiere fois l'acte, au point qu'elle avait la sensation qu'on lui arrachait les tripes du ventre, elle apprit très vite à y faire abstraction et à laisser faire la besogne à ceux qui en avait pour leur argent. Passive, durant ces instants, elle oublia tout et tel une poupée de chiffon, elle resta malléable au désir sournois de ces hommes sans morales. En échange, elle trouva un petit foyer, Sephyna ne s'y sentait pourtant pas bien, mais elle n'avait certainement pas mesure de la vigueur de l'hiver russe à cet âge insouciant...
-Je te promet de te trouver un foyer, avec un toit en parfait état et une cheminée pour les longue nuit d'hiver.
-Vraiment ?
Celestya lui répondit d'un sourire attendrissant.
Cette vie aurait pu durer ainsi jusqu'à la fin des temps. Le coeur soulagé par une présence réchauffante- qui remplaça tristement celle de sa soeur-, cela suffisait pleinement à la fille Vilolinya, faisant abstraction de tout le reste qui pourrait tâcher son tableau. Pourtant, le destin de Celestya n'était pourtant pas prêt de la laisser tranquille et l'oiseau de mauvais augure pointa de nouveau son bec quelques années plus tard, trois ans exactement. Celestya était devenu quelqu'un d'adulte et de beaucoup plus responsable qu'à l'époque. Elle était devenue plus calme et réfléchit ; c'est sur, elle avait bien grandit. Son emploi, le plus vieux du monde, n'était pourtant qu'un labeur difficile pour elle et elle était incapable de fonder une économie sur cette activité, vivant au jour le jour. Elle ordonna à la jeune Sephyna de rester à la maison alors qu'elle devait faire ces petites affaires, elle n'était toujours pas découvert par la petite, qui se demandait bien ce qu'était la profession de sa tutrice officieuse, mais elle la laissa faire, à condition qu'on lui donne des horaires. Cette fois, c'était un nouveau client, impossible de déterminer un horaire précis, mais Celestya lui promis un bon repas, ce qui réjouit la petite Sephyna.
Pourtant, sur le chemin de la maison, gisant sur un passage piéton, une chaussure de la fillette, ainsi que son corps dans une marre de sang. Une fois encore, n'était-ce qu'un rêve ? Non. Pourquoi toujours de façon si sanglante ? Elle n'en savait rien. À croire les secours, elle essayait d'attraper un chat qui traversait la chaussée et un camion la percuté de pleins fouet ... était-ce possible ? Celestya ne laissa rien transparaître. Pas une larme. Pas un écho de son esprit. Pourquoi s'attacher aux choses de la vie si c'est pour les perdre toujours de cette manière ? Elle regarda un instant la liasse de billet dans sa poche et comme pour demander rédemption, elle le laissa voler au gré de vent. De toute façon, à quoi lui servait-il ? Elle marcha un moment, que pouvait-elle faire ? Elle ne pouvait même pas regarder la dépouille de sa seconde soeur se faire transporter ... à quoi tout cela servait-il .... elle entreprit de prendre le métro. Un bébé, visiblement attentif, le regarda un instant. Sa mère interpellé souris à Celestya
-dis coucou à la mademoiselle ! Coucou !
Difficilement, elle répondit à cette attention par un sourire. Et puis se fût trop. Elle se mit à pleurer. La dame lui demanda ce qu'elle avait, alors que la jeune fille était prête à tout lui raconter, une main chaude se posa sur son épaule : c'était un de ces clients, particulièrement courant. Elle le regarda dans les yeux, plein de malaise. Celui-ci lui souris :
« - alors tu as apprécié le spectacle ?
- pardon ?
- ta petite soeur, c'était moi. »
Quoi ? Mais... mais pourquoi ? Cela était la goutte qui fît déborder le vase. Excédé, en colère, Celestya se retourna et froidement, martela de coup de poings l'homme, Les cris, les pleurs, tous ses sons, elle les connaissait trop bien. Elle y était insensible. Elle continua, jusqu'à qu'elle ne frappa non pas de la peau d'un homme, mais une sorte de monstre.
De monstre qui s'habillait peu à peu de rouge. Elle frappa si fort et tellement de fois qu'il était difficile de savoir si ce rouge écarlate était le sien ou celui de son client. Pourtant, autant cet acte était défoulant, autant le retour à la réalité se traduisit simplement : elle dégobilla son dernier repas et encore une fois, elle se mit à fuir, hanté parce qu'elle venait de faire. À jambe, en bus, en train, elle ne savait pas où elle allait, mais elle se retrouva en Biélorussie, où elle fût enfermée et mise dans la liste des gens allant au couloir de la mort. Ce couloir... vous croyez que les gens sont exécutés rapidement ? Erreur. La justice a toujours du mal à trancher si la peine de mort est quelque chose de bien ou de mal et le jour de l'exécution ... impossible de le prévoir deux semaines à l'avance. Comment juger si les gens mérite la vie ou la mort ? N'est-ce pas un pouvoir qui devrait relever uniquement du divin ? Il se trouve que dans cette prison, les bonnes soeurs viennent régulièrement. Une d'entre elle, Lisa, se prit d'affection pour Celestya. Pourtant, Celestya était devenu désagréable et tranchante, ses opinions sur la vie étant bien sombre... ce que la soeur comprit assez facilement. L'histoire de Celestya ? Tout le monde la connaissait.
Pourtant, impossible de connaître le nom de la demoiselle. Elle était l'inconnue aux cheveux blancs, impossible à couper, car elle essayait toujours d'en finir d'une façon ou d'une autre et les ciseaux des coiffeurs était une bonne opportunité ... Paradoxal, d'interdire un détenu du couloir de la mort à se suicider, n'ait-il pas ? Lisa était douce et bornée et il faut le dire. À son contact, la jeune fille et son esprit tentait une nouvelle fois de laisser la lumière s'immiscer entre ses parts d'ombre. Car oui, aussi sombre fût sa vie, Celestya avait une âme attirée par la lumière.peut-être que l'un entraîne forcement l'autre ? Quoi qu'il en soit, elle passa 5 ans à débattre et parler avec cette vieille dame, qui lui redonna le goût de la vie, malgré elle, en lui dessinant des paysage extérieur avec des mots, des partages d'opinion, avant que cette fleur douce devine qui elle est vraiment a force de recherche, Celestya lui assurant que cela ne servait plus à rien désormais qu'elle soit la fille de. À la mort de la bonne soeur, elle écrit sur son testament qu'elle aimerait qu'on donne le droit de visite à l'inconnu aux cheveux blancs, ce qui déploya des services énormes à la prison, mais qu'elle offrit à la jeune fille. Cette dernière lueur d'espoir morte arriva avec une seconde nouvelle ; elle sera exécutée deux semaines plus tard ...
✗ Ton arrivée à Euphemia et ta réaction :
S'il lui restait à vivre deux semaines, que pourrait regretter Celestya ? Elle y songeait un instant dans sa cellule froide. Cette pièce n'était composée que de commodité, aucune chose inutile traînait. Elle ressemblait beaucoup à sa propre âme ; il n'y avait pas de superflux qui ne servait pas à grand chose. Elle s'était retrouvée ici sans le vouloir, mais avoir un logement et de la nourriture sans faire quoique se soit, n'est-ce pas ce qu'elle avait espérée depuis qu'elle avait perdu sa couronne qui surplombait sur son crâne lors de sa jeunesse ? Sans soeur Lisa, plus rien ne valait la peine de rester dans ce monde, mise à part cette soeur, perdu il y a des années dans les flocons de l'hiver. Bien sûre qu'il arrivait souvent à la soeur ainé d'y songer, elle pesait le bien et le mal de ce rejet de l'époque et si elle était en vie, lui en voudrait-elle ou la remerciait-elle ?  Une part d'elle ne voulait pas savoir. S'il lui restait si peu de temps à vivre, il est certainement profitable de ne plus réfléchir et de se laisser glisser dans le fleuve de la vie, bien qu'elle rejoindrait celui des morts sous peu. Devrait-elle pleurer ? Non, pas vraiment. Peut-être qu'en mourant, elle conjurait le mauvais sort et plus rien n'arrivera aux gens qu'elle aime malgré elle. Elle sentait dans ses poumons de l'air y entrer et en sortir à toute vitesse ; cette sensation de vie, bien que cette vie fut minable et miséreuse ... C'était une bonne chose. C'était certain.
Oui, mais la paix n'était pas admise dans le dessein de sa vie. Une poignée de jour plus tard, elle apprit cette seconde nouvelle, qui mettait un sacré cheveux dans sa soupe. Elle était graciée. Oui, gracié de la sentence ultime ? Pourquoi ? La lettre entre ses mains lui expliquait tout : Lisa, cette soeur têtue, bien que ce soit un défaut peu commun chez les religieux, avait mené sa petite enquête. Comme toujours, Lisa n'était pas dupe. Celestya avait glissé parfois des petits renseignements que Lisa avait précieusement récolté durant ces quelques années ; une date de naissance, un accent russe bien prononcer pour un biélorusse, cette chevelure blonde particulière et ses yeux qui l'ont trahi dès leur première rencontre ... Certes, Celestya était une inconnue, mais pas aux yeux de Lisa ; elle était une noble. Une noble qui avait perdu ces biens et son statut depuis fort longtemps et comme tout noble, elle avait certain privilège : oui elle avait plus de droit qu'un simple mortelle ... Lisa avait récolté quelques cellules de Celestya, elle ne su comment, mais se fut celle de l'un de ses cheveux et des tests ADN avaient été réalisés avec l'un de ses oncles et il y avait une forte similitude entre les deux individus. Cette lettre présentant les résultats, disais clairement qu'elle devait prendre ces clics et ces clacs et sortir d'un lieu où elle avait rien à faire. Car oui, quand l'oiseau est noble, on lui ouvre sa cache, quelques soit les raisons de son enfermement.... Elle ne comprit pas. Elle avait fait son deuil et la voilà maintenant jeter comme une malpropre à l'extérieur, sous les dernières volonté d'une soeur. Qu'allait-elle faire maintenant ? Quelle vie allait-elle mener ?
En sortant, une seule chose hantait son esprit : sa soeur, Katerina. C'est pour cette raison, qu'après son retour en Russie organiser avec quelques médias, qu'elle ne connue pas, mais qui était bien là pour se faire mousser un instant, elle rechercha sa famille rapidement. Katerina n'était jamais revenu, pourtant, aucun ossement d'enfant n'avait été retrouvé dans les flammes qui avaient ravager son ancienne demeure. D'ailleurs, celle-ci lui fut restitué, avec les excuse d'une de ses tantes, qui l'avait repris après un arrangement commun des deux familles dont-elle était issues. Elle ne comprenait pas ce genre de réaction vis à vis des bien matériel, mais passons. Tout aussi hâtivement, deux semaines après sa sortie, elle reçue ce fameux sms. Un jeu ? Elle souris bêtement. Pour autant, il semblait qu'elle avait entendu déjà ce nom : Hedger Impact....... elle prit son portable et appela un cousin, pour qu'il lui donne quelque renseignement... Sa réaction la surpris ; il avait l'air très enthousiasmer, lui signalant qu'elle avait une chance rare de recevoir un sms provenant de personne si haute dans la hiérarchie social. Elle apprit donc qu'il s'agissait de la plus grande boite de jeu vidéo du moment. Celui-ci ajouta même qu'elle verrait mieux de répondre oui au sms, car provenant d'une société de leur grade, cela pouvait être un rendez-vous présenter sous la forme d'un petit jeu pour rester dans le thème. Soit, elle prit donc le conseil qu'elle pensait judicieux, sans vraiment évoquer quelconque envie. Quand elle reçue le colis, elle l'ouvrit, intriguer de la vitesse de son arrivée, mais aussi de son contenu : un casque ? De jeu ? Et si tout cela n'était pas qu'un simple rendez-vous ? Elle prit son portable et relus le sms en étant plus attentive au 1er degré de celui-ci. Euphemia, un monde sans angoisse, avec toute la liberté possible ? C'était un jeu très vendeur, elle admit. Et laisser tout ce qu'il y avait derrière elle ? La seule chose qui la maintenait dans cette réalité ne semblait même plus se préoccupéer de sa vie d'antan ... Elle regarda le casque quelques secondes. Non, il n'y avait pas d'hésitation à avoir ; impossible de faire du mal à un être aimé dans une autre dimension. Elle le mit sur sa tête, sans même une once de regret.

Les sensations atrophié de Celestya la laissa vide de mot quand elle vu les contrées d'Euphémia. Ici serait son nouveau chez celle, son sanctuaire, sa nouvelle coquille où elle sera enfermer de tout contact ... Mais ça, c'est ce qu'elle croyait. Elle afficha l'interface de son avatar. Elle devait choisir un pseudo. Un seul prénom lui vient à l'esprit, celui de la petite qui l'avait entrainé dans ses tourments sans fond, dans lequel elle s'était plongée et presque noyée. Sephyna. Mais lorsqu'elle vu la caractéristique de son pouvoir, elle comprit qu'elle serait très loin de vivre la vie insouciante qu'elle avait toujours espéré poursuivre à l'époque ; une nouvelle fois, elle devait faire une boucle et se couper un peu plus les ailes en la fermant.


» Toi le geek.



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FILM FAVORI : Je suis chiante niveau film, mais j'affectionne particulièrement cashback.
MANGA/SÉRIE FAVORITE : Je dirais la même chose, donc j'aime mirai nikki parce que c'est le dernier que j'ai vu que j'ai le plus apprécié même si ça date. Sinon pour valeur sûre je dirais kara no kyoukai.
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Dernière édition par Sephyna le Jeu 20 Mar - 0:56, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Sephyna   Sephyna I_icon_minitimeJeu 26 Déc - 14:23

Ooooh j'adore ton avatar ! Il me tarde de lire ta fiche ! Welcome :3
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MessageSujet: Re: Sephyna   Sephyna I_icon_minitimeJeu 26 Déc - 15:03

Bienvenue dans la famille Sephyna ♥ Bonne chance pour ta fiche♥
ton avatar est jxsegurhui ♥♥
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MessageSujet: Re: Sephyna   Sephyna I_icon_minitimeMar 11 Fév - 15:17

J'archive, si vous voulez terminer cette fiche, MP moi !
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MessageSujet: Re: Sephyna   Sephyna I_icon_minitimeJeu 20 Mar - 0:51

Voilà, j'ai fini, bon c'est pas correcte correcte, et il y aura certainement des modifications à apporter. je garde le stylo sous la patte èé.
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MessageSujet: Re: Sephyna   Sephyna I_icon_minitimeJeu 20 Mar - 5:03

coucou
il est 5h du matin et je ne dors toujours pas
alors je valide ta fiche
qui est super
fais attention aux fautes
ton pouvoir passe même si j'ai eu du mal au début
Sephyna claque

merci bonsoir yolo swag bienvenue dans la famille poulette
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MessageSujet: Re: Sephyna   Sephyna I_icon_minitime

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